Gumshoe est quand même un jeu réputé pour être très difficile, et ce même à l'époque de sa sortie, donc ne te méprends pas sur ton adresse au flingue ^^
C'était un jeu dont je rêvais enfant à cause des reviews dans les magazines qui m'envoyaient du rêve, et ça a été un peu la douche froide quand je l'ai essayé en émulateur des années et des années après.
C'est vraiment dommage n'empêche qu'il soit aussi irritant, parce qu'en effet, son concept est vraiment original et novateur.

Twin Dragons son seul défaut, c'est qu'il soit ultra classique, oui. Mais sinon tout le reste est bon dedans.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Si, on y a même joué ensemble Mais avec l'Attaque des Appareils à Ravioles, le courant a sauté plusieurs fois, si bien qu'on a laissé tombé assez vite. Mais ça avait l'air pas mal du tout, même si ce n'est pas clairement pas ma tasse de thé (à de rares exceptions, j'ai le collaboratif en horreur dans le JV).



Merci du tuyau. Il a l'air de ne pas changer grand-chose à la formule, et je sens qu'il y a moins d'impact dans les coups, alors que j'ai été soufflé par les sensations de jeu sur Super GraphX. Je vais comparer les différentes versions du premier (SNES, MD et PCE) pour décider de laquelle prendre en priorité.



Tu me rassures ! Je reste tout de même admiratif du zapper de la NES, qui reste d'une précision incomparable. J'ai essayé Time Crisis 2 un peu avant (et ses doublages français à mourir de rire), et je n'avais pas cette impression - en fait, je me repérais plus à l'impact des balles, qui me donnaient une idée de l'endroit où viser, tandis que sur Gumshoe je visais vraiment, et avec une précision qui me surprenait moi-même. Mais oui le jeu est tout de même très dur...


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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Yo, vous connaissez des jeux (pour une petite config donc des jeux retro) bourrins et violents pour passer ses nerfs ? Des trucs dans le genre Smash TV, ce genre de jeux où il faut reposer son cerveau.

Merci d'avance
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Brutal DooM, c'est pas mal pour ça. En plus l'auteur a réalisé une campagne complète pour le mod.
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Turrican Maniac (©️ nicko).

One Finger Death Punch.
Intake si ça tourne (pas gourmand, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus).

Sinon, ben ... dans un bon paquet de jeux d'arcade jouables sur ému', il faut poser son cerveau, il n'y qu'à avoir une bonne lecture du jeu, le reste c'est des réflexes et de l'adresse. Ca laisse du choix.

Un bon petit shoot-em up sur mame, genre Aero Fighters ou Aero Fighters 2.
Commandes ultras simples, on explose les ennemis(et le terrain parfois) par grappes et avec les crédits infinis qu'importe l'adresse, on avance.

Metal Slug aussi, c'est pas mal. Operation Wolf, pourquoi pas.

Des bons jeux, bien nerveux et facile à prendre en main.
Et on peut régler la difficulté en minimale pour encore moins se prendre la tête.

Gunforce 2, Punisher et Violent Storm, tous sur mame. Des jeux bourring que j'me, lance quand je sais pas à quoi jouer

Tu crois qu'on va trouver un jeu qui correspond à tous ces critères ?
Tu as raison !

Hyper Princess Pitch de Daniel Remar (gratuit)

http://www.remar.se/daniel/pitch.php


Dans un autre style mais qui correspond bien aussi, il y a les jeux de Sigma Team, notamment Alien Shooter 2.
http://www.sigma-team.net/games/action/alien-shooter-2.html

Le jeu est très bon, ça ne se voit pas dans le trailer mais il y a une petite composante RPG (sans prise de tête), et ça défouraille dans tous les sens, et de plus en plus fort. Niveau défoulement je crois qu'on est proche du max

Genre mortal kombat ?

Sinon fais toi plaisir avec un bon vieux bta. Les jeux genre smash tv y'en a pas eu des masses au final.
Là comme ca je vois que loaded.

Sinon choppe un destruction derby ^^
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Je plussoie complètement Youpla concernant Hyper Princess Pitch. Penser que cette perle est en plus gratuite, c'en est presque indécent !
Toujours dans le genre shoot pédestre, Shock Troopers sur Neo Geo est également très sympa.
J'ajouterais l'excellente version Megadrive de Mercs (à condition d'y jouer en 60 Hz). Le jeu est techniquement inférieur à la version d'arcade mais pour moi supérieur en termes de fun.

Ah ah, Daniel Remar ? L'auteur d'Iji ! Va falloir que j'y jette un œil !
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Turrican Maniac (©️ nicko).

