En ce qui concerne Suda Goichi et le studio Grasshopper, je suis d'une faiblesse rare. Même en ne sachant strictement rien de leurs jeux, je fonce à l'aveuglette le porte-feuille grand ouvert près à donner mes deniers pour jouer à la dernière création de cette bande de tarés.



Voilà, en gros, Fry a bien résumé ma politique. Vous trouvez ça débile ? Vous avez raison...mais on a tous nos points faibles

Bref j'ai attaqué Lollipop Chainsaw et fini le troisième niveau (sur les 6 annoncés, je crois). Je l'ai déjà dit, mais je partais avec un à priori très négatif sur ce jeu, un peu comme me l'avait fait Bayonetta. Le visuel ne plaisait pas, l'ambiance non plus, et l'animation me paraissait à la rue. Bref, je suis allé acheter le jeu à reculons, ne sachant pas du tout si je devais faire preuve d'enthousiasme ou être pessimiste pour atténuer le poids d'une éventuelle déception.

La version courte : ça commençait pas fort du tout, mais ça va beaucoup, beaucoup mieux !

La version longue : autant vous le dire tout de suite, j'ai trouvé le début laborieux. Tout le Prologue (entre 20 et 40 minutes de jeu, à peu près) est bien raté comme il faut. La faute à plusieurs choses :

1/ une ambiance distillée qui n'est pas représentative de la totalité du jeu. On a l'impression de pénétrer dans un univers brainless, sans saveur, à un point qu'on se demande qui a vraiment fait le jeu ;

2/ un jeu qui présente très mal son gameplay. Le souci étant qu'il n'y a pas de mode d'emploi (Arcana Heart 3 avait 4 pauvres pages qui se battaient en foursome, Lollipop fait dans le misérabilisme) et pas de tutorial, tout juste si quelques apartés présentent les commandes clés du jeu, mais sans aller plus loin.

Ce jeu pourrait prétendre figurer dans le Top 10 des jeux qui ratent leur entrée. Mais bon, je m'accroche et j'ai bien fait !
Tout d'abord, on a deux styles graphiques distincts. Celui des menus est entièrement dessiné façon comics des années 80 (avec le petit grain), façon Comix Zone, et ça rend super bien. Celui du jeu est plus classique, façon Shadow of the Damned pour reprendre une prod du même studio. Et curieusement, ces deux styles se marient très bien, même si je ne pourrais pas expliquer pourquoi.
L'histoire fait dans l'absurde-débile-en-apparence-mais-pas-que. On a un goth-émo qui appelle les forces maléfiques pour prendre possession du lycée de San Romero, et transformer tout le monde en zombie. On notera que Suda a réussi à faire cohabiter la thèse du "virus zombie" avec celle de la magie vaudou : dans Lollipop, ce sont les deux en même temps
Bref, qui appelle t-on ? Juliet Starling, cheerleader et chasseuse de zombie de haut vol, qui va tronçonner du méchant dans la joie et la bonne humeur !

Moi aussi, j'avais peur pour le déroulement de l'histoire, mais j'ai été rassuré : il y a des personnages forts qui ont une relation très intéressante à suivre, et qui ont une présence vraiment efficace. Toute la famille de Juliet verse dans la chasse au zombie et sont aussi barrés les uns que les autres ; Nick le petit copain infortuné de Juliet essaie de faire comprendre à tout le mode que non, n'avoir qu'une tête et pas de corps ce n'est pas "cool" ; et les boss ont un réel charisme ! Le jeu joue habilement avec son apparence pour présenter une ambiance à la fois rigolote style lycéen US des années 70-80, mais de l'autre on a des personnages fouillés et beaucoup de passages très surprenants.

