Ah, justement je me demandais si ce n'était pas un peu une redite du sujet "top-5" (Abandonné vers 2018 ? ) :

https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=340&forum=12&start=0

Copié-collé de ma participation (Datée de 2014. C'est dire si l'eau à coulée sous les ponts, depuis ? ^^' ) :



...A laquelle pourraient s'ajouter Hollow Knight et Starbound ( Stardew Valley, par extension), du topic des "jeux marquant de la décennie passée".

( Et aussi Rings of Power, du côté des "flops"... )

Oui, mais...

Pour faire écho à ce qui s'est dit plus haut, à ce rythme-là, même en nuançant vers une sélection de titres avant tout personnellement marquant, plus que qualitatif, ce serait difficile d'arriver à tout caser au cas par cas.

Mais il me vient une idée...
Essayer d'en parler par thématiques, quitte à regrouper plusieurs titres/séries/types de jeux.

- Exemple, en essai : L'importance que j'ai pu accorder aux Metroidvania, jusqu'à maintenant ? ( Wonderboy III/V... Hollow Knight. )
Ou bien appréciation liée à une forme d'esthétisme ? ( Final Fantasy VI/Shadow of The Beast... Entre autres. )
Anti-dépresseur salvateur ( Sonic/Rocket Knight ), ou bien sujets d'addictions quasi-nocive (Populous/Exile II - Crystal Souls ) ?

- Etc...

:/ Bon, tout rédiger dans les formes risque de prendre un peu de temps. Du coup, ..."A suivre".

@ Kollembole : je ne trouvais pas le topic donc merci pour le lien Effectivement c'est casse gueule et aussi primaire que lors d'un entretien d'embauche où l'employeur vous demande un adjectif qui caractérise votre force et un autre pour votre faiblesse... Mais c'est sous la contrainte qu'on apprend à mieux connaître les gens. Imagine que ta vie en dépend ou qu'il y a un million € à la clé, tout le monde ferait l'exercice, donc c'est que c'est faisable

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On ne peut pas faire raitournelle tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque.

Pas de quoi.

Bon, j'entendais choisir personnellement plus un "Top-10 thématiques", cette fois-ci.
( Parce qu'une simple remise à jour de ma liste de 2014 n'aurait pas trop d'intérêts, et ne se suffirais pas. )

En espérant que ça reste dans les clous ?

Le top thématique est un variante intéressante mais une fois que tu as tout fini, essaie de voir si tu peux en extraire 10 qui par la force des choses t'ont le plus marqué. C'est comme si tu devais choisir entre un Bordeaux et un Bourgogne au resto et que tu ne peux pas en prendre deux, tu ne vas quand même pas boire de l'eau juste pour éviter de choisir ?



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On ne peut pas faire raitournelle tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque.

C'est vraiment pas facile comme exercice, j'ai essayé mais je renonce.

Comme beaucoup d'entre nous, j'aime les jeux vidéo depuis longtemps. J'ai connu l'époque où l'on vendait des VCS à Intermarché, j'allais jouer chez un copain qui avait un Oric flambant neuf et un seul jeu. (oui, moi j'ordinais avec Oric)

Evidemment, je ne suis plus du tout la même personne qu'au moment où je découdrais emerveillé Boulderdash.

Le jeu qui m'a peut être le plus fasciné, enchanté, presque envouté, c'est incontestablement Zelda 3. À une certaine époque, après l'avoir fini plusieurs fois, j'aurais tout donné pour que l'on me retire mes souvenirs du cerveau avant de redécouvrir le jeu à nouveau.

Eh bien maintenant que le temps m'a fait oublier une bonne partie des donjons, des énigmes et des secrets, je n'ai plus tellement envie d'y jouer. Je le relance parfois, en émulateur, pour voir, mais ce genre de jeu m'interesse beaucoup moins. C'est un peu vieillot, un peu couillon, un peu cliché. J'en vois trop les coutures, les astuces de programmation. Et puis des jeux plus riches, avec moins de gras et plus de complexité, sont passés par là. Y compris des suites, et je pense à BOTW en particulier.

