Depuis un moment je culpabilisais en prenant un pied d'enfer avec les jeux SEGA (vanquish, Bayonneta, Valkiry chronicles trone sur mon étagère mais pas encore essayé celui-ci) je voulais me faire "pardonner" en achetant rapidement et avant solde "the cave"

C'est chose faite avec un premier run, et globalement c'est du bon. Déjà graphiquement c'est magnifique, une superbe maniabilité, j'avoue une énigme m'a demandé d'aller voir une soluce (j'ai perdu en logique à force de jouer à des tps , enfin logique click and play ).

Par contre le côté minimaliste fait perdre en grain de folie par rapport aux jeux d'antan, pas de dialogues hormis lors des "cinématiques", on est loin des propos acides des personnages de la grande époque LUCASART.

La voie "de la cave" par contre excellente.

Pour le coût j'ai passé un bon en moment mais en deça de ce que j'espérais. Ha oui, le jeux est court même si chaque perso (7 enfin 8 ) ont chacun leur niveau dédié ce qui offre une bonne replay value au jeu.

Je me demande dans quelle mesure la pénibilité de devoir refaire The Cave plusieurs fois pour avoir toutes les fins est voulue par les développeurs. Au premier run, on aura instinctivement la mauvaise fin, puisqu'on se contentera de suivre le fil de l'histoire sans se poser de question, et il faut tout se retaper pour avoir la bonne fin, ce qui demande un effort certain.

Sinon je sais à quoi je vais jouer : Binary Domain. A force d'en parler, je me suis rendue compte que je n'y avais pas joué depuis presque un an déjà, et ça me manque.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je viens de finir la campagne en mode normal et effectivement ça tue la race à sa mère la Strauss-Kahnnienne. Le micro c'est bien quand ça marche, l'avantage c'est qu'il permet de s'adresser à un équipier individuellement alors que si on passe par le menu on donne l'ordre à toute l'équipe.

Autre effet amusant du micro combiné à la VO, c'est le mélange de français et d'anglais dans mes commentaires, j'ai tendance à rebasculer en français quand la situation devient chaude ce qui entraine des "Hu, What?", "I don't undersand!" de la part de mes coéquipiers.

Je l'ai fait en VO donc, on profite de l'accent anglais de Charlie et Rachel, de l'accent (qui sonne un poil faux) français de Cain qui nous sert du "monsieur, mademoiselle, merci, bravo" histoire de bien enfoncer le clou sur son origine. Et j'ai pas l'affreux accent marseillais du conseiller du président des USA.

Pour la partie purement TPS j'ai pas grand chose à redire ça fonctionne très bien, le couple clavier/souris s'avère efficace, on se fait régulièrement bousculer hors de ses points de couverture par des rushs ennemis, des tirs croisés ou des tirs à l'arme lourde, il faut donc réagir en conséquence, repli en catastrophe, recherche d'une nouvelle position de tir etc. J'ai vraiment apprécié toutes ces fusillades endiablées, pour les boss certains sont meilleurs que d'autres (j'ai trouvé le passage du boss gorille dans l'entrepôt où il faut se trimballer des caisses de munition pour recharger le gros canon assez relou), j'ai moins apprécié les moments où l'on se retrouve en situation de stun lock (càd que le temps de récupération entre deux attaques est trop long ce qui fait qu'on ramasse coup sur coup jusqu'à ce que mort s'en suive sans pouvoir rien y faire).

Niveau histoire ça se laisse suivre sympathiquement, c'est totalement dirigiste même si on aurait pu croire le contraire à cause de la possibilité de pouvoir choisir ses équipiers, mais le scénario à plusieurs reprise impose tel ou tel compagnon. La cote de confiance ajoute un aspect amusant, mais ça n'a pas eu un gros impact sur le gameplay de mon coté étant donné que j'ai le plus souvent laissé mes équipiers vivre leur vie sans leur donner d'ordres ou requérir leur assistance. La confiance s'est donc surtout ressentie sur la fin que j'ai obtenue, la "moyen bien": Bo qui se sacrifie, Cain qui ne revient pas après la première rencontre avec Amada, Faye qui survie et Dan qui la retrouve quelques mois plus tard alors qu'elle est en cavale. Apparemment la fin parfaite requière un taux de confiance max avec tous les personnages, je me demande comment on y parvient.

