he mais y'a pas d'images des jeux
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John Madden American Football
Park Place Productions/EA - 1990



John Madden Football '92
EA - 1991



John Madden Football '93
EA - 1992

(J'ai zappé celui-là, d'expérience il n'y a aucune différence notable entre les versions normales et Championship)

John Madden Football '93: Championship Edition
EA - 1992



J’en ai un peu soupé du foot US, mais heureusement, tous les jeux de la série Madden se ressemblent, ce qui me permet de limiter mes efforts rédactionnels.

Madden est supposé est plus réaliste que Joe Montana, qui serait plutôt arcade : je vous avoue qu’en dehors de la plus grande variété de tactiques et des modes de jeu, la différence ne m’a pas sauté aux yeux. Par contre, là où Joe Montana était confus, John Madden est presque jouable pour un non initié, puisqu’il suffit de choisir le joueur à qui le quaterback doit envoyer la balle en appuyant sur une touche du pad, leur position étant indiquée dans un petit écran où l’action est zoomée. Les joueurs n’arrivent pas toujours à rattraper la balle, mais bon, ils ont sûrement tout un tas de lésions cérébrales, on ne va pas leur en tenir rigueur.

Au fil est épisodes, les graphismes se sont affinés, le nombre de tactiques a avolué, et les joueurs ont gagné de nouvelles animations. La série s’est donc moins cherchée que Joe Montana, et les différences d’un épisode à l’autre ne sont pas flagrantes manette en main, du moins pour une noob comme moi.

J’essaierai les suivants quand j’arriverai aux M, parce que là je fais une overdose ^^

SUREMENT TRES BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Jordan vs. Bird: One-on-One
EA - 1992



Exemple type d’un jeu pour lequel l’intégralité du budget est passé dans l’achat des licenses, Jordan VS Bird est un pauvre jeu de basket qui permet de faire s’affronter ces deux grands joueurs des années 90 (enfin, surtout Jordan). Il compte 3 modes de jeu : le 1 VS 1, une épreuve de tir à 3 points avec Bird et un concours de dunks avec Jordan.

Le 1vs1 est plutôt injouable, la faute à des commandes obscures : comment se mettre dos au panier ? Comment feinter ? Est-ce seulement possible ? Mystère. Le tir à 3 points est plus limpide, mais il est à peu près impossible de viser, il faut donc se fier à son instinct ou sa mémoire musculaire. Enfin, le concours de dunks consiste uniquement à appuyer ua bon moment sur le bouton de saut.

On a très vite fait le tour de ces modes de jeu, et ce n’est pas la qualité technique du titre qui va nous faire revenir, car Jordan VS Bird est moche comme un pou, très mal animé, et même la partie sonore est nase. Je crois qu’il est classé dans le top 10 des pires jeux de la MD ; c’est peut-être un peu sévère, mais il ne doit pas être loin de mon top 20. Et dire qu’ils osaient le présenter dans une vidéo promotionnelle...

NUL

Joshua & the Battle of Jericho
Windows Tree - 1994



Fidèle à sa tradition de jeux bibliques sortis sans license, Joshua semble être un clone de Boulder Dash (mais je connais mal mes classiques). Josua peut lancer des notes de musique pour détruire ses ennemis et des blocs, et ramasse des vases et des visages qui font . Entre deux niveaux, on a droit à un quiz sur la Bible, et on gagne ensuite autant de Bibles qu’on a eu de bonnes réponses. Et on recommence.

Le jeu est laid sans être affreux, à l’exception du décor de fond qui donne un peu la nausée. Sinon ça n’a aucune espèce d’intérêt.

NUL

Judge Dredd
Probe Entertainment/Acclaim - 1995



Judge Dredd n’est pas adapté des comics, mais de leur adaptation avec Stallone dans le rôle-titre, qui s’était méchamment banané au box-office. On dirige donc le juge qui doit nettoyer les rues de la ville. L’introduction est assez classe, et la présentation du jeu a aussi fait l’objet d’un minimum de soin : chaque stage est l’occasion d’accomplir un objectif principal et un objectif secondaire : dans le premier, il s’agit respectivement de détruire des caisses de munition et arrêter et/ou dessouder les malfaiteurs.