Pour ce qui est du gameplay, c'est vraiment le gros raté du Prologue qui échoue à le présenter comme il faut. Juliet est une cheerleader, il est donc logique que son style soit particulièrement bondissant. Tout le système de jeu est basé sur trois choses :

- le jump-cancel : chaque attaque normale peut être cancel par le saut (Touche B) qui donne lieu à des esquives mais surtout des repositionnements salvateurs. Seuls les Techniques échappent à cette règle, car elles sont puissantes mais vous laissent vraiment à découvert. Tant que vous faites un coup ou un combo n'aboutissant pas sur une Technique, vous pouvez cancel par le saut. La touche X est une attaque aux pompons, qui ne peut pas tuer mais assomme, la touche A tronçonne les jambes et permet d'achever au sol et Y tranche la tête et fait souvent office de finisher. Le jeu vous oblige à beaucoup bouger, que ce soit contre les zombies normaux ou ceux avec un nom et une barre de vie qui ne souffrent presque pas de hitstun. C'est un système qui marche très bien une fois qu'on l'a intégré et qui est bien en adéquation avec le personnage.

- les Boucheries Strass : quand vous arrivez à tuer au moins 3 zombies en même temps, c'est une Boucherie Strass. L'écran devient bleu étoilé, un joli arc-en-ciel passe et les ennemis sont décapités, vous octroyant un bonus de score et d'argent important. Le but est bien sur de faire les plus grosses Boucheries possibles en se positionnant de manière à ce que les zombies les plus amochés soit regroupés près de vous. On y gagne vraiment à les provoquer, parce que c'est joli tout plein et que le gain d'argent est très sensible.

- le mode Étoile : à chaque fois que vous tuez un zombie très vite et de manière fluide (en seul assaut, c'est très bien), une petite barre se remplit en bas à gauche de l'écran. Une fois remplie, une pression sur RT déclenche le mode Étoile, une sorte de Berserk en version mignon où Juliet est invincible et frappe monstrueusement fort. Et là, c'est les Boucheries Strass en pagaille ! Il faut vraiment les garder pour les gros groupes et non pas pour les boss.

Lollipop a aussi un gros point fort qu'il partage avec No more Heroes 1 (et qui était un des gros manquements du 2), c'est sa très grande variété de situations. C'est un BTA dans lequel vous ferez pêle-mêle du basketball zombie, du baseball zombie (à la batte et à la réception !), de la moissonneuse-batteuse, du Tower Defense, du trampoline, de la course...souvent dans le même niveau. C'est vraiment bien vu, et même si ça a déjà été vu ailleurs, ça amène beaucoup de fraîcheur et contribue à en faire un jeu varié.
Mention spéciale pour les boss dont les affrontements sont spectaculaires et uniques. Ce sont des Pourvoyeurs du Mal, donc méchants jusqu'à l'os, ils représentent chacun un courant musical particulier (Punk, Death Metal, Hippie, Disco, etc) et ils ont énormément de présence ainsi que des attaques complètement logiques, vu leurs spécialités. Ne vous étonnez pas que le premier boss vous lance des insultes à la tronche, au sens propre : il faudra éviter les lettres de "Whore" ou "Little Cooze" qu'il vous lance et lui les renvoyer si possible ! Celui que je viens d'affronter m'a vraiment rappelé Killer 7 par son côté psychédélique

J'ai aussi noté quelque chose de très étrange, c'est la présence de morceaux connus dans la B.O au beau milieu des créations originales. Je suis certains d'avoir entendu Children of Bodom ! Mais bon, pour combattre un viking mort-vivant fan de death-métal, rien d'étonnant.

