après j'ai aussi un "problème" quand j'aime une série j'achete tous les episodes précédents. DU coup oui ca m'arrive d'aller sur des jeux que j'avais pas identifié à la base comme m'interessant

Mais après je me retrouve un peu dans ce que LVD décrit, j'aime les jeux pour les jeux, si je tombe sur un article qui parle des à coté, je vais le lire. Mais je vais pas naturellement aller chercher pourquoi tel ou tel jeu est comme ca, l'histoire d'une machine etc....

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La réalité (et Rain le montre bien), c'est que l'histoire d'un jeu / d'une machine / d'une société n'intéresse pas forcément un joueur rétro. C'est sans doute une évidence, mais ça ne l'est pas du tout pour moi. Ma déformation provient probablement du nombre d'années que j'ai passées sur GP, et d'une tendance personnelle à vouloir savoir ce qui se cache derrière le moindre jeu vidéo depuis tout petit (cette fameuse curiosité dont je parle depuis le début, que je pense acquise chez tous les retrogamers... mais en fait, pas du tout.)

Fin de la réflexion. Merci de m'avoir aidé à y voir plus clair !

Helraziel : un grand merci à toi pour ton message. Sous ton impulsion et celle de Laurent, Jean et moi allons chercher à systématiser la présence d'une conclusion à la fin de chaque épisode. C'est d'autant plus cohérent que nos scripts racontent désormais très souvent une histoire, ce que ne faisaient pas les émissions d'origine. Les vieilles habitudes ont la dent dure !

Je comprends ce que tu veux dire concernant la palette de couleurs du C64, particulièrement terne (le rouge était, disons-le franchement, hideux). En comparaison, les teintes du CPC paraissaient si belles et éclatantes ! J'étais très jaloux des possesseurs de cette machine. Il y a peu, j'ai trouvé des photos d'écran de jeux C64 passés à la moulinette d'un émulateur ravivant les couleurs ; c'est bluffant et plutôt beau, mais ça dénature totalement l'identité graphique de l'ordinateur.

Alors moi, ce n'est pas la palette de couleurs qui me rebute, c'est plutôt le son. Quoique les musiques utilisées dans les jeux présentés dans le dernier numéro sont quand même vraiment classes et font oublier les sonorités stridentes. Sonorités auxquelles je n'avais pas été confrontées depuis la fin de la Grosradio

Merci en tous cas pour ce dernier numéro, toujours de qualité, avec des jeux que je n'imaginais pas aussi fluides.

Chatpopeye : je t'aimais bien.

Les retrogamers sont des gens très tolérants, mais il y a des choses qu'il ne faut surtout pas dire. Par exemple : "Le C64 a un son stident". Non, le C64 n'a pas un son "strident". C'est une ineptie. Certains diront même : un sacrilège. Ma femme dit exactement la même chose : "Ta musique grince ; elle me fait mal aux oreilles ; arrête ça tout de suite."

Mais c'est une femme. Le masculinisme ayant particulièrement la cote en ce moment, je t'en conjure : agis en homme, et cesse de dire les mêmes bêtises que ma femme.

Pour ce qui est de la fluidité des jeux du Commodore, ta remarque est symptomatique de cette tolérance que nous avons tous pour les jeux mal animés. Les coupables ? Nos micro-ordinateurs qui, après les premières consoles Atari, Mattel et CBS, peinaient à afficher des jeux en 50 fps. L'Amstrad, les Thomson, l'Atari ST, l'Amiga... Tous nous ont habitué à jouer en 25 fps, voire beaucoup moins. Les jeux parfaitement fluides étaient devenus une exception. Quand j'ai vu débarquer Turrican pour la première fois sur mon Amiga, j'ai cru revivre. Après l'Atari VCS et sa puissance minable (mais une animation toujours limpide !), ça faisait tâche.

Eh bien le C64 et ses petits 8 bits animait 99% de ses jeux en 50 fps. En plus de jouer des morceaux musicaux d'une douceur infinie.

Cette machine, quel bonheur.

Super une fois de plus !
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Tu fais probablement référence au dernier épisode, mis en ligne hier. Merci JP.



Au programme : les jeux tournant sur System 1, première carte d'arcade propriétaire de Sega, que l'on ne connait pas bien en Europe car elle fut très mal distribuée. Je ne l'ai, par exemple, jamais croisée à l'époque, ni dans les salles d'arcade de France, ni dans celles d'Angleterre, qui étaient pourtant énormes.