Dredd dispose d’une large palette de mouvements, d’autant plus accessible qu’on utilise un pad 6 boutons : il peut tirer dans plusieurs directions, s’accroupir et ramper, grimper à la corde, s’accrocher à certains plafonds, courir, tirer avec plusieurs armes différentes (seule celle de base a des munitions illimitées), et se battre au corps à corps. Rien à redire sur la maniabilité, les commandes répondent plutôt bien, mais le juge souffre du syndrôme dit “d’Ernest Eavans” : il met trois plombes à se baisser, et il faut rappuyer vers le haut pour qu’il se relève. De plus, on ne peut pas à la fois maintenir bas et tirer, ce qui est logique puisque la manip n’est pas nécessaire pour rester accroupi, sauf qu’il est illusoire d’espérer aller contre des années d’automatismes…

Les graphismes sont très chouettes : un peu “granuleux”, ils sont cependant détaillés, colorés et de bon goût, avec un choix des couleurs pertinent. L’animation du juge a été très travaillée, et celle des ennemis est également tout à fait correcte. La partie sonore est plus en retrait.

Le jeu n’est pas du tout désagréable, bien qu’un peu mou, mais il souffre, en plus de son problème d’accroupissement, d’un défaut de game design difficilement pardonnable : la présence de deadlocks. Sautez d’une plateforme trop haute pour que vous puissiez y remonter sans avoir tout nettoyé au dessus : vous pouvez faire un Reset. Vous dépensez tous vos explosifs, seuls capables de détruire les caisses de munitions : id’em. C’est dommage, parce que bien qu’il n’y avait pas le potentiel pour un chef d’oeuvre, sans ses soucis Judge Dredd aurait été tout à fait potable.

MOYEN

Anecdote : il me semble que la version japonaise est un des jeux les plus cotés de la console.

Junction
Konami/Micronet - 1990



Vous connaissez les taquins ? Ce sont ces illustrations en mosaïque, dont il manque un morceau, et il faut faire glisser les carreaux pour reconstituer l’image (moi j’étais nulle, mais astucieuse : je démontais les machins et je les remontais. Ah ah !). Et bien Junction est un puzzle-game qui fonctionne sur ce principe : une boule se déplace sur un plan, en suivant un rail. Le but du jeu est d’emmener à la boule à la sortir, en déplaçant les cases afin qu’elle ait toujours un rail à suivre. Oui, moi aussi j’ai été étonnée qu’un principe semblant sorti d’un jeu shareware ait pu atterrir de façon officielle sur Megadrive, surtout que l’ambiance austère fait penser à un jeu pirate, mais pas du tout. Les commandes répondent bien, les graphismes font le job, pour les amateurs, j’imagine que le jeu doit faire l’affaire. M’enfin c’est pas la folie non plus.

MOYEN

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Hokuto no Ken, Kujaku Ou, Mazin Saga, Yu Yu Hakusho et j'en oublie surement. SEGA était à fond sur les licences de mangas. C'est assez unique chez un éditeur fabricant, non?

C'est vrai qu'en general c'est surtout Bandai.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Y'avait THQ il me semble aussi nan ?
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Loin d'être un hit, ce jeu a quand même une petite valeur historique en tant que suite officielle du premier "One on One", à savoir "One on One : Dr J vs Larry Bird". Sorti en 1983 sur micros 8 bits, c'est un des tout premiers hits commerciaux d'Electronic Arts, le point de départ de l'empire que EA est devenu.

Retour du Grosblog ! Bon sang, à ce rythme, je suis pas rendue, il va falloir que j'accélère ! Aujourd'hui, un amuse-bouche avant un programme carnassier :

Jungle Strike
High Score/EA - 1993



Comme son nom le laisse deviner, Jungle Strike est la suite de Desert Strike. Après la mort du Dictateur (qui n’est pas Saddam Hussein), son fils tente de perpétrer l’entreprise terroriste familiale en s’associant à méchant trafiquant de drogue colombien. Vous, et vous seul (et surtout pas le reste de l’armée américaine) peut l’arrêter, mais cette fois, la menace est partout !

On reprend à nouveau le contrôle d’un hélicoptère, bien que certains niveaux (que je n’ai pas essayé, j’en reparle plus tard) proposent de monter à bord d’autres véhicules. Le mode de contrôle “classique” a disparu, et il est juste possible de jouer “à la Resident Evil” : déstabilisant au début, je dois admettre que ce changement ne porte pas préjudice à la maniabilité, on s’y fait assez vite. On a toujours 3 armes à disposition, et on doit gérer son fuel, ses munitions, et les ouatmille missions à accomplir par niveau.

