C'st surtout qu'en France y a une loi qui est passé pour interdire la location de jeu. A l'époque de la super nes, il était possible d'en loué dans les vidéo club, c'est avec l'arrivé de lla play et des premier jeu cd facilement piratable que ça a disparu.

Peut-être le savez-vous mais certaines enseignes ont abandonné le jeu PC d'occasion. C'est notamment le cas de certains Score Game ( à vérifier pour l'ensemble de la chaîne ).
En cause - l'info de vive voix m'a été communiquée par un manager - les systèmes d'inscriptions en ligne qui se sont généralisés sur les jeux récents.
Ceci fait suite à des plaintes régulières de clients qui, après avoir acheté leur jeu d'occasion, n'ont pas pu y jouer puisque l'identifiant et/ou le serial lié à leur exemplaire avait été utilisé par l'acheteur d'origine.
En clair, l'occasion des jeux PC récents bardés de DRM et autres inscriptions obligatoires vit ses dernières heures.

Dit autrement, il est devenu désormais impossible de revendre, racheter, èchanger ou prêter une majorité de jeux PC récents pourtant acquis légalement. Et comme le monde PC est le cheval de Troie du jeu vidéo sur consoles...

Ça commence à moitié puisque le système des "passport" arrive pour les jeux.
Un code unique se trouve dans chaque jeu neuf et débloque le multiplayer, le joueur d'occasion doit obligatoirement acheter ce passport (sauf si par chance il se trouve dans la boîte -et qu'un vendeur ne l'a pas chipé-) pour pouvoir profiter du multiplayer.
La limite de ce concept étant qu'on est encore dans une époque où il est admis que tout le monde n'a pas accès à internet ce qui limite la restriction au multiplayer.
Mais dans quelques années...

Il y a un truc qui chagrine mon petit coeur de grand enfant au plus haut point là dedans. C'est qu'un jeu-vidéo, c'est un jouet. Et un jouet ça se prête. C'est une des bases de la sociabilité entre les enfants (je crois que ça avait déjà été évoqué sur le forum, sur ce topic ou ailleurs).

Donc là, on ne pourra bientot plus se prêter ses jeux. A long terme, je pense que ça risque de se retourner contre les éditeurs, surtout si toutes ces mesures ne s'accompagnent pas de baisses de prix significatives. Avant on achetait plein de jeux différents et on se les prêtaient. Maintenant, tout le monde va acheter 1 seul jeu, le plus populaire / médiatisé, et les jeux moins mis en valeur (et leurs éditeurs) vont crever.
Par exemple, à Noel 92, tout le monde ne parlait que de Street Fighter 2. Mais comme mon pote l'avait déjà acheté, et que je savais qu'il allait me le prêter, moi j'ai acheté un autre petit jeu qui avait l'air génial : Flashback.
Dans un contexte ou ce que décrit Nordine serait devenu la norme, j'aurais acheté SF2, comme mon pote (comme tout le monde), et je n'aurais jamais passé des heures fantastiques sur Flashback.

D'autant que quand on aime partager ses jeux, les faire découvrir à ses amis ou à des membres de sa famille, mais qu'on ne le peut pas légalement pour des raisons purement commerciales, ça doit donner quand même furieusement envie de pirater.

En effet ils voudraient donner un passe de bonne conscience, ils ne s'y prendraient pas autrement...
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Je rejoins ton avis Seb et j'ajouterais même que cela me semble tout à fait cohérent dans une logique de concentration : les grosses boites étant celles qui ont le plus à gagner en poussant les joueurs à ne surtout pas diversifier leurs achats mais à se concentrer sur leurs gros titres, elles ne vont pas s'arrêter de sitôt.

Le retour de bâton ne se fera pas attendre, je pense que le piratage a de beaux jours devant lui. Heureusement qu'il y a des initiatives qui prennent ce mouvement à contre courant, essentiellement porté par des indies.

-- edit --

Grillé le temps d'écrire ma réponse

Malheureusement, tout comme les gros jeux sont achetés en majorité Day One et les petits bien plus tard, lorsqu'ils sont moins chers ou pire, d'occasion, le piratage touchera plus durement ces mêmes petits jeux bien davantage que les blockbusters, et on se retrouvera avec un marché inodore et incolore.

Moi je vous le dis, vivement la prochaine crise du jeu vidéo, qu'on reparte dans le bon sens.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Pas forcément, cf cet article sur playtime qui relate une étude très sérieuse :
http://playtime.blog.lemonde.fr/2011/08/05/tous-les-jeux-ne-sont-pas-egaux-face-au-telechargement/

"L'étude révèle également que le partage de jeu sur les réseaux en peer-to-peer est "asymétrique". Les dix jeux les plus populaires sur les réseaux P2P concentrent près de 42 % des téléchargements."

