En parlant de série, je suis en train de me faire la saison 2 de Heroes (que je ne voulais pas voir car j'avais l'impression qu'elle serait superflue), eh bien elle est vachement bien!
J'en suis au 7eme épisode: ça se déroule sans temps mort, mais la série tombe dans le travers de nombreuses autres, à savoir soulever quatre fois plus de questions que la saison d'avant.. Du coup, il y a pleinnnn de questions en suspens, et c'est un peu lourdant je dois avouer

En plus, l'absence de méchant clairement désigné (comme l'était Sylar dans la 1ere saison) floute un peu plus l'ensemble....
Mais globalement, je me régale avec cette saison.

Parlons un peu de ce qui se fait outre-Manche: ces deux derniers jours, j'ai regardé Jekyll, excellente série de la BBC sur le thème (sans déconner) du Dr. Jekyll et de M. Hyde. Elle met en scène le docteur Tom Jackman, marié, deux enfants, qui depuis peu de temps partage son corps avec un psychopathe. Ils communiquent par dictaphone interposé, ont un emploi du temps pour la garde partagée de leur corps... Et les choses commencent à se gâter quand la femme du Dr. Jackman, soupçonnant quelque chose, le fait suivre par un détective privé.

Dans la grande tradition des séries britanniques, c'est court: un seul arc, six épisodes de 55 minutes, et pas une seconde de gâchée. Le scénario est bien ficelé, avec quelques twists très bien trouvés. L'approche originale du roman de Stevenson (où la révélation finale est que Jekyll et Hyde sont la même personne) n'est plus utilisable en 2007: le scénariste Steven Moffat a trouvé une autre idée, basée sur Jackman et Hyde en guerre froide, qui cohabitent avec méfiance et ont des secrets l'un pour l'autre. Saupoudrez d'un zeste de conspiration et le tour est joué, malgré un léger manque d'inspiration sur la fin du dernier épisode (un peu trop prévisible à mon goût).

Cependant, ce qui fait vraiment la qualité de cette série, c'est le jeu absolument phénoménal (et je pèse mes mots) de James Nesbitt, dans le double rôle principal. Certes, il y a du maquillage pour différencier les deux personnages, mais il n'empêche: les variations dans l'accent, les intonations, le langage corporel... Bref, la manière dont il passe d'un docteur névrosé et timide à un psychopathe désinhibé à la force surhumaine est sidérante.

Et bien entendu, avec un personnage comme Hyde, il fallait que les dialogues soient formidables. Ils le sont. Petit exemple, quand Hyde rencontre l'assistante que Jackman a embauché pour eux deux (l'actrice est sublime, d'ailleurs -- j'ai toujours eu un faible pour les rouquines):


Hyde: Is he doing you?
Katherine: No.
Hyde: Can I?
Katherine: NO!
Hyde: Then what are you here for?!


Décidément, j'aime ce que font les Anglais.

Une petite assertion pour appuyer ce que vient de dire le chat sauvage à propos de cette série. Je me suis régalé. J'ai même poussé le vice juqu'à lire le roman de Stevenson dans la foulée il y a un an suite à la diffusion de l'objet sur canal+ puis sur Arte (ou la 5 je sais plus).

Même s'il y a une grosse prise de libertés vis-a-vis de l'histoire, l'ensemble reste net, précis et fidèle à l'idée (en tous cas) que je me suis fait de l'histoire. Et en effet, James Nesbitt est époustouflant. L'occasion pour cet acteur de grande envergure de dépasser les frontières du Royaume-uni.
Une série à recommander chaudement, qui prouve que les classiques ne sont pas que des vieux bouquins poussiéreux tout juste bons à faire disserter les universitaires pointus, mais des classiques dans le sens populaire du terme, qui parlent à tous!

Merci à l'équipe et à la BBC pour ce bon moment de divertissement.