Un defouloire no Brauner

Total carnage

Dynasty warriors

Earth défense force

Le bilan - pour le moins contrasté - du mois de juin :

La légende de Thor (MD) :

Cela fait trop longtemps que je repoussais le jour où j'allais faire ce jeu pour de bon - j'avais déjà tenté, mais vite arrêté parce que je ne le "sentais" pas.
J'ai donc courageusement branché la cartouche.
Il est peut-être difficile de s'en rendre compte en 2019, mais faire un mélange des genres est une chose très, très compliquée, qui demande un dosage à la fois précis et virtuose pour arriver à ce que les genres en question fonctionnent ensemble, ou du moins ne se mettent pas des bâtons dans les roues. Avec Thor, mon ressenti est que le beat'em all et l'exploration ne fonctionnent pas ensemble. Soit le premier abrutit le second, soit le second alourdit le premier, mais jamais ils ne dansent au même rythme. J'ai eu un premier contact très négatif, qui s'est néanmoins nuancé au fil de la partie, en entamant le "donjon" de Shade. Ça se laisse jouer, mais pour moi le tout est clairement inférieur à la somme des parties.
Et Yuzo Koshiro signe ici une de ses performances musicales les plus faibles à ce jour. Ces trompettes ont fait siffler mes oreilles pendant des jours...

Une expérience intéressante, mais qui ne m'a pas parlé du tout.

Persona (PSP) :

Premier épisode de la série dérivée de Shin Megami Tensei, Persona est ici une version améliorée de la première mouture PS1. Mais malgré ces retouches plus que bienvenues, Persona n'en reste pas moins un jeu faible et très bancal, la faute à une narration très maladroite qui expédie tout trop vite. Enjeux, groupes sociaux, situation actuelle, tout est passé à la trappe en moins de temps qu'il n'en faut pour se manger un Mudo en pleine face. En plus, le level-design est moche et peu inspiré, on parcourt des labyrinthes dans lesquels l'exploration n'est pas franchement récompensée...
Par curiosité, j'ai tout de même relancé SMT sur Super NES. En 20 minutes, je savais quand et où on était, qui j'étais, quels étaient mes relations et ce qui se passait ; Persona n'y arrive pas en plus de 4 heures.

Fort heureusement, la série s'améliorera par la suite. Il faut bien un début à tout !

The Vagrant (Steam) :

Hommage évident au travail du studio Vanillaware, et en particulier à Princess Crown et Odin Sphere, j'ai trouvé the Vagrant bien supérieur. La raison est pour moi très simple, il va à l'essentiel, ne s'embarrasse pas de frous-frous et autres subterfuges, dispose d'un vrai système de combat punchy hérité de Devil May Cry dans toute sa simplicité, et propose aussi une exploration et quelques phases de plate-formes pas vilaines pour apporter un peu de fraîcheur.
Il a des défauts bien sur, comme un système de cuisine parfaitement anecdotique, une histoire qui atteint son plateau d'intensité bien trop tôt, ou un anglais approximatif qui confirme que ce n'est pas la langue maternelle des développeurs (chinois)...mais le jeu est court et intense, si bien qu'ils n'ont pas le temps de réellement parasiter l'expérience de jeu.

J'ai relancé Odin Sphere pour comparer...en une heure, le jeu de Vanillaware m'a fait chier. Oui, je suis vulgaire, mais c'est ce que j'ai ressenti en toute sincérité : je me suis fait chier. C'est beau (si on aime le style "gros pecs et petites jambes"), mais c'est animé à la truelle, les dialogues sont affligeants et le tout est mou, mou, mou. Une heure de Odin Sphere ne vaut pas 20 minutes de Vagrant.

Mark of Kri (PS2) :

Une proposition très intéressante que ce Mark of Kri, un mélange d'infiltration et de beat'em all dans un monde inspiré de Disney, mais version sauvage et violente.
Une très bonne idée sur le papier, donc, mais qui est trop mal exécutée pour être convaincante, la faute à une partie baston trop simpliste et pauvre en sensations, trop souvent forcée, qui prend le pas sur la partie discrétion et rend caduque une des bonnes idées de gameplay, celle d'attitrer un ennemi à chaque touche de façade de la manette. Vous pouvez assigner jusqu'à trois ennemis en même temps, et donc attaquer chacun d'entre eux en n'ayant pas à vous soucier de la direction de frappe.
Enfin ça, c'est sur le papier, encore une fois.
Dans les faits, plus vous assignez d'ennemis, plus vos coups sont simples et faciles à parer. Un combat se passe donc les trois quarts du temps à bloquer, puis le reste à caser un combo sur un seul ennemi.
De plus, le jeu hache son rythme de manière inutile, notamment avec ses phases de repérage où on utilise l'animal-totem pour voir à travers lui. Là aussi, une bonne idée diégétique pour justifier que le joueur voie ce que le personnage ne voit pas...mais la transition avec cette vision chamanique est trop longue, et coupe sans cesse le rythme. Il aurait fallu qu'on puisse continuer à agir tout en ayant la vision dans un petit coin de l'écran - ce qui était impossible sur PS2.