Moi je crois au contraire que les petits ont vraiment désormais les moyens de s'imposer grâce à l'essor du dématérialisé. Ils disposent de moyens qu'ils n'ont tout bonnement jamais eu ! Demain je peux monter ma boite, faire mon site et distribuer mes jeux. Avec les réseaux sociaux je peux profiter de l'aspect viral, ou aller distribuer ma création sur les xbla, steam, ou autre psn... le jeu sur mobile est aussi en plein essor et avec les limitations qu'il impose il a un sérieux goût de rétro tout de même !

Le jeu vidéo du futur sera pour moi complètement dichotomique avec d'un côté les monstres tentaculaires qui voudront "assurer" histoire de faire plaisir aux actionnaires, de l'autres les petits qui prendront lles risques car leur structure leur permettra. Les boites de taille moyenne seront rachetées ou couleront. Si tu regardes, c'est partout ainsi.

Alors franchement voir les choses de façon aussi négative, je ne te comprends pas. Ce sont les gros qui vont trinquer avec le piratage, aucun doute la-dessus. Nous on aura le choix, mais il est clair que cela passe par un changement radical avec ce qu'on a connu, ou le piratage.

En attendant c'est le moment de faire le plein de jeux en boite tant que ça existe ^^

Zulios, je suis très sceptique concernant le dématérialisé.
Un exemple tout bête:

en 2008, je totalisais 72 jeux LIVE Arcade, dont 70 payants, achetés en moyenne 6,50€ l'unité.
Or, avant de filer ma console, je me suis désabonné du net pour passer au smartphone only, qui colle d'avantage à mon usage.
Et là, surprise, tous mes jeux payants n'étaient plus disponibles en version complète mais uniquement en démo. En fait, tant que je n'étais pas connecté au LIVE, je n'avais pas le droit de jouer aux jeux que j'avais acheté.

Il me semble que depuis Microsoft a corrigé le tir, mais voilà, l'idée est là. Le concept est d'autant plus remarquable que, bien que je ne joue pas, il y a toujours ces 72 jeux auxquels personnes ne peut accéder puisque je ne peux ni les prêter, ni les revendre. Magique.

Je pense que (ce que Nordine évoque), c'est un problème dont une majorité de gens ne se préoccupent pas, ne sont pas au courant, ou acceptent à contre-coeur, n'ayant pas le choix (attention, je ne dis pas qu'ils ont raison).

En tout cas, pour moi, le dématérialisé n'est pas condamné aux DRM, il suffit de voir certains jeux (PC principalement) en téléchargement distribués sans DRM et qui fonctionnent.
De même si on regarde le cas d'iTunes, je trouve ça encourageant. C'a démarré blindé de DRM et aujourd'hui aucune (ou presque ?) musique sur iTunes n'aurait de DRM.
Il faut espérer la même chose pour la distribution des jeux video démat', mais au vu de l'actualité, les gros éditeurs n'ont pas envie de faire un effort.

Sinon Zulios, je n'ai pas encore avoir pris le temps de lire tout l'article mais je rejoins ton avis.

Les gars, vous auriez dû regarder le Humble Bundle 3.

2 Millions de dollars récoltés en 21 jours pour six jeux indés (puis sept, huit et finalement douze).

Le prix pour un pack de jeux indés ? Ah mais c'est à vous de décider ma brave dame ! De 0,10 $ à 4048 + 2024 $ si vous avez la bourse à @Notch (le seul et unique type derrière le jeu indé MineCraft, vous savez, le jeu tout moche qui a trois millions d'adeptes ayant payé leur licence ?).
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Oui, cool, ils l'ont payé combien, leur licence ?

On ne parle pas de la même chose : je parle "petits jeux", vous me répondez "jeux indé à 2€". Mais c'est ma faute, je pensais plutôt aux jeux "moyens", comme Little King's Story, Child of Eden, The Club, des jeux qui, s'ils ont le malheur de ne pas faire un peu le buzz, sont ignorés par la presse et ne se vendent presque pas, même en regard des moyens mis en œuvre pour les réaliser.

Il y aura toujours du monde pour acheter un blockbuster à 50€, il y a aura toujours du monde pour acheter un jeu indé à 5€, mais il y a de moins en moins de place pour ceux qui naviguent entre les deux. Le succès d'un jeu aujourd'hui se mesure aux ventes les deux premières semaines, et celles des jeux de calibre moyen ne sont pas faramineuses durant cette période, sauf période de disette.
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Minecraft coûte 15$.

15$ x 3 Millions. Le mec est tout seul et bosse sur son temps libre.

EDIT :
Je n'ai personnellement aucune difficulté à acheter VVVVVV à 4 € ou Terraria à 9 €, et passer 60 € dans XenoBlade Chronicles edition limitée
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Minecraft ne colle pas à ce que dit Shenron. Shenron parle de jeux vendus à un prix de jeu complet mais n'étant pas un gros calibre.

Ceci étant, je pense que Child of Eden doit bien s'en sortir, non?

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Child of Eden s'était vendu à 24 000 exemplaires aux USA le 15 Juillet. Comme ça, en extrapolant, on peut penser qu'il a atteint les 200 000 grand max aujourd'hui dans le monde entier.