PS: moi aussi, il y a pas à ch**r, j'adore ce que font ces gens.
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Donc dans la catégorie inverse de la célèbre brièveté Britannique, j'ai reçu cette semaine mon coffret Babylon 5. Note: je n'avais jamais vu cette série avant, et j'ai passé ma commande uniquement en me fiant à son excellente réputation (à savoir: un gros arc scénaristique de cinq saisons, pas de monster-of-the-week, et du vrai bon space opera).

Je viens donc de regarder le pilote long-métrage et ça m'a beaucoup plu -- ça me rappelle les bons moments de V en moins kitschouille, saupoudré d'une grosse dose de Star Wars pédiode Mos Eisley. Ce n'est pas totalement débarassé de certains codes un peu ringards de la SF oldschool (bon sang, le look des armes... >.< ) qu'il aura fallu attendre Firefly, BSG et dans une moindre mesure SG1 pour voir disparaître, mais ce n'est pas ridicule pour autant. En fait, maintenant que j'y repense c'est pratiquement la même esthétique que Mass Effect.

L'intrigue est assez bien ficelée à un ou deux détails près et les personnages sont intéressants -- le contexte politique est en place, reste à voir comment ça évolue par la suite. Les images de synthèse réalisées sur Amiga ont, comme je m'y attendais, pris un gros coup de vieux (selon les scènes, ça oscille entre la N64 et la PS2 en petite forme -- géométrie détaillée mais textures très pauvres et lasers/explosions risibles), mais je suis retrogamer, j'aime quand c'est à la pointe de la technologie d'il y a 20 ans (et bon, ça s'améliore probablement par la suite).

La bande-son comporte quelques très bons passages (la musique qui accompagne le début du film m'a scotché), et pour cause: imaginez ma stupeur quand je vois apparaître sur mon écran "Music by Stewart Copeland"! Oui oui, c'est bien le Stewart Copeland, batteur de Police, dont on parle. Ces gens-là ont bon goût.


J'ajoute un dernier mot sur le contenu du coffret DVD, qui est... copieux. Je ne pourrai parler de rapport qualité/prix qu'une fois que j'aurai vu la série (logique), mais parlons un peu de quantité. Il contient:

- Les 5 saisons de la série: 22 épisodes, soit 6 DVD, chacune
- Les 7 longs-métrages (dont le pilote que j'ai regardé ce soir): 7 DVD
- L'unique saison du spin-off, Crusade: 13 épisodes et une featurette, soit (je suppose) 5 DVD

Un grand total, donc, de quarante-deux disques. Achetés sur Amazon UK pour 57 livres Sterling + frais de port. Ca fait à peu près 1.50 euro le DVD. J'ai connu des disques vierges plus chers que ça.

Oui, j'avoue avoir été drôlement surpris quand j'ai vu cette grosse boîte dans mon colis

Je sens que cette série va me bouffer beaucoup, beaucoup de temps. Mais je me dis qu'il y a pire: j'ai un collègue de travail qui est en train de se récupérer l'intégrale des 5 premiers Docteurs, et qui semble motivé pour se farcir les 11.

Ah ben merde, je pensais faire ces jours un long post pour dire tout le bien que je pense de Babylon 5, et voilà !
La saison 1 est de l'avis de beaucoup la plus faible. Les effets spéciaux se rôdent, les acteurs se cherchent et les décors font vraiment cheap. De plus, il y a pas mal de loners pas toujours de bonne qualité, même si on devine au détour de quelques dialogues le potentiel de la série.
Par contre, dès que les gros arcs se mettent en place, ça devient absolument grandiose.

Les batailles spatiales s'améliorent elles aussi beaucoup au fil des saisons, jusqu'à devenir vraiment réussies dans les 3 et 4ème saisons, aidées par des enjeux qui les rendent vraiment prenantes.

Bref, tout ça pour dire que si tu es déçu par les premiers épisodes, c'est assez normal ; ils ne reflètent pas la qualité de ce que tu verras ensuite !

