Je suis tombé récemment sur cette chaîne parlant de costumes dans le cinéma et cette vidéo parle justement de ceux dans Matrix.





Les films reprennent les codes du cyberpunk, le genre est ancré dans les années 80-90, normal que ça fasse vintage aujourd'hui.
Style over substance!

Les modes changent, reviennent, fusionnent etc...

J'ai vu Matrix Resurrections.

Je précise que si j'aime beaucoup la trilogie Matrix, je n'ai jamais su quoi penser des films que les Wachowsky ont fait ensuite. Je ne les ai pas détestés, ni aimés, je suis dans une sorte d'uncanny valley vis-à-vis d'eux.

Matrix 4, donc : ça se suit avec intérêt car le plaisir qu'on a de retrouver Keanu Reeves et Carrie-Anne Moss donne envie que Neo et Trinity soient de nouveaux réunis, et ça tombe bien car c'est le principal (l'unique ?) enjeu du film. Il y a aussi, dans les scènes qui se passent dans la réalité, de très bonnes idées qui enrichissent la mythologie Matrix. Mais en dehors de ça, ce film est pour moi un truc expérimental qui aurait plus sa place sur le DVD Animatrix qu'en tant que suite de la trilogie d'origine.

La première partie du film, toute en auto-dérision, m'a laissé de marbre. Comment oser, presque vingt ans après la première trilogie, démarrer le film de cette manière : les nouveaux venus ne comprendront rien et les habitués... ne comprendront rien non plus pendant une bonne demi-heure à cause d'une entrée en matière volontairement déconcertante. Je dirais bien que c'est un suicide commercial mais quand on dit ça en général, on pense que la démarche n'est pas volontaire. Alors qu'ici on sent bien que c'est parfaitement assumé.

Dès que cette parodie de Matrix 1 se termine (et elle dure bien une heure), j'ai cru que le film allait vraiment démarrer. Il y a des plans de fou sur les villes des machines, de nouvelles bestioles magnifiques, des idées visuelles qui promettent toutes sortes de délires, un plan d'attaque qui annonce un dernier acte d'anthologie... Et puis de nouveau, le film prend tout ça par dessus la jambe : ce qu'on nous explique sème le doute sur l'utilité du réveil de Neo, on s'ennuie pendant un énième combat / match nul entre Neo et Smith (Lambert Wilson est venu faire le clown 30 secondes pendant ce passage mais en fait c'est lui qui sauve la scène), puis arrive une longue séquence d'explications avec l'Analyste, mal écrite car très confuse (alors qu'en fait c'est assez simple et surtout très réchauffé de Matrix Reloaded), et le final est à mon avis raté car il se concentre trop sur ce qui se passe dans la Matrice et bâcle totalement la libération du corps de Trinity par les amis de Neo.

Je suis tout de même sorti sur une impression positive grâce à la scène où Neo et Trinity se battent contre des hélicos sur le toit d'un gratte-ciel, surtout le moment où ils se jettent dans le vide (les effets-spéciaux de cette chute sont impressionnants de réalisme). Mais beaucoup de ce qui faisait l'impact de la trilogie Matrix (mise en scène innovante, enjeux forts, suspense, comédiens impliqués, volonté de satisfaire plusieurs publics), est ici absent ou insuffisant.
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En fait dans tout le film c'est le debut qui m'a le plus plut. C'etait une idée géniale à la base, et ca aurait fait echo avec notre propre vie (on etait jeune, on a grandit)... mais tout le reste c'est n'importe quoi ...

Par contre je vois pas pourquoi tout le monde se pame devant l'anti bullet time, c'est juste un ralentissement du temps facon chaos legion
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Vu Rage, de David Cronenberg (1977), histoire de se changer les idées en période de pandémie.

On découvre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant un très mauvais motard incapable de freiner, mauvais clone de Christopher Walken, et personnage à peu près transparent, l'autre étant rescapée de l'accident de moto point de départ de l'affaire, mais utilisée comme cobaye d'un apprenti sorcier-chirurgien qui lui apporte, involontairement, un anus sous l'aisselle capable de sucer du sang et filer la super-rage à tous les mâles libidineux passant par là, la dame ayant la particularité d'être une bonnasse anesthésiant les neurones masculins (de base pas bien résistants à l'anesthésie, ces neurones).
Le fait que cette histoire se déroule ainsi pendant l'épidémie de super-rage qui s'en suit met en exergue l'impuissance des hommes quand un fléau se déclenche, surtout quand ils pensent avec leur bite, en la plaçant dans un registre tragi-comique (l'impuissance hein).

Vu Moon.

