Cho- Kyu-kai Miracle Nine
Sega - 1995



Sous ce titre mystérieux pour un non nippophone (mais j’imagine limpide pour LVD) se cache un jeu de baseball qui utilise des licences fantaisistes (ou alors il y a un club dont l'emblème est le Roi Léo est c’est super classe). 8 équipes, 4 stades, plusieurs modes de jeux dont je n’ai pas saisi les subtilités, et un style choupi donnent un jeu sympathique, à l’ambiance agréable avec des voix digits et un brouhaha permanent dans le stade. Le choix de la représentation de ¾ arrière est étrange, et n’aide pas vraiment à repérer la position de la balle, mais j’imagine qu’on s’y fait. Le jeu reprend le principe des classiques du genre pour la frappe et le déplacement des coéquipiers, qui est cependant un peu laborieux quand on est en défense. Je ne suis pas sûre non plus d’avoir compris de quelle façon on dose la puissance de ses lancers.

Mais je laisse le bénéfice du doute au titre, qui m’a quand même tapé dans l’oeil.

ASSEZ BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est un jeu tres sympa, tout a fait dans le ton des plateformers d'arcade de l'epoque, un genre que Capcom a　malheureusement delaisse ensuite (les autres editeurs aussi ...). On y trouve plein d'elements egalement presents dans les autres Capcom comme Magic Sword (l'epee qui se charge) ou Three Wonders (elements graphiques, une partie du level design) meme si je trouve Chiki un ton en dessous de ces deux jeux.
La version Amiga avait ete super bien notee a l'epoque, mais si on compare, y'a pas photo ! La version MD, semble-t-il realisee par Sega en interne, est arcade-perfect (quasiment) alors que la version Amiga de US Gold manque de couleurs et se joue un peu moins bien.

A première vue, ça me fait diablement penser à du Wonder Boy in Monster Land/World.
Si c'est bien le cas, je me note ça sur ma to-do-list car les bons Monster World-likes ne sont pas si fréquents ! (après avoir bouclé le très bon Wonder Boy V sur Megadrive il y a quelques semaines, je me suis trouvé fort dépourvu : même Popful Mail sur Mega-CD, dont j'attendais beaucoup et que j'ai essayé dans la foulée, ne m'a pas réellement convaincu)
A voir donc, merci Shenron !

Mais de rien, ça me fait plaisir En plus mes vilains screens ne font pas vraiment honneur au jeu.

Chuck Rock (+CD)
Core Design - 1992



Alors que Chuck matait tranquillement la télé, apprenant aux informations l’invention de la roue, sa charmante femme se fait kidnapper par un rival jaloux. Chuck part donc à sa recherche à travers la campagne préhistorique. Pour se défendre contre les bestioles qui la peuplent, il peut leur mettre des coups de bide (qu’il a proéminent mais apparemment musclé), ou des coups de pied sautés. Il peut aussi ramasser des rochers de deux tailles différentes. Les plus petits peuvent servir de protection en cas de chutes de pierres, les plus gros de contrepoids sur une catapulte, tous peuvent faire office de marchepied ou d’arme. En passant, pour marquer des points, Chuck pourra ramasser différentes pièces de barbaque ou des champignons.

Sorti également sur SNES et Amiga, Chuck Rock est un titre très sympa, servi principalement par son style graphique, son animation et sa bande son. Le jeu n’est pas très rapide, mais pas mou pour autant, et les contrôles sont précis, ce qui fait que c’est un plaisir de trimballer la grosse carcasse de Chuck dans les niveaux, et s’il n’y a pas de quoi crier au génie, le jeu possède une vraie personnalité et se parcourt avec plaisir.

La version Mega CD (scree de droite) est quasiment identique à la version cartouche : on a juste droit en plus à une intro (pas trop) animée, et les musiques ont été remixées, mais je préfère les versions originales.

Notez qu’il existe une version Master System du jeu, qui semble pas mal mais qui a subi des coupes claires au niveau des décors.

BIEN
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Chuck Rock II: Son of Chuck (+CD)
Core Design - 1993



Cette fois-ci, c’est Chuck, devenu constructeur automobile, qui a été kidnappé par un concurrent sans scrupules, et c’est son rejeton, qui a juste l’âge de marcher, qui part à sa rescousse armé non pas de son ventre, mais d’un gourdin. Les mécanismes du jeu n’en sont pas fondamentalement bouleversés : on ramasse des bonbons à la place de la viande, et des biberons de vie à la place des cœurs. On doit toujours déplacer des rochers pour débloquer le passage, mais cette fois en les cognant. Seule nouveauté : la possibilité d’enfourcher des montures qui se déplacent plus rapidement et encaissent les dégâts à notre place.