Bref, malgré un très mauvais départ le jeu a su me rassurer et il est sur la bonne voie. Il y a également la possibilité de refaire les anciens niveaux à l'envi, et de les faire en mode Défi (Time Attack, Score Attack, etc) avec des classements mondiaux. Les succès de ce jeu sont aussi très très bien trouvés car ils dépassent le stade du "finis le niveau" ou "collecte 1 000 000 de pièces". Ce sont vraiment des défis bien pensés, ça m'a fait plaisir de voir un jeu qui fait l'effort de ce côté là
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Je ne me suis pas du tout intéressé à ce jeu, qui me faisait l'effet d'un bégaiement de son auteur dans un style trop outrancier pour être honnête, mais ton retour m'intrigue. Je vais peut être le mettre dans ma liste des jeux barrés à faire à l'occasion, comme Shadow of the Damned.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je pense queje vais craquer assez rapidement pour ce jeu, les différents tests mettant bien en valeur l'aspect beat'em all totalement assumé. Et l'univers me plaît assez en fait même si au départ comme Shenron je trouvais que c'était un peu trop évident de la part de ce studio.

Beau résumé Tama.
Ce jeu est aussi jouissif que Shadow of the Damned, sauf que en plus, il est à fond accès à la course au high score et avec des tones de trucs à débloquer et ça c'est bon putain!!!

Deux excellent test pour ceux qui hésite encore sur ce petit ovnie vidéoludique (même pas en vente partout en plus)

Un CHAKABOUM 9/10 du célèbre site Destructoid :
http://www.destructoid.com/review-lollipop-chainsaw-229321.phtml

Ou encore là, qui résume parfaitement le délire du jeu :
http://www.msxbox-world.com/xbox360/reviews/10761/lollipop-chainsaw/review.html

Les sites Fr, sont encore complétement passé à coté de l'intêret du titre, mais bon... Faut pas leurs en vouloir, essayer de creuser un jeu sur son Gameplay, c'est trop compliquer, mieux vaut faire le jeu en ligne droite en normal ou façile et dire que l'on à terminé le jeu une fois avoir vue le staff de fin.

Tu peut aller plus dans le détail ? Parce que tu m'interesse là, en effet beaucoup de mag on mit de coté ça pour parler d'une durée de vie trop courte, mais si il y a des chose à débloquer ça peut assurer la replay value.

Chaque niveau fait en Scénario peut être refait, et aussi en Défi : Score Attack, Time Attack et Zombie Kill. Dans ces modes-là, pas de sauvegarde et pas de magasin (en fait, la mascotte du magasin t'attaque !), et ton score est envoyé sur le Live.
Il y aussi plein de trucs à chopper avec l'argent ramassé, comme les Techniques, les Améliorations (Santé, Portée, Recover), les Musiques, les Tenues différentes...tu as aussi toutes les fiches descriptives des zombies, les coups de téléphone passés par la famille, les sucettes dorées à trouver dans les niveaux. Bref, largement de quoi t'occuper, et la preuve que faire les jeux en diagonale n'est pas forcément une bonne idée, mais ça on en a l'habitude avec les testeurs.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Et je rajoute juste aussi un petit truc, quand on joue en difficile, les classements sont bien évidement séparé du mode normal.

Il y a les classements pour ceux qui jouent en normal et pour ceux qui jouent en difficile.
Et le but c'est de battre PAPA (le père de Juliet) dans tout les classements du jeu.

J'ai honteusement récupéré la BO (96 pistes quand même O_O) et ça envoie un sacré steack.
Les morceaux "non-originaux" (edit : ah zut ! ce sont des versions courtes ) sont très variés avec de l'electro dubstep, du gros death métal et du rock pop. C'est vraiment chouette.

J'ai regardé quelques vidéos de gameplay et le système de combo me semble être proche de Viewtiful Joe... à savoir bourrer le bouton de frappe pour du combo non stop.
Et la tronçonneuse sert de "finish move" comme pour Madworld, j'ai bon ?

De toute façon je verrai bien cet été, il est toujours inscrit sur ma "to buy list"
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

En fait, tu "combotte" avec les POMPOM et quand un zombie est étourdie, tu le tronçonne pour le tuer directement.

Après, tu as plusieurs manière de rendre étourdie un zombie ou un groupe de zombies, c'est ça qui fait le charme de ce gameplay justement.
S'avoir quoi opter comme combo ou coup pour étourdire au plus vite les zombies pour les tronçonner et faire un maximum de Strass.