On y découvre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant en mission solitaire sur la Lune pour gérer, tout seul, l'exploitation d'un minerai miracle qui a résolu tous les problèmes énergétiques sur Terre, donc c'est trop super important quoi, l'autre étant sa femme apparemment très patiente car restée sur Terre avec leur fille alors que la mission dure trois ans, et mon arrière-train c'est du gallinacé mâle.
Le fait que cette histoire se déroule en huis clos dans une station lunaire avec un seul personnage (quoique…) met en exergue le sens du sacrifice de l'humain, dans tous les sens du terme, en le plaçant dans un registre tragi-comique.

T'as meme pas remonté ma critique du film

Ca t'as plus ou pas ? je l'ai trouvé un peu lent et le twist pas super bien amené
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J'ai trouvé intéressant que le twix ne soit pas géré comme une révélation fracassante qui surprend son monde mais comme une évidence simple, tranquille et froide, ce qui correspond bien au contexte. Juste ce qu'il faut de doute sur la réalité des choses, la possibilité d'une hallucination, et puis non quoi, c'est bien réel mon gars, et puis c'est tout, voilà, que voulez-vous ma pauvre Lucette.

Vous voulez vour faire une idée sur matrix 4 ?
Voila les 10 1ers minutes du film ...



Ca devient à la mode de filer des debuts de films... c'est pas très bon parce que les gars vont finir par tout mettre au debut pour attirer le chalan, et après le rythme va tomber

source : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Warner-Bros-met-en-ligne-les-10-premieres-minutes-de-Matrix-Resurrections


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Pour entretenir ma bonne humeur, j'ai découvert The Machinist.

Malgré les apparences, le flim nous montre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant une insaisissable incarnation du Mal, omniprésente et pourtant invisible aux yeux de tous sauf un, l'autre étant cet être unique donc, sa victime/cible/souffre-douleur et néanmoins ami, esprit torturé par une insomnie sévère et des visions de moins en moins claires, mais guidé par la certitude de ses convictions.
Le fait que cette histoire se déroule après nous avoir montré que l'insomniaque a tué, sans dévoiler le fin mot de cette affaire, met en exergue le difficile combat pour la lucidité, en le plaçant dans un registre tragi-comique.

(A titre personnel, j'en suis venu à systématiquement sauter les critique ciné de petitevieille : le format "Une très belle histoire d'amour bla bla bla", ça ne me donne pas envie de lire la suite, car sachant par avance qu'il faudra systématiquement faire le tri entre ce qui tient de la blague et ce qui est vraiment pertinent. Il n'y a vraiment rien de personnel, hein, c'est juste un ressenti quant au procédé.)

(Je plussoie le running gag push-startien ne mettant plus en valeur la critique salutaire de iel grabataire qui a des choses à dire mais qui sont polluées par le corps du message)

Les forums sont aussi une très belle histoire d'amour, car impossible, entre des êtres que tout sépare, l'un ayant délibérément enfoui l'absence de propos sur le fond derrière une forme goguenarde hyper-référentielle que seuls trois anciens identifieront, les autres ayant moult peine à trouver dans ces synthèses formatées le propos réel, pareil au raccourci que cherchait David Vincent.
Le fait que ces texticules soient publiés sous le même format depuis plus de quinze ans met en exergue l'attachement des vieux à leurs petites habitudes et la joie mauvaise de rendre perplexes les faiseurs de pluie, en les plaçant dans un registre tragi-comique qui s'auto-entretient en plus, la saloperie.

petitevieille, tes critiques ont trois qualités auxquelles je suis très sensible :

- Elles respectent l'objectif des topics ciné qui est de parler des films qu'on a vus, et uniquement ceux-là.
- Elles ne contiennent pas de machins web 2.0 qui alourdissent l'affichage du forum.
- Elles ne fournissent pas de vues à tel ou tel youtubeur qui n'a jamais entendu parler de GP.

Ceci étant dit : je pense aussi que tu devrais passer à autre chose, d'autant que tes choix de films m'intéressent pas mal. Qu'on ait envie de retrouver un gimmick ou pas, c'est frustrant de voir chaque fois la partie inédite expédiée en un ou deux mots, surtout quand on y détecte un propos qui s'annonce pertinent.

D'autre part on aimerait rebondir sur ce que tu dis et partir dans une discussion, mais cette manière de faire ne donne pas l'impression que tu en aies envie.

