Après avoir fini Kirby's Epic Yarn et avoir été marqué par ses ressemblances avec World et Castle of Illusion, et encore sous le charme de Epic Mickey, je me suis réessayé pour la troisième ou quatrième fois à Castle of Illusion dont tout le monde chantait les louanges et vis à vis duquel j'étais toujours resté hermétique, et j'ai ENFIN "cliqué" avec le jeu. Ma dernière session avec a été enchanteresse.

Du coup, j'aimerais aborder un sujet qui m'intrigue depuis un certain temps: le mystère des jeux auquel on n'accroche pas du tout pendant un certain temps, puis tout d'un coup, sans que l'on sache forcément pourquoi, tout se met en place comme les pièces d'un puzzle et on rentre enfin dans son univers et son gameplay pour au final adorer.

Un autre exemple marquant pour moi c'est Metroid Prime. Tout ma première expérience avec le jeu a été faite avec une certaine grimace, sur le mode "c'est bien MAIS ça n'est pas Super Metroid et l'adaptation des mécaniques d'exploration ne fonctionne pas, et les scans sont trop bavards, et la difficulté mal dosée, etc."

J'avais même vendu le jeu, et j'avais argumenté sur certains forums en expliquant pourquoi le jeu était un échec. Puis j'ai voulu lui donner une seconde chance, je l'ai racheté en collection budget, et BAM ça a cliqué et je n'ai plus rien eu à lui reprocher.

Ce qui est amusant c'est que Echoes m'a fait exactement la même chose: revendu, re-acheté, et maintenant c'est mon préféré des Prime.

Est-ce que vous avez des expériences similaires?
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Moi je vais juste me limiter aux jeux auxquels je finis par accrocher en le refaisant après un certain laps en temps, donc en excluant ceux auxquels je finis par accrocher après un désamour initial au sein d'une même partie sans le refaire depuis le début après une coupure (sinon j'en aurai pour un moment et je pense que ce n'est pas vraiment le sujet du topic).

Récemment, il y a quelques mois, j'ai eu cette expérience avec Dragon Quest IV, sauf que le "déclic" a eu lieu avec un autre jeu, à savoir "Dragon Quest V".

Déjà à la base, j'avais joué quelques heures à Dragon Quest VIII sur PS2, sans vraiment accrocher. Deux ou trois ans plus tard, vers 2008, j'essaie le remake DS de Dragon Quest IV: une cata, je n'accroche pas du tout, je trouve le scénario franchement trop simpliste, l'univers d'heroic-fantasy vu et revu malgré le système de chapitrage et de héros différents. Il faut dire aussi que je sortais tout juste de Mother 3 qui m'avait assez bouleversé et qui optait également pour le même genre de découpage scénaristiques en différents héros par chapitre. Donc j'ai fini par laisser tomber le jeu vers le chapitre 5, la sauce ne prenait pas, j'avais peut-être trop tendance à comparer avec Mother 3.

Puis deux ans plus tard, vers décembre-janvier, je finis par découvrir Dragon Quest V. Un volet que je voulais faire depuis le début étant donné que son système de génération m'attirait beaucoup. Contrairement aux autres volets, j'ai accroché dès le départ, du début à la fin, ça a été une vraie claque. Après une telle réussite, je me disais que je trouverais encore moins d'intérêt à Dragon Quest IV par rapport au V qui avait une histoire plus développé, je continuais à sortir les mêmes reproches au IV. Et pourtant, il s'est passé quelque chose. Après avoir fini le V, je ressentais comme un effet de nostalgie, un manque. Sans m'en rendre, en dehors du scénario de Dragon Quest V, j'ai fini par accrocher à ce petit univers certes d'heroic-fantasy à première vue vu et revu, mais pourtant non dénué de singularité et de charme naïf (voire enfantin). Je voulais retrouver un peu cet univers charmant, mais sans refaire le V. C'est alors que je me suis tourné à nouveau vers le IV, en le refaisant depuis le début. J'étais content de retrouver un peu ce même univers, et cette fois je suis vraiment entré dans le jeu, j'ai fini par aimer ce traitement simple du scénario et de son évolution, de la façon dont c'était raconté et dont les choses finissaient par se rejoindre, avec ce fil qui ressurgit pour relier les personnages.