Je pense faire un nouveau run, en mode survivor cette fois. En tout cas je me suis amusé comme un petit fou.

Edit: ah si j'ai un regret, pour un jeu speedé comme ça la BO manque de personnalité, un bon gros thème marquant c'est généralement la touche finale qui envoie le joueur sur orbite.

@shenron

Pour the cave il n'y a ni mauvaise fin ni bonne fin. Tu as seulement en jouant avec chacun des personnages des segments d'histoires qui leurs sont propres, avec les motivations qui les ont amenées à venir dans "the cave".

En gros, pour avoir toutes les histoires tu dois refaire le jeu au minimum trois fois (trois personnages pour chaque run sur un total de 7 personnages, 9 personnages auraient été préférable), et pour chaque run il y a trois segments qui sont communs à tous les personnages, d'où une forte redite une fois que tu as la solution aux énigmes.

@Kimuji : je ne suis jamais retrouvée dans une situation où je prenais stun sur stun au point de mourir sans rien pouvoir faire, j'ai toujours trouvé une fenêtre pour m'injecter un truc de soin et repartir sur de meilleures bases. De toutes façons une fois qu'on s'est fait éjecter une ou deux fois d'un couvert, on comprend qu'il ne vaut mieux pas s'attarder.

Pour avoir la meilleure fin, le niveau de confiance maximal avec tout le monde n'est pas requis, car il est impossible à obtenir : on ne choisit pas assez souvent ses coéquipiers pour ça, et il y a toujours des combinaisons de personnages qui ont des caractères opposées, et une réplique qui plaira à l'un déplaira à l'autre. Il faut donc avoir un degré de confiance élevé (4/5 ou 3/4 je crois) avec tout le monde, c'est suffisant.


Si si. A la fin du jeu on peut faire un dernier choix qui influe sur la fin de chaque personnage, mais comme je l'ai dit ce n'est pas forcément naturel dans une optique "jeu vidéo".
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Ça ne m'est pas arrivé dans ces circonstances là, plus dans les phases où les couvertures ne servent pas à grand chose et il faut bouger tout le temps (genre les robots ninja ou certains boss). Et quand je dis mourir c'est se retrouver au sol et devoir consommer un soin, pas un game-over. Je crois d'ailleurs m'être trouvé qu'une seule fois en game over pour cause de stock de trousses de soins épuisé.

<3

L'espace d'un instant, j'ai cru le rétroviseur était le haut d'un bikini... Je comprenais pas tout, du coup ^^

Je veux. Je veux, je veux, je veux.

IG mag vient de sortir un hors-série consacré à Sega. Comme d'hab avec IG mag, c'est vraiment bien foutu et c'est bourré d'infos intéressantes. De plus, le bouquin ne s'attarde pas forcément sur le Sega historique et pas mal de pages sont consacrées au nouveau Sega, avec des articles sur Nagoshi et le Yakuza Studio, sur The Creative Assembly ou sur Sports Interactive. Bref, du tout bon ! Même si le Mega-CD et le 32X sont carrément zappés du bouquin...

Mais ce qui m'a choqué, ce sont les interviews. En effet, le bouquin comporte pas mal d'interviews plutôt intéressantes, avec par exemple le fameux Ed Annunziata (Ecco the Dolphin, Kolibri, Mr Bones), Steve Woita (Kid Chameleon, Sonic Spinball), Fred Raynal (Toy Commander, Toy Racer) et même des personnes de The Creative Assembly dont j'ai mangé le nom. Et bien toutes ces interviews ont un point commun. Lequel ? Et ben toutes ces personnes disent que Sega a toujours laissé toutes les libertés aux équipes de développement.