J'espère que ça te plaira, et n'hésite pas à donner tes impressions de temps en temps . Personnellement, c'est une de mes séries préférées, grâce à sa cohérence sur le long terme, l'intelligence des thèmes traitées et la présence de personnages très forts.

Je confirme que Babylon 5 vole très très haut par moments passée la première saison. Il y a des passages (très) inégaux mais c'est d'excellente qualité.

Mais surtout, c'est le téléfilm racontant ce qui s'est passé avant la saison 1 qui est à mon sens un chef-d'oeuvre de science fiction. Par une coincidence totale, je l'ai vu pour la première fois le soir d'un jour où j'avais revu "L'Empire Contre-Attaque", et pour moi le téléfilm Babylon 5 l'explose sur tous les plans, j'ai trouvé que ce n'était même pas la même cour. Et pourtant l'EcA était mon Star Wars préféré.
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Tu parles du quel, de téléfilm, "The Gathering" ou "In The Beginning"? C'est The Gathering que j'ai zieuté hier soir. Il faudra que je trouve où caser In The Beginning, mais pour l'instant j'ai décidé de tout regarder par ordre chronologique de production plutôt que dans l'ordre des événements -- est-ce une erreur?

(et oui, ne vous inquiétez pas, je reviendrai donner mon avis régulièrement -- comme je disais dans mon post précédent, une quarantaine de DVD à mater, ça ne va pas se faire instantanément )
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Pas encore vu In the Beginning (je pense que c'est ce dont parle Simbabbad), mais il spoile parait-il certains points de la série. Les voir dans l'ordre de production est probablement la meilleure solution, oui.

Tut tut ...

Je me suis fait en 1 an l'intégrale Star trek :

Star Trek Classic (4 saisons si je me souviens bien)
Star Trek Next Generation (7 saisons)
Star Trek Deep Space Nine (7 saisons)
Star Trek Voyager (7 saisons)
Star Trek Enterprise (4 saisons)

Alors monsieur Wild Cat, vous êtes un petit joueur si je puis me permettre

J'avais vu quelques épisodes sur Canal Jimmy il y a de cela quelques années, mais ce n'est que maintenant que je redécouvre Six Feet Under. J'ai vu les 2/3 de la première saison et c'est étonnant à quel point cette série parvient à parler de la mort avec une certaine... délicatesse. L'humour y est beaucoup moins noir que ce que l'on pourrait croire, vu le sujet (la reprise d'une entreprise de pompes funèbres après le décès accidentel du pater familias), même si, forcément, on n'y échappe pas toujours. Et c'est un régal de redécouvrir Michael C. Hall avant qu'il ne devienne le célèbre Dexter.

Bon choix Kitano, tu vas te regaler: cette série est parfaite du début à la fin (la fin est phénomenale, surtout ne t'arretes pas jusqu'au bout!)


Tu n'en es qu'au début de la saison 1? crois, moi, c'est encore bien mieux par la suite: les deux premeires saisons peuvent êtres considérés comme une "intro", une presentations des personnages et de leurs vies... les saisons 3, 4 et 5 vont te faire plonger corps et ame dans la vie des protagonistes, et l'humour disparaitra peu à peu pour laisser place à un malaise quasi-cosntant.

Je dirais que l'on y parle finalement plus de la vie (et de ce que l'on en fait) que de la mort. Une série qui parle de la mort pour célébrer la vie, voilà ce qu'est SFU...

Et puis oui, Michael C. Hall et Peter Krause (David et Nate) sont des acteurs remarquables de justesse, et ils peuvent tout jouer (la série leur donne l'occasion de jouer sur plein de registres differents), cela dit, tous les autres acteurs ne sont pas en reste... tu regarde ca en VO j'espere?

