Certes. C'était avant tout pour souligner le fait que EA avait l'air d'être très poto avec tous ces lobbies.

XXII/ Dinolympics (Imagetec Design, 1992)





Dinolympics, c'est certainement un jeu qui vous dira quelque chose, celui-ci ayant été porté sur à peu près toutes les machines de l'époque sous le nom de "The Humans". Ne me demandez pas pourquoi le nom du jeu a changé pour la Lynx, j'en sais rien. Pour la peine, voici une image de la version Amiga avec la boîte du jeu :



Dès les premières secondes, on sent tout de suite l'inspiration du Mythique "Lemmings" de Psygnosis. Le but du jeu : mener sa tribu d'hommes des cavernes vers un but, chaque membre pouvant exécuter une tâche spécifique (courte échelle, sorcier, jet de lance, etc). La différence avec Lemmings provient justement de l'emploi d'objets, de la présence de dinosaures ennemis et de la possibilité de déplacer soi-même les membres de notre tribu.

Là ou Lemmings présentait une difficulté progressive, je trouve que Dinolympics rentre dans le dur très rapidement. Les game over risquent d'être plutôt fréquents au départ, d'autant plus que l'interface est à mon sens un peu lourdaude.

Mais qu'importe, après tout on est là pour réfléchir et Dinolympics remplit son contrat de ce côté-là. Les graphismes cartoon passent plutôt bien et les musiques sont assez entrainantes.
Bref, une assez bonne pioche.

Verdict :

/6



A noter : le jeu a également été porté sur Jaguar, en 1994, sous le nom de "Evolution : Dino Dudes", qui semble ne présenter que peu de différence avec la version Amiga :

Je l'ai jamais vu en magazin celui-là. Quand on dit qu'il n'y pas de bon jeux sur Lynx, il faudrait plutôt dire qu'il était bien difficile de se les procurer (par contre "kung food" on le voyait partout).

Pareil. Inconnu au bataillon pour ma part avant de le tester.
Sinon pour Kung Food, est-ce à dire que c'est une daube ?

Sa réputation plus "youtube" me le laisse penser. Mais tu vas peut-être avoir un avis différent.

XXIII/ Double Dragon (Telegames, 1993)







On continue notre tour d'horizons des jeux multi portés avec Double Dragon, le célébrissime beat'em all de Technos Japan. Bon là, c'est encore une fois le studio Telegames qui s'est chargé du portage.

Je ne vais pas trop rentrer dans le détail du gameplay, Double Dragon étant l'un des pères fondateurs du "marave-les-tous". Pour faire court : on avance et on tape. Sachez quand même que fort logiquement, on pouvait y jouer à deux via le câble comlynx.

Comme bon nombre de jeux Lynx, les sprites sont énormes. C'est bien simple, notre Billy (ou Johnny ?) fait bien la moitié de l'écran. Je n'ai jamais su pourquoi la console avait tant de jeux adoptant cette spécificité. Faudra que j'enquête là-dessus tiens.
Côté réalisation technique, le jeu est plutôt soigné et on retrouve tout de suite la patte graphique de la Lynx.
Je trouve cependant que ce Double Dragon est un peu mou du genou. J'ignore toutefois s'il s'agit d'une caractéristique générale à tous les Double Dragon (je n'ai comme point de repère que la version Atari ST, qui n'était franchement pas terrible à ce niveau-là).

La palette de coups est plutôt honnête : coup de poing, coup de pied, coup de pied sauté, chope avec coups de genou, coup de coude et projection.
Côté jouablité, ça reste globalement acceptable même si on réalise souvent des sauts sans le vouloir (haut + B ou haut + A).

Bref un Beat'em all honnête mais peut être pas assez nerveux. Pour quelque chose d'un peu plus rythmé, il faudrait à mon sens lui préférer Ninja Gaiden. (mais on verra ça plus tard)


Verdict :

/6

Bonjour à tous,
je viens de ressortir ma lynx du grenier, ayant acheté 5 jeux en broc par pur hasard ce we... (je n'ai pas tout pris, mais en y repensant, j'aurais du racheter l'ensemble).... mais bon
du coup, je vais suivre un peu ce blog avec vous,
j'ai un total de 18 jeux maintenant
California games
Batman
Klax
Shadow of the beast
Lemmings
Rampage
Robot Squash
Slime World
Super Skweek
Gates of Zendocon
Crystal Mines
Blue Lightning
Pac Land
et les derniers :
Xenophobe
Turbo Sub
Chekered flag
Steel Talons
Zarlor Mercenary

