Je me suis refait une partie de Sonic 2 ce matin, et c'est le jour et la nuit avec Sonic Chaos. La maniabilité est mille fois meilleure et le jeu ne rame jamais. Je ne peux pas croire que ce soient les mêmes développeurs pour les deux jeux.

Iskor, moi aussi, j'ai mis longtemps à comprendre le fonctionnement du deltaplane. En fait, c'est simple, il ne faut pas continuer à appuyer vers la droite, sinon ton deltaplane fonce vers le sol. On le dirige en appuyant sur gauche pour remonter légèrement ou au moins garder plus ou moins la même hauteur.

Accroche-toi si tu comptes essayer Sonic Chaos. C'est très démoralisant de voir un si bel héritage totalement galvaudé.

Ah, le niveau dans la jungle, c'est effectivement une merveille. Et ça me remet instantanément la musique en tête.

Bon en même temps, l'héritage de Sonic a bien été salopé et pas que par ce jeu là !

Moi je suis dans une phase Scramble.
Après avoir re-re-re-bouclé la très bonne version Vectrex il y a peu, et m'être refait ce sympathique clone qu'est Pulsar 2 sur MO5 il y a quelques mois, je me suis remis à la version arcade grâce à un ami qui m'a prêté un écran LCD se mettant en position verticale et permettant donc de jouer dans les meilleures conditions.
Eh bin c'est avec une grande humilité que je dois vous avouer bloquer une fois sur deux sur la 3ème séquence : les comettes. Comme vous le savez surrement, ces dernières sont indestructibles et arrivent en grand nombre et à grande vitesse de la droite de l'écran. Mais impossible de ne concentrer son attention que sur elles : il faut également regarder ce qui se passe au sol afin de larguer au bon moment ses bombes sur les réserves de carburant (puis se méfier des fusées qui décolent à partir du second loop). Mine de rien, cette phase est assez balaize mais aussi très motivante.
Scramble est un de ces gros classiques rétro à la difficulté abordable dont je ne me lasse pas.

Oui oui, mais je parlais uniquement des Sonic sur MS.
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Un jour, il y a près de 10 ans de ça, des potes m'ont montré Freespace 2. Je me souviens avoir halluciné lorsque j'ai vu la liberté d'action offerte, l'ambiance space-opéra très bien rendue, la tension dramatique et la fébrilité de batailles dans lesquelles ça pète de partout...

Mais à l'époque, je n'avais pas eu le temps de l'essayer moi-même. Je m'étais néanmoins juré de m'y mettre sérieusement un jour.

Là, j'ai eu l'occasion de l'essayer un peu. Eh bien, je n'arrive pas à y jouer : je trouve la jouabilité terriblement molle, le vaisseau réagit très lentement et je n'ai jamais réussi à semer un poursuivant m'allumant gentiment par derrière. Alors, est-ce dû à mon expérience plutôt orientée shoot que simulation ? Le fait que j'aie été élevé à la sauce Terminal Velocity - Lylat Wars - Rogue Leader ? Et que dans ces jeux, notre appareil répond au quart de tour et permet de jolies acrobaties afin de vivre une expérience de vol nerveuse, ce qui me correspond tout à fait ? Toujours est-il que j'ai rapidement jeté l'éponge.

Ca fait bizarre de se dire que finalement, je ne ferai pas ce jeu sur lequel je fantasme depuis près d'une décennie...

Bon, je ne sais pas si l'on peut réellement parler de retro, mais je ne sais pas où placer ça, alors...

Il y a de cela quelques mois, j'avais trouvé pour 20 euros Castlevania: Portraits of Ruin et Castlevania : Order of Ecclesia. Je ne les avais pas fait, ça tombe bien, et comme j'avais là un WE de libre, je me suis décidé à faire le premier.

