Ah ben tu ne m'as pas laissé le temps de te répondre, il faut aller voir le baba cool dans la pièce en bas à gauche.
La première fois moi aussi j'ai fait un tir malencontreux, mais qui est parti... dans le type avant qu'il ne me file le mot de passe!

En tout cas bravo pour ta persévérance, je n'en aurais pas eu le courage.

La version Amiga dispose-t-elle d'une bande son continue, une sorte de ronronnement inquiétant, ou se limite-t-elle aux bruitages?
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Bruitages uniquements.

J'en suis au 4ème niveau maintenant. Le level design est vraiment bon avec des portes à débloquer dans des pièces qu'on parcourera ensuite après avoir fait un grand détour.
Je me suis fait avoir plusieurs fois par les bêtes plaques électrifiées qui se trouvent souvent devant les portes. On les vois sans problème, sauf que après avoir nettoyé toute la pièce, fermé les trappes des monstres et secouru les employés, on oublie leur existence et on se fait griller alors qu'on se dirigeait tranquillement vers d'autres aventures

Tu sais combien il y a de niveaux ?

Ayé, fini !
Impossible de décrocher du jeu. J'y ai passé la journée entre 2 biberons et quelques promenades. Très bon de bout en bout, mais clairement un peu trop court.

En revanche Niloc, j'espère que la version CD32 te réserve une petite cinématique à la fin parce qu'en version Amiga 500, c'est juste un texte, même pas une image : quels radins !
Et c'est un peu ridicule car même la "mauvaise fin" (j'en dis pas plus pour l'instant pour pas spoiler) nous offre une petite animation.

Wow la classe!

Tu me confirmes qu'il y a une dizaine d'étages?
Je suis pressé d'avancer un peu, peut-être demain soir, je n'ai pu jouer qu'une quinzaine de minutes ce matin, et je n'ai même pas pu rallier un point de sauvegarde.
Mais c'est clairement un jeu addictif, les étages une fois repérés se retraversent très rapidement, et les continue illimités font que le tout n'est aucunement frustrant. Juste motivant comme il faut.

L'alliance action et réflexion tient la route jusqu'au bout alors?
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Oui il y a 10 étages je crois. C'est vraiment pas très long. En plus quand tu meurs, tu refais la salle, pas tout l'étage.
C'est interessant jusqu'à la fin et c'est vraiment dommage que ce jeu n'ait pas connu de suite ou au moins un data-disk car certains concepts ne sont utilisés qu'une ou deux fois et auraient pu servir pour des enigmes plus complexes (par exemple attirer un gars dans une autre salle, se servir des bombes, faire en sorte que les ennemis actionnent les interrupteurs ... etc ...).

Et puis il y a des dialogues sympas jusqu'au bout ^^
A ce propos, si tu es bloqué avec le second password (le gars qui te le donne pars dans un gros délire et on ne comprends pas forcément le message) le voici en spoil :
death

Au fait, je n'ai pas réussi à sauver tous les employés : il y a peut-être une fin spéciale si on y parvient ? (pour certains, c'est vraiment très chaud). A un moment en consultant mon écran de status, j'ai vu que j'avais une vingtaine de vies (j'en ai perdu un paquet sur la fin ceci dit ^^) : je pense que chaque personne secourue rapporte une vie.

Et par curiosité, comment est-ce que tu sauvegardes sur CD-32 ? (je n'ai jamais eu cette machine) Il y a une mémoire interne comme sur Saturn ?

Les infos glanées ici et là indiquent que la version AGA du jeu est un portage de la version CD-32, et qu'il faut émuler le contrôleur de la console pour espérer entrer les infos... C'est pour ça qu'on est plusieurs à être bloqués devant l'ordinateur sans pouvoir rien écrire.
Bon, je vais chercher une version A500 potable.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Oui il y a une mémoire interne comme sur la Saturn, à laquelle on accède en allumant la console sans disque.

Semaine 8

PC Kid, paru en 1989 sur PC Engine, développé et édité par Hudson Soft




Encore une fois je me lance enfin sérieusement dans un jeu acheté, et ensuite peu pratiqué, sur la console virtuelle de la Wii. Je l'ai acheté le jour même de la sortie de la console, à savoir le 6 décembre 2006 (déjà?!).