Idem pour certains de mes jeux preferés de l'Amiga. Impossamole ? Trop dur aujourd'hui, et sans intérêt ludique avec un trainer. Giana's sister ? Trop raide, et puis demander au joueur des sauts précis avec "haut", merci bien. Chase HQ ? Horriblement répetitif. Sherman M4 ou ADS ? Vide, lent et chiant. Ring of Medusa ? Probablement le jeu Amiga sur lequel je prend le plus de plaisir encore aujourd'hui, mais l'algo de calcul des prix n'a plus aucun secret pour moi. D'ailleurs c'est même pas un algo, c'est codé en dur et je connais par coeur les routes les plus profitables.

Je vais même vous faire un aveu: je me refuse de relancer certains jeux que j'adorais pour ne pas perdre la magie, la fascination qu'exercaient sur moi ces jeux à l'époque. Pour ne pas salir mon imaginaire.

Comment faire un top de mes jeux preferés avec des jeux que je n'aime plus beaucoup ? Drôle d'idée de faire un top rempli de jeux auxquels je n'aurais pas envie de jouer ni de recommander.

À l'inverse, si je faisais un Top 10 des jeux que j'aime vraiment encore beaucoup aujourd'hui, le plus vieux dateraient de 97. Il n'y aurait plus un seul de ces jeux qui m'ont obsédés et m'ont fait passer mes meilleurs moment vidéoludiques. Et la liste serait obsolète en quelques années.
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Haha pareil sauf que l'Oric était chez nous.
J'ai même la preuve : Je ressors les vieux dossiers !

Oh, et t'habitais pas vers Rouen par hasard ? T'es pas le fils du Barisseur ?
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Mon dieu le choc, même ordinateur, même dégaine, même coupe (enfin preque) j'ai cru me voir devant l'ORIC 1 de mon père.
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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Non pas du tout...

Maintenant l'idée de départ reste de citer les jeux qui nous ont le plus marqué, peu importe si vous y joueriez encore aujourd'hui. Même si parfois l'un n'est pas indissociable de l'autre. Et personnellement j'ai plus de plaisir à refaire MM3 ou CSB aujourd'hui que de découvrir certains AAA actuels.

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On ne peut pas faire raitournelle tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque.

Oui, mais tu te fais du mal là, avec ces jeux qui ont effectivement mal vieillis ou n'étaient pas si bien que ça à la base (je pense à Impossamole en particulier). Je n'ai jamais joué à ADS et Ring of Medusa, mais pour les autres je suis d'accord avec ce que tu écris. Cependant, il y a des jeux Amiga que tu peux relancer sans risquer d'infliger à ta mémoire des blessures atroces.
Perso, je joue encore beaucoup sur cette bécane (via Recalbox sur le Raspberry Pi, qui rend la chose vraiment facile et conviviale (avec des fichiers whdload de préférence)), et certains titres encaissent très bien le poids des ans : Lotus 2, Vroom, Turrican 2 (avec le saut et les armes secondaires mappés sur des boutons), Battle Squadron, Chaos Engine ... et pour ne pas citer toujours les mêmes : Battle Isle, D-Generation, Alien Breed TA, Nitro, Archipelagos, Apidya, Aquanaut (celui de F1 Licenceware), Datastorm, Llamatron, Logical, PP Hammer, Traps'n Treasures, Benefactor ... (j'ai essayé de citer des exclues ou du moins des jeux n'existant pas en versions consoles, il y a des exceptions bien sur (D-Generation est sorti sur Switch récemment)).

Bon, on va essayer, sachant que si il y a numérotation ce n'est pas du tout par ordre de préférence - toute expérience est bonne à prendre. Et comme French Snake, je suis susceptible de changer d'avis la semaine suivante

1. Sonic 1 Master System


Mon tout premier jeu vidéo, offert le noël de mes 5 ans avec la Master System II. Il est important non seulement parce que c'est le premier, mais aussi parce qu'en soit, c'est un jeu assez étrange car adapté, retravaillé, repensé pour être joué sur un hardware clairement moins puissant. C'est bien un Sonic, et un très bon en plus, mais il est...différent.
Et je crois que, malgré moi, si je regarde dans le rétroviseur je me retrouve très souvent à m'attacher à ce genre de jeux qui ont le cul entre deux chaises, qui ne correspondent pas ou pas tout à fait à ce que l'on attend d'eux. Peut-être que je me retrouve un peu en Sonic MS, quce genre de jeux sont autant de miroirs tendus en ma direction, allez savoir...

