Bon je me dis, pourquoi pas ce topic, pas l'impression qu'on en parlait ailleurs sur ce forum, donc je l'initie avec ma petite expérience sur un sujet encore un peu tabou en France, enfin ça fait jamais plaisir à évoquer, le CANCER.

Je viens de me faire opérer d'une tumeur à la parotide gauche, qui après biopsie s'avérait cancéreuse, j'ai eu du bol elle a pas eu le temps de se propager, et était entourée au moment de l'opération d'un opercul qui la séparait des autres organes, si elle s'était propagée par une lésion de la tumeur grandissante (elle faisait déjà entre 3 et 4cm de diamètre, un peu ovale ), ça aurait contaminé tout mon système nerveux et à terme, bah j'aurai peut être pas eu la gloire d'avoir une mention dans le topic "Ils nous on quitté" mais j'aurai pas alimenté quelques bribes sur ce forum

ça faisait en gros 6 à 8 mois que je m'étais rendu compte de la chose, après ma cure d'antidépresseur lié au taf, mais ça s'est bien arrangé par la suite pour moi, donc ce fut un pas trop mauvais choix.

La question c'est comment est né cette tumeur, à la base d'après ma compréhension sur le sujet, mais bon c'est juste une interprétation, c'est une dégénération de cellules/organismes (si quelqu'un du forum est du milieu, qu'il hésite pas à corriger d'éventuels inepties, on est là pour bien échanger et s'informer ) qui nait de chocs divers dans la vie de tous les jours (ça peut être un choc psychosomatique, ou une agravation longue du système himunitaire, un choc violent pour l'organisme). Je pourrais émettre la théorie du contrecoup lié au harcellement moral que j'avais subi et d'autres petites choses venues s'empiler, mais bon c'est peut être tiré par les cheveux...

Quoiqu'il en soit, j'avais pris la judicieuse décision de me faire enlever la boule qui gonflait dans le coup, enfin la parotide au niveau des nerfs faciaux. Il y avait juste un risque de paralysie faciale, mais peu importe, j'aurais pu alors me reconvertir dans l'acting de cinéma d'action si cher à notre amis Rain face aux mastodontes tel Steven Siegal et Stallone (qui est un excellent acteur mais qui a une paralysie facial .)

Franchement si vous avez le cas de figure, je vous conseillerai de prendre le risque, après j'ai encore eu du bol, la chirurgienne touchait sacrément bien sa bille , ça aurait pu être le mentor de Stephen Strange que ça m'aurait pas étonné

L'opération en tant que tel, je vais décrire mon ressenti pour ceux qui appréhende de passer à l'hosto sur le billard avec anesthésie générale (ce qui est mon cas)

L'anesthésie générale est d'après ce qu'on m'a dit un état de coma artificielle, ou en gros il n'y a aucune activité de l'organisme à part la survie, diminution des capteurs de l'organisme, t'as le coeur qui bat et on m'avait dit aucune activité cérébrale (c'est ce qui me faisait le plus peur, je m'étais dit que je pouvais perdre de la mémoire, une capacité de réflexion), et en fait non au réveil après l'opération je me suis remémoré rapidement tous mes mots de passes, boulot, persos, et je revisualisai le remontage de ma boite de vitesse pièce par pièce facilement, de même que l'architecture d'une base de donnée access, avec déclaration de variable, appel de fonction, sur événements et système relationnel de base de données, listing des tables et tout. Donc pas de soucis au niveau de la cervelle.

Bref, si c'est bien fait, d'où le rendez vous avec un anesthésiste qui prend des renseignements comme taille, age, poids, éventuels allergie histoire de bien doser pour pas qu'on se réveille trop tôt pendant l'opération ou pas du tout (c'est d'ailleurs pour ça que c'est un métier médical à part l'anesthésiste)

En gros à part la phase de stress pré opératoire, car on appréhende, on vient nous chercher sur un lit d'hopital à roulettes, on va au bloc on nous immobilise avec une sangle, mis en place de l'intraveineuse, substance pour maintenir les organes qui est transfusée avec j'imagine la solution d'anesthésie et on fait respirer dans un masque, et petit à petit on se sent partir sans en avoir véritablement conscience. On se revéille en fait en plein milieu d'un rêve, il semble qu'on rêve à la fin de la phase de coma artificielle, il y a bien eu zéro activité cérébrale, et on est alors en salle réveil, on est bien vaseux, on nous parle, on peut être encore un peu entubé (ce fut mon cas, mais pas de panique c'est bien géré on sent rien quand on nous l'enlève), encore une fois lors de l'opération la chirurgienne a pris soin de faire injecter des anti inflammatoires et anti douleurs ce qui fait qu'au réveil j'ai senti aucune douleur, et l'opération qui je pensais durait une heure en a durée 5 !