C'est beau, de la pure poésie vidéoludique!

C'est la Grasshopper touch' :

Voilà, j'ai fini Lollipop Chainsaw en Normal, en voyant la bonne fin et la mauvaise fin du jeu.
Un run est très court, mais c'est vraiment jeu de scoring et de ranking, avec beaucoup de trucs à ramasser et à acheter pour avoir le 100%. On sent que le studio a retenu sa leçon avec Shadow of the Damned, et à travaillé à fond la replay value, ce qui est un excellent point.

Alors, est-ce que c'est un bon jeu ?
Sans aucun doute. Le gameplay est rodé et fonctionne à merveille malgré quelques anicroches comme des bugs ou une caméra qui panique un peu dans les endroits exigus ou lors de zooms sur le boss final. Ça va vite en restant lisible, on doit varier les approches, le jeu est super varié et les boss sont géniaux. Sur le plan du gameplay pur et dur, c'est surement le meilleur Grasshopper car le mieux équilibré.
Je retiens aussi ce qui semble être une marotte récente de Suda, raconter des histoires d'amour improbables. Je dois avouer qu'il fait ça très, très bien !

Alors, c'est un bon Grasshopper ?
Alors ça, ça se discute.
Ça se discute même carrément.
C'est un avis vraiment personnel, mais j'ai trouvé que Lollipop Chainsaw était le plus faible des jeux de la firme (je n'ai touché à Michigan, ceci dit). J'ai souri, j'ai été triste, je me suis amusé, c'est certain...mais je n'ai pas éclaté de rire, ni pleuré, ni me se suis senti carrément dérangé. C'est un jeu somme toute timide, peut-être parce que c'est le plus calibré pour plaire. J'ai senti les bonnes intentions des développeurs, mais elles ne m'ont pas touché comme l'ont su faire Killer 7, Flower, Sun and Rain, Shadow of the Damned ou No More Heroes avant lui.
Lollipop est un très bon jeu, mais j'ai tout de même la sensation de voir Grasshopper en petite forme, comme si le chat échaudé craignait l'eau tiède. J'ai passé un très bon moment, mais ça s'arrête là, alors que ses grands frères m'ont offert plus...et je trouve ça dommage.

J'ai dit plus haut qu'il y avait des chansons connues dans la B.O. Sachez aussi qu'il y a du cosplay d'anime, notamment Highschool of the Dead (normal), Manyu Scroll, etc. Pour ma part, Juliet est déguisée en Shiro de Deadman Wonderland, ça lui va à merveille
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Je viens de voir sur VGChartz que Lollipop Chainsaw se serait écoulé à 300 000 exemplaires dans le monde lors de sa première semaine de commercialisation. Aucun jeu de Grasshopper n'a dû faire un aussi bon démarrage jusqu'à présent.

@Tama :

Tu va voir le mode difficile change radicalement du mode normal, avec de nouveaux ennemis, 3 sucettes à la place de 5, les boss on de nouvelle technique etc etc....

Quand au mode impossible, je te laisserai la joie de voir de quoi il en retourne

J'y ai pas mal joué ce week-end dernier et j'ai trouvé dans le système de jeu pas mal de point commun avec Viewtiful Joe :
- un système de combo de base automatique
- le fait d'étourdir les ennemis pour les savater tranquillou
- une jauge de pouvoir qui dérouille tout le monde

Au début j'avais un peu peur d'une pauvreté dans les combats mais en creusant un peu et en débloquant les combos, le jeu devient super jouissif et je commence à voir comment ré-appréhender les niveaux précédents pour optimiser le mode étoile.

Les techniques de Juliet m'ont l'air assez équilibré pour être toute utilisable... une petite réserve tout de même pour le A-A-X qui semble être trop puissant pour un combo aussi rapide, du coup idéal pour les boucheries strass sans mode étoile.
Au début j'utilisais beaucoup le coup de pied sauté mais c'est pas évident de regrouper du monde avec cette technique. Pour scorer, il faut vraiment avoir le courage d'être cerner et de virevolter entre les ennemis... c'est vraiment pas évident.