Très honnêtement, après être passé derrière les excellents Harmony of Dissonance (GBA) et Dawn of Sorrow (DS), force est de dire que Portraits of Ruin est terriblement décevant. Alors oui, certes, il y a des petits ajouts sympatoches (le jeu en coopération qui rend les combats plus intéressants, un onglet "récemment utilisés" dans l'inventaire, pratique quand on veut revenir à la combinaison d'origine après avoir pris une armure spécifique, des ennemis globalement plus forts que dans les Castletroids, les fameuses "quêtes" de Wind...), mais alors...

... en 16 heures de jeu (fini à 100%, cela va de soi), qu'est-ce qu'on se fait chier. Et vas-y que je te repompe tous les sprites des Castle précédents (allez, y'a peut-être deux ennemis nouveaux dans le jeu, et cinq ou six boss... Sur 180 et quelques, ça fait tache), vas-y qu'on les retrouve disposés au fur et à mesure exactement de la même façon, vas-y qu'on a droit à une première rencontre "blablatage" avec la mort avant de l'affronter plus loin, vas-y qu'on a les mêmes armes, armures, anneaux, etc. etc.

Pourtant, l'idée était intéressante : proposer des stages plus courts (les fameux "tableaux") mais avec des ambiances distinctes... Peine perdue : le niveau de la ville est certes sympatoches, mais on se le farcit, avec plus ou moins de variations, dans un tableau sur deux ! Au final, seul le stage du désert dégage une véritable personnalité (et la forme du niveau est celle d'une pyramide, ce qui est bien vu).

Est-ce à dire que tout est à jeter ? Ben, en soi, le jeu n'est pas mauvais. Il est même très bon (si l'on oublie, aussi, la localisation française immonde, bourrée de fautes, de traductions littérales et j'en passe). Mais sur DS, il y a déjà DoS qui est parfait, et sur GBA, AoS et HoD sont sublimes... Je verrai bien à quoi ressemblera Order of Ecclesia, mais je suis en tous cas bien content de ne pas l'avoir payé plein pot à l'époque.

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J'ai trouvé au contraire Portrait Of Ruin assez plaisant, davantage que Dawn Of Sorrow. C'est sans doute mon épisode portable préféré après Circle Of The Moon (et Harmony Of Dissonance aussi). J'ai bien aimé justement les petits ajouts comme le fait d'avoir deux personnages (surtout pour les attaques combinées dévastatrices), et la présence des tableaux qui offrent des décors différents de ce à quoi on est habitué (la ville que je trouve magnifique, le désert, la maison des fous). J'ai eu l'impression de visiter un tas d'endroit, de voir du pays alors que la durée de vie n'est pas plus conséquente que les autres épisodes si on se contente d'avoir la bonne fin. Bref, j'ai trouvé que les différents tableaux accentuaient le côté action du jeu comme si l'on entrait à chaque fois dans un nouveau niveau, sans pour autant renier l'exploration. Au fond cela reste toujours plus ou moins la même chose que les autres Castlevania mais Portrait Of Ruin est intéressant, à mon sens, et ne dépareille pas vraiment dans la série contrairement à ce que j'ai pu lire ailleurs.

Portrait of Ruin est le seul Castlevania à la sauce Metroid que je n'ai pas terminé (j'ai fait tous les épisodes GBA et DS). Sans pouvoir identifier la cause comme le fait MTF, le jeu m'a simplement lassé. Je pense que je ne trouvais pas les personnages assez charismatiques pour me pousser à avancer, problème que je n'ai pas eu avec Order of Ecclesia et son héroine classieuse. Mais j'y reviendrai, c'est sur, j'aime trop ces jeux et ce sera plus motivant que de me refaire un épisode que j'ai déjà terminé à 100%.