2. Street Fighter II


Street Fighter II, ce n'est pas juste un excellent jeu de baston. C'est aussi une anomalie historique comme je les aime : comment Capcom a pu passer d'un premier épisode si médiocre à un pareil chef d’œuvre en si peu de temps ? Il y a quelques années, en jouant au fabuleux Final Match Tennis j'ai eu aussi cette sensation de me retrouver devant un alien, un météore tombé du ciel, un jeu qui n'obéissait pas aux règles de continuité et de rupture qui jalonnent le monde de la culture. SFII c'est tout à fait ça, il a fait un Here Comes a New Challenger par surprise et mis un Bas+Gros Poing dans les dents de tout ce qui se faisait à l'époque.
Mais SFII, c'est aussi un cri de rassemblement, d'unité, plus fort que n'importe quel uniforme. C'est le jeu qui gommait, pendant un temps au moins, les différences sociales et psychologiques dans la cour de récré et chez les copains. Il s'est ancré si profondément dans la jeunesse des années 90 que tous les profils jouaient ensemble pendant un après-midi, accompagnés des grands-frères qui, eux, savaient faire des Sonic Boom et des Hadoken et qui regardaient les petits avec le petit sourire du sage qui contemple ses disciples effectuer maladroitement leurs katas.

Street Fighter, c'est plus qu'un jeu vidéo, c'est un élément de culture à part entière.

3. Panzer Dragoon Zwei


Si le vol cahoteux de Lagi m'a appris quelque chose, c'est l'importance du vide et du silence. Parce que c'est un divertissement, un jouet, souvent les développeurs se sentent obligés de « remplir » leurs créations de contenu, de musique, de secrets, de tout pourvu qu'il y ait quelque chose. PDZ a parfaitement maîtrisé l'art du silence comme porteur de sens et d'émotions.
C'est par lui que j'ai compris qu'un jeu pouvait être beau et susciter bien plus que de l'amusement le temps de quelques après-midi. Qu'il n'y avait que le jeu vidéo pour arriver à un tel résultat, que ça n'aurait pas pu marcher autrement.
Finalement, le moi à 10 ou 11 ans ressemblait beaucoup à Lagi et son envol raté au premier niveau : c'est un début peut-être hasardeux, mais c'est un début qui allait déclencher tant de choses !

4. Life is Strange


Il m'en coûte de faire figurer LiS dans un top qui n'est pas celui des « pires jeux auxquels vous avez jamais joué ». Mais si je veux être parfaitement honnête, il a totalement sa place ici...comme quoi, un créateur n'a plus aucun contrôle sur son œuvre une fois qu'il la livre à autrui, et il ne peut savoir comment elle va impacter son public.

Acheté un peu sur un coup de tête à 5€ lors de soldes Steam (le jeu entier), plus pour me faire un avis personnel que par intérêt, le jeu m'a prodigieusement agacé de bout en bout - même si il faut reconnaître que les deux derniers épisodes étaient pas mal. On dirait une vie lycéenne américaine des 90's, fantasmée par des hipsters quarantenaires abreuvés de séries B, le tout avec des personnages tête à claques campés dans leurs clichés, de name-dropping à la mitrailleuse, de règles sur le voyage temporel qu'il n'est pas foutu de respecter les trois-quarts du temps...mais il y a une raison pour laquelle je suis allé jusqu'au bout, et pourquoi je l'ai fini de cette manière précise.
On lit souvent que les jeux narratifs attirent et vivent par leur univers, leur galerie de personnages, et lorsque le temps de terminer le jeu est venu, il est difficile de leur dire au revoir. Dans LiS, Max obtient le pouvoir de remonter le temps et s'en sert pour sauver Chloé, une jeune femme qui deviendra son amie et développera avec elle une relation qui s'enracine plus profondément qu'une simple « amitié ».
Seulement voilà, dans le cours normal des choses Chloé aurait dû mourir, et Max n'a fait que foutre le cours des choses en l'air, et toutes les actions entreprises au cours du jeu pour sauvegarder l'existence de Chloé ne fait qu'empirer les choses. Le tout se cumulant sur une tornade surnaturelle menaçant de tuer tous les habitants de la ville d'Arcadia Bay, la narration amenant Chloé à accepter que toute chose a une fin, et elle d'accepter de lâcher prise. Mais moi, au moment de prendre la décision fatidique...j'ai décidé de tout envoyer bouler. J'ai pris la décision que Max aimait Chloé plus que tout, et laissé Arcadia Bay partir en miettes, la ville et ses habitants tous plus menteurs, lâches et manipulateurs les uns que les autres. Ça m'a semblé...logique, au vu de Max et des événements.

