Dans le cas de Pierre Richard, étant donné qu'il a été directeur, la chose peut être minorée. Il ne joue effectivement pas de la même manière - nonobstant la différence d'âge et de renommée - entre Le distrait qu'il a écrit et dirigé (le passage où il parle de Blier dans Détournement de mémoire est délicieuse par incidence) et La course à l'échalote pour ne comparer que ces deux.

Après, il a aussi fait pas mal de films dramatiques : je retiens notamment La partie d'échecs (qui est l'un des tous premiers films, si ce n'est le premier, que j'ai été voir au cinéma !).

De Funes avait dit lui même qu'il ne voulait pas faire autre chose que de la comédie et ce à quoi il été le meilleur. Non pas qu'il ne pouvait pas jouer autre chose (on devine sur certain film qu'il aurait été bon dans des drames), mais qu'il ne voulait pas.
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Revu Le mystère de la chambre de la jaune, adaptation de 2003 par Bruno Podalydès du célèbre roman de Gaston Leroux.

Tout un chacun doit connaître l'histoire de ce grand classique du polar qui reprend à son compte le mystère de la "Chambre Close" : la jolie fille du Professeur Stangerson, original à la "Tryphon Tournesol" qui habite un beau château à la campagne, est retrouvée évanouie, un soir, dans la fameuse "chambre jaune". On se précipite immédiatement alors qu'on entend ses appels à l'aide, mais on peine à ouvrir la porte... En effet, la "Chambre Jaune" est parfaitement close, porte fermée de l'intérieur et clé sur le verruo, volets fermés de l'intérieur et fenêtres barrées, sans cheminée, et Mathilde, la fille du professeur, était seule dans la Chambre. Pour résoudre l'affaire, un célèbre journaliste, Joseph Rouletabille, et son photographe, Sainclair, arrivent sur les lieux où ils devront se confronter aux témoins, au juge et au célèbre inspecteur Larsan qui pense avoir, comme à son habitude, résolu le crime avant tout le monde... Mais a-t-il vraiment pris la raison par le "bon bout" ?

Le roman est extraordinaire - de même que sa suite, Le parfum de la dame en noir - et a su marquer les esprits tant par son intelligence que par son style, emprunt du surréalisme qui flamboyait à l'époque. Une phrase cruciale du roman et l'intrigue, "Le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de sa beauté" est même devenu un "résumé" du manifeste du fameux mouvement d'André Breton.

L'adaptation de Bruno Podalydès, avec lui-même dans le rôle de Rouletabille, Pierre Arditi, Claude Rich, Sabine Azéma... est magnifique. L'adaptation est magnifique, le cadre global emprunt d'un surréalisme magnifique, la couleur vous bouleverse. Les acteurs jouent leur rôle à leur perfection. Je vous le recommande chaudement. Je vais suivre avec l'adaptation du "Parfum..." que je ne connais pas encore, mais c'est exactement la même équipe, ce qui inaugure que du bon !

Attention à ne pas confondre Bruno et Denis Podalydès.
Le cinéma du tandem est précieux, et détonne avec le reste de la production française. Je conseille très chaudement "Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé", leur dernier film sorti l'année dernière, mais quoique de qualité inégale, c'est l'ensemble de leur production qui est à voir.

Oui, tu fais bien de le préciser, je m'étais laissé abusé par le nom de famille. En tous cas, j'aime beaucoup l'ambiance de ce réalisateur... Je vais pousser pour en voir d'autres.

Je l'avais vu au ciné, et j'avais également adoré. C'est certainement le meilleur live movie de Tintin (tout en respectant le livre d'origine).
La suite est dans le même ton, mais je trouve que l'histoire fonctionne mieux en roman. Avec les images c'est un peu étrange.

Tout à fait, je n'ai cessé de songer à Tintin en regardant le film. Non, franchement, vraiment super. Et lisez le roman aussi, bandes de margoulins !