En effet, chaque niveau comporte au moins une demie-douzaine d’objectifs : dans le premier, qui se passe à Washington, il faut empêcher les terroristes de détruire des monuments, arrêter des véhicules piégés, détruire les QG ennemis, puis escorter la voiture du président, trouver un espion et arrêter un sniper. Ce modèle se reproduit dans les autres niveaux, et il semble que chacun comporte son lot de missions en temps limité, et évidemment un échec à l’une d’elles nous fait tout recommencer. L’emplacement des objectifs est le plus souvent indiqué sur la carte, mais pas toujours, et leur ordre de priorité, lui, n’apparaît pas. Il faut donc refaire les missions jusqu’à avoir le bon timing, ce qui n’était pas le cas dans Desert Strike, où je n’ai pas souvenir de telles contraintes. Et évidemment, il faut en plus gérer les ennemis, qui sont costauds et peuvent parfois vous abattre en une poignée de missiles.

Le jeu nous balade en ville, dans la Jungle et sous la neige, dans des décors de qualité variable (Washington est moche, la neige plutôt chouette) et pas tous également jouables : la mission de nuit est par exemple un calvaire, on n’y voit goutte. Ok, c’est le but, mais c’est relou.

Malgré sa difficulté éreintante, qui exige des trésors de patience de la part du joueur (patience que je n’ai plus, j’ai donc triché pour avoir un aperçu des différents stages), Jungle Strike est un jeu plaisant, et moins répétitif que son aîné.

BIEN, voire TRES BIEN pour les masochistes
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Et quel amuse-bouche ! Je suis un gros gros fan de la série des Strike (et non, je ne suis pas masochiste ^^). Ca existe encore ce genre de jeu de nos jours d'ailleurs ?

Aussi exigeant ? Pas que je sache. Renegade Ops s'en rapproche, mais en beaucoup, beaucoup, beaucoup bourrin, c'est plutôt un mix entre Jungle Strike et Smash TV
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Les Strike sont une série à laquelle je n'ai jamais joué et j'en avais pourtant toujours envie. Même sur PsOne !

Merci Shenron . J'ai pris un peu d'avance sur ta liste de jeux pour jouer à Super Hydlide, un jeu de la très foireuse série des Hydlide, qui contrairement aux autres opus, est très sympa bien qu'archi dur.

Pour te mettre dans le bain et que tu sois prévenue sur les nombreux aspects du gameplay (Jared a été traumatisé par Hydlide 1 sur Nes dans son enfance, d'où ses inquiétudes au début) :


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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Comme j 'ai Super Hydlide en vrai, je l'ai testé vite fait quand je l'ai acheté : j'ai porté une armure trop lourde pour moi, du coup mon perso ne pouvait plus bouger, et je n'ai jamais trouvé comment la retirer

Edit : je viens de regarder la vidéo (elle est marrante, d'ailleurs), ce jeu est fou !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ah je connais ça, ça m'arrive tout le temps dans le jeu , le jeu est vraiment très salaud sur la gestion du poids. En fait, il faut la revendre au General Store (l'armurier ne rachète pas tes objets) ou la jeter.

Au fait : l'or à son propre poids, sauf qu'en fouillant bien non loin du point de départ, tu trouveras un objet "Money Changer", qui permet de transformer tes pièces de 100 en pièces de 1000, qui pèsent autant que les autres pièces.

Bon courage pour la suite !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Jungle Strike, grand souvenir du milieu de la MD. Pour moi, c'est le meilleur de la série. Les environnements sont variés, les missions sont intéressantes et les véhicules s'utilisent différemment (La mission avec l'hovercraft où l'on attaque les sous marins est tripante).
En fait, ce genre de jeu avec un environnement relativement ouvert, différents véhicules et des missions à effectuer, c'était déjà un peu du Bac à sable.
Après, c'est le jeux américain dans toute sa splendeur : scénario bien con, bien manichéen en lien avec la guéguerre du moment avec absence totale de second degrés.

Je rejoins Shenron sur le fait que le jeu est quand même super dur. Il suffit de se faire surprendre par un char Abrams et c'est la mort assurée en moins de 5 secondes... D'ailleurs pour l'anecdote, dans le niveau de la montagne où il faut détruire les grandes tourelles : il y a moyen de faire faire le sale boulot par ces même chars : il suffit de se faire repérer et de se planquer derrière une tourelle, du coup non seulement on est protégé mais en plus on économise de précieuses munitions.