Salut à toi.
Bravo pour tes achats. Du coup tu les as payés combien tes 5 jeux ? (pour ma part, je n'ai jamais vu l'ombre d'une Lynx sur une brocante et pourtant j'en fais pas mal)

En plus tes 5 derniers jeux sont vraiment pas mal, surtout Checkered Flag. J'aime beaucoup aussi Turbo sub, qui m'a toujours impressionné techniquement.
En tout cas n'hésite pas à venir poster tes propres commentaires par ici.

acheté 5€ les 5 !
il y en avait d'autres que je n'avais pas... electrocop, bill & ted... j'aurais du y retourner tant pis

C'est très subjectif le "rythme" d'un jeu, mais on peut dire que celui de Double Dragon (1er épisode) ne relève pas de la foudre, en tout cas pour ce qui concerne les versions NES et Master System que je connais le mieux ; peut-être que sur arcade ça bougeait plus vite...

** Edit : justement, j'ai dans mes favoris "to read" ce billet sur la comparaison entre les versions SMS et NES :
http://www.retrogamescollector.com/head-2-head-double-dragon-sega-master-system-vs-nes/

Attention, aujourd'hui, c'est du lourd !


XXIV/ Dracula the Undead (Hand Made Software, 1991)







Dracula the Undead (ou Dracula tout court, ça dépend des fois) est un jeu développé par Hand Made Software, division interne d'Atari qui a bien du réaliser 25% des jeux Lynx. Le jeu a été conçu en 1991 mais selon mes souvenirs, il n'est sorti (en tout cas en France) qu'au début de 1993. Je suspecte fortement Atari d'avoir sciemment retardé la sortie du jeu afin qu'il coïncide plus ou moins avec le Dracula de Coppola, arrivé sur les écrans fin 92 et de profiter indirectement de la grosse campagne marketing mise en place par Columbia Pictures.

En réalité, les deux n'ont rien à voir. En fait, si, un petit peu. Dracula the Undead, contrairement à ce qu'on pouvait croire à l'époque, n'est absolument pas issu de la licence du film de Coppola. Mais dans la mesure où les deux sont assez proches du Roman de Bram Stoker, elles présentent quelques similitudes.

Le jeu commence par une petite lecture au coin du feu un soir orageux par Bram Stoker himself, qui vous explique que grâce aux miracles de la technologie, il est en mesure de vous raconter sa fameuse histoire en live, aujourd'hui. Ca commence fort. Vous incarnez donc le Jeune Jonathan Harker, Clerc de Notaire venu rendre visite au comte Dracula dans son château en Transylvanie afin de finaliser une transaction immobilière. Au bout de quelques temps, vous allez vite vous rendre compte qu'il se passe des choses bizarres au château et que vous êtes plus ou moins prisonnier du comte. Votre mission sera donc de vous faire la belle.

Dracula the Undead (et c'est là sa spécificité) est un Point and Click à l'ancienne, genre florissant au début des années 90 mais ô combien rarissime sur les consoles portables de l'époque. Niveau maniablité, il n'y a pas de curseur à l'écran. On dirige donc Jonathan à la croix directionnelle, un peu comme Guybrush dans le récent remake de Monkey Island II. Pour ce qui est des actions, il faut jongler entre les verbes à gauche de l'écran et les objets à droite qui apparaissent sur un menu déroulant et je vous avoue qu'il faut un peu de temps pour s'y faire. D'autres options auraient pu être envisagées, comme des tableaux à icônes apparaissant à l'appui d'un bouton par exemple.

Niveau réalisation, je dois dire que je suis sous le charme. Ce jeu me faisait baver d'envie à l'époque et ça n'a guère changé aujourd'hui. Outre les superbes images fixes, Les dévelopeurs ont magnifiquement contourné les contraintes de couleur de la console pour nous livrer un jeu aux tons sepia qui nous plongent tout de suite dans l'ambiance d'un bon vieux film d'horreur des années 50.
Par contre, petit bémol pour la musique, qui est plus ou moins toujours la même et qui finit par nous flinguer les oreilles.