On se dit que du temps de Annunziata ou Woita, c'était normal car c'était plus "à la roots" à cette époque-là. D'ailleurs, c'est rigolo, car les deux personnes avouent avoir très envie de bosser à nouveau pour Sega aujourd'hui.... Mais ce qui est marrant, c'est que les gens de Creative Assembly disent pareil ! En gros, Sega ne met pas beaucoup son nez dans leur business et Creative Assembly gère sa licence Total War.

Ce qui me fait arriver à la double conclusion :
- Un éditeur qui donne une telle liberté à ses studios, c'est sûrement très rare.
- Comment Sega peut-il être encore en vie avec une méthode de management pareil ?

Ils ont quand même souvent payé cher leur sens de la prise de risques... Merci au passage pour cet avis, j'avais peur qu'il ne s'agisse que de vagues généralités (même si j'aime bien IG).

Toshihiro Nagoshi parle de Sega, du succès de PSO2 et de l'achat de Relic.

http://www.polygon.com/2013/2/27/4035006/segas-nagoshi-on-next-gen-the-relic-purchase-and-keeping-consoles

"It's a well-established one, especially overseas, and having this wealth of experience under our belts makes me really look forward to seeing how the chemistry between the two studios works out. If we have the opportunity to make further purchases that emphasize high creativity, I think you'll see us aiming for that."

Bref, Relic va bosser avec the Creative Assembly, et Sega compte encore acheter des studios.

Quelle classe, ce Nagoshi. Je retiens que Sega et, par extension, les développeurs japonais en général, vont rester économes en termes de coûts de développement sur la prochaine génération, ce qui va sûrement leur valoir des critiques de la part de la presse et des joueurs.

Cela contraste assez fortement avec les déclarations des gars de chez Epic, qui avaient dit que les coûts de développement doubleraient (mais c'était surtout pour vendre l'UE4, car sans lui les jeux couteraient 4 fois plus cher). Ceci dit maintenant qu'on a vu ce que la PS4 avait dans le ventre, on peut être rassuré sur ce point : les jeux ne coûteront pas plus chers que des exclus PC chiadées.

J'adore ça aussi :


Ce monsieur a tout compris à sa fanbase.

Edit : il est bien ce site, là, Polygon. Je vais le suivre.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ouais, Polygon est un site excellent.
Beaucoup d'interviews fleuves vraiment passionnantes.

Une vidéo de Shining Ark sur PSP qui sort cette semaine au Japon.



Ok, ca n'a rien à voir avec Shining, mais ca a l'air intéressant à jouer (je crois que le système de combat reprend celui de Valkyria Chronicles) et techniquement, pour de la PSP, ca envoie du lourd.

Après, il faut accrocher au character design particulier de Tony Taka, mais ca reste très joli.

Mais pourquoi ça sort sur PsP ?
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Aucune idée.

Sega n'a pas encore abandonné la PSP et ses deux RPGs Shining Ark et 7th Dragon 2020 2 sont parmi les derniers gros titres de la console.

Si jamais ils ne se vendent pas, Sega se mordra les doigts de ne pas les avoir proposé sur Vita. ^^

Par contre la voix de la fille... on lui donne dix ans de moins. Je sais pas qui ils prennent pour faire le voice act des adolescentes dans les J-RPG mais ça m'horripile, un truc de fou, ça ne colle trop pas au personnage.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Ils pourront toujours faire un portage à l'arrache

Le parc de PSP est plus important que celui des Vita, donc je pense qu'ils voient davantage leur intérêt à les proposer sur PSP. Par contre PSO2 et Project Diva sont sur Vita, ils choisissent le support en fonction des besoins.
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Haaa... C'était comme ça que j'aimais Sega ♥