L'autre nuit, j'ai regardé sans conviction A Life Less Ordinary. Il faut savoir que j'avais vu la bande annonce de ce film dans une VHS il y a 15 ans de ça et que je m'en rappelais encore lorsque j'ai vu le titre de ce film au milieu d'une tonne de divx récupérés y a 6 mois. Du coup, histoire d'apaiser ma curiosité, je l'ai regardé. C'est signé Danny Boyle, qui venait de faire Trainspotting, avec encore Ewan McGregor et Cameron Diaz (que j'apprends petit à petit à supporter finalement). Et c'est, euh, complètement chelou. Je ne sais même pas comment décrire ce film ni comment le classer... j'ai tendance à penser à une comédie avec un peu d'action et des éléments à moitié paranormaux très difficiles à justifier dans le contexte. Par moments on a l'impression d'être en plein dans un gros nanar, où McGregor et Diaz mériteraient un Razzie Award pour le couple le plus naze de l'année, et puis à d'autres moments on s'attache vraiment à ce duo totalement improbable (et c'est voulu par le scénario), où le futur jeune Obi-Wan joue le rôle d'un sacré demeuré avec l'un des looks les plus lamentables de l'histoire du ciné, et une coupe de cheveux qui est, euh. Bref. C'était marrant, chelou et pas mémorable mais ça se laisse regarder.
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The East, de Zal Batmanglij, avec Brit Marling.



J'aime Brit Marling. Son parcours atypique, son intelligence, sa beauté banale en font d'elle l'actrice qui n'arrête pas de monter dans le milieu du cinéma indépendant US.

Another Earth, chef d'oeuvre total.

Sound of my voice, petit thriller original intéressant sur un sujet d'actualité.

Naturellement, je me dois d'aller voir The East. Il faut bien aller soutenir des artistes qui le méritent amplement, même si c'est pour se retrouver avec 20 spectateurs dans la salle.

Cette fois, ça parle d'une jeune espionne (rappelons que la Brit a étudié dans la capitale américaine) qui va infiltré un groupe d'éco-terroriste pour le compte d'un groupe privé. Une mission d'infiltration qui risque de changer la perception du monde qui l'entoure.

Le sujet est grave et d'actualité. Le libéralisme poussé à l'extrême. Les dérives industrielles et pharmaceutiques dont la santé publique est une composante négligeable par rapport à l'argent tout puissant et au profit maximal. Un film politique donc. Sujet difficile et pas totalement maîtrisé. L'intrigue est parfois trop scénarisé, les péripéties s'enchaînent un peu trop rapidement au détriment d'un développement plus éthéré. Et puis ça fait très scolaire par moment. Une volonté de bien faire au niveau scénaristique qui dessert un peu l'émotion. Mais n'exagérons pas, c'est quand même rondement bien mené, et le suspens est là.

On retrouve donc une nouvelle fois, ce thème d'un événement qui va bouleverser les croyances d'une héroïne. D'un événement qui va modifier radicalement sa vie, et qui va l'accompagner dans une quête initiatique salutaire. Pour peu qu'on ait aimé les précédents films de Brit Marling et Zal Batmanglij, on est en terrain connu, et la recette marche.

Mais j'espère bien qu'elle sera améliorée et qu'ils retrouvent l'ingrédient secret qui nous a donné Another Earth.

(Et puis il y a Ellen Page dedans).
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Hier j'ai matté 2 comedies. En meme temps l'été c'est la période et ca passe pas mal.
Donc le 1er c'est l'italien avec kad merad. Bien sympatoche, du grand grand classique mais tres bien fait.

Et puis vint le drame : seul two.

J'aimais bien eric & ramzy en comique. J'ai apprécié la tourne montparnasse infernale, pi agent double zero, mais depuis un bon moment c'est devenu de la merde leur humour. Et surtout leurs films...
Ok paris vide c'est impressionnant, mais putain le reste humour de merde, auto references à outrance, scènes débiles incohérentes, le coup de la mac laren qui n'en est pas une .....
Serieux c'est un peu comme uwe bole, je comprend pas comment ils arrivent encore à être financés...
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Avec tes impôts.