Je suis quand même curieux de voir ce que vaut sa suite, Rise of the Kasaï.

EDIT

Katana ZERO (GoG)

Un jeu qui commençait très bien, pourtant. La prémisse est très intéressante puisqu'elle tourne autour du temps, et plus précisément de la perception qu'on en a. On y joue un assassin mercenaire armé d'un katana, et on y accomplit des missions sur les ordres de notre commanditaire, qui est aussi notre psychiatre Le jeu a eu la très bonne idée d'intégrer de manière diégétique les échecs : en fait, ce que l'on joue n'est pas vraiment ce que l'on joue, mais comment le personnage imagine son plan d'action. Ce n'est qu'à la fin du tableau qu'on a le replay du niveau, et l'on voit ce que l'on a fait, sans faute donc.
Ce qui est très dommage, c'est que le jeu grille ses cartouches dès le début. Il n'y a aucun sens de la progression, ni réellement de level-design, et les ennemis sont trop peu variés pour arriver à surprendre. Ça se rattrape sur l'excellente mise en scène, mais ça reste trop peu, malheureusement. Il ne soutient pas la comparaison avec Hotline Miami, par exemple - ce qui n'est pas un argument en soi, j'en conviens.

Un très bon exercice de style...mais que j'ai trouvé un peu vain.

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Un mois de juin pas folichon, non ?
Ce n'était peut-être pas du "fun", mais c'était très intéressant quand même. Comprendre pourquoi un jeu marche ou ne marche pas est pour moi une partie aussi importante dans ma vie de joueur que simplement m'amuser sur un jeu. C'est pourquoi je ne rechigne pas à jouer longtemps à un jeu pas terrible, quand je sais qu'il y a une réflexion à en tirer derrière.
Et avoir joué à Cross Code, qui marie avec brio plusieurs genres de jeu (top-down shooter, platformer, exploration, beat'em all, J-RPG), me pousse à comprendre comment se passe la conception d'un jeu multi-genres.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Moi j'aime beaucoup Legend of Thor. Contrairement aux autres jeux en vue du dessus de l'époque il ne subit pas la comparaison avec Zelda 3 parce qu'il fait les choses totalement différemment. Effectivement on peut le qualifier de beat'em up en vue du dessus, le système de combat est assez développé, on peut faire des quarts de cercle, on peut dasher, il ne faut pas hésiter à utiliser les armes qu'on trouve vu que l'inventaire se remplit assez vite et le jeu est généreux. Et puis de manière générale c'est un jeu très agréable à parcourir. Il est assez linéaire, on n'est jamais paumé, les écrans ne se répètent pas, les situations sont variées, le système de familiers basé sur les éléments du décor est une excellente idée. Bon certes le gameplay est un peu raide par rapport aux standards actuels mais bon ça va c'est pas Prince of Persia. Sa suite a été une grosse déception parce que c'était clairement un jeu pas fini. Et aujourd'hui même chez les indés on ne retrouve pas d'équivalent à ce qu'a fait ce Legend of Thor et je trouve que c'est bien dommage parce que c'est quand même un jeu historiquement important pour la Megadrive. Perso mon top 5 de la Megadrive il est dedans.

Il n'y avait aucun commentaire "macro" dans mon avis sur la Légende de Thor (ni sur les autres d'ailleurs). C'est vraiment du "micro", mon ressenti personnel, comment j'ai vécu le jeu, comme un jeu qui ne savait pas ce qu'il voulait être, qui forçait un mariage arrangé entre deux époux qui n'ont rien à se dire. Un jeu tout de même agréable à parcourir, mais ça s'arrête là.
Il est de ces jeux qui sont importants d'un point de vue global, on l'a vu avec Crash Bandicoot, qui ont marqué ou représenté une époque, mais qui ne m'ont pas marqué moi, ni à l'époque ni maintenant. De même qu'il est de ces jeux qui m'ont griffé, lacéré, scarifié à jamais, et dont l'Histoire, avec sa grande hache, n'a que faire.