Sinon, Shenron, je vois pas bien ce que tu veux dire quand tu dis que certaines missions doivent êtres effectuées avec le bon timing.

Par exemple, la première mission : je dois empêcher les méchants de détruire des monuments. J'en bute un, puis deux, mais j'arrive trop tard pour le troisième, qui détruit je sais plus quoi.

Mission échouée.

Je recommence, je vais plus vite, je tus les trois méchants. Je vais sur la carte, checker les autres missions, et je vois que je dois arrêter des voitures piégées. J'en détruis 4, et au moment où j'arrive à la 5è, trop tard, elle est arrivée à destination : boom, mission échouée.

Dans la neige, je devais détruire des silos de missile, sauver des otages et exfiltrer des scientifiques : j'ai trop trainé pour les scientifiques, qui se sont cassés : mission échouée.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Jurassic Park
Blue Sky Software/Sega - 1993



Adapté du film du même nom (ou peut-être du livre, mais franchement ça m’étonnerait), Jurassic Park est un jeu d’action/plateforme/puzzle (un peu), dans lequel on dirige au choix le Dr Grant ou LE RAPTOR !!!

Grant doit quitter le parc, qui est la cible de l’armée et l’entreprise qui l’a créé, tout en évitant de faire boulotter par les dinosaures, ou de se faire occire pas les mille dangers du décor. Pour se défaire des lézards, il dispose de tout un arsenal, dont les munitions, en nombre limité, peuvent être récoltées un peu partout : fléchettes tranquillisantes, fumigènes incapacitants, bref, on endort les bébés mais on ne leur fait pas de mal. Grant est fort habile puisqu’il peut s’accrocher à des plateformes (Flashback est passé par là), grimper à l’échelle, s’accrocher au plafond, et même conduite un bateau. Les niveaux sont courts mais pas linéaires, puisqu’il faut trouver le bon chemin et/ou la bonne façon de libérer le passage. Malheureusement, Grant est atteint d’une arthrose aïgue, qui le fait réagir avec un léger train de retard et surtout se déplacer d’une façon horriblement saccadée, rendant la progression plus pénible qu’elle ne le devrait.

L’objectif du Raptor est tout simple : bouffer Grant, qu’on rejoint à chaque fin de niveau et qui nous échappe de justesse. Le Raptor peut mettre des coups de patte, de crocs, tue ses ennemis (y compris les gardes du parc) en leur sautant dessus, peut sauter super haut et même s’accrocher aux rebords de plateforme avec ses petites papates. Contrôler Grant n’est pas inintéressant, mais le Raptor est bien plus cool, même si lui aussi bouge un peu comme un robot.

Dans les deux cas, le level design ne casse pas trois pattes à un archéoptéryx, et le jeu est très court. Cependant, les graphismes, pseudo-réalistes, sont plutôt chouettes, et l’ambiance sonore, faite de musiques sourde et de cris de dinos dans le background, est réussie. Jurassic Park est un jeu moyen, qui aurait mérité juste un peu plus de soin dans le gameplay et l’animation.

MOYEN

Jurassic Park (CD)
Sega Multimedia Studio - 1993



Rien à voir avec la version MD : nous avons affaire ici à un Point’n Click en vue subjective, j’ai envie de dire “à la Myst”, mais la comparaison n’est pas forcément flatteuse (bien que, perso, j’ai toujours trouvé Myst parfaitement soporifique).

Le joueur fait partie d’une équipe chargée de récupérer un oeuf de chaque espèce de dinosaure. Problème : son hélicoptère s’est crashé, il est le seul survivant, et doit accomplir sa mission malgré l’environnement hostile. L’interface est des plus simples, puisqu’on déplace le curseur à l’écran avec la croix, on accède à l’inventaire avec B et on agit avec A. Le curseur change de forme selon le contexte, laissant apparaître une loupe pour regarder de plus près ou une flèche pour se déplacer. Le trajet entre deux zones se fait soit par un fondu, soit par une courte FMV. Le style graphique est d’ailleurs hétérogène, puisque se succèdent des décors en pixel classique, des images de synthèse et des séquences vidéo. Ce mélange est cependant assez réussi (le jeu rend mieux en vrai que sur les captures), et on ne ressent jamais le côté kitsch de certaines productions du même genre sur Mega-CD. On a même droit à une encyclopédie des dinosaures avec un gus déguisé en Crocodile Dundee qui nous fait la leçon. De plus, les transitions entre deux emplacement sont assez rapides.