Parfois, on se met à aimer un jeu pour lequel la sauce ne prenait pas parce qu'on a changé, parce qu'on a accumulé d'autres expériences vidéoludiques, qu'on change un peu notre idée pré-conçue de tel jeu, qu'on se met à chercher autre chose à certains moments.

Dans un autre exemple, encore récemment, j'ai eu un peu le même problème avec Demon's Crest (pareil, cet hiver). Je l'avais essayé deux fois il y a deux fois, et deux fois je l'avais rapidement laissé tomber, sans trop savoir pourquoi alors que j'avais adoré les deux premiers Gargoyle's Quest. La sauce ne prenait pas, l'ambiance me parlait moins ainsi que la jouabilité et le système de progression à la Megaman pour un Gargoyle's Quest. Et puis je ne sais pas, il s'est passé quelque chose, j'avais peut-être envie à ce moment-là d'un jeu d'action/plate-forme dans une ambiance funèbre, et c'est Demon's Crest qui a rempli ce rôle (il est franchement plus funèbre que les deux premiers volets), et là déclic! Je me suis à adorer, à le faire jusqu'au bout, au point qu'il est même devenu mon volet.

Comme quoi.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Hm, vu que je suis replongé en plein Infinite Undiscovery, je me suis senti obligé d'intervenir dans le topic. Alors que je terrassais pour la xième fois des serpents dans le donjon bonus pour récupérer un item super rare, je me suis souvenu de tout ce qui n'allait pas dans ce jeu.

J'avais oublié que le vol d'item, extrêmement secondaire et que 0.1% des joueurs utiliseront jusqu'à ce qu'ils atteignent la Porte Séraphique (à savoir le donjon bonus après la fin du jeu) est particulièrement mal foutu, que l'animation du vol est l'exemple type du bâclage qui a régné lors du développement du jeu.

Cette seule compétence, que je n'avais pas encore utilisé jusqu'à présent (c'est ma deuxième sauvegarde, je comptabilise au total 84 heures de jeu en cumulant les deux sauvegardes) m'a remémorer de bien sombres souvenirs :

"Mais pourquoi j'ai acheté ce jeu ?! C'est tri-Ace qui l'a fait ?! Et... SquareEnix qui l'a édité ? C'est une blague ? Ok, les critiques étaient parfois sévères, je savais à quoi m'attendre, je l'ai acheté en pleine connaissance de cause mais... bon sang que ce jeu est bourré de défauts !".

Comme dit dans l'article du site, j'ai faillit le revendre plusieurs fois. Il a fallut que je m'acharne pour atteindre le second DVD et que je découvre enfin une infime parcelle des possibilités offertes par le jeu. Oh bien sur ça ne le rend pas exceptionnel pour autant, mais tout d'un coup, j'ai redécouvert Infinite Undiscovery. J'ai compris que j'avais raté des pans entiers de passages plus ou moins importants, de compétences finalement grandement utiles en cas de pépin lors d'une bataille contre un boss ou même certains ennemis de base.

Et quand on fini le jeu, c'est la cerise sur le gateau. Après avoir affronté le gardien à l'entrée du dernier donjon qui est d'une difficulté abyssale puis nettoyé tous les gardiens du donjon et enfin, occis le boss de fin, le jeu nous apprend que l'on a débloqué un donjon bonus avec plein de challenge. On s'y rend et là, le jeu nous apprend qu'en y entrant, mes équipiers ont vu leurs dons de création renforcés et qu'ils disposent ainsi de plein de nouveaux objets à créer ! Et qu'en plus, il existe encore d'autres moyens pour améliorer encore la création d'objets et avoir encore plus d'items et d'armes inédites et pratiquement indispensable pour la survie du groupe dans le donjon bonus.


D'autres jeux m'ont fait un effet similaire, sauf que ces jeux ci, je n'ai jamais eu envie de les revendre. Je parle de la série des Tales of'. C'est bien simple, j'ai beau être un habitué de la série, c'est toujours vers la fin du jeu que je m'aperçois que je n'ai fait qu'effleurer le jeu alors que mon premier fichier de sauvegarde affiche un "75 heures", durant lesquelles j'avais estimé avoir fouillé la majeure partie du jeu. Ben en fait non, si on compare avec ce qu'il reste à faire et ce que j'ai raté définitivement, j'ai à peine survolé le tout.