D'ailleurs, quand on y repense, c'est dingue la performance d'un chirurgien qui opère avec un niveau de concentration et de stress pendant 5 heures d'affilée, sur des micros zones, sans trembler, la patience et la dextérité qu'il faut. Je suis réellement impressionné, je me demande comment on fait pour arriver à ce niveau de concentration, maitrise/endurance (à titre personnel je pense pas pouvoir être concentré à 100% plus de 3 heures, et c'est juste de l'intellectuel, pas à coordonner des gestes aussi précis). Bref sacré métier !!!

Après l'opération, il y a toute la phase post opératoire avec suivi hospitalier pour voir si tout va bien, qu'il n'y a pas de complication, je suis resté au final 5 jours au lieu de 2 prévus mais bon j'ai eu une chouille de complication avec un hématome qui se formait, il a fallu redéfaire quelques points aspirer, refermer, mais bon ça s'est fait sur le lit d'hopital, je suis pas repassé au bloc.

Au passage, sacré boulot des infirmiers/infirmières, avant on me disait 5 ans d'études, j'aurait eu du mal à comprendre pourquoi et en fait, ça demande pas mal de choses (savoir faire technique, manipuler des outils de diagnostiques, gestion des priorités, gestion psychologique et savoir interprété le caprice d'un patient d'une réelle urgence, le tout en étant sous staffé (il y a eu des soirs avec que 2 infirmières pour 50 patients à la grosse en extrapolant le nombre de chambres/patients par chambre, et quand style 10 alertes tombent en même temps....))

En tant que patient, il y a un truc galère, mais vraiment galère, c'est le pied de perfusion à roulette, je l'ai eu 3 jours et aouch, se déplacer, aller faire pipi, sa toilette, en gros faut se lever du lit, faire attention dans ses mouvements pour rien arracher, aller jusqu'à la salle de bain, ouvrir la porte d'une main, faire rentrer le pied encombrant, faire gaffe aux cables, se rapprocher des toilettes, se la tenir d'une main, en ayant glissé un pq pour essuyer les dernieres gouttes après, tendre le bras car des fois on est bloqué avec le pied à roulettes... (et j'imagine même pas la galère pour faire pipi en étant une femme, la tu tient juste ton pénis, tu diriges, mais s'assoir, enlever son slip en tendant le bras, avec la course et le blocage des roulettes du pied à perf...)

Enfin, je comprends aussi l'intérêt médical, perfuser un patient c'est le moyen le plus sur et le plus efficace de lui adminitstrer les bonnes doses à bon rythme, mais pas pratique du tout en étant patient pour faire ce qu'il faut faire au jour le jour.

Bon donc voilà, mon conseil, c'est si vous voyez un truc pas clean, hésitez pas à vous faire examiner, opérer, c'est plus simple quand c'est vu au bon moment, le personnel médical est pas mal du tout en France, il faut voir le verre à moitié plein quand même et on a encore la chance d'avoir une bonne assistance économique sur la prise en charge du cout des soins.

Si vous avez des expériences, bah autant continuer d'enrichir ce post, après tout j'aurai bien été content d'en trouver un avant l'opération, j'ai un peu balisé avant quand même

J'allais te demander si tu avais des photos de l'opération mais je ne sais pas si on peut poster ça ici
Je demanderai à Youtube ou à Michel Cymes

Après la chirurgie c'est devenu un truc de fou... déjà que des chirurgiens sont capable de suturer un petit vaisseau sanguin de doigt à la main et que les robots arrivent derrière, pilotés parfois à l'autre bout de la planète. Si on m'annonce un passage sur le billard, j'aurai plus peur du trajet en bagnole vers l'hôpital que de l'opération

...

Après pour répondre à la question du topic, tu peux faire comme ma grand-mère : être gentiment chiante et incapable de tenir en place
A 86 ans, elle a encaissé deux cancers du sein et en ce moment endure un cancer des os qui selon les dires du médecin qui a vu ses scanners, aurait dû la tuer dans le mois qui suivait l'examen. C'était y a deux ou trois ans et là elle est en train de tranquillement prendre le contrôle sur une maison de retraite

C'est une vraie pile la vieille, avec deux côtes pétées à plus de 80 ans, je l'ai vu* soulever une cocotte en fonte pleine, posée sur le sol du balcon

Du coup, la blague en famille c'est qu'elle est tellement chiante qu'elle a épuisé le cancer




* elle a fait ça dans mon dos, hein ^^
Elle a pas attendu que je finisse de descendre d'un escabeau (qu'elle a tenu à grimper) pour lui chercher les décos de Noël.
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

GGs pour la survie, ryo95100. Par contre, ça survend pas le Val d'Oise.