J'ai attaqué en difficile mais le jeu n'est pas très vachard par rapport à un God-Hand, sans doute grâce au saute mouton qui est une esquive redoutable, répétable à l'infini sur les ennemis de base et qui garanti un finish him sans forçer.
(à noter que si votre zombi est manchot ou cul de jatte, un bon coup de tronçonneuse et c'est fini)
Sans compter les cartes Nick qu'il n'est pas difficile d'utiliser lorsque l'on meurt.
(elles ne coûtent pas assez cher ou la loterie est trop lente)
Hâte de voir le mode impossible ^^

Les dialogues sont savoureux et Juliet a beau avoir une image de potiche, elle a un super esprit et est pleine de naïveté malgré la nature de son job.
Les pnj font des remarques bien crades aussi mais les sous-titres censurent encore trop les insultes, alors que le français n'est pas avare de ce côté là ^^

Bref, c'est un super BTA avec un système assez carré et une jouab' au petits oignons.
Je recommande très chaudement.

Ceci-dit attention pour ceux ou celles qui jouent les "graphic whore"... les persos principaux sont bien modélisés mais les décors et certains objets sont sommaires.
C'est pas Arkham City, hein... alors si vous êtes sensibles aux textures de fous ne venez pas vous plaindre, c'est pas l'ambition du jeu ^^
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Je me suis mis à Lollipop Chainsaw depuis la semaine dernière et...

... ce jeu est en train de prendre possession de mon esprit, totalement.

Bon certes, comme Tama, je suis un gros fanboy aveugle de Suda51. Mais bon. Quand même. Ce jeu m'obsède, plus encore que killer7 et No More Heroes avant lui. Ce qui n'est vraiment pas peu dire.

Bon déjà, niveau gameplay, je plussoie mes camarades : c'est sans doute le meilleur Grasshopper dans ce domaine (pas encore joué à Shadows, cela dit). La jouabilité est précise et mine de rien, assez riche (à partir du moment où on débloque les coups spéciaux et enchaînements, sinon on peut avoir au début l'impression de vite tourner en rond). Ce qui est très chouette, c'est qu'il y a un mode facile pour les nullards comme moi mais que certains succès nécessitent de trouver des objets qui n'apparaissent qu'en mode Hard. Je sais donc déjà que j'irai bien au-delà des 5 heures de jeu annoncées par les crétins de la presse spécialisée (sans parler des tonnes de trucs à débloquer à droite à gauche).

Ensuite, l'ambiance, c'est du très lourd, notamment grâce à la bande-son (écraser des zombies au volant d'une moissonneuse-batteuse sur fond de You Spin Me Round de Dead or Alive ? Ne cherchez plus).

Mais au-delà, je note un point qui n'a pas été beaucoup mis en avant : l'écriture du jeu a été partagée avec James Gunn, nom peu connu par chez nous mais qui semble désigner un alter ego hollywoodien de Suda51 : scénariste de L'Armée des Morts et... des films Scoobi-Doo (!), réalisateur de films que personne n'a vus (Slither avec Nathan Fillion et Super avec Ellen Page). En consultant sa page Wikipédia, j'apprends que le bonhomme s'est fait la main sur des productions Troma (genre Toxic Avenger 4) et a aussi bossé sur un film appelé Lollilove, où il était déjà question de sucettes. Ça ne s'invente pas.

Et donc, derrière la parodie pop de zombie flick, on trouve des tas de répliques hilarantes ("Oh non, j'ai une chanson de Katy Perry dans la tête, quelle mort atroce !") mais aussi des scènes "émouvantes" (dans la limite du registre nonsensique de l'ensemble). Bref, encore une fois, Grasshopper prouve qu'un beat'em all n'a rien à perdre à être bien écrit (allô, PlatinumGames ?).