J'ai déjà joué à des jeux où j'incarnais des personnages mauvais, bien sûr, mais soit je me sentais éloigné de ce que je faisais, soit dans de rares occasions j'arrivais à ressentir une partie de l'horreur de ce que mon protagoniste infligeait (ce fût le cas dans Jade Empire, lors du meurtre du Dragon de l'Eau). Mais là, finir LiS sur une note aussi égoïste et nihiliste, réduire en morceau un univers dans lequel j'ai vécu des heures et dont j'ai détesté la quasi-totalité de ce qu'il proposait...j'ai trouvé ça satisfaisant.

La morale de l'histoire, c'est qu'on ne choisit pas de quels morceaux sera constituée notre passion, et qu'espérer n'être fait que d'histoires positives à raconter est aussi illusoire que d'espérer mener une vie sans vagues, sans opposition ni difficulté. Ce n'était voulu ni de ma part ni de la sienne, mais LiS a acquis une place importante dans ma vie de joueur...même si on se regarde en chiens de faïence tous les deux !

5. Shenmue


La bombe de la Dreamcast a sa place pour deux raisons.
La première, c'est que l'intrigue démarre avec la mort de Iwao Hazuki, père de Ryo le protagoniste, le 3 décembre 1986...ma date de naissance. Écrit comme ça, c'est complètement idiot, mais ça a crée d'emblée un lien unique entre nous, comme si son aventure était la mienne, ne pouvait être que la mienne, et uniquement la mienne.

La seconde, c'est à cause de la baffe technique qu'il m'a collée. J'en avais pris plusieurs avant, évidemment, les deux dernières étaient d'ailleurs assez récentes (Sonic « ah elle est cool la cinématique...ah c'est le jeu ??? » Adventure, et Soul « ok, l'arcade est officiellement morte » Calibur), mais celle que m'a mis Shenmue était d'une telle violence, un Counter Elbow Assault parfaitement exécuté, qu'il m'a définitivement anesthésié. Depuis ce jour (lequel?) de 2000 où j'ai pris Shenmue entre les mains pour la première fois, les démonstrations graphiques et techniques ne me font plus rien, ne m'impressionnent plus. Je suis devenu incapable de m'extasier devant la beauté seule d'un jeu, seul le contenu m'importait désormais.

Est-ce un mal ou un bien ? Un mal pour un bien ? Franchement, je n'en sais trop rien !

6. Dark Souls


Je copie-colle ce que j'avais écrit dans le bilan des années 2010 :


7. Final Fantasy XII et Borderlands



Promis, je ne triche pas !
En fait, si je les mets ensemble, c'est qu'ils m'ont donné la même chose, une chose assez rare dans un jeu vidéo, mais la comprendre demande de faire un parallèle avec mes goûts musicaux.
La réalisation que ces deux jeux faisaient partie des expériences formatrices de ma vie de joueur est arrivée avec l'écoute du trip hop, du downtempo et du grunge. Un autre grospixellien avait qualifié FF XII de « stoner rpg » et je m'y retrouve tout à fait : j'adore quand les secondes se comptent en heures, que le temps s'étire jusqu'à l'horizon des événements, comme une longue traversée du désert. Si vous avez vu les films Gerry ou Only Lovers Left Alive, la sensation est très proche.
Je sais que ceux deux jeux, notamment Borderlands, ont eu du succès pour de toutes autres raisons, notamment le online . Mais pour moi, ce sont des jeux auxquels je joue en solitaire (j'y ai joué en multi aussi, mais c'est pas pareil...), et dont j'imagine très bien traverser la Mer de Sable d'Ogir-Yensa ou dérouiller du bandit dans le désert de Pandore en étant accompagné de Stone Temple Pilots et Portishead.