Ça se gâte un peu avec l’ambiance sonore, assez bordélique car, là encore, trop hétérogène, avec une ambiance qui change d’un lieu à l’autre alors que, l’un dans l’autre, on est toujours plus ou moins dans la jungle.

Le déroulement du jeu est donc simple : on ramasse des objets nous permettant de progresser au sein du parc, tout en évitant de se faire boulotter, ce que je n’ai pas réussi à faire : en effet, au lieu d’actionner 3 fois le klaxon d’une jeep pour attirer un tricératops, je ne l’ai fait qu’une fois, et donc il m’a chargée. Une illustration du caractère un peu injuste du jeu, que je n’ai pas relancé après cela, mais dont j’ai regardé un bout de walkthrough sur Youtube : il en ressort qu’on peut avoir très vite fait de tourner en rond, pour peu qu’on n’ait pas trouvé le bon objet au bon endroit, ceux-ci n’étant pas toujours mis en évidence, et leur usage n’étant pas forcément très clair. Je m’abstiendrais de donner une note, étant de toutes façons une quiche aux P’nC, mais ça a l’air quand même coton.

Jurassic Park: Rampage Edition
Universal City/Sega - 1994



Rampage Edition (et son écran-titre ridiculement badass et sanglant) est la suite directe du premier jeu : Grant et le Raptor doivent toujours s’échapper de l’île. Cette fois-ci, le jeu est plus bourrin : les fléchettes tranquillisantes de Grant sont en nombre illimité, et il pourra s’armer de mitraillettes, lance-flammes et lance roquettes. Le Raptor, lui, gagne une course et une attaque avec élan, un double saut périlleux (oui oui) très efficace contre les ptérodactyles et un mode Rampage, qui rend temporairement invincible après avoir avalé assez de bonus.

Les niveaux sont tout aussi courts, mais sont plus linéaires, à l’exception de quelques uns qui sont plus pénibles que labyrinthiques. Jouer avec Grant m’a vite agacé, donc j’ai switché sur le Raptor, avec qui j’ai terminé le jeu, qui souffre de quelques longueurs, les stages étant exagérément étirés. Les graphismes ont perdu de leur superbe, et troquent leur aspect digitalisé contre des sprites pas jojo, mais les commandes sont plus réactives. L’un dans l’autre, je pense que Rampage Edition est inférieur au premier épisode, mais on affronte des hélicoptères de l’armée avec le Raptor, alors ça compense.

MOYEN

Jurassic Park 2: The Lost World
Appaloosa Interactive/Sega - 1997



Voici un jeu que je ne connaissais pas du tout, et pour cause : sorti en catimini en 1997 et doté d’une jaquette quelconque, The Lost World a pourtant été développé par Appaloosa, ex-Novotrade, à l’origine d’Ecco et Kolibri.

Le scénario du jeu n’est pas du tout tiré du film, puisqu’on incarne un chasseur, qui doit accomplir diverses missions : trouver un poste de commande mobile, sauver un confrère coincé dans une grotte, activer des balises, etc. Le jeu est vu de dessus avec une légère perspective, ce qui m’a fait penser au premier abord qu’il s’agissait d’un plagiat de la version SNES de Jurassic Park, or il n’en est rien : il s’agit d’un jeu d’action/exploration classique, sans phases à la première personne.

On dispose d’un éventail d’armes qui s’étoffe selon les missions : un taser, des fléchettes tranquillisantes et un fusil à pompe en munitions infinies, des grenades, mines, mitraillettes et bombes à eau dont les munitions sont limitées, mais qu’on trouve assez facilement dans les niveaux. Ceux-ci, s’ils sont balisés, sont cependant assez vastes pour donner une relative impression de liberté. On devra y affronter des dinosaures bien sûr, de différents types, mais aussi d’autres chasseurs et les aléas du décor, comme des éboulements et des gaz toxiques, qui affectent aussi nos ennemis. Il est possible de choisir l’ordre dans lequel on parcourt les niveaux à partir d’un hub.