Wild, merci pour ton retour sur Baylon5. J'ai toujours eu un petit faible pour cette série, sans pour autant la regarder... A en juger par ton avis, j'ai manqué quelque chose

Six feet Under, on m'en a dit énormément de bien, mais vu que je ne suis pas trop séries (quoique mon catalogue s'améliore), je n'ai pas non plus franchi le pas

Et bien moi, Mesdames et Messieurs, c'est la mort dans l'âme que je me suis décidé à regarder la dernière saison de "The Wire".
Et je crois bien que l'on tient là la meilleure série ayant jamais été écrite (avec "Oz").

Incroyable de voir à quel point une série qui, dans ses premiers épisodes, parait aussi obscure, lente, avec des personnages en-veux-tu-en-voilà dont les rôles exacts nous échappent pendant un bon nombre d'épisodes, et qui au fil des épisodes devient passionnante, addictive, tout simplement fantastique.

Tout est absolument génial. Les multiples intrigues qui se recoupent, la réalité de la rue des grandes villes américaines, tout ce que l'on apprend sur le fonctionnement de la police, sur les choix budgétaires auxquels sont confrontés les maires de villes subissant la crise, les dialogues savoureux, avec des accents et un argot qui rendent les sous-titres indispensables, et des personnages dont on se dit à chaque apparition: "Super, une scène avec lui/elle". Et ceci est valable pour absolument tous les personnages, des plus importants aux presque figurants (avec une mention spéciale pour Omar Little).

Maintenant, je vais pouvoir continuer "The West Wing", mais en même temps, je recommence "The Wire" à la saison 1. Parce qu'à la deuxième vision, je pense que rien ne m'échappera.

Je pense que je n'ai pas fini de vous en parler, de cette série...
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Je ne sais plus, mais ça raconte la fameuse guerre entre les humains et les extraterrestres super avancés avec des cailloux dans la tête.

en tout cas la transformation de micheal C. hall de "six feet under" à "dexter" est incroyable

+ 10 kg de muscle + des cheveux plus long + barbe de trois jours + bronzage tropicale

On peut donc tous devenir beau gosse! lol

C'est bien In the Beginning, qui revient sur la guerre humains/minbaris.

Voilà, les Minbaris ça faisait longtemps !

Je me souviens très bien du personnage de Londo par contre, j'aimais beaucoup la façon dont il était géré (à part quelques passages trop burlesques dans la série). J'imagine qu'il était sensé représenter la "vieille Europe".

Pas vu ce dernier post.
Londo est effectivement le personnage marquant de Babylon 5, ce qu'on imagine pas du tout au vu de ses premières scènes. A mon sens, c'est simplement un des plus beaux personnages de la télévision.

J'aime aussi beaucoup son némésis, G'Kar, bien plus intéressant que ce l'on pourrait penser au début de la série.
Ce duo doit offrir certains des tous meilleurs moments de la série, aidé par l'immense talent des deux interprètes.

Et sinon, tu as entamé tout ça, Wild Cat ?

(rah, je sens que je vais bientôt me refaire l'intégrale)

Le double épisode final de la saison 5 de Lost est au premier abord déstabilisant. Mais il devient rapidement hallucinant quand on prend le temps de comprendre ce qu'on vient de voir. Avoir avoir navigué dans les eaux de la science fiction, on replonge dans une approche très mystique des événements. Mais à présent, tout s'éclaire. Je veux dire : tous les événements depuis la première saison - y compris tous ces flashbacks parfois pénibles - trouvent leur justification. Plus bas un spoiler.



SPOILER : apparemment, la plupart des personnages ont été suivis, parfois depuis leur plus jeune âge, par deux entités (Jacob, divinité a priori bienveillante d'une part, qui croit au libre arbitre, et une autre dont on ignore le nom - et qui finit par prendre l'apparence de Locke - malveillante, tentatrice et manipulatrice) Les naufragés et les "autres" se retrouvent ainsi au coeur d'une partie d'échecs entre le "bien" et le "mal". /SPOILER


Vivement la saison 6 !

Doublon. (Au passage j'ai souvent ce souci avec Safari sous Mac os...)