J'ai connu le bloc aussi, pour une double fracture avec une pose de broche en anesthésie générale, et un retrait en locale. Le soir de la fracture, l'infirmière (qui n'avait rien de Claire Castel), voyant que le fluide ne passait pas via le cathéter, a décidé d'appuyer comme une dingue sur la poche, avec pour résultat d'aspirer mon sang vers la poche en question. J'étais dans les choux, je comprenais pas trop ce qu'il m'arrivait, je dérouillai à mort... je me souviens juste que mon voisin avait pris l'option Canal+, et j'ai vu ainsi Gladiator par bribes.

@Jipé : moi aussi, ma grand-mère est hyperactive, elle a voyagé au 4 coins du monde : Mamie au Congo, Mamie et les Picaros, Mamie en Amérique, L'île noire, le Trésor de Rackam le Rouge, les 7 boules de cristal, c'est elle, à la base.

La générale j'en ai fait 2. Une pour les dents de sagesse (oui j'ai peur ) une autre pour une hernie ingouinale.
Bah j'ai flippé quand même. Ils te demandent de compter à rebours à partir de 10, arrivé à 3 j'ai quand même eu un coup de stress. Et après plus rien

Enfin bon pour l'hernie j'ai bouffé à mort de codeine et truc du genre. Et encore vu que j'aime pas les medocs j'en prennais pas autant que ce qui était prescirs. Bah c'est pas une légende ca fait prendre du poids

Bon après je pourrai vous raconter les détails (si je l'ai pas déjà fait) mais bon on risque de virer dans le vulgaire


Par contre Ryo le coup du cancer c'est flippant, vu les symptomes j'aurai pensé grosse boule de stress, mais cancer O_O.

En tout cas content que ca aille mieux
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Mon seul passage aux urgences a été pour une colique néphrétique due à un calcul rénal. La légende veut que ce soit plus douloureux que l'accouchement... Je pense pas, mais ce qui est atroce c'est que c'est une douleur aigüe et interne sur laquelle on ne peut absolument pas agir. Y a strictement rien à faire pour alléger la douleur ne serait-ce qu'un tout petit peu, c'est au même niveau en continu. Du coup quand ça m'a pris au réveil j'ai absolument rien compris, c'est limite si je me roulais pas par terre et si je courais pas dans tous les sens. Ensuite à l'hosto, j'ai pu découvrir la morphine

Bref avant cet épisode je buvais du soda tous les jours, parfois jusqu'à un litre de coca, maintenant je suis passé à l'eau

Sinon, deux choses faciles à faire qui sont censées évacuer pas mal de problème d'office et que j'essaie un maximum de faire (c'est pas si facile en fait) :
- améliorer la qualité de son sommeil (ne pas s'endormir avec le PC, dormir dans le noir complet, dormir autant qu'on a besoin quand on peut...)
- la douche froide : bien rude au début mais au bout d'un moment ça devient difficile de s'en passer, surtout quand il fait chaud
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lisez RODENT, magazine piégé dans les années 90 sur la musique, le cinéma et les jeux vidéo

Content que ça se soit bien passé pour toi, camarade.

Cette saloperie me paraît hélas inévitable, et comme l'a dit Didier : "les enfants ne savent pas qui c'est monsieur cancer, alors que c'est lui qui va tous les faire mourireuh. ON VA TOUS CREVER !".

Si j'ai le choix, je choisis le colon. Retenez bien les enfants. Il faudra me citer quand je serai crevé.

Hier, retour rapide à l'hosto pour visite de contrôle, voir les sutures, si ça a gonflé ou pas, apparemment ça va dans la bonne direction pour la cicatrisation, j'en ai profité pour discuter avec la chirurgienne sur le fait de rester concentrer aussi longtemps, elle m'a dit qu'il y avait même des opérations en bloc qui duraient 8 heures !!!

Diantre, 8 heures à opérer non stop avec un état de concentration et une dextérité manuelle de tous les instants, non vraiment chirurgien(ne), c'est un sacré métier.
J'aimerai avoir cette capacité de contrôle de soi et d'endurance.

