Je me permets de ressusciter ce sujet car j'ai une énigme à soumettre. Il y a quelques années j'ai créé un programme qui permet de voir les modèles du jeu (1, 2, 3), que je viens de dépoussiérer à nouveau. Et je suis tombé sur ce curieux message:



Stephane Elbaz blow up da spot
real lca crew 93 rpo seuzan ???
lek . rayon . hexa . relax . hof . spy

Un peu de recherche me dit effectivement que cela doit être les salutations de Stéphane Elbaz aussi appelé HOF à son crew, mais je me demandais si quelqu'un par ici aurait des idées sur quel est le groupe de demomakers en question.

EDIT: Je l'ai interrogé directement, c'est pas un groupe de demomakers mais un groupe de graffeurs. Mystère résolu!

Probablement due au fait que je n'ai jamais eu d'Amiga, et que je n'ai pas pu découvrir leurs jeux "à l'époque".
Néanmoins, ce que j'appelle "effet Cinemaware", c'est quand un développeur décide de créer un jeu qui au lieu d'être "unifié" sera en réalité une suite de mini-games (ou de phases de jeu, l'appellation varie selon leur nombre) avec chacune leur moteur propre (de nos jours le moteur graphique est réutilisé d'une phase à l'autre, mais c'est une tendance récente). Bref, la majorité des jeux Cinemaware, vous en conviendrez.

Le problème avec cette idée c'est qu'on se retrouve à développer N jeux au lieu d'un, ce qui fait que le temps qu'on peut consacrer à chaque partie est divisée par N... (je simplifie, hein -- dans le cas de Nomad Soul on sent bien que la majorité du temps de développement a été consacrée à la partie aventure, et qu'ils ont fait la baston et le FPS avec ce qui restait)

Du coup, les phases de jeux sont loin d'être aussi agréables que si le développeur avait consacré tout son temps à l'une d'entre elles: le temps manque pour toutes les régler au poil près, et elles sont souvent limitées et répétitives. Par exemple (source: les tests Grospixels), les scènes de "shoot sur fourmis" dans It Came From The Desert sont largement dispensables, de même que celles de mitraillage au sol dans Wings.
De plus, on se trouve confronté à un problème d'unité de jeu: les sensations et l'ambiance sont complètement différentes d'une phase à l'autre, qui sont souvent assez mal "emboîtées" entre elles.


Et non, je ne suis pas fan du genre, pour les raisons citées plus haut. De tous les jeux "multi-moteurs" que j'aie testé, le seul à mon sens à avoir réussi cet exercice difficile est Wario Ware. (qui lui, en plus, assume et revendique complètement son concept)



Pour revenir sur le sujet, j'avais effectivement cru lire quelque part que les phases de shoot et de baston avaient été imposées à Quantic Dream par Eidos, mais je n'étais pas sûr de mes sources. Merci pour l'info, Pierrot... Du coup ça m'inspire quelques réflexions:
1) Dommage.
2) Vraiment très dommage.
3) Ils sont cons des fois, chez Eidos.
4) Quelqu'un connaît un cheat code pour jouer en mode "aventure pure"?

Nomad Soul est pour moi plus qu'un jeu. C'est un moment de ma vie de joueur incroyablement fort. Je venais d'acheter ma Dreamcast et je voulais un titre fort, pour vraiment profiter de la bete. Je me suis donc jeté sur le titre de Quantic Dream... A corps perdu...

J'ai ressenti en parcourant ce titre ce que je n'avais jamais vecu. J'étais DANS le jeu... Je n'étais pas un joueur mais une personne ayant son âme capturée dans Omikron. J'ai vraiment tremblé lors des certains passages (lorsqu'on entre dans le bureau du commissaire et qu'on croise les premiers démons, etc.) et j'ai plus eu peur que devant la plupart des survival. C'est dire ! Bref, merci à toi Marc, de m'avoir permis de replonger une poignée de minutes durant dans le monde d'Omikron.

Pour changer de sujet, comme j'ai vu les messages de Pierre Gauthier, je n'avais pas tilter que le journaliste de Gaming était la même personne que celle que j'ai vu dans ces fora. Je voulais juste savoir si c'était toi que j'avais vu à Supinfogame pour l'article sur l'école et sur Didier Quentin, car j'avais croisé un journaliste de Gaming que je ne connaissais pas.

Ce qui m'avais particulièrement plut dans ce jeu, c'était (comme tout le monde j'imagine) l'aspect comtemplatif coulant des ballades dans cette ville. L'idée d'être un intrus qui découvre tout ça (et pour cause c'est dans le scénar' du jeu). L'une des choses les plus évidentes à ce niveau, c'est surement l'idée des concerts clandestins. Tu y va ou tu n'y va pas, c'est comme on veut, quand on y est, c'est un peu par hasard. On se plairait même à discuter avec le reste du public histoire de voir si ils apprécient la musique (je veux ! c'est du Bowie tout de même !:)), mais personne ne fait attention a toi... on regarde, on observe, on chine... Puis on change de place, et d'endroit, parfois même de corps ce qui rend encore plus forte ce sentiment de ne pas appartenir à ce monde tout en étant en totale immersion, tellement c'est joliet envoutant.
(mon dieu que tout cela est planplan :)

Mais bon c'est la principale raison pour laquelle j'ai vraiment aimé ce jeu, tout comme les phases FPS sont la principale raison qui m'a fait arrêter ce jeu...dommage.

Tu as une vision bien simpliste de Cinemaware, Wild !

Sauf que c'est Eidos qui a imposé ces phases à Quentic Dream... Ca ne change rien au résultat final, mais ça enlève toute responsabilité à Cage and co.

Arggggllll....

Comme je l'explique dans un topic un peu plus bas, ce sont les phases de FPS qui m'ont définitivement refroidi dans ce jeu. Pourtant, j'adore les FPS, mais là c'était vraiment trop mauvais pour moi.
L'ambiance du jeu était géniale, les graphismes magnifiques, la musique à tomber et le scénar pas mal (malgré les voix françaises bien nazes)... Mais ces phases de FPS pourries... Quel dommage de voir un jeu si excellent plombé par ça.

Le retour de l'effet Cinemaware, en quelque sorte.

A défaut Greg, tu l'auras entendu ^^

Personnellement, je n'ai pas trop accroché à Nomad Soul (ce qui ne m'a pas empêché avoir eut du plaisir à lire ton article, Marc G... je ne comprend toujours pas l'allusion aux belges, enfin bon...).

J'ai trouvé le jeu vraiment trop déprimant, voilà ce qui m'a un peu arrêté... disons qu'après une journée grise d'hiver passée dans les transports en commun parisiens revenir chez soi pour arpenter les rues d'Anekbah, ben ça le fait pas selon moi.. en plus j'ai horreur des cinématiques débitées par des persos aux visages inexpressifs dont les lèvres bougent à peine... je me suis un peu forcé, mais rien à faire. Je ne dis pas que l'ambiance est ratée bien sûr, je dis que j'essayerai d'y jouer un jour d'été à la campagne dans l'herbe verteuu, comme ça, par pur spleen urbain; plus tard quoi, beaucoup plus tard...
(c'est con j'aurai bien aimé voir Bowie...).