Je ne présenterai pas trop le jeu car il est considéré comme un classique du jeu vidéo du tournant 80's/90's, cependant un classique assez méconnu je pense vu qu'il tourne sur une console distribuée seulement officieusement en France, et que la licence n'a pas été maintenue en vie après l'ère 16 bits (dites-le moi si je ne me trompe).
je ne l'ai que peu pratiqué jusque là car il faut reconnaître que la difficulté du titre est assez soutenue.

On incarne donc PC Kid, ou plutôt Bonk puisque sur la CV on joue à la version US du titre intitulée Bonk's Adventure, qui a pour objectif de... rallier la fin du niveau. Oui je n'ai pas trouvé d'esquisse de scénario dans cette rom, et je n'ai pas poussé l'investigation pour savoir si l'aventure en question avait une raison d'être. Peut-être un manuel de l'époque éclairerait-il ma lanterne?
PC Kid est donc un jeu de plateformes en apparence très classique. Avec des mondes divisés en niveaux, conclus par des boss.



Ce n'est pas la structure du jeu elle-même qui a marqué les esprits je pense. la plupart des niveaux sont très plats, se contentant d'un scrolling strictement horizontal, à quelques exceptions près. Très peu de plateformes pures donc, la preuve je n'arrive pas à me souvenir dans mes parties d'être mort parce que tombé dans un trou.
Ce qui marque dans ce jeu, c'est surtout la personnalité propre du titre, et du jeu. Tout d'abord le héros n'est pas commun, un petit bonhomme préhistorique qui lutte pour sa survie à l'époque où Rahan en était encore à téter sa mère. Dans PC Kid, l'enfer c'est les autres, à la différence d'un Sonic où les ennemis ne demandent qu'une petite vigilance où d'un Mario qui vous fait plus lutter avec sa propre inertie sur des plateformes mobiles qu'avec des koopas. Notre petit héros lui ne court pas, ne saute pas très haut, il est en contact direct avec le bestiaire préhistorique qui aimerait bien le boulotter. Mais malgré ses airs c'est un coriace à la tête dur, et son célèbre coup de boule n'est plus a présenter.
Pour se débarrasser des ennemis il faut donc la jouer hooligan. On peut filer un coup frontal, mais aussi sauter pour frapper du crâne un ennemi par le dessous (différence majeure par rapport aux plateformes classiques), ou aussi leur fondre dessus depuis une hauteur, en n'oubliant pas d'appuyer sur la touche de frappe pour bien orienter sa tête vers le bas.
Les ennemis ainsi abattus libèrent différents items. La plupart de temps c'est un smiley, dont le nombre est comptabilisé à la fin du stage pour augmenter le score, mais ce peut être aussi un fruit redonnat un peu de vie, un cœur redonnant un point de vie entier, ou un morceau de viande.



Le premier morceau de viande donne un peu de couleurs au héros, le deuxième lui permet de pétrifier les ennemis un court instant en donnant un coup de tête au sol pour les tuer plus facilement, et enfin un troisième lui offrira une courte invincibilité de quelques secondes.
Ce qui n'est pas du luxe tant les ennemis peuvent être nombreux à l'écran. C'est ce qui caractérise ce jeu à mon sens, on n'est pas loin du beat'em all ici. Il faut faire preuve d'un sacré sang froid pour vider un écran sans se faire toucher. Les dinos vous courent dessus, les oiseaux vous attaquent d'en haut, les grenouilles et les sauterelles sautent ou même planent, en plus il y a des cactus... pfiou c'est pas une vie l'âge de pierre. il faut en plus faire avec les capacités limitées du héros, à savoir que si vous ratez votre proie et vous retrouvez la gueule par terre, il sera comme sonné et ne pourra plus bouger pendant un court instant, ce qui est assez contraignant quand l'écran grouille de bébêtes qui vous en veulent. Le meilleur moyen de s'en sortir est de jouer le virtuose du pad voltiger de coup de boule en coup de boule, ce qui n'est pas forcément évident mais très sympa quand on y arrive.

Bref je prends beaucoup de plaisir sur ce jeu mais il est quand même bien difficile à mon sens. He"ureusement que les continue sont illimitées, les mimiques du héros innombrables et les boss poilants.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Ah bin tiens je ne l'ai jamais fait ce PC Kid, c'est l'occasion. J'avais beaucoup joué à BC Kid sur Amiga qui me semble en être une adaptation fidèle, mais c'était il y a longtemps et je ne m'en souviens plus très bien. Je vais essayer de m'y mettre dans les jours qui viennent.