Perso, j'y allais un peu à reculons, entre mon manque d'affinités avec le genre beat et l'univers qui semblait un peu facile/en roue libre. Et là, je suis en train de me passionner pour ce jeu, au point de vouloir chopper le plus de succès possible, j'en suis au deuxième run et je sais qu'il y en aura un troisième, en Hard.

Juliet je t'aime, comme disait la chanson.
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Si loin une roue

films Scoobi-Doo <= comme les films live ou les da ?
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C'est vrai que je n'avais pas parlé de l'écriture à quatre mains avec James Gunn...parce que je ne le connais absolument pas ! Du coup, certains trucs me sont passés au-dessus (Katy Perry notamment), et j'ai eu quelques fois la sensation de louper quelque chose, mais savoir quoi.
Mais je suis d'accord, le jeu est vraiment bien écrit, à un point que les scènes les plus loufoques côtoient celles très émouvantes, et celles complètement over the top, et ce le plus naturellement du monde. En fait, si j'ai moins accroché qu'avec les autres Grasshopper, c'est surtout une question de préférences personnelles. La sensibilité de chaque joueur est très importante dans les jeux comme ça.

Par contre j'aimerais revenir sur un point que Jipé à souligner : les sous-titres. Tout comme dans Shadows, ils s'auto-censurent, ou passent un peu à côté du sujet. Ce n'est pas aussi extrême que dans Shadows, mais le mal est là. Je pense notamment à la réplique "mais pourquoi tu prends une voix de débile ?" alors qu'en anglais, Juliet lui demande pourquoi le mec a la voix de Stephen Hawkins...On dira que je chipote mais ce n'est pas la première fois qu'un jeu Grasshopper arrive en ayant une traduction faite par-dessus la jambe (FSR n'était déjà pas terrible).
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

En tout cas vous me donnez envie, c'est malin...

Je suis partagé avec Grasshopper... j'ai adoré l'ambiance de Killer7 mais trouvé le gameplay bancal, je suis tombé amoureux du premier No More Heroes mais j'ai détesté le second... Shadow of the Damned et Lollipop Chainsaw m'avaient semblé donner dans le tournage à vide, voire l'auto-parodie, mais je sens que je vais prendre au moins le second à terme (l'avis de Camite, en particulier, m'a convaincu, on avait eu un peu les mêmes opinions sur les No More Heroes je crois).
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Tutafé, j'avais été très déçu par NMH2 et du coup je n'avais pas pris Shadows à sa sortie... bon là, je ne sais pas trop comment l'expliquer, Lollipop tombait pile au bon moment, j'avais envie d'un trip de ce genre... et je suis content d'avoir craqué, ça me redonne la foi en ce studio. Et puis, c'est un "jeu qui fait plaisir". Parfois en suivant l'actu on a le sentiment que la majorité des JV s'éloignent de ce qu'on aime mais tant qu'il reste des Lollipop Chainsaw ou des Child of Eden (dans un tout autre genre), au fond ce n'est bien grave.

Concernant James Gunn son nom ne me disait rien non plus mais j'ai été intrigué de voir que sur le texte de présentation au dos de la boîte, il était autant mis en avant que Suda51, je suis donc allé voir sur Wiki et je me suis rendu compte que je connaissais plusieurs de ses films (la série B Slither, notamment, a des créatures qu'on croirait sorties de... Michigan Report From Hell ) Pour la petite histoire il a également réalisé un film qui s'appelle "Tromeo & Juliet", je ne serais pas surpris que le nom de l'héroïne du jeu vienne de là.

Les sous-titres, arf, c'est vrai que plein de gags/références geek passent à la trappe. Mais bon, on n'a pas vraiment le temps de lire les sous-titres dans ce jeu ^^ Lors des séquences de baston ou les mini-jeux, c'est même impossible, donc bon. C'est vrai qu'un bon niveau d'anglais n'est pas de trop pour profiter pleinement des dialogues.
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