Les graphismes sont d’une grande finesse, on voit que la MD est parfaitement maîtrisée par les développeurs : les couleurs sont parfaitement choisies et les décors sont sacrément réussis. Dommage que le jeu comporte pas mal de ralentissement assez sévères, mais qui heureusement n’entravent pas trop la jouabilité. D’ailleurs, le game design a fait l’objet de beaucoup de soin : il faudra adopter différentes tactiques selon le type d’ennemi affronté, et si un seul dinosaure se gère assez bien, dès qu’ils sont deux, c’est une autre paire de manche. Pire encore, l’un d’entre eux (une saleté toute rouge) est susceptible de vous bouffer en deux coups de crocs, en plus de vous coller aux basques, et nécessite d’employer les mines de proximité pour s’en débarrasser efficacement. De temps en temps, on pourra également monter dans des véhicules, dont le maniement est plutôt hasardeux.

The Lost World est une belle découverte en ce qui me concerne : malgré ses ralentissements, il est très sympa, bénéficie d’une difficulté équilibrée, et fait honneur à la MD.

TRES BIEN

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Pour revenir vite fait sur Jungle Strike (qui est un excellent jeu), il n'y a aucun objectif en temps limité dans la première mission - et peut-être même dans le jeu tout court. Tu as tout ton temps, le seul truc à savoir est qu'à partir du moment où, par exemple, tu trouves une des voitures piégées, tu dois l'arrêter. Mais elle ne lancera pas sa course avant que tu ne la trouves ! Pareil pour l'attaque des monuments, les terroristes n'attaquent pas avant que tu ne sois sur les lieux, et même là ils essaieront de te détruire avant tout.
Ce qui n'enlève rien au fait que le jeu est très exigeant, plus que Desert, et qu'il ne pardonne pas. Comme le dit Nikeleos, une rencontre fortuite contre un char Abrams et c'est la mort directe, d'autant plus que comme d'habitude, mourir tue au passage tous les soldats et otages qu'on embarquait, et qui auraient pu nous redonner de la vie...mais on garde nos réserves de fuel ! Il suffit qu'on soit mort avec trop peu de fuel en réserve, et on est bon pour une deuxième mort par manque de carburant Ce jeu oblige à planifier à l'aide de la carte, une des meilleures que j'aie jamais vu.

Et Jurassic Park 2 Lost World est très, très bon, je le trouve bien plus palpitant que ses deux homologues plate-formesques. Il faut juste que je retrouve la notice car il y a pas mal de trucs à récupérer, comme les insignes, et je ne sais plus à quoi ça correspond.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Merci pour cette cuvée Jurassic Park.


Je viens de l'essayer. C'est vrai que ça a l'air pas mal. C'est jouable et bien réalisé. L'intro fait son petit effet : les décors sont superbes.
Par contre, impossible de réussir la 1ere mission. Il est ou le mobile center bidule ? J'ai parcouru la map en long et en large sans l'apercevoir. J'ai seulement trouvé une voiture qui ne m'a pas permis d'accéder à un endroit différent (mais elle était marrante à conduire). Comment utiliser la carte d'ailleurs ? A part le point rouge qui marque notre position, elle ne me sert à rien. On peut pourtant sélectionner des objectifs / ennemis sur la coté droit mais ça ne fait rien apparaitre sur la carte elle même.
J'ai remarqué que endormir les dinos aux fléchettes au lieu de les tuer rapporte des badges, ils servent à quoi ?

Il faut choper la voiture, puis aller tout à droite, puis en bas, là tu activeras un check-point en forme de drapeau. Des mines empêchent de rouler, mais on peut peut-être sauter par dessus (la voiture saute ^^), moi je suis descendue. La carte ne sert pas à grand chose, en effet.

Au bout de 5 médailles (qui sont aussi cachées dans les niveaux), une caisse est larguée, avec des munitions, voire une vie.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Justice League Task Force
Sunsoft/Acclaim - 1995



Darkseid s’apprête à envahir la Terre, il faut que la Ligue des Justiciers se réunisse afin de contrer ses plans, malheureusement, tous ses membres semblent avoir subi un lavage de cerveau… sauf vous : Superman, Batman, Wonderwoman, Flash, Aquaman ou Green Arrow, au choix, devra donc affronter tous ses potes avant de vaincre Darkseid.