(sur la fin je crois que j'ai dit à peu près comme Carl )
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ouf je suis pas le seul

En fait j'ai jamais compris les critiques des films de la vioque, quand je connais pas les films je sais pas de quoi ils parlent. Et quand je lis la critique, je comprend jamais s'il a aimé ou pas

La forme est bien mais ca serait bien d'avoir un autre paragraphe entrant plus en detail en fait
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C'est que la plupart du temps, je rebondis sur Pluie qui me pose ces questions dont lui seul a le secret, et c'est aussi une très belle histoire d'amour imposs…

En l'occurrence, pour The Machinist, j'ai eu l'impression de voir une variation de Fight Club prenant un point de vue différent, comme si le scénario était une réexploitation du même thème, avec une ambiance similaire, et du propos en moins. Ça m'a un peu grillé le twix, d'autant plus que j'ai capté tout de suite le coup de la plaque d'immatriculation, celle du gros quaquatre étant exactement l'inverse de celle de la voiture de course qui va vite (NRC 347 au lieu de CRN 743), et on la voit quand il s'arrête au bord de la route avec le quaquatre.. Christian Bale fait super bien le mec épuisé rageux mais pas mauvais au fond, et le flim est accrocheur même sans twix. D't'façon j'aime pas trop les twix. Bon programme pour une soirée bonne humeur avec l'autre flim pré-cité.

J'en entend souvent parlé de machinist, il a l'air d'avoir une bonne reputation, faudrait que j'y jette un oeil, meme si Bale ...
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Je percute que je l'ai mis en horreur-fantastique mais il est plutôt en thriller-drame. Enfin ça dépend.

Legend (film, 1985)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Legend_(film,_1985)

Bon alors ca va aller vite, très decu par ce film. Un des mes réa favoris : Ridley Scott, un de mes acteurs préférés : Tom Cruise, et un thême qui peut envoyer du bois : la fantasy mais un résultat ...

POur la faire courte, chaque scene n'a aucun lien avec celle d'avant. Le scenar tiens sur un post it mais on ne comprend rien.
Je sais pas si Scott voulait faire une comedie musicale et a décidé de virer les moments chantés, s'il a récupéré plein de scenes coupée de willow pour les coller dans son film, mais bon sang ce film n'a aucun sens.
Le pire c'est les licornes qui s'exprime via le chant des baleines ....

En plus la version dvd est degueux, on sent qu'ils ont du rippé une k7 video pour la graver sur un dvd ....

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Hier soir, j'avais déjà envie de retrouver mon vieux fantasme d'enfance, nourri des épisodes de La Quatrième Dimension sur ce thème très classique : être le dernier humain vivant sur Terre. L'actualité fournissait déjà tout le carburant nécessaire à l'imaginaire.
Puis ma boîte à télé des zinternettes me mit sous le nez cet énigmatique Seuls sur Terre dont je n'avais jamais entendu parler. La briotche de potche étant exactement dans le même thème, je n'ai pas réfléchi longtemps.



J'ai donc découvert cette étrange mais très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un ayant très tranquillement accepté le décès soudain et inexpliqué de la totalité de ses contemporains, pour poursuivre une petite vie tranquille dans son village tranquille sans personne pour le faire chier, l'autre ayant fait irruption dans cette petite routine avec une tout autre ambition, celle de vivre pour de vrai malgré tout.
Le fait que cette histoire se déroule dans le calme chaos faisant suite à une interruption subite et subie de toute vie humaine met en exergue les divergences de classification sociale et donc de projets de vie des personnages, en les plaçant dans un registre tragi-comique.

Ce flim est étrange.
Il commence de manière trop classique, du vu et revu (l'homme solitaire dans des lieux désertés), puis on entrevoit ce qu'il peut avoir de différent et ça donne très envie. Quel sujet merveilleux que la misanthropie satisfaite, le ressentiment du solitaire rejeté par tous qui peut enfin goûter pleinement son idéal mais devra, en s'y confrontant pour de vrai, en trouver les limites et en éprouver les inconvénients… Le potentiel est d'autant plus fort quand on confronte le bonhomme à son total inverse - et même sans doute une personne qui, dans le contexte social ordinaire, aurait participé à nourrir son amertume - car il y a alors une bien belle matière à travailler.
Les attentes générées deviennent donc considérables, et… rien.
Enfin, pas grand chose. Je ne divulgâche rien, aucune révélation sur le Raider™ ici, mais le flim aurait clairement gagné à être réécrit pour son dernier tiers. Il n'exploite pas assez les sujets qu'il fait miroiter dans sa première moitié, et en aborde un autre sans le creuser : à la fin, on a juste envie de manger des chipes. Et j'avais pas de chipes.

Très dommage donc, et il fallait bien ce pavé pour l'expliquer, un peu. Même s'il s'agit vraiment d'une histoire d'amour impossible…

Les origin sotry de glouton (ghostbuster) ont été enfin revelées.
https://whatculture.com/film/10-movie-character-backstories-revealed-years-later?page=2

C'etait un gangster


Et ils parlent de la crampe aussi
https://whatculture.com/film/10-movie-character-backstories-revealed-years-later?page=9

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