Ce ne serait que de simples objets ou nouvelles techniques à obtenir pour dire de remplir le compendium d'objets et de compétences à 100%, soit. Mais non, ça concerne aussi le background des personnages, du monde que l'on explore, des quêtes longues et (souvent) intéressantes, du boss final aussi qui a son histoire et que l'on croise même de temps à autre avant l'ultime affrontement. On peut aussi découvrir une ville cachée avec un colisée spécial permettant de pimenter radicalement le challenge (d'autant plus que les Tales of disposent de plusieurs modes de difficulté, le tout dernier débloquant même les super attaques des boss, qu'ils ne se gênent pas à utiliser sans vergogne).

Parfois même, dans le cas de Tales of Symphonia, l'affinité avec les personnages est telle que l'on peut littéralement perdre un équipier définitivement (on va jusqu'à l'affronter et le tuer !) pour en récupérer un autre que l'on ne pouvait reprendre autrement, modifiant une bonne partie des scènes qui suivent. Et découvrir ça après 4 sauvegardes (soit 180 heures de jeu au total), ben ça met sur le derrière.

EDIT :
Dans Symphonia toujours, avec Raine et Genis dans l'équipe, si on se rend dans la ville flottante "Exyre" à un certain moment du jeu, il faut s'attendre à une scène très poignante où Raine et Genis retrouvent leur mère, mais cette dernière a complètement perdue la raison depuis qu'elle les a abandonné et ne les reconnais même pas. Cette scène n'apporte rien au gameplay sinon un objet souvenir qui remplira le pourcentage d'objets découverts dans le jeu, mais coté émotions, il s'impose.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Ah ben dans le genre j'ai fait très fort, et pas avec un petit jeu :

- 1992 : j'achète une SNES livrée avec Super Mario World.

Je commence à faire le jeu, je trouve les graphismes infantiles, la musique insupportable de répétitivité, et le gameplay lourdaud (c'est mon premier Mario après des années de jeux d'arcade action/plate-forme sans inertie). Arrivé au premier niveau où il faut alterner entre nage et sauts sur des plate-formes flottantes en évitant des poissons qui font des sauts de dauphin, je peste contre ces moments pénibles où il faut maintenir Mario parfaitement à la surface de l'eau pour pouvoir sauter quand on veut (s'il coule d'un ou deux pixels, le saut le fera remonter à la surface, au lieu de le faire sauter). Je remets le jeu dans sa boîte en carton, où il restera à jamais. Ma SNES finira chez une de mes cousines.

- 2004 : je rachète une SNES au marché aux puces, accompagnée de dix jeux dont SMW et Super Mario All-Stars.

Mon fils accroche beaucoup aux Mario, mais il ne va pas bien loin et me demande de jouer pour voir la suite du jeu. Je me mets sur Super Mario World. Je finis le jeu, effaré par sa qualité. Un peu plus tard, je le reprends sur Game Boy Advance, et le système de sauvegarde plus souple de cette version me pousse à le finir à 100%.

A présent, c'est un de mes jeux préférés. Il aura fallu 12 ans. Mais le saut depuis la surface de l'eau m'énerve toujours.
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Ce doit être un truc d'amigaïste, car mon premier contact avec Super Mario World a aussi été négatif. C'est surtout les graphismes et la musique qui m'ont fait un choc, au point que j'ai vérifié plusieurs fois si c'était bien là LE jeu dont j'avais entendu tant de louanges.

Je l'avais trouvé incroyablement limité et amateur visuellement (voire laid) et moi aussi, les graphismes et la même musique en boucle m'avait donné l'impression d'un jeu vendu gratuitement avec la console fait à la va vite plutôt qu'un grand chef-d’œuvre.

Puis j'y ai joué et j'ai aimé, mais du coup ça m'a amusé quand on a dit que New Super Mario Bros. Wii n'était pas à la hauteur des graphismes de la série.
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Je n'ai jamais aime Mario World non plus, et ce n'est pas faute d'avoir essaye... sur la console, en emulation, sur GP2X, avec le remake GBA,a l'epoque, maintenant, de nombreuses fois entretemps...