Les jeux tournant sur System 1 ne vous seront toutefois pas inconnus, car un certain nombre d'entre eux furent adaptés sur la version domestique de la carte : la console Master System.

La suite (et la fin) des titres du catalogue System 1 seront présentés dans la prochaine émission.

C'est bien simple, je ne connaissais quasiment aucun des jeux présentés (hormis Up'n Down). Après chaque transition, je me faisais la même réflexion : "Mais d'où qu'il le sort, celui-là...".
Bon, j'exagère, le nom de Flicky ne m'était pas inconnu, il me semblait avoir déjà vu le jeu de corrida, ainsi que le premier jeu présenté, mais tout de même.
Bref, cet épisode était vraiment chouette, je me suis régalé devant ces musiques (ah ça, c'est pas du C64...) et ces belles couleurs (ah ça, c'est pas du C64). J'ai hâte de voir la suite, et d'essayer quelques-uns des jeux présentés.

Superbe vidéo David et Jean, comme d'habitude.

Idem je connaissais le System 1 donc une belle séance de rattrapage.

Le jeu SWAT m'a impressionné je trouve le principe vraiment passionnant, je vais tenter de l'essayer
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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Merci pour votre feedback
Vous pouvez aussi laisser des commentaires sur la vidéo directement
Je me suis beaucoup amusé à faire cette émission, car j'ai découvert énormément de choses, même si c'était beaucoup de travail aussi.
Je ne recommande pas SWAT particulièrement. C'est très bizarre!

Merci pour le retour Jean, Comme quoi Memoire vive est efficace, la vidéo m'a donné vraiment envie d'essayer ce SWAT, mais je vais suivre ton avis par manque de temps, je n'ai pas joué depuis 2 mois

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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Comme vous, je ne connais pas beaucoup des jeux tournant sur System 1.

Star Jacker, je voyais ce que c'était grâce aux pubs SC-3000 publiées au début des années 80 dans le magazine Tilt. Les graphismes du jeu, qui me faisaient baver, m'avaient presque fait acheter l'ordinateur de Sega (... c'était avant de me diriger plutôt vers le C64 (et bien m'en a pris !))

Up'n Down est, de loin, le plus connu de cette première salve de titres System 1, car comme le dit Jean dans l'émission, il a été converti sur un paquet de machines.

Même raison pour Flicky, dispo sur Megadrive - et donc, très visible, même sur le tard.

Pour le reste, je vous recommande de lancer Mame et de tester certains des "bijoux" Coreland, cette boîte n'ayant pas son pareil pour développer des jeux vraiment étranges - une sorte d'équivalent japonais de ce que pouvait nous sortir un gars comme Jeff Minter en Occident. J'ai un petit faible pour 4D Warrior, que vous découvrirez dans le second épisode consacré à la carte System 1, qui sera mis en ligne dans deux semaines.

La seconde partie consacrée au System 1 de Sega est en ligne !

Episode qui me tient à coeur, car traitant de tout un pan de l'industrie micro des années 80 que la France a plus ou moins ignoré : celui du jeu budget. Mastertronic et, plus tard, Codemasters, ont connu un succès retentissant au Royaume Uni grâce à une distribution massive sur tout le territoire, mais que de difficultés pour traverser la Manche ! Bien qu'il fût possible de trouver des titres à petits prix dans les boutiques françaises, leur nombre était si limité en comparaison, et leur prix tellement plus élevé, que leur impact fut nettement moindre.

Cet épisode revient brièvement sur l'histoire assez folle de Mastertronic, au travers de quelques uns de ses titres les plus emblématiques et les plus qualitatifs.

Gros article sur Retrogamer à ce sujet.

Pas connu personnellement les jeux de cette société en dehors de ce que je lisais dans Tilt.
Mais comme d'habitude, la vidéo est une petite pépite.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Encore un chouette épisode. Bravo !
Petites questions :
- Sais-tu si l'utilisation de La danse des canards dans Duck Shoot était légale ou bien, comme c'était un peu l'habitude, les développeurs ne se sont pas pris la tête avec d'éventuelles histoires de droits ?
- Tu parles de l'équivalent de deux euros à propos du prix. Ça me paraît extrêmement peu, même pour l'époque...

Merci JP. Si tu trouves ton compte dans nos petites vidéos, c'est l'essentiel ! Jean et moi prenons beaucoup de plaisir à les réaliser.