Moui, prétendre remplacer le moindre morceau de Hitoshi Sakimoto sonne comme un sacrilège, même à mes propres oreilles, mais j'assume.
A noter que ce n'est pas du tout la même chose que de jouer à MMORPG ou à un gacha : là, j'ai plus l'impression d'un exercice de vacuité...

8. God Hand


Encore un jeu à part, encore une anomalie.

God Hand est un « et si ?», c'est la réponse de Shinji Mikami et Atsushi Inaba à la question que personne ne leur a posé en 2006 : ça donnerait quoi, le beat'em all de la belle époque, transposé sur PS2 ?
Leur réponse, c'est un jeu qui ne répond pas du tout aux attentes que Devil May Cry avait imposé en début de génération. C'est un jeu qui me fait un peu penser au personnage campé par Simon Pegg dans Le Dernier pub avant la Fin du monde. Il prend les règles des jeux d'avant et pousse le curseur à fond, avec une maîtrise du sujet et une énergie dignes d'un chant du cygne, quand tu sais que tu n'as plus rien à perdre, que tout est fini, et que tout ce qu'il reste à faire est de donner un dernier adieu tonitruant.
God Hand n'est pas seulement le meilleur beat'em all 3D de la création, ni la mort de Clover/futurs Platinum Games, ni une anomalie, mais surtout une énorme doigt d'honneur au jeu vidéo, à son histoire, à son obsession d'être réaliste et de ressembler au cinéma.

9. Baten Kaitos


J'ai détesté Baten Kaitos, et à part sur Mira où il sort un peu la tête de l'eau, je n'ai aimé aucun des éléments qui le composent, que ce soit individuellement ou collectivement. Mais ce n'est pas pour ça qu'il a sa place ici. Si il est là aux côtés de LiS, en train de siroter une margarita l'air de rien sur le comptoir métaphorique de ma vie de joueur, c'est parce qu'il est le premier coup de canif dans ma relation avec la presse JV.

Il est arrivé que la presse et moi ayons des avis quelque peu différents, ça arrive, rien de grave. En fait, lorsque j'insère le premier mini-DVD dans ma Gamecube dans mon studio d'étudiant (en 2006 je crois), j'ai déjà réalisé que la presse pouvait avoir des accointances douteuses, et des conditions de tests pas toujours propices à rendre des verdicts très nets ; ou alors que ce qu'apprécie Untel n'est pas du goût de Machin ; et qu'au bout du compte, l'important était d'apprendre à connaître les plumes derrière ces avis et de comprendre ce qu'ils veulent dire.
Mais lorsque j'ai comparé mon ressenti avec celui, dithyrambique, de la presse et de leurs supporters, j'ai été pris d'un véritable vertige, au point de me demander avec le plus grand sérieux si j'avais bien joué au même jeu ! C'est le premier signe du divorce annoncé, là où j'ai réalisé que la presse allait occuper de moins en moins de place dans ma vie.

10. Les Blackwell


J'ai terminé la série des Blackwell d'une traite, lors d'un marathon long de deux semaines où j'ai dormi, rêvé, mangé, vécu au rythme des aventures de Rosa et Joey, les deux psychopompes improvisés. Et lorsqu'il a fallu leur dire au revoir au terme du cinquième et déchirant épisode Epiphany, j'ai été pris de sanglots, car je ne fermais pas un programme de divertissement, je disais adieu à des personnages qui étaient devenus mes amis. J'ai depuis vécu de nouveau ces adieux déchirants, notamment avec la série Gravity Falls (que je conseille chaudement aux petits et grands), et c'est quelque chose que je recherche et appréhende à la fois.