Pour info, Danny Boyle a décliné l'offre de réaliser le quatrième Alien parce qu'il préférait se concentrer sur ce film.
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... le pire c'est qu'il s'est sans doute concentré sur le film le plus sérieux des deux.
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J'ai vu Ali hier sur arte. Pas terrible ce film, je dirai même trop bordélique. Ca commence direct avec sa prise de 1er titre.... ce qui est très con parce que j'aurai aimé savoir comment Ali etait devenu pote avec Malcom X, pourquoi il était musulman alors que son père ne l'est pas etc....

Bref pas grave, je me dit que le film va être axé sur le coté boxe que je connais un peu, et même pas... ca aussi c'est complètement raté. ON ne sait pas d'où vient la Ali Dance, on ne voit pas toutes les promos mythiques d'Ali etc....
Ce film est un foure tout sans aucune référence historique. Je veux dire qu'à un moment on te balance une date, mais après ca n'arrive plus, on sait pas si les evennements se passent les jours suivants, ou des années plus tard.... C'est le gros bordel.
En plus il manque des tonnes de trucs essentiel, genre les différentes defaites d'Ali...

Et on en arrive à ce que voulait seulement filmer Michael Mann : le duel contre Foreman a Kinshasa. Ca bouffe facile 30-40mn de film sur les 2h15. Là c'est bien tourné et bien cohérent, mais bon sang pourquoi ca pas été comme ça tout le long. Et surtout pourquoi ca se finit là ?
Y'a plein de longueurs qui auraient pu etre virée, et on aurait pu continuer un peu le film après, parce que la suite est importante aussi.
Mais bon visiblement le mec en a décidé autrement.
Dommage je connaissais un peu l'histoire d'Ali, j'aurai aimé avoir un film à sa gloire et à la place j'ai vu ce truc sans queue ni tête. A eviter donc.
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J'ai vu Snatch cette nuit.

J'ai adoré, pour moi c'est Pulp Fiction en british. Et qu'est-ce que j'ai ri
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Soirée spéciale Michael Yoon hier, j'ai été decu. Je pensai voir 2 gros nanars qui tachent et en fait pas du tout. 2 bons films.
D'ailleurs petite parenthèse, dedans y'a plein de comiques et ça m'a toujours gonflé que des mecs fassent un spectacle, en général très bon, et ensuite se lance dans le ciné. Ok c'est plus lucratif pour eux, mais bon sang on perd du talent

Bref les 2 films étaient donc Fatal et Coursier.
Fatal écrit par Yoon. Je pensai voir un film crétin (il l'est un peu quand même ) et où on enchaine l'humour pipi caca et les scènes à la con et en fait pas du tout.
Y'a une petit critique du star system, des groupes bidons et du rap un peu quand même qui est bien sympa. En plus niveau réa c'est super propre, tout le début du film facon "fan de" est vraiment bien foutue.
Bon l'humour est bien gras par moment, mais c'est pas son pire niveau. Nan franchemetn j'ai bien aimé ce film, et Stephane Rousseau joue vraiment pas mal.

2e film : Coursier
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coursier_(film)

Déjà ca commencait mal, produit par Europacorp (Besson), et puis après je me suis dit de toute facon des films d'action y'a que lui qui prned le risque d'en produire.
Rhaaaaa elle est loin l'epoque de Bebel.....
Bref pareil, agréablement decu, je pensai voir un film concon, et en fait ca ressemble un peu dans le principe a "The accidental Spy" avec Jacky chan.
En gros c'est l'histoire d'un coursier qui tombe sur un pli à livrer qui va le mettre dans une merde pas possible. Avec des gentils, des mechants, et lui au milieu.
Mais c'est pas du gros films d'action US, c'est plus dans le genre la Totale. Plus axé sur le coté sentimental que sur le coté cascades.
Ca se laisse regarder même si y'a 2 gros faux raccords qui m'ont un peu flingué le film.
Le 1er qui coincide avec une pub: Yoon est poursuivi par les mechants. Pub et paf le voila au comissariat avec ses potes. Alors qu'il etait seul avant oO.