[ Ce Message a été édité par: Shenron le 2011-08-13 18:43 ]
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Bon, vous allez sans doute me prendre pour un type qui débarque, et j'avoue que c'est un peu le cas.

Après avoir fini Assassin's Creed Brotherhood sur PS3, je m'apprête à acheter vraisemblablement Uncharted 3, après avoir hésité avec Infamous 2 et Batman Arkham City.

Il est déjà dans mon panier Amazon, pour un prix de 29 EUR livré (en 24h en plus, car je suis premium sur une offre découverte d'un mois).

Profitant d'un passage (rare) dans une zone commerciale, et disposant d'un bon d'achat de 50 eur valable à la fnac, je vais voir à tout hasard. Je regarde déjà sur le site de la fnac, où je trouve le jeu neuf à 58€, mais uniquement sur le site. 2x plus cher donc. J'arrive au magasin, vais au rayon JV, accueilli par un vendeur sympa (mais les quelques expériences que j'ai eue avec différents vendeurs JV de la fnac étaient bons). Et là, je trouve le jeu à 69 €. Pour tout vous dire, j'étais prêt à prendre le jeu même plus cher à la fnac, pour utiliser mon bon cadeau, mais la différence de prix est tellement énorme que ce n'est pas possible.

Dans la même galerie se trouve un Micromania. J'y vais, et je tombe sur UC3 à 70 €, par contre une offre intéressante qui est un jeu platinum offert pour l'achat neuf d'UC3. Infamous 2 est là, j'hésite. Et je fais rapidement le calcul :

Micromania : UC3 + Infamous 2 = 70 €
Amazon : UC3 (29€) + Infamous 2 (21 €) = 50 €

C'est quoi le problème ? Au delà, comment une "petite" enseigne comme Micromania arrive à survivre face à la concurrence des grandes surfaces et avec une politique tarifaire aussi aberrante ? Surtout que le dernier atout, l'occasion, se fait sévèrement attaquer par la Fnac.

Plus généralement, je ne comprends pas ces différences de prix, surtout que le site dont je parle, ce n'est pas un magasin étranger, une arnaque à la TVA, ou un jeu sur des cours de change, non c'est juste une grande surface implantée en France et qui a pignon sur rue. Amazon quoi.

A titre perso, en dehors de l'achat de bouquin (souvent impulsif), quasi tous mes autres achats se font sur Amazon. Pour deux raisons : le prix et le catalogue.

C'est amusant on a en ce moment le même débat sur Sega-Mag

Micromania arrive à survivre parce qu'une grosse partie du public se fournit là-bas (d'où le mythe du "jeu à 70€"), aussi bien en neuf qu'en occasion, malgré les prix ubuesques pratiqués. L'enseigne est connue, présente dans de nombreux centre commerciaux, et fonctionne, pour le volet occasion, avec des avoirs, ce qui rend le client captif.

Quant aux différences de prix, je pense qu'elles s'expliquent par les différences de logistique entre une plateforme de vente par correspondance comme Amazon et des boutiques physiques qui ont un loyer à payer, et un ratio nombre d'employés / chiffre d'affaires plus élevé.

Mais l'exemple de Game montre que ce modèle est fragile.

Maintenant j'achète majoritairement mes jeux sur Amazon France, Zavvi ou en grandes surfaces en profitant des promos. Je n'ai plus acheté un jeu en boutique spécialisée depuis Worms Armageddon sur DC.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je ne pense pas. Ca peut expliquer les différences de rentabilité des deux structures (il faudrait regarder les comptes). Et même, c'est un rapport de 1 à 2. A la rigueur, ça ne m'étonne pas plus que ça. En revanche, que les gens continuent à acheter à ces prix, là je comprends moins.

Ca me rappelle des discussions il y a quelques années avec mes parents "oui mais tu comprends si on achète notre TV à la Fnac, OK elle est plus chère que dans le magasin que tu m'indiques, mais au moins on est tranquille pour la garantie, tout ça...". J'ai eu beau leur expliquer le principe de la garantie constructeur, ils ont quand même acheté leur dernière tv... à la fnac...

Mais pour des biens de consommation, autant je "comprends" l'achat en supermarché, entre deux paquets de céréales, on balance un mario dans le chariot pour avoir la paix avec les gamins, triste mais compréhensible, mais faire la démarche d'aller à la Fnac pour se faire enfler, comprends pas... Surtout qu'avec les smartphones, tu as quand même vite fait de comparer en direct les prix. Et encore une fois ce n'est pas pour économiser 1 eur, mais bien 40 eur sur un jeu...

C'est l'un des rouages essentiels de la société marchande. Si tout le monde était au même niveau de vigilance / connaissance / effort dans tous les domaines possibles, la société de consommation s'effondrerait : plus personne ne paierait trop cher un objet ou un service qui est vendu avec une marge confortable.

Nous sommes pointus en jeux vidéo, nous savons comment trouver les meilleurs tarifs. Le sommes-nous aussi pour tout ce que nous achetons ? Nous sommes peut-être les idiots d'autres personnes, sur certains produits.