J'ai effectivement commencé Order of Ecclesia, et la différence se fait tout de suite sentir : nouveaux sprites et ennemis, une carte du monde... et nouvelle difficulté également ! J'ai fait Game Over au troisième boss (le crabe du phare)... Il me faut faire un peu de level up je pense. Et je n'ai pas dû encore tout comprendre pour les glyphes... Mais ça donne envie

Sinon, j'ai fini "Touché: The Adventure of the fifth musketeer", un PnC de 1995... mouais. Ça démarre comme un Monkey Island, mais c'est bien moins intéressant et drôle... À déconseiller, donc, je n'ai rien trouvé qui méritait d'être sauvé.
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Je viens de dégotter "l'amerzone" dans un cash bidule pour trois euros. Vous en pensez quoi de ce jeu ?

J'avais fait l'Amerzone à l'époque. Bonne ambiance, histoire sympatoche, graphismes pas mal. Mais il souffre du syndrome "Myst" avec lequel j'ai toujours eu du mal, mais on s'en sort pas trop mal. Le jeu est court cependant...

Une bonne expérience, éphémère, mais sympathique. À voir, quoi

Génial, si c'est comme myst, je vais être bloqué à la troisième énigme

Je garde un excellent souvenir de l'Amerzone. Très chouette jeu, ambiance dépaysante...

Concernant la difficulté, le jeu opte pour une approche résolument grand public, ne serait-ce que parce que son auteur n'en était alors qu'à son premier jeu. Initialement, l'Amerzone ne devait même être, si je ne m'abuse, qu'un "CD-rom interactif" comme on disait à l'époque, avec de belles images numériques d'un auteur de BD (Sokal, puisqu'il s'agit de lui). L'objectif des développeurs était que le joueur ne se retrouve jamais bloqué plus longtemps que nécessaire à cause d'une énigme trop tordue, ou du côté chasse au pixel parfois propre au point'n clic... Donc pas de soucis à se faire de ce point de vue-là à mon avis (en tout cas j'ai le souvenir d'un jeu facile ^^)...

Quand je parle du "syndrome Myst", je ne parlais pas de la difficulté, mais du côté "avancée écran par écran", avec certains parfois vides qui nous font miroiter un élément que l'on ne peut prendre, car inutile pour la complétion du jeu ! Je suis d'accord avec JC, le jeu est en soi assez facile, mais trop court.
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Tu risques de déchanter. Order of Ecclesia a trois points qui le distinguent des épisodes précédents:

- Les animateurs ont enfin réussi à faire un nouveau personnage aussi grâcieux qu'Alucard en son temps.
- La difficulté a été (effectivement) revue à la hausse.
- La structure lorgne plus du côté de Simon's Quest que des Metroidvania habituels.


Si les deux premiers points sont positifs, le troisième se heurte hélas à un level design d'une platitude rare. Je me suis fait chier dans OoE comme jamais dans un Castlevania auparavant, à tel point que je ne l'ai pas terminé.

Sans parler des sprites qui datent pour certains de Rondo of Blood (il y a 17 ans), du scénar aussi nul que d'habitude et des personnages charismatiques comme une réunion Tupperware dans une maison de retraite (et puis originaux, aussi: je suis sûr qu'on ne vous l'avais jamais fait, le coup de la nana amnésique sans émotions >.< ), le jeu est mal rythmé, bourré de passages inutiles, de redites, et pour tout dire, d'un ennui profond. Les passages de grind pour gagner des niveaux et collectionner des merdes dont on se cogne (youpi les drop rates en mousse sur les glyphes et les items) sont une sorte de Mon Chéri au valium sur un gâteau sans âme.

Il y a plus d'envie de changement que dans Portrait of Ruin, mais OoE reste symptômatique du problème de ce qui plombe les Castlevania depuis le succès de SotN: ce n'est plus Metroidvania, c'est Xeroxvania. :/
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https://twitter.com/MaxNoelBass
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Ben de mon coté j'ai trouvé que OoE envoyait largement les précédents épisodes DS au fond du trou. Premièrement le jeu retrouve enfin un vrai design de Castlevania, secundo le challenge est de retour. Alors certes c'est le ènième sur le même modèle mais ce n'est pas parce que c'est le dernier et donc celui qui perpétue le "xeroxvania" qu'il faille plus le jeter que les autres, je trouve qu'il est un des meilleures de cette orientation de la série (qui certes commence à un peu trop durer maintenant).