2e Yoon poursuit un mechant (h'aitien de Heroes), le mec saute d'un pont. One le voit tomber avec un gros plouf. Michael se penche, vla que not gars est tout sec sur un bateau qui passait par là oO ?
WFT ?????

Mais bon pour le reste c'est pas mal réalisé, pas trop concon et ca se laisse regarder. Par contre LA nana du film est bizarre: Catalina Denis
Elle est mimi,mais la 1ere scene du film je lui aurai donné 16ans. En plus elle ressemble vaguement a eva mendes, mais bon sinon elle joue très bien, c'est juste le début qui fait bizarre.
Nan sinon le film est sympa, j'ai passé une bonne soirée moi hier
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Je sors de Insaisissables (Now You See Me en VO), le dernier film de Louis Leterrier.

Avec son casting prestigieux (Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Mark Ruffalo, Mélanie Laurent, Michael Caine, Morgan Freeman) et son thème (un groupe de magiciens qui défient les autorités à travers des tours de magie géants devant une audience mondiale) qui sort légèrement des sentiers battus de ce que propose Hollywood, Insaisissables a tous les bons points pour en faire un blockbuster intéressant surtout quand on retrouve derrière la caméra le français Louis Leterrier qui semble aguerri aux super-productions américaines (après son Hulk et ses 2 Chocs des Titans).

Malheureusement son Insaisissables peine à susciter la magie qu'il est censé évoquer, les personnages n'ont aucune consistance sorti de leurs punchlines, l'intrigue ne décolle jamais vraiment car cousu de fil blanc et prévisible (on sait dès le début qu'il va y avoir un twist). La réalisation de Leterrier est souvent à côté de la plaque lorsqu'il s'agit d'illustrer les séquences de magie, il se contente de balader sa caméra à travers la salle. Résultat, on ne voit rien, la gestion de l'espace est catastrophique, et on ne sent aucunement impliqué par le tour qui est censé nous émerveiller. Le comble pour un film comme Insaisissables, c'est que jamais le spectateur est poussé à la réflexion, jamais il est manipulé par ce groupe de magiciens, il est juste assis sur son siège, son cerveau débranché, assistant passivement à des enchaînements de scènes de dialogues et d'action. Tellement dommage pour un sujet qui s'y prêtait tellement.

C'est frustrant qu'avec un casting pareil, on obtienne un blockbuster aussi plat et mal fagoté. N'est pas Le Prestige qui veut.
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Même sentiment concernant Insaisissables. Ca commence pourtant bien, et au bout d'une demi-heure (après le premier spectacle), la baudruche se dégonfle pour finir toute raplapla. Le film m'a semblé ne pas savoir où aller, accumuler les invraisemblances... C'est vraiment dommage.
Petite question pour ceux qui l'ont vu : aviez-vous aussi choisi le sept de carreau au début du film ?

Oui, le 7 de carreau aussi, surement une image persistante qui fait ressortir cette carte parmi les autres.
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American History X, enfin.

Dur et émouvant bien que trop "moralisateur" sur un fond hélas difficilement crédible. Je comprends toutefois bien le statut culte car c'est un film très bien foutu avec un Edward Norton effectivement magnifique, tout comme l'acteur qui joue son jeune frèr, très poignant. C'est moche à dire mais j'ai "aimé" la fin car bien que bouleversante, elle aurait rendu le film vraiment très moyen et pas convaincant si tout s'était passé dans l'autre sens.
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