Sinon ouep Arto, la complication, ça m'a fait le même effet que toi et ton catherer, j'ai fait en plus une crise de panique, perfusion de calmant, et il y avait mon voisin un vieil arabe de 70 ans qui regardait en boucle une chaine arabe et à un moment, je me demande si c'était pas un DA doublé en arabe qui passait (d'ailleurs on s'est souris lors des épisodes de la perfusion à roulette pour aller aux toilettes, style bienvenu au club mon gars, lui il appelait l'infirmière vu son age, moi j'osai pas, et puis j'avais ma pudeur )

ET sinon petitevieille, bah d'un côté on a bien progressé sur la médecine comme l'a souligné Jipé, mais ouep on a créé de nouveaux vecteurs de maladies aussi dans la société actuelle (les ondes 3G/4G, WIFI, la pollution, le stress professionnel,...) mais si on fait la balance, on vit plus vieux d'une manière générale (ce qui va poser des soucis de financement de retraites.... )

Ah mais on n'a pas idée à quel point la médecine a progressé en 50 ans. C'est vraiment LE truc à propos duquel même le plus nostalgique des nostalgiques de tout ne pourra pas dire "c'était mieux avant". Des opérations complètement banales aujourd'hui étaient quasi-impossibles au début des années 70. Une greffe du rien rein, par exemple, à l'époque c'était un mois d'espérance de vie couché sur un lit, aujourd'hui c'est 15 ans et une vie normale. Quant au cancer, hélas je l'ai vécu au travers du cas de ma mère entre 77 et 84, ben à l'époque c'était des monceaux de souffrance le plus souvent en pure perte (ah la morphine vous n'y pensez pas madame, ça vous ferait mourir plus vite). Ne sous-estimez pas le cancer du côlon, c'est pas toujours une partie de plaisir croyez-moi.

Bien qu'étant moi-même en bonne santé, j'ai toujours eu beaucoup affaire aux médecins et j'ai beaucoup à raconter à leur propos. En milieu hospitalier je n'ai croisé dans l'ensemble que des gens compétents, humains, disponibles et apaisants. Pour ce qui est de la médecine de ville, en revanche, j'en ai vu plus que ma part, des attitudes hautaines, du verbe péremptoire, des erreurs accompagnées d'un refus dogmatique de les reconnaitre...

Enfin bref, tous mes voeux de rétablissement rapide et complet ryo.
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Ce lapsus est magnifique.


L'expérience de la greffe je l'ai vécue par le biais de mon père il y a 6 ans. Un foie complétement bousillé par une hépatite C, probablement chopée il y a 50 ans lors d'une transfusion sanguine. Aux portes de la mort (mon père était devenu jaune), vous recevez un coup de fil qui vous annonce qu'un organe est disponible pour vous. On se retrouve avec le cerveau en vrac, pris au dépourvu, tiraillé entre l'annonce du sursis et la terreur de l'épreuve à venir. Le soir même, se retrouver avec toute la famille dans une minuscule chambre d’hôpital et se dire que c'est peut-être la dernière fois... C'est vraiment quelque chose qui marque une vie.
Et puis vous assistez à la visite de l'anesthésiste et du chirurgien, qui vous expliquent que ce n'est jamais sans risque mais que bon "maintenant c'est une opération bien maîtrisée", et que comme il n'y a pas de facteur de risque supplémentaire ça devrait bien se passer. Des propos surréalistes qui témoignent à la fois de leur niveau d'expertise, mais aussi de leur humanité, car rien ne les oblige à s'engager dans un tel pronostic devant les proches.

Finalement l'opération s'est passée comme annoncé. S'en est suivi une épreuve d'un mois pour mon père et surtout pour ma mère, qui est allée le voir tous les jours, au début dans une salle stérile, avec obligation de porter une tenue et un masque alors qu'il devait faire 30° dans la pièce. Et puis ensuite viennent les délires liés au traitement à la cortisone. Allez lire les témoignages, vous n'en croirez pas vos yeux, et pourtant je vous garantis que c'est vrai. C'est un rêve eveillé, dans lequel le patient ne reconnait plus son environnement. Généralement le patient hurle et insulte le personnel hospitalier (qui a l'habitude) et ses proches.

Aujourd'hui c'est ma mère qui en finit avec 3 mois de chimio. Un cancer detecté tôt, avec là encore un pronostic optimiste.
Et mon père a pu bénéficier d'un traitement curatif mis au point ces dernières années.

Merci la médecine, merci le science, merci les médecins et les scientifiques.

Fais de l'endurance auto


pour ça que je dis que le progrès c'est pas forcément bien. Vive les années 90 ^^

Mais bon pour la médecine c'est quand même mieux. POur mon opération de l'hernie je l'ai fait en ambulatoire. Rentré tot le matin, sortie le soir et après agonisation à la maison.