Je trouve que Son of Chuck a perdu pas mal du charme de son papa. Les graphismes sont plus acidulés, et les couleurs semblent un peu baveuses. Le fiston est certes mignon mais moins attachant que son papa, et les musiques manquent de personnalité. Heureusement la jouabilité demeure intacte.

La version Mega-CD (screen de droite) est cette fois un différente, son style graphique, plus fin et aux couleurs plus franches, se rapprochant de celui du premier épisode. Du coup, elle a ma préférence.


BIEN, mais je préfère le premier.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est toi qui les fait les screens en plus ? je pensai que tu les pompais sur le net comme tout le monde ^^
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C'est bien plus facile et pratique de faire soi-même ses screens que d'en chercher des potables sur le net. Il n'y a que les jaquettes que je prends sur Sega-Mag ou, à défaut, sur Gamefaqs.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

"Comme tout le monde" ? Je crois justement que tous les auteurs des grosblogs font leurs propres screens (c'est plus simple de faire quelques captures en jouant que de chercher sur le net ensuite).

Bon sur ce, je ne fais que passer car en vacances

Moi c'est rare que je le fasse vu que je joue sur les machines d'origines
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Et bien comme a l'ancienne, dans les vieux magazines, une piece dans le noir, et tu prends la TV en photo

C'est ce que je fais seulement ca donne pas terrible si vous avez remarqué
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Voilà, c'est fait, j'ai pu m'essayer à ce Chiki Chiki Boys.
Eh bien, je rejoins tout à fait l'enthousiasme de Shenron à son sujet. Techniquement, le jeu est absolument parfait. C'est vraiment ce qu'on pouvait appeler à l'époque l'arcade à domicile. Bluffant !
En terme de gameplay, cette parenté avec l'arcade se sent également : je pense ici à la nécessité de mitrailler le bouton de feu, à la manière d'un shoot'em up d'arcade justement. Personnellement, je ne suis pas adepte de cette pratique-là. Autant je suis un grand fan de Track'n'Field et consorts, où l'intérêt du jeu réside spécifiquement dans la capacité du joueur à marteler un bouton le plus rapidement possible, autant je ne suis pas fan du martelage dans les autres cas de figure.
Cet élément de gameplay le distingue donc assez fortement des Monster World que j'évoquais dans mon post précédent, mais quoi qu'il en soit, le jeu reste une vraie bombe.
Quant à sa facilité, je dois dire qu'en effet, il ne m'aura fallu que quelques parties pour le boucler, mais je ne l'ai pas trouvé facile pour autant, dans le sens où je n'ai pas progressé comme dans du beurre. Le principe d'achat de "Continue" (équivalent à 1 vie dans le jeu) est vraiment bien fichu : comme dans Wonder Boy II, on ne peut stocker qu'un seul Continue à la fois, ce qui fait qu'on n'a jamais vraiment de marge. En outre, en perdant une vie (donc en utilisant son Continue), on perd la moitié de ses pièces, ce qui complique considérablement les achats en fin de niveau.
En bref, ce Chiki Chiki Boys mérite (très) largement le détour : c'est une pépite que je n'avais pas l'honneur de connaître (autrement que par quelques photos dans les magazines de l'époque), je suis bien content d'avoir comblé cette lacune grâce à toi, Shenron !

Ravie que tu aies découvert ce jeu grâce à ce Grosblog, c'est le but !

Malheureusement, après quelques semaines fastes, c'est le retour des jeux pas terribles...

ClayFighter
Interplay - 1994



Ce jeu de combat qui avait un peu fait le buzz à l’époque de sa sortie, doit beaucoup à sa direction artistique. En effet, non seulement les personnages qu’on peut diriger sont originaux (une Valkyrie, un Bonhomme de Neige psychopathe, un clone d’Elvis ou encore une sorte de Spaghetti Monster), mais ils sont modélisés façon Silicon Graphics, comme dans Donkey Kong. Le résultat à l’écran est excellent, et les différentes posés clé de leur animation sont une réussite.

Le problème, c’est tout le reste. Les décors sont hideux, l’animation quasiment inexistante (en gros, il n’y a que des poses clé), et la maniabilité est lamentable. On joue avec 6 boutons de coups, sur le modèle de Street Fighter 2, mais les animations sont les mêmes pour les coups forts et faibles. La différence se situe dans leur vitesse d’exécution, sauf qu’Interplay a mal interprété le concept : les coups forts ne sont pas lents, mais sortent lentement - genre avec une demie-seconde de temps de latence, et c’est insupportable. Comme dans tous les jeux de combat improvisés, il n’y a aucune notion cohérente des hitbox, et les combats n’ont strictement aucun intérêt. Gros ratage pour ce jeu à l’ambiance pourtant sympathique.