Au fait Niloc, tu as terminé D-Generation ? Et toi JPB, tu avais eu l'occasion de t'y mettre ?

Non, je suis passé à autre chose... Un peu dégoûté de devoir recommencer le jeu à cause du blocage dont on parlait plus haut. Je m'y remettrai un jour.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Nope, t'as raison, si on exclue une adaptation de PC Kid sur Gamecube et PS2.
Ceci dit, il un certain "Bonk: Brink of Extinction" de Hudson qui doit apparaître au second trimestre de 2010.

Liste de sorties

Et apparemment, il y aura un mode coop.

J'ai commencé le jeu hier et ...

Oui, peu de plate-forme, dans les premiers niveaux en tout cas. Un peu comme Joe and Mac pour rester dans les jeux préhistoriques. Mais les niveaux ne sont pas si plat, il y a de vraies efforts de level-design comme le niveau 2 (après le 1er boss) ou il faut composer avec les différentes "couches" tout au long du niveau : "couche sous-marine" avec les poissons électrifiés, "couche marcher sur l'eau", ou on jongle avec les poissons et les ennemis en surface, et "couche sur les plate formes au dessus de l'eau" ou on est confronté aux petits dinos et aux oiseaux. Il y a aussi les passages ou on nage, ou on escalade ... etc ... Il y a également les passages ou il faut faire de grands sauts en "planant", c'est à dire en bourrinant le bouton de frappe pour que Bonk se retourne plusieurs fois en l'air et ralentisse sa chute. Il y a d'ailleurs une série de niveaux bonus (acessibles par des portes dans le 2ème monde je crois) qui permettent de se familiariser avec ce genre de mouvements.
Bref, je trouve la structure du jeu pas mal du tout en fait.


Oui, et il faut aussi parler des "combos". On peut frapper un ennemi en l'air et le faire "rebondir" avec de nouveaux coups de boule bien placés, ce qui permet de leur faire lâcher des objets qu'ils ne donneraient pas si on les tuait en un seul coup, ou de faire gonfler son score (1 rebond = 50 points, 2 rebonds = 100 points ... etc ...) pour obtenir des vies supplémentaires.

A part ça, c'est vrai que le jeu est assez dur. Les ennemis étant rapides par rapport à la relative lenteur du héros. C'est parfois assez frustrant et si la difficulté augmente dans les niveaux avancés, je risque de ne pas en voir le bout de ce jeu !

je l'ai pas trouvé si dur ce jeu. C'est surtout les bosses qui sont un peu difficiles mais on s'en sort très vite. Je vous invite à faire les 3, bien que le 3 soit le moins bon selon moi
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J'ai repris ma partie de PC Kid. En effet le jeu n'est pas si difficile. Enfin c'est mal dosé en fait. Certains niveaux sont traitres avec une foule d'ennemis arrivant de tous cotés et le niveau d'après c'est une promenade de santé. Pour l'instant les boss ne sont pas trop retord d'autant que la technique pour les battre est toujours la même. Là je viens de passer le boss boxeur (qui ressemble à Joe Yabuki avec la même coupe de cheveux ^^) en un clin d'oeil en rebondissant facilement sur ses gants à chaque coup de boule.

Et finalement, au risque de me faire taper par les Nec-fans, je dirais que le jeu n'est pas si génial que ça. En effet Niloc a raison à propos du level design : c'est souvent plat, ça manque d'imagination et c'est un peu répétitif. Et surtout certains niveaux semblent avoir été finis en vitesse pour une sortie précipitée. Dans la 3ème zone il y a un niveau aquatique qui se traverse super facilement en restant à la surface de l'eau sans presque rien faire. Et si cette 3ème zone est très longue, composée de 5 niveaux je crois, la zone 4 (avec le boss boxeur) est trop courte avec seulement 2 niveaux et dans l'ensemble super facile à part le passage avec les nombreux volcans en erruption.

Le charisme du héros et de l'univers préhistorique fait beaucoup dans la qualité du jeu, tout comme sa réalisation excellente (pour le hardware et pour l'époque) et sa très bonne jouabilité / maniabilité. Mais niveau game design / level design, on est quand même loin des standards de la plate forme, même si ça reste très solide dans l'ensemble. Enfin, pour l'instant je n'ai fait donc que les 4 premières zones, attendons la suite ...