Et pour cause : Mastertronic fait partie de l'Histoire outre-Manche. La boîte avait tellement infiltré les commerces qu'on trouvait des présentoirs à cassettes (sous forme de carrousels) dans les épiceries, dans les stations essence, dans les fish"n chips... C'était fou. Et il était clair qu'à moins de 20 Frs, l'achat compulsif était quasi-obligatoire ! J'ai souvenir de premiers achats très décevants (ne connaissant pas les jeux du lineup (Mastertronic venait de naître), j'achetais en me basant uniquement sur les jaquettes <-- mauvais plan), mais comme toujours à l'époque, on savait se contenter de peu et trouver de la satisfaction là où, franchement, il n'y avait pas grand-chose à apprécier. Le niveau de qualité des productions Mastertronic est toutefois monté très vite, tellement que beaucoup des éditeurs plus traditionnels ont accusé Mastertronic à la fin des années 80 d'avoir tué le marché des jeux 8 bits.

Mais ça, c'était en Angleterre. Chez moi (dans le nord, du côté de Boulogne sur Mer), il était vraiment très difficile de trouver ces jeux budget. Et par chez vous ? Tilt en testait de temps en temps, mais aucune trace de ces jeux chez Micromania par exemple - ce qui était une véritable aberration vu la taille du catalogue énorme que ce spécialiste de la VPC proposait alors.

Merci Chatpopeye !

Je n'ai rien lu concernant la légalité (ou non) de l'utilisation du thème de la Danse des Canards, mais il me semble que ce morceau est, à l'origine, un très vieux truc datant des années 50 - peut-être la notion de copyright n'était-elle pas d'actualité ?
Dans tous les cas, ni Shaun Southern (le programmeur de Duck Shoot) ni Mastertronic n'ont dû se soucier de cette question, comme cela était systématiquement le cas au début des années 80. Le jeu lui-même était un clone non autorisé de Carnival, alors...

Le problème est néanmoins rapidement devenu une réalité dans le cas de Chiller, présenté dans l'épisode. La musique initiale, qui reprenait les notes de Thriller de M. Jackson, a été remplacée par un nouveau morceau car Mastertronic, qui commençait à se faire un nom, craignait des représailles. Quelques exemplaires du jeu original ont néanmoins été distribués, et sont devenus de véritables raretés.

S'agissant du prix, j'ai converti le prix d'origine à la très grosse louche. Il aurait sans doute été plus réaliste de parler de 3€ - ce qui reste une misère.

Coïncidence rigolote : un Kickstarter permet d'acquérir l'intégrale des jeux Magic Knight (dont 2 des épisodes sont présentés dans l'émission). Et tout ça au format cassette, comme à l'époque !

Magnifique vidéo sur les jeux Mastertronic qui, du fait qu'ils sortaient aussi sur MSX, ont aussi beaucoup compté pour moi. Je me souviens très clairement qu'ils étaient vendus 50f pièce, et un jour mon frère et moi les avons vus soldés à 10f au Auchan d'Aix-les-Milles, on devait être en 87. On avait pris tous ceux qui restaient : Knight Tyme, Finders Keepers et Chiller.

Mon préféré, Knight Tyme, troisième jeu avec le Magic Knight, et bien que moins accessible que Finders Keepers, m'avait énormément marqué par son atmosphère même si ses énigmes s'étaient révélées trop difficiles pour moi (mais je m'étais rendu compte de l'exploit technique que représentait son interface fenêtrée). Ça fait partie de ces jeux qui, parce qu'ils représentaient de la SF avec les moyens du bord, ont conservé un charme auquel je suis très sensible (oui parce que malgré l'armure médiévale du héros, cet épisode se passait dans un vaisseau spatial). La version MSX, tout comme celle sur Spectrum, était accompagnée d'une musique de Rob Hubbard qui est restée ma préféré de ce compositeur (sur Amstrad CPC je crois qu'il y avait à la place une musique de David Whittaker).

Je me souviens, il y a quelques années, d'avoir essayé de retrouver et contacter David Jones pour savoir ce qu'il était devenu. Ce fut sans succès, même s'il avait un tout petit blog pour mettre en avant son passé de développeur. Même sur Mobygames il n'y a aucune info sur lui, aucune bio, quelle injustice.

Une vidéo de 45 à 50mn n'aurait pas été de trop sur ce sujet, mais bon, je comprends les options du format. En tout cas David, ton approche très contextuelle (aucun "pour l'époque" en cas de compliment même pour les aspects techniques) est totalement dans l'esprit que j'aime. On sent que tu t'appuies sur du vécu (et que tu allais déjà plus loin que moi dans les jeux).

Merci pour ce moment émouvant.
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