Là où je suis content, c'est que j'ai enfin surmonté mon aversion pour lui, et porté toute l'attention qu'il mérite - car je l'ai fini, et en tant que joueur je ne me force jamais à finir un jeu avec lequel je ne partage aucune connexion. Dire qu'un jeu m'a fait "perdre mon temps" n'est pas, n'est plus une expression qui fait partie de mon vocabulaire
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Il me semble qu'il y a longtemps, il y avait un topic sur "les jeux cultes que vous n'aimez pas" (ou un truc du genre), ce serait interessant de le ressortir (perso, des jeux comme Mario 64, Zelda 64, ou FF7 me laissent completement froid...)
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Parce qu'on ne se refait pas, j'ai récemment bouclé une vieillerie: Vampire Bloodlines, le premier jeu à utiliser le moteur d'Half Life!

Voici mon micro CR qui sera inclus dans mon CR de fin d'année:

Vampire Bloodlines : A la suite de l'annonce du second épisode, Steam a fait une grosse ristourne sur le premier. N'ayant jamais fait ce jeu, j'ai sauté sur l'occasion. Et oh la vache que ce jeu est bon ! J'ai monté un Toreador spécialisé armes à feu/séduction/lockpick, et ça a été un ravissement de tous les instants. Plein de quêtes partout, des dialogues, du vrai jeu de rôle avec une feuille de perso bien remplie...
J'ai passé un excellent moment !
Seul GROS point faible à mon sens : toute la fin du jeu n'est qu'une succession de très longs combats avec de vrais sacs à PV dans des couloirs étroits, avec à la fin un boss.. Et on recommence jusqu'au prochain boss. Et quand on est à l'arme à feu, les munitions s'épuisent TRES vite et je suis souvent arrivé au boss presque à sec.
Déception supplémentaire , j'ai même du cheater pour me filer des munitions en cours de route lors de la toute dernière séquence, pourtant j'avais de bonnes armes !

Ce bon vieux Bloodlines, si parfait dans son imperfection J'ai envie de me relancer une partie, mais je ne sais pas trop quoi jouer...

Bon, mon bilan du mois de juillet.

Trails in the Sky Second Chapter (GoG)

Le premier Trails était un très beau roman de passage à l'âge adulte, où l'on jouait un duo d'adolescents prenant petit à petit leurs responsabilités et leur place dans un monde sur le point de changer. C'était un récit très émouvant et drôle, et j'en garde une opinion plus qu'excellente.
Le deuxième épisode, lui, n'est qu'un ramassis de clichés animu utilisés n'importe comment. Une organisation secrète menace de prendre le contrôle du monde via un plan tarabiscoté, dirigé par une flopée de méchants caricaturaux issus d'animés de troisième zone. On dirait Kingdom Hearts - et ce n'est pas un compliment ! L'écriture a chuté en dessous du niveau de la mer, ça fait vraiment peine à voir...
De plus, il y a un autre gros souci : avec l'expérience, nos protagonistes ont fini par être reconnus comme experts au sein de leur guilde, ce qui signifie qu'on est censés leur confier des missions de plus haute importance, comme la protection du territoire ou du contre-terrorisme. Mais ça ne se traduit pas du tout dans le jeu, puisque l'on continue à faire des missions de type fetch-quest. C'était parfaitement justifié dans le premier épisode où l'on jouait des débutants qui devaient faire leurs preuves (et leurs dents), mais là, je ne sens pas du tout que je suis un expert qui a empêché un coup d'état !

Très, très grosse déception. J'arrête la série ici, Trails restera pour moi un magnifique épisode unique.

Faster than light (GoG)

Quelques années après mon premier essai - et l'article de MTF, j'ai décidé de prendre ma revanche. Et j'ai enfin réussi à le finir ! En facile, certes, mais le jeu est si dur que ça reste tout de même un exploit en soi.
Je n'ai pas franchement changé d'avis sur le jeu : je le trouve à la fois génial et terriblement frustrant. A moins qu'il ne soit génial parce qu'il est terriblement frustrant ? Allez savoir...Quoi qu'il en soit, c'est un excellent rogue-like, une sorte de Livre dont vous êtes le Héros en milieu spatial. J'ai fait trois runs avant de m'arrêter, mais je n'exclus pas de reprendre plus tard avec d'autres vaisseaux.

Legend of Zelda (Nes Mini)

J'ai fait le 2 et le 3, mais je repoussais le jour où j'allais me lancer dans ce tout premier épisode. J'y suis allé dans des conditions à peu près similaires qu'à l'époque, avec la carte fournie dans le packaging, mais sans soluce.
Après une partie de 3h30 environ, et Ganon foudroyé par une flèche d'argent, j'en arrive à la conclusion que Zelda fait partie de ces quelques jeux dans ma vie que j'apprécie beaucoup, mais uniquement sur le plan intellectuel. En effet, il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir tout ce qu'à pu apporter Zelda au genre, à la série et au JV en général ; seulement voilà, je suis resté sourd à ses parti-pris et à ses erreurs de jeunesse. Sa maniabilité rêche, la quasi-impossibilité de le finir sans aide extérieure, ainsi que le grand écart d'intérêt entre les donjons et l'overworld m'ont frustré du début à la fin.