Je pense que les suites, surtout le second qui a excellente réputation, doivent corriger ces défauts, tout comme les Super Bonk de la Snes que je n'ai pas encore essayé.

Tu en es ou Niloc ? Tu as eu le temps d'avancer ?

Ouais j'avance, pour tout dire j'ai les mêmes réserves que toi mais je ne sais pas pourquoi j'aime beaucoup quand même.
J'y joue presque tous les jours, je meurs beaucoup, mais j'accroche à fond grâce aux continue infinies et la structure des mondes qui semble faite à l'arrache (certains font cinq niveaux, d'autres deux, les décors sont recyclés à mort mais c'est joli quand même...). Pour faire une comparaison qui n'a aucun sens ça me fait penser au Big Lebowski: c'est un jeu manifestement AAA (comme on dit) mais qui affiche crânement son côté branleur. D'ailleurs Bonk est un nihiliste.
J'en suis à la troisième partie du cinquième monde, que je soupçonne d'être le dernier, avec les "statues" volantes, les squelettes et les maracas explosives. Et j'en chie des ronds de chapeau.
J'arrive à glaner deux vies dans le premier niveau de ce monde en scorant habilement et en chopant la fleur volante tout en haut, mais ensuite c'est mission kamikaze sur les remparts. c'est un niveau tout plat mais on est assailli plus que de raison.

Enfin bref malgré ses défauts j'aime beaucoup ce jeu, même si je me demande si certaines musiques n'ont pas été créées par un ex SS chargé de la torture des opposants politiques à l'époque.

PS: Comment passer cette fichue bataille de boules de neige dans Ristar???
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Il faut lancer des boules de neige sur le boss pendant qu'il est en train de lancer la sienne, sinon sa propre boule détruit celle de Ristar.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'ai terminé PC Kid hier soir.

C'était tout à fait sympathique dans l'ensemble et le dernier niveau assez interessant même si on échappe pas au retour de tous les boss à se faire à la suite avant le bouquet final ! Je n'ai pas trop compris la stratégie face au dernier boss et je me suis pas mal fait toucher mais comme j'avais accumulé pas mal de vies, ça s'est tout de même bien terminé. Et en effet, PC Kid n'est pas si dur quand on considère que le héros recommance ou il est mort lorsqu'on perd une vie : pas de checkpoints et encore moins de retour au début du niveau ; c'est vrai que ça simplifie drolement les choses.

Je persiste à penser qu'il n'est pas à la hauteur des grands jeux de plate-forme de l'époque sur les machines concurrentes mais ça reste un très bon jeu, au design vraiment craquant.

Tiens, une nouvelle semaine débute!
Allez on se motive, j'ai établi un programme tranquille pour arriver jusqu'à mes congés, durant lesquels je risque de peu passer dans le coin vu les visites familiales dans le sud prévues et mon déménagement.

Je vais donc pratiquer ces deux prochaines semaines Chuck rock sur Amiga, et Toe Jam & Earl sur Megadrive.


Semaine 9

Chuck Rock, paru en 1991 sur Amiga, développé par Core Design (édité par Corker sur CD32)




On ne sort pas vraiment de la thématique préhistorique avec ce bon vieux Chuck bedonnant, chaînon manquant entre Fred Pierrafeu et Homer Simpson.
Par une douce après midi ou notre héros matait tranquillement son match de footrock à la télé, sa chère et tendre se fait enlever par un bellâtre alors qu'elle était entrain d'étendre ses strings (léopard, forcément).
Alerté par le bruit Chuck court à son secours, mais trop tard. Son slip étant encore trempé il s'habille avec quelques feuilles d'un proche buisson, puis se lance à sa rescousse. Toujours vers la droite, comme il se doit.



J'ai eu envie de jouer à ce jeu après avoir lu l'article sur Stone Ball dans le Pix'n Love 11, qui évoque le titre de Core.
Je me suis dit pourquoi pas, puis finalement je me suis lancé en me rappelant que j'avais une CD32 branchée en permanence sous la télé. J'ai téléchargé et gravé la version CD32 du jeu et zou! Comme d'hab avec les jeux Core sur la "next gen" de Commodore, c'est un port totalement identique de la version Amiga 500, il faut même décider si l'on veut entendre la musique ou les bruitages, mais pas les deux en même temps. Lamentable quand il est écrit en gros 32 bits sur le capot. M'enfin je dois m'estimer heureux, deux boutons sur les six sont utilisés, pas besoin d'appuyer sur la direction "haut" pour sauter comme c'est le cas dans Premiere. Ouf, c'est beau la technologie!
Enfin bon, ceci n'est que détails, qu'en est-il du jeu lui-même?