NUL
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Effectivement, je m'y suis essayé à une époque, mais l'ambiance me rendait trop... triste

Oui, c'est tristoune, hein ?

Cliffhanger (+CD)
Malibu Interactive - 1993



Cliffhanger ne fait pas partie des films inoubliables de Sly, et son adaptation en jeu est encore moins mémorable, ce qui n’est pas très étonnant quand on voit que c’est Malibu Interactive qui s’y est collé. On se retrouve donc avec un jeu d’action avec la même maniabilité que Barbie Super Model. Le titre tente d’être varié en proposant des phases de beat’em all, d’escalade, et même une course poursuite contre une avalanche.

Dans la phase BTA, les déplacements sont rigides, il y a 3 types d’ennemis, beaucoup de blancs entre deux groupes d’opposants (qui sont au max trois en simultané), et on s’ennuie beaucoup. La phase d’escalade est lamentable, puisqu’on doit éviter les gus qui nous tirent dessus (comment ?) sans pouvoir s’en débarrasser, même si on se pose sur leur corniche.Enfin, la fuite de l’avalanche est ridicule de difficulté tant le par cœur est indispensable, au détriment des réflexes. La réalisation correcte ne relève pas le niveau de cette adaptation ratée.

La version MCD est identique à la version MD, avec des scènes du film en plus (plutôt bien compressées) et des musiques hollywoodiennes pendant les niveaux.

MAUVAIS
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Clue
Sculptured Software / Parker Brothers - 1992



Cette adaptation du célèbre jeu de société Cluedo semble se jouer de la même façon que son modèle. On choisit un personnage, puis on doit se déplacer dans le manoir pour recueillir des indices sur le meurtre qui a été commis et ses conditions (auteur, arme et lieu du crime. D’ailleurs j’ai toujours trouvé ça idiot, on sait forcément où a eu lieu le crime, je veux dire, même si le corps a été déplacé les traces de détergent ça se voit sur une moquette). Malheureusement je ne sais connais pas les règles du Cluedo, donc je peux pas vraiment juger cette adaptation, mais il y a une règle qui dit que les jeux vidéo adaptés de jeux de société sont toujours un peu plus ennuyeux que leur modèle, je laisse donc les amateurs à leur appréciation.

Sinon, niveau technique c’est moyen/bien.

Votre note du jeu de plateau / 5 - 2 points
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Pour Cliffhanger il y a une grosse différence entre la version Megadrive et celle du Mega-CD la fameuse et tres réussie descente en snowboard qui n'est pas du tout dans la version MD,de plus on peut désactiver les pauvres passages Beat'm all et ne faire que les descentes



Sinon au passage merci pour ce tour des jeux MD ca fait vraiment plaisir a lire.

Merci pour la précision (je n'ai pas eu le courage de me refader la phase BTA) et pour les encouragements !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Et précisons qu'en plus il n'y avait pas de musiques !
Ce fond noir vide et pour seule ambiance sonore les bruits de bide de Chuck ... quelle tristesse !

Cool Boarders avant l'heure !

Coach K Basketball
EA - 1995



“Coach K” est le surnom de Mike Krzyzewski, qui fut entraineur de l’équipe universitaire de Duke avec qui il remporta un tas de trophées, assistant entraineur de la Dream Team américaine en 1992 et vaiqueur des JO en tant que coach de l’équipe US aux JO de 2008. Une pointure, en somme.

Ce premier titre de basket universitaire développé par EA reprend la vue en 3D isométrique des Fifa de l’époque, ainsi que le repérage du joueur contrôlé par une grosse étoile de leurs précédents jeux. On peut choisir 32 équipes existantes, ainsi que 8 équipes “classiques”. Techniquement satisfaisant, le jeu souffre cependant d’un léger problème de visibilité, et ce d’autant plus qu’il est difficile de ramener le curseur sur le joueur de son choix. En dehors de ça, je suis une grosse ouiche en jeux de basket, donc j’ai du mal à me faire une idée précise de la qualité du jeu. Disons que ça a l’air pas mal.

PAS MAL ?

Petite semaine en quantité et en qualité. Pas de mise à jour la semaine prochaine, pour cause de vacances, mais je reviens vite avec une série de bons jeux !
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Ca a surtout l'air de repomper les premiers NBA Live sortis ; gage de qualité en fait...