J'ai vraiment essaye de m'y mettre, vu le bien que j'entend un peu partout de ce jeu, j'ai l'impression de passer a cote de quelque chose. Mais rien a faire, j'adore les Marios NES et Game Boy, mais les deux Mario de la SNES c'est une autre histoire.

Sinon, mon jeu auquel j'ai acroche a retardement, c'est Fallout 1.

J'avais achete le meme jour, en grosse promo, Rage of Mage et Fallout (10F chaque, une aubaine !). D'ailleurs j'avais du jeter les boites et manuels dans une poubelle municipale aussitot sorti du magasin, et meme les jaquettes de CD, j'avais pour l'occasion ramene des jaquettes de CD de musique avec moi. Mes parents n'auraient jamais accepte de tels jeux, il fallait ruser pour les introduire a la maison. La boite de Rage of Mage avait un gros crane squeletique sur le devant de la boite, tandis que la description de Fallout sur le dos de la boite vantait les merites de l'empilage de cadavres sanglants plutot que de parler des aspects vraiment interessants du jeu. Cet aspect est important pour comprendre ma deception initiale.

Rage of Mage etait un jeu d'action russe tout ce qu'il y a de plus classique, en vue aerienne, une sorte de Diablo un tantinet moins bourrin. Globalement un plutot bon jeu qui n'a pas eu la posterite qu'il merite, meme si le MMORPG Allods Online, sorti en 2009, est en fait le troisieme opus de la serie.



Je m'attendait a globalement la meme chose avec ce Fallout dont je n'avais pas d'avantage entendu parler avant.

A priori ca ressemblait a la meme chose. Mais c'etait leeeennnnnt. Un tour par tour penible, des graphismes assez moche... Dans mon esprit, ce n'etait pas un RPG, juste un jeu d'action rate. Un RPG pour moi c'etait Might and Magic, ou Mystic Quest. Pas un jeu avec ce genre de representation typique du jeu d'aventure ou du RTS. Du tour par tour dans un jeu qui optait pour une representation "A la diablo" ca me semblait etre une tres mauvaise idee.

Apres l'avoir laisse de cote le temps de finir Rage of Mage, je m'y suis finalement mis mollement, en me disant que bon, apres tout je l'avais paye ce jeu, ce serait dommage de ne pas y jouer.

Sans compter que j'etais sous une menace parentale d'avoir le curee de la paroisse "qui s'y connait en informatique" venir sur mon ordinateur supprimer tous les "contenus innapropries", comprendre tout jeu video qui n'est pas insupportablement niais. Donc je voulais profiter de ce fallout avant de peut etre ne plus jamais pouvoir y jouer.

En fait, aucun declic ne s'est vraiment produit. Ca a ete tres progressif, mes sessions de jeux s'allongeaient au fur a mesure, mordant de plus en plus sur mes nuits, jusqu'a rapidement le finir. De cet experience, deux choses m'ont marque:

- Dans Fallout, plus que dans aucun autre jeu auquel j'ai jamais joue, le temps est relatif. Je croyais avoir joue une heure grand maximum, et voila que l'aube pointe alors qu'il faisait encore jour quand j'ai commence la partie.

- Quand je l'ai fini, je n'ai pas ressenti la satisfaction d'un jeu enfin termine. La fin etait tres chouette, avec une description de ce que deviennent chacune des factions, chacun des lieux, mais la seule chose a laquelle je pensais c'etait "flute, c'est deja fini, j'aurais aime continue a y jouer encore longtemps".

Au final, Fallout m'a bien plus marque que Rage of Mage, auquel je n'ai jamais rejoue alors que j'ai du finir Fallout 1 une dizaine de fois.

Bin moi aussi, tout pareil. Et je pense que l'habitude des mondes SF / Fantasy ultra détaillés des jeux Amiga a du me "conditionner" à ne pas accrocher au style épuré de SMW. Idem pour les musiques, j'avais du mal à percevoir la beauté (le génie ?) des mélodies de SMW alors que je me passais en boucle la BO de Turrican 2 enregistrée sur une K7 avec un magnéto pourri posé à coté du speaker mono de la télé ! (mais c'était génial quand même !).
Bref, j'ai bien rigolé en voyant ce jeu, j'ai même pas voulu y jouer. Au même moment, je découvrais Contra Spirits, et j'avais du mal à comprendre comment les 2 titres pouvaient tourner sur la même machine ...