Task Force est un jeu de combat, qui supporte le pad 6 boutons, mais je serais bien en mal de vous dire à combien de touches il se joue, car il n’y a aucune différence de vitesse ou de priorité selon les coups. De façon classique, chaque perso peut sauter, se mettre en garde, ou faire des coups spéciaux grâce à des manips classiques à base de quarts de tour et de dragon punch, qui ne sortent pas trop mal la plupart du temps. Le jeu est respectueux de son matériau d’origine, puisque Batman utilise ses poings, ses pieds et ses batarangs, Superman est un bourrin qui ne se bat qu’avec ses poings, sa vision infrarouge et son souffle glacial, Flash est très rapide, etc. De plus, chaque personnage a son propre décor, qui lui correspond parfaitement. Les sprites sont grands, colorés, plutôt agréables à regarder bien qu’un peu grossiers. Ils souffrent surtout d’une animation bâclée, rattrapée seulement par des poses clé dynamiques, et trop rapide, ce qui pose des problèmes de jouabilité. De plus, et c’est une constante dans les jeux de combat occidentaux, les notions de base des jeux de combat post-SF2 sont absentes. Cela rend les combats brouillons, voire illisibles, ce qui est assez dommage car malgré ses musiques atroces, les développeurs ne semblaient pas manquer de bonne volonté.

MEDIOCRE

Jaguar XJ 220 (CD)
Core Design/Sega - 1993



D’abord sorti sur Amiga, Jaguar XJ220 est un jeu de course arcade, qui nous met aux commande du véhicule susnommé. Le mode de jeu principal est le grand prix, dans lequel on parcourt 12 circuits dans autant de pays, contre une quinzaine de concurrents, notre position de départ étant déterminée par un tour d’essai. Entre deux courses, l’argent récolté permet de réparer son véhicule, mais malheureusement pas de l’améliorer.

Jaguar XJ220 rappelle furieusement Out Run, et c’est délibéré : on ne choisit pas la musique avant le début de la course sur son auto-radio par hasard. Coloriez la voiture en rouge, et ce serait presque à s’y méprendre : le jeu fleure bon les années 80, et est du coup un tantinet anachronique : pas de gestion de l’aspiration, pas la moindre notion de dérapage, pour prendre correctement les virages il faut les anticiper, point. La conduite est assez rigide d’ailleurs, puisque même à très faible vitesse, le bolide peine à tourner franchement. Malgré tout l’impression de vitesse est bonne et le jeu loin d’être désagréable.

Techniquement le jeu ne tire pas vraiment parti des capacités du Mega-CD : l’animation est fluide, mais c’est le cas d’autres jeux de course sur MD. Idem au niveau des graphismes : les décors sont un poil granuleux, mais les bords de la piste sont assez détaillés, et l’ensemble est de bon goût, jusque dans les menus assez classieux. Sans réinventer la roue, Jaguar XJ220 est un jeu sympathique.

ASSEZ BIEN

Jango- World Cup - J
Orphek Inc/Victor Entertainment - 1993



Jeu de Mahjong comme tant d’autres, Jango ne semble se distinguer que par le fait qu’on y fait des parties à 4 joueur, ce qui n’est pas la norme dans les jeux vidéo. Sinon, bien qu’il soit assez joli et se joue bien, il n’a pas d’intérêt particulier.

ASSEZ BIEN

Voila, c'est fini pour les J ! Si j'ai bien compté, on en est à 500 jeux (+ ou - 1), il me reste Flashback à tester, mais j'appréhende

Les jeux à retenir dans les "J" :

Assez bien :

Jimmy White's Whirlwind Snooker
Jaguar XJ220

Bien :

J-League Pro Striker : Final Stage
James Pond 2 : Codename Robocod
Jim Power in Mutant Planet

Très bien :

Jungle Strike
Jurassic Park 2 : The Lost World

500 jeux, c'est pas mal, c'est le moment de faire un premier bilan, avec des graphiques o/:





Le dernier graphe est inédit sur ce blog : il représente la proportion de chaque genre par année de sortie :



Je le trouve très intéressant, car des tendances se dessinent nettement : prédominance des shoots fin 80-début 90, qui sont progressivement remplacés par les jeux de plateforme, et surtout grosse progression des jeux de sport à partir de 1993. Pour bien faire j'aurais du retirer 1996, qui n'est pas représentative (seulement 5 jeux cette année), mais bon.



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