Mais si les cinq jeux de Wadjet Eye Games m'ont appris quelque chose, c'est que le gameplay n'est pas l'Alpha et l'Oméga du média. L'important n'était pas de gaver un jeu de gameplay au mépris du reste comme un canard pour les fêtes de fin d'année, mais de lui injecter la bonne dose, de trouver la juste mesure. Parfois, « peu » de gameplay est pile ce qu'il faut pour qu'un jeu soit réussi. Et les Blackwell ne proposent certes pas grand-chose en terme d'interactivité, mais ce qu'ils proposent est pile ce qu'il faut pour que ça marche. C'est une leçon importante que de comprendre que le jeu vidéo est composé d'une myriade de recettes, et que toutes valent la peine qu'on y goûte.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Très intéressant et surtout d'une telle diversité !

Merci de t'être pris au jeu (si je puis dire).


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Même ressenti et à peu de chose près, même histoire (pas le même âge et sur Game Gear ^^)...
Je l'aurai mis sans hésiter dans un top 5 (peut-être 3) des musiques de jeu, pour ce morceau :



Saint Yuzo
Et pour savoir ce que j'en pense exactement, il va vous falloir traduire au mot près ce commentaire d'un internaute :



Au mot près, c'est toujours cool de partager un feeling avec des gens random de l'autre bout du monde
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

La série Blackwell vient de gagner 10 places dans mon backlog grâce à toi !
Et j'ai pensé la même chose que ce que tu écris tout récemment à propos de "Night in the Woods", que je me permet de recommander au passage. Il y a un tout petit peu de gameplay (ici de la plate-forme principalement), placé intelligemment pour rythmer ou soutenir la narration. A la limite, il y en a même un peu trop dans ce jeu là (je pense aux séquences des rêves, un peu trop longues).

Ben tous. C'est une serie de jeux d'arcade a la base (seul EX2 est une exclu console, et on ne compte pas SF 5 vu sa date de sortie)
Mais si tu veux dire le tout premier c'est SF 2 "the world warrior".
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je crois que le 5 est sorti en arcade pour pouvoir etre joué dans les gros festival (rappelle plus le nom).

Par contre ex1 et 3 sont sortis en arcade oO ?

Après la diff entre tous les sf2 c'est facile je te la fais courte et uniquement les versions arcades ^^

sf2 ww la version de base
sf2' la même avec possibilité de jouer les 4 boss
ssf2 : 4 nouveaux persos et rebalance du jeu avec introduction de combo (quand t'enchaines t'as des coups en plus qui n'existe pas forcément de base)
ssf2x la derniere version avec akuma en boss caché.

Après y'a certainement des revisions entre, mais si je dis pas de conneries c'est les 4 versions de base.

Ajoute sf2 raibow/ura .... c'est un hack totalement délirant, tu peux spammer les coups spéciaux à l'infini, changer de perso en appuyant sur start, avoir des coups qui n'existent pas dans la vraie vie.... il est super fun
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Merci pour ces précisions!!


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Comme je disais je vais appliquer un petit twist au concept pour faire ma liste, au lieu de faire un TOP 10 je vais faire 10 TOP 1. Je vais partir des 10 machines que j'ai possédées ou qui étaient au domicile familial et dont la fin de vie de commercialisation n'était pas atteinte (j'exclus donc les machines acquises en tant que retrogamer), et pour chacune d'elle choisir un seul jeu, le plus marquant pour moi.

Bien sûr ça va être très déséquilibré et assez éloigné d'un vrai TOP 10, j'ai bien plus joué ou exploré la ludothèque de certains supports que d'autres, mais l'exercice reste néanmoins intéressant.
Allez je fais ça dans l'ordre chronologique :

1. Zorgon's Revenge - Oric


Le premier jeu vidéo auquel j'ai joué était sur Oric. Je ne suis pas très sûr mais c'était probablement Xenon 1 (rien à voir avec le jeu des Bitmap Brothers), le prédécesseur de Zorgon.
Ce dernier est un jeu avec un gameplay plutôt varié pour l'époque (shoot, niveaux de plate-forme sur un seul écran...), ce qui explique probablement pourquoi c'était celui sur lequel je revenais le plus souvent.

2. Phantasy Star - Master System


Pas grand chose à dire qui n'ait déjà été dite sur ce jeu. C'est le premier vrai RPG auquel j'ai joué, une sacrée claque pour l'époque et qui a grandement contribué à mon goût pour le genre.