Je n'ai pas le souvenir d'avoir accroché à un jeu "après coup". Je peux mettre un peu de temps à apprécier un jeu, mais jamais je ne suis revenue sur un jeu que j'ai abandonné faute d'amour, surtout que quand je me fais une opinion, elle est souvent à la fois rapide et catégorique.

Par exemple il est pour moi hors de question de retoucher à SMW, que j'ai abandonné aux 2/3 à cause de l'ennui profond que j'éprouvais devant mon écran.

En fait, je peux "cliquer" tout de suite, je peux cliquer au bout d'un moment en m'acharnant un peu, mais si je balance le jeu, c'est sans espoir ultérieur pour lui.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

@Shenron: ah oui?

Moi j'ai toujours un doute cartésien: et si j'étais passé à côté de quelque chose? Et si j'étais juste mal embouché en ce moment?

Par exemple j'avais juste essayé le début de Outland (360) et pas accroché et effacé vite, mais après les louanges et explications j'ai joué la démo jusqu'au bout et beaucoup aimé.

J'ai tendance à me forcer quand je vois des qualité objectives, même si je m'ennuie ou ne m'amuse pas vraiment, parce que j'ai le doute que je n'ai pas "compris le truc".

Ceci étant j'ai joué au bout Super Mario Galaxy 2 (et même fait une partie des étoiles vertes) et battu Donkey Kong Country Returns, et n'ai finalement aimé ni l'un ni l'autre, et regrette un peu de m'être forcé.

Mais il faut dire que certains jeux sont cryptiques, genre Viewtiful Joe.
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O frabjous day! Callooh! Callay!'

J'ai enfin battu Sonic the Hedgehog, et (presque) sans tricher en plus.

Bon, ce n'est pas un exploit en soi mais Sonic fait partie des jeux/séries auxquelles j'essaie d'accrocher sans succès depuis des années et de multiples tentatives. J'avais même acheté la Sonic Collection sur Gamecube, que j'ai ensuite revendue.

Et là, sans doute grâce au fait que Sonic Generations m'intéresse beaucoup, j'ai enfin eu l'envie (et la volonté) d'aller jusqu'au bout. J'ai deux explications au fait que j'y suis enfin arrivé:

- J'ai enfin compris qu'il NE FAUT PAS ALLER VITE dans ce jeu. Il faut être très précautionneux voire paranoïaque. De ce point de vue l'image de la série a eu un impact malheureux sur mon appréciation du premier (le 2 et le 3 sont déjà plus "ride") car je m'y suis mal pris dans ma façon de jouer, c'est un jeu très basé sur l'exploration, en fait (et j'adore ça).

- Quelqu'un m'a fait comprendre à quel point le fait de se rouler en boule (aller en bas pendant la course) est primordial. Franchement, c'est aussi important que de laisser appuyé le bouton de course/boule de feu dans un Mario, si on loupe ça, on passe à côté du jeu et il est chiant/frustrant.

Et grâce à ça, tout s'est mis en place et je me suis éclaté. En particulier, les deux premiers niveaux de Scrap Brain sont de purs chefs-d’œuvre. J'ai quelques remarques quand même:

- Le système "un seul contact avec des ennemis et on perd TOUS ses anneaux" me gonfle prodigieusement.

- Il y a quand même des moments où on perd de façon un peu injuste, genre on se laisse tomber dans l'eau et un poisson impossible à éviter est en-dessous de nous. Il faut être parano pour ne pas avoir ce type de problème.

- Les distributeurs d'oxygène sous l'eau devrait nous permettre de respirer tout de suite sans que l'on ait à attendre une bulle. C'est assez insupportable dans Labyrinth Zone.

A part ça je suis hyper content, surtout que j'ai l'impression que je ne me suis pas acharné pour rien. Du coup j'attends d'autant plus Sonic Generations.
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Il ne faut pas se laisser tomber dans l'eau, il faut sauter ! On n'est pas dans un Mario !