Vous le savez sûrement, Chuck Rock est un des représentants les plus connus de la plateformes du début des 90's, originellement sorti sur micros, il a tellement été adapté, sur toutes les consoles existantes en fait hormis la NES, qu'il a fini par exister réellement grâce à ses qualités propres. pas juste un produit micro ensuite adapté sur consoles. Chuck Rock est un excellent jeu de plateformes, et c'est tout.
Je me souviens qu' à l'époque il avait fait sensation grâce à son humour limite, son écran titre plus que sympa et sa réalisation soignée. Et ce quelque soit le support.



Je n'ai pour l'instant pas encore réussi à franchir le premier monde mais j'en retiens pour l'instant surtout du positif.
Ce qui me fait le plus plaisir avec ce jeu, c'est le level design qui semble à priori intéressé et sérieusement pensé en amont. Ca a beau être la poilade il ne faut pas oublier de réfléchir à la portée de ses actes quand on avance. Et ça il faut bien le dire c'est le talon d'Achille des jeux de plateformes occidentaux. L'écueil semble brillamment évité ici, donc.
Chuck va de plateforme en plateforme en donnant de beaux coups d'abdos Kro aux méchants dinos, lents ou rapides, rampants ou aériens, et parfois même armés. l'environnement lui aussi est à surveiller avec son lot de sables mouvants, ou de rocs qui ne tiennent pas en place.
La maniabilité est tout à fait acceptable malgré des collisions légèrement hasardeuses et une "physique du bidon" qui laisse un peu à désirer.
Rien de dramatique cependant, le plaisir est vraiment au rendez-vous.

Très sincèrement je m'attendais à un jeu de plateformes basique et plat qui avait fait sensation à l'époque pour son irrévérence, mais il s'avère qu'il propose, à priori bien plus que ça grâce à de réelles capacités ludiques.

Affaire à suivre!

J'adore Chuck Rock. Ca a été un de mes jeux préférés sur mon Amiga 500 au moment de sa sortie. Les consoleux purs et durs diront peut-être que c'est parce que je n'avais aucune machine japonaise à ce moment là et que je n'avais ni Alex Kid ni Mario à la maison pour comparer, voir nuancer les qualités de Chuck Rock. Et c'était surrement vrai en 1991.
Mais 20 ans plus tard (ou presque ... oh put*** !), je pense avoir l'expérience et le recul nécessaire pour affirmer que Chuck Rock est définitivement un bon jeu. Sa musique d'intro démentielle (psss, il y a un gromix ici même !), sa patte graphique, le look déjanté du héros et des ennemis, les blagues scato (censurées dans de nombreuses versions ...), et son gameplay. Oui son gameplay. Certes Chuck est un peu lourdeau et le level design n'est pas aussi interessant que chez Miyamoto (mais tient parfaitement la route), mais on trouve plein de touches sympa comme l'utilisation des rochers, dès le 1er niveau, servant à la fois à se protéger, à attaquer et à atteindre certaines plate-formes.
La suite par contre, j'ai jamais accroché ...
Quand Vorsch sera de retour, il nous parlera bientot de la version GB (pas terrible malheureusement).

Juste une remarque que je viens de me faire en jouant à Chuck Rock cet après-midi (jusqu'aux cavernes) : il est victime d'un truc énervant qu'habituellement seul Nintendo et quelques autres ont l'intelligence de nous épargner, je veux parler des boss à toucher 10 fois. Il y a toujours une technique à trouver (bien), mais une fois qu'on la trouvée, qu'est-ce que c'est énervant de devoir la répéter 10 fois là ou 2 ou 3 fois auraient suffit comme dans tout bon Zelda. Surtout quand c'est super facile. Ainsi le triceratops qui sert de boss à la fin de la 1ere série de niveaux, on comprend tout de suite ce qu'il faut faire et ce n'est pas forcément difficile à accomplir ... juste un peu lourd après la 4eme ou 5eme fois ...

A part ça, le jeu me plait toujours autant, je vais essayer d'aller au bout si j'ai le temps.