3. Landstalker - Megadrive


Pas facile de faire le tri dans tous les très bons jeux sur Megadrive auquel j'ai joués.
Ceci dit j'ai toujours eu un fort attrait pour les jeux en vue isométrique, c'était pour moi une sorte de 3D avant la 3D et ça renforçait mon immersion dans les mondes présentés. Landstalker ne fait pas exception à la règle et comme par ailleurs c'est un excellent jeu en (quasi) tous points c'est celui ci que je mets en avant.

4. Athlete Kings - Saturn


Choix très personnel, surtout parce que j'ai passé un temps fou à essayer de battre mes records sur ce jeu. Et comme l'enrobage est excellent (60fps, haute résolution, personnages bien typés...), ça reste mon meilleur souvenir de la machine.

5. Fallout 2 - PC


J'aurais pu faire un top 10 rien qu'avec des jeux PC, c'est probablement de loin la plateforme sur laquelle j'ai le plus joué, mais bon c'est aussi normal car avec les configs évolutives ça se renouvelle constamment.
Ceci dit je n'ai eu aucun mal à choisir mon jeu le plus marquant dessus car c'est aussi mon jeu préféré tous supports confondus.
Y a trop de choses à dire sur ce jeu et plutôt que de ne pas lui faire correctement honneur je vais en rester là

6. Shenmue - Dreamcast


Là aussi tout à déjà été dit sur ce jeu. Je n'y ai pas beaucoup joué (j'ai surtout regardé la progression de mon petit frère) mais ça reste pour moi un jeu très (trop ?) ambitieux, en avance sur son temps.

7. Mario Kart: Double Dash!! - Gamecube


On atteint ici une des limites de ce format que je me suis imposé.
En effet ce choix ici est un peu par défaut, la Gamecube était une console à mon frère et j'y ai assez peu joué. J'ai quand même de très bons souvenirs sur ce jeu mais difficile de dire qu'il m'a vraiment marqué.

8. Dragon Quest V : La Fiancée céleste - DS


J'ai découverte la série Dragon Quest sur DS et c'est l'opus cinq qui m'a le plus marqué, de par le charme des personnages, de l'histoire et le bel écrin proposé aux designs de Toriyama.

9. Kid Icarus Uprising - 3DS


La 3DS est une excellente console et j'ai vraiment apprécié beaucoup de jeux dessus. A Link Between Worlds est peut être mon jeu préféré de cette portable mais celui qui m'a le plus marqué est sans conteste Kid Icarus Uprising.
Ce n'est pas un jeu exempt de défauts (ouch la maniabilité des phases à pied, j'ai encore mal aux doigts rien que d'y repenser), mais quelle énergie et générosité dans ce jeu !

10. Red Dead Redemption II - PS4


L'aspect que j'apprécie peut être le plus dans les jeux vidéos est leur capacité de nous immerger dans d'autres mondes, d'autres époques. Red Dead Redemption II m'a comblé sur ce point et est une sacrée promesse sur ce que les jeux vidéo vont nous proposer dans les années à venir (à ce propos j'attends la maturité de la VR de pied ferme).
Là aussi ce jeu a ses défauts (trop de massacres et de phases de tir à mon goût) mais c'est aussi une des plus belles et riches "simulations de balades" à laquelle j'ai jouée. Et pour ne rien gâcher, les persos de l'histoire principale sont vraiment réussis.

Suite à une erreur de manip j'avais fait un doublon de mon post.
Plutôt que de laisser un post vide disgracieux en remplacement je vais étendre mon TOP 10.
En effet j'avais écarté le Mega CD que nous possédions, d'une part parce que ça faisait un top 11 au lieu d'un top 10, d'autre part parce que ce n'est pas vraiment un support à part, étant en duo avec la Megadrive.

Dont acte, voici mon choix pour le Mega CD :

Dune - Mega CD


J'ai parlé dans le post ci dessus de l'importance de l'immersion dans mes jeux les plus marquants. L'arrivée du CD a joué un rôle là dessus, permettant une plus grande richesse.
Dune en est le parfait exemple : le gameplay est relativement quelconque, mais les cinématiques, les voix des personnages (malgré quelques doublages... discutables en français), et les magnifiques musiques de Stéphane Picq et Philip Ulrich en ont fait une expérience mémorable.