Une expérience d'historien donc, à laquelle je m'attendais, c'est vrai. C'était très intéressant d'y jouer, mais je ne ferai pas la Quest 2. L'épisode que j'aime le moins de la trilogie originelle (Zelda AoL > Zelda ALTTP > Zelda).

Loaded (PS1)

Adolescent, je fantasmais sur Loaded.
Je vous laisse trente secondes pour hausser les sourcils, lever les yeux au ciel et soupirer. Vous avez raison, car c'est ce que j'ai fait moi aussi après y avoir joué.
Je me suis dit qu'il était toujours sain de frotter ses expériences passées contre les mers agitées du présent, ce qui m'a permis de me décaper la tête et de voir Loaded pour ce qu'il est vraiment, un jeu très pauvre qui se prend pour Doom, mais en très moche, illisible, pas agréable à manier, et qui n'arrive pas au bas du petit doigt de pied du design de Doom.
Loaded c'est nul, et je suis bien content d'avoir chassé ce vieux fantasme de ma tête de linotte.

Be Ball (PC Engine)

Il s'agit d'un jeu de réflexion très sympa où l'on joue une petite fille qui doit compléter une suite de tableaux. Pour ce faire, il faut qu'elle pousse quatre billes de couleur dans leurs socles correspondants avant la fin du temps imparti, et sans se faire tuer par les ennemis. Elle peut pousser les billes ou mettre un coup de pied dedans, l'effet n'étant pas le même selon la bille (les rouges tuent vite, les noires cassent mieux les murs, les bleues rebondissent très bien, et les vertes ne font rien de particulier). Il y a une certaine marge de progression dans le maniement des billes, surtout pour prendre des virages, il faut apprendre à les négocier sans tourner le dos aux menaces.
C'est mignon comme tout, mais il faut y jouer à petites doses et y revenir par mots de passe, car il devient vite fatiguant, voire énervant, à moyen terme. La difficulté monte vite, et les tous derniers tableaux sont crispants à souhait.

Mais ça reste un très bon jeu.

Dishonored (PS4)

Excellent jeu que ce Dishonored, qui reprend avec intelligence tout ce que Deus Ex, System Shock et consorts pouvaient proposer de mieux (vu l'équipe, ce n'est pas très étonnant) et l'adapte à la sauce victorienne/steampunk. J'ai fait un run no-kill, où je visais sans cesse les méthodes alternatives pour me débarrasser de mes cibles sans les tuer, et ça a été un ravissement de découvrir ce que le jeu me réservait, notamment la mission du Golden Cat où mes cibles ont été mises hors d'état de nuire...sans que je les rencontre !
Assez court, peut-être un poil facile (c'est peut-être dû à ma manière de jouer), Dishonored m'a laissé une superbe impression.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Il y a quelque chose qui m'échappe, Tama... en quoi Loaded se prend-il pour Doom ? Nous parlons bien de ce jeu de tir vu du dessus ?

La vue du dessus est la seule chose qui l'en sépare

Loaded reprend de Doom tout son game-design général : on commence dans un endroit précis sur une carte, le but est d'atteindre la sortie. Le niveau est un pseudo-labyrinthe assez grand, construit de manière géométrique, dont les portes ne s'ouvrent que grâce à des cartes colorées. Ainsi, la progression suit un rythme simple : on entre dans une salle, on dézingue tout le monde jusqu'à trouver la carte verte ; celle-ci va nous ouvrir un nouveau chemin rempli de méchants à zigouiller, jusqu'à trouver la carte bleue, et ainsi de suite.
Loaded, c'est une tentative d'amener Doom sur consoles, mais en vue du dessus.
Il y a juste son système d'armement plus proche d'un shmup, puisqu'on a une arme principale que l'on va pouvoir améliorer via des power-ups, et un coup spécial.

Le truc, c'est que Loaded est laid et illisible (ce qui est assez grave) ; les sensations de jeu sont très pauvres, on ne sent presque pas la violence des tirs, des explosions, des corps qui explosent ; et le level-design est peu inspiré et assez ennuyeux car très conventionnel, avec entre autres cette idée stupide d'indiquer les passages secrets sur la carte au lieu de les cacher...
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.