Le principal défaut du jeu à l'époque, c'était son absence de sauvegarde ou de système de mot de passe. En gros, on était obligé de terminer le jeu une fois débuté, à moins de tout recommencer en cas d'interruption. De nos jours, grâce à l'émulation et aux save states, ce défaut ne tient plus. On retiendra davantage une aventure plutôt courte et quelques énigmes tarabiscotées, mais c'est là le propre des point and click.

A part ça, Dracula the Undead est pour ma part l'un des must de la Lynx et sans doute le jeu le plus atypique de toute sa ludothèque. A l'heure où la mythologie vampirique se fait violer de tous les côtés par les Stephanie Meyer ou autre Kamel Ouali, un bon vieil hommage aux anciens Dracula avec Christopher Lee (qui a visiblement servi de modèle pour beaucoup d'écrans fixes), ça n'a pas de prix !

Verdict :

/6


PS : A la fin de ce groblog, je me lancerai peut-être dans la rédaction d'un article sur ce Dracula, sous réserve de l'avis du Soviet Suprême.

Ah ça donne envie d'acheter une Lynx (2) pour de bon !
Plus d'images "in-game" aurait été parfait pour ce petit test ; merci en tout cas !

Ca roule ! :

Merci pour les images



Ah je me souviens que le "test" (ou plutôt la fiche) du jeu dans le Console News "spécial 497 jeux testés" (1991 ?) soulignait ce défaut ; et comme au même moment j'étais sur Zelda 2, je n'y croyais pas, au point de douter du testeur

Ben oui, je me demande encore comment les devs en sont arrivés là. Parce qu'en plus, Dracula, c'est pas Monkey Island vu qu'il nous arrive fréquemment de crever. Et dès le début en plus. Si vous avez le malheur de vous pointer au dîner avec Dracula sans votre crucifix, vous aurez droit à ça par exemple:



Tout est à refaire !
Ce défaut avait également été souligné lors du test dans le Player One d'époque, ce qui faisait chuter dramatiquement sa note à 80% :




Du coup, quel plaisir de pouvoir y jouer avec les save state !

Quel numéro (ou mois/année) ?

Player one N°29, mars-avril 1993.


(sauf erreur de ma part, je n'ai pas retrouvé d'autres tests chez les concurrents de l'époque. Juste des previews)

XXV/ ElectroCop (Epyx, 1989)









Washington. 2069. La fille du président a été enlevée par une espèce de robot géant. Mais au lieu d'envoyer Snake Plissken ou Leon S. Kennedy pour sauver la demoiselle, on décide d'envoyer Electrocop. Celui-ci dispose d'une heure pour accomplir sa mission.

Electrocop est un jeu de tir à la 3eme personne en fausse 3d. On se promène dans des niveaux à l'architecture assez complexe (et sans carte pour se repérer) en dézinguant des monstres.

Ce jeu faisait partie de la brochette réalisée par Epyx pour le Line Up de la console avec Blue Lightning, Gates of Zendocon et California Games, déjà testés dans ces pages. Comme la plupart des productions Epyx sur Lynx, Electrocop est doté d'une réalisation plutôt soignée. Le gameplay est quant à lui assez novateur pour l'époque. Hélas, il est assez compliqué de s'orienter dans les niveaux, d'autant plus que le parti pris par les développeurs de centrer l'action autour du perso et non de sa vue a tendance à corser le débat. (souvent, on doit se diriger vers la caméra, un peu en aveugle). Bref, un jeu plutôt original dans sa conception mais finalement assez moyen bof à jouer. Et assez répétitif en plus.

A noter : pour ouvrir des portes, vous allez parfois devoir vous frotter à des mini jeux de type Asteroids ou Arkanoid.

2eme anecdote : le jeu devait aussi être porté sur Atari 7800. Cette version n'a pas été finalisée mais il s'agissait là de la première expérience professionnelle d'une certaine Amy Hennig, qui est devenue plus tard une très grosse huile chez Naughty Dog. (Elle a activement participé à la création des licences Jak and Daxter et Uncharted).
(Merci Wikipedia !)


Verdict :

/6

Cela signifie "référence" ou "ponte" ; je ne connaissais pas l'expression
http://fr.wiktionary.org/wiki/huile

Pour l'histoire, on pense que l'expression vient du monde des bureaux de la fin 19/début 20, où on accordait aux fonctionnaires de l'huile pour leurs lampes en fonction de leur position hiérarchique. Plus on était haut, plus on avait d'huile, et mieux on voyait pour bosser