Et comme d'hab j'avais reussi à péter peter mes points de suture ...
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J'avoue que l'histoire de mon hématome et l'obligation de réouvrir les sutures ça m'a pas mal calmé.

Du coup depuis, je fais les mêmes nuits qu'à l'hopital à la maison, j'évite de rester coucher plus de 4 heures, au pire je me lève et je dors en position assise dans un fauteuil 2 heures et je remonte me coucher. En fait le plus frustrant est de ne pas pouvoir bien bricoler (j'ai plein de trucs qui me titillent à la maison, fixer des trucs dans la cuisine, changer un robinet, mais ma femme me surveille et elle a raison )

Le seul truc que je peux commencer à faire, c'est rebosser sur mon bloc moteur démonté, et repeindre quelques conduits avant de l'amener chez un rectifieur, refaire à la rigueur quelques filetages, mais je peux pas prendre le risque de le trimballer d'un endroit A à B par peur de défaire les sutures si je force sur la machoire. Bref je bascule sur mon établi le bloc pour le travailler comme une sorte de grosse maquette. (idem j'aimerai bien aussi passer la voiture sur mon cric/rampe de levage pour étudier la possibilité de caser un radiateur d'huile avec déflecteur de bas de caisse comme sur les cox, mais c'est encore plus risqué, et faut faire gaffe aux infections... )

profites en pour te remettre à l'arcade ^^

Au fait depuis l'opération t'es en arret de travail ?
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ouep 2 semaines d'arrêt, mais bon en gros avec les anti douleurs, les anti inflammatoires et les antibiotiques, je suis KO la moitié de la journée, et dès que je fais un chouille d'effort (style 2 km de marche à pied pour aller au centre médical, pharmacie, bureau de tabac, boulangerie), je suis dans les choux.

Du coup biensur, je ne conduis pas pour éviter les conneries, mais le trajet du retour, je suis en état comateux pour aller pioncer.

J'en suis à la fin de la première semaine d'arrêt, normalement semaine prochaine je me fais enlever les points de suture fin de semaine prochaine vers la fin de ma 2ème semaine d'arrêt.

Bah ouep c'est clair que le temps de convalescence, je pourrais l'utiliser sur les JV, mais j'ai toujours un truc qui me démange dans ma tête pour bricoler, améliorer un truc, et les émissions style wheeler dealer/car Sos/ car restoration/ vintage mecanique, c'est le mal, ça jette de l'huile sur le feu

Ils mettent pas des points resorbables ? du coup tu vas te retaper une anest pour les virer ?

Au fait y'a pas d'effets à l'opération ? genre plus de voix, voix qui a changé, re-educ ... ?
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Alors ouep, à ce niveau ça touche les nerfs faciaux, sauf que la chirurgienne a eu l'excellente idée, de passer derrière l'oreille pour chopper la tumeur qui était vers l'avant, d'ailleurs ça a du être bien galère pour elle, mais résultat, elle a dépiauté les nerfs faciaux vers l'arrière et pas l'avant, donc pas de paralysie "faciale" de devant on va dire, je peux sourire, parler normalement.

Par contre, effectivement je ressens plus rien côté arrière gauche de la tête, oreille gauche, et j'ai d'ailleurs du mal à entendre de l'oreille gauche, je pense que mine de rien, instinctivement en fonction du ressenti, on bouge les muscles de l'oreille pour aligner les osselets et mieux percevoir le son, sauf que j'ai plus de ressenti à l'oreille arrière gauche.

Bref une petite gène, mais je préfère ça à une paralysie du visage vers l'avant. (enfin j'ai failli rater un livreur il y a 2 jours car j'ai mal entendu la sonnette)

Mais ca va revenir du coup l'oreille et la coté gauche ?
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Normalement oui, le temps que les nerfs se reconstituent, mais ça peut dépendre, ça peut dans de rares cas ne pas revenir, ça dépend de la constitution de chacun.

Content d'apprendre que tu t'es bien rétabli.
De nos jours malheureusement, à peu près chacun d'entre nous a une histoire à raconter en rapport avec le cancer... Ma mère a eu un cancer de l'utérus il y a 20 ans. Elle n'a eu aucune séquelle ni aucune rechute, et elle est encore avec nous

Pour être en bonne santé, arrêter du manger du Hénaff ?

Et ça reste valable pour toute viande issue d'abattoirs industriels...

(attention, images choc)

Depuis que je ssuis végétarien j'ai constaté un effet inattendu: les gamelles, casseroles et autres poêles sont bien plus faciles à laver!
J'imagine que ce sont autant de matières grasses calcinées en moins qui sont ingérées...
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!