Sans pour autant renier les arguments de Wild_Cat, je suis d'accord avec Kimuji. Le design (graphique) est accrocheur, les boss réclament de la discipline et de la méthode, il est très bien réalisé malgré tout et je n'ai pas trouvé le level-design si plat (même si c'est vrai qu'il y a beaucoup de déchets par rapport à un Castlevania classique et beaucoup de redite des autres Metroid-vania).

Le gros problème de game-design, à mon avis, c'est le drop-rate des objets effectivement ridiculement faible. Du coup, si tu veux *vraiment* faire les quêtes annexes, tu vas fritter du monstre pendant des heures. Conséquence : tu vas accumuler les niveaux d'expérience et devenir super fort, et les combats contre les boss deviendront trop faciles et sans intérêt.
Mon conseil : laisser tomber les quêtes annexes (la plupart en tout cas).

Et moi j'aimerais beaucoup me remettre à Z des Bitmap Brothers (pour un article ?) mais pas moyen de le lancer sur windows 7 64 bits

Il tournait (entre autres) sous DOS donc DosBox devrait faire le boulot.

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Ended up in a stranglehold on a PVC chair

J'avance doucement dans Order of Ecclesia (j'en suis au Manoir du Géant), et je suis pour l'instant assez conquis

Le système des glyphes, et notamment le fait d'en avoir trois en alternance, ce qui permet d'avoir constamment trois éléments sous la main, est très intéressant. Il m'a fallu du temps pour y rentrer, mais je commence à m'y sentir bien. Surtout, le jeu est délicat, mais pas de la façon dont je le pensais. Jusqu'à peu, je trimais comme un dératé pour ne serait-ce que battre les ennemis "communs", et je faisais du level up qui, autant le dire, m'embêtait beaucoup. J'ai alors saisi que les ennemis demandaient à être battus avec la magie, et en regardant avec soin les données forces/faiblesses de leurs fiches... C'est ainsi que j'ai pu me débarrasser plus facilement des grosses étoiles de mer, grâce aux éléments "feu"

Les ennemis ont beaucoup de PV, et donnent que peu d'expérience... Mais là, ça commence à s'équilibrer, et je deviens assez virtuose dans l'art de les éviter. Les phases sous-marines sont très intéressantes justement sur ce point. Quant aux quêtes, j'avoue que je prends plaisir à les résoudre au fur et à mesure, et notamment celle du journaliste, bien intéressant comme il faut

De fait, j'ai bientôt fini de libérer tous les villageois je pense, et ma liste d'ennemis se remplit très, très bien... J'espère que le jeu me tiendra un peu longtemps, car je l'aime bien, tout compte fait
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Depuis que je me suis offert un Game Boy Micro d'occasion, je redécouvre la ludothèque de la GBA (que j'avais découverte une première fois sur GBA SP, en remplacement de la GBA d'origine et son célèbre écran invisible).

J'ai déniché Super Ghouls and Ghosts, auquel je n'avais jamais joué sur SNES. Ce qui m'épate le plus dans ce jeu, ce ne sont pas ses jolis graphismes, ni sa belle musique, si non animation sans faille, non ce qui m'épate vraiment c'est que ses concepteurs aient réussi à programmer trois niveaux de difficulté supérieurs au mode easy ! Parce que dans l'absolu, le mode easy, je pourrais très bien l'appeler mode impossible-sado-masochiste-de-la-mort. Mais je ne désespère pas : un jour je terminerai le premier niveau de ce jeu en mode facile, je le jure ! (et après je détruirai la cartouche pour qu'elle ne nuise plus jamais à personne).