Ça ajoute à la pression Ceci dit je déteste ce niveau pour ce foutu problème d'oxygène.

Dans Sonic, en fait, je trouve qu'on "sent" bien les moments durant lesquels ont peut foncer, et ceux où il faut être prudents. C'est extrêmement subtil mais pour autant facile à ressentir, c'est ce qui fait le génie du level design.


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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est le boss de Labyrinth Zone que je trouve vraiment insupportable, alors que les niveaux me semblent tout de même assez simples (des bulles, il y en a quand même à profusion).

J'ai finis de nombreux Sonic mais je n'ai JAMAIS finis le premier. Je n'ai pas d'explication, j'ai du passé de nombreuse heures sur le deuxième monde sans le finir.

Il y a un jeux, yakuza sur PS2. J'attendais le jeux, je regarder les images avec envi. J'achete le jeux est là c'est le drame. Micro chargement, des fucks à longueur de journée, système de combat limité... Après une années sans y touché je relance le jeux pour être sur. et là c'est la découverte, le système de combat se débloque, je me lance dans les mini jeux. La découverte.




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Amis ! Nous sommes au bord du gouffre . Faisons un grand pas en avant !

Excellente idée de topic ! Et je pense comme Rudolf, on va détester puis aimer (ou l'inverse) un jeu en fonction de notre personnalité, de notre vécu, de notre maturité, de notre "état d'esprit du moment" aussi.

Lorsque j'avais aux alentours de 15-16 (1995-1996), je ne jurais que par les jeux de foot, de basket et de versus fighting (Super Soccer, FIFA, ISS, NBA Live, Tecmo, SF2, Fatal Fury en import jap). J'étais très réticent à essayer les autres "perles" de l'époque (Secret of Mana, Mario World, Super Metroid, Megaman X, Super Castlevania) malgré quelques exceptions (Zelda 3).
Toutes ces perles, je me suis fait un plaisir d'y jouer depuis ces 5-6 dernières années seulement...

Autre exemple : de 2006 à 2011, j'étais fan de survival-horror, je me suis éclaté sur les RE (Rebirth, Code Veronica, Zero, 4), Silent Hill (1, 2 et 4), Siren Blood Curse, Dead Space. Depuis quelques mois, j'ai un fort besoin de couleurs, d'optimisme, de joie (sans doute la dépression qui me guette de vivre à Paris ), donc je me tourne vers Mario All-Stars, Rayman Origins, Kirby ; alors qu'il ne fallait pas m'en parler auparavant, je les jugeais à la hâte comme trop puérils / faciles / répétitifs / simplistes...

Une semaine ou j'étais de "permanence" de nuit, j'avais emmené avec moi Rygar et Shinobi sur ps2. J'avais plié Rygar, que j'avais trouvé vraiment excellent et j'ai attaqué Shinobi. Attaqué est bien le mot, tant je me suis battu avec le jeu. Après le précédent, celui ci me parut imbuvable: le héros était lent, il faisait jamais ce que je voulais, ça me paraissait un mauvais beat them all, bref... Je ne l'est même pas finit.

En rentrant, je l'ai laissé tomber, sans pour autant le vendre. Apprenant la sortie de sa suite, Kunoichi, j'ai voulu me faire une piqure de rappel, pour ne pas l'acheter, justement. Et là, j'ai comprit le système de combos avec le sabre maudit, comment enchainer les ennemis même très éloigné, et comment devenir de plus en plus puissant à chaque coup.

Je l'ai finit, dans la foulée j'ai recommencé au niveau de difficulté au dessus, et j'ai refinit le jeu en 3 fois moins de temps qu'à ma première partie en easy. J'ai finit par le boucler dans tout les niveaux, trouvé toutes les pièces ninja, et je peux dire que j'y ai prit mon pied!

(Pour la petite histoire, j'ai acheté Kunoichi, et malgré le 1° niveau qui m'a emballé, je ne suis pas allé plus loin, dieu sait pourquoi...)

Je comprends pas trop, puisqu'il me semble faut obligatoirement appuyer sur haut pour sortir de l'haut, sinon Mario reste a la surface....