On est tous passés par là.
Enfin, jusqu'à ce que l'utilisateur lambda retrouve le seul rôle qui lui convienne: celui de client.

Oui, j'ai vaincu mes peurs, j'en ai tiré quelques satisfactions personnelles, et j'en ai même fait mon métier. Si ça peut te rassurer, je n'ai pas été traumatisé par cette époque, j'exagère même largement lorsque je parle de "mauvais souvenirs". D'ailleurs, "nul" n'était pas le mot juste, "ignorant" était plus indiqué.

En fait, j'étais juste un sale gamin qui trépignait devant un message d'erreur ou une carte son difficile à configurer. []

" …j'étais vraiment nul en info. "
C'est comme moi : avant de comprendre les choses de la vie, j'étais innocent comme l'agneau qui vient de naitre…
Le reconnaître est une chose: se complaire indéfiniment dans une situation d'ignorance en est une autre. Je n'ai certes pas la prétention d'être au faîte des connaissances en matière de langage de programmation, mais lorsque l'occasion me fut donnée d'en apprendre plus et suffisamment pour me débrouiller, je n'ai jamais hésité à relever les manches.
Encore aujourd'hui…
Alors, peut-être que se créer des disquettes de boot relevait de la complication superflue, mais une fois réussie, c'était une chose qui ne représentait plus un obstacle personnel. A te lire, je suppose que c'est aussi ta conclusion, non ?

Versions cédé "pas très officielles". Je ne doute pas un seul instant que ces jeux n'étaient pas compliqués à faire tourner, mais à l'époque, j'étais vraiment nul en info. Le PC en question était même le premier ordinateur à franchir le pas de la maison familiale.

Mais je te rassure, après mes deux années d'études, plus aucun jeu ne me résistait. ^^ C'est juste que bidouiller des fichiers de conf MS-DOS, voir même créer une simple disquette de boot quand on part de 0, ça reste assez délicat. []

Même chose, j'ai Sam & Max (un de mes premiers jeux, d'ailleurs) et les trois Alone In the Dark. Il ne me semble pas qu'ils aient été pénibles à configurer…
Mais je ne dis pas, non plus, n'avoir jamais rencontré de résistance. Le plaisir du challenge était d'ailleurs là, dans une difficulté qui, une fois vaincue, n'était qu'apparente...

Alors là je suis dubitatif.

Les jeux que tu viens de citer ne font pas partie des récalcitrants (AITD est même très tolérant - 286 friendly). Versions disquettes ou cédé ? []

Rebel Asault, je l'ai cité un peu au hasard (j'ai une mémoire très défaillante). Par contre, je me souviens avoir bien galéré sur Sam & Max ou Alone In The Dark par exemple. (note pour moi-même : penser à envoyer des fleurs à l'initiateur de ScummVM) []

Oui, lorsque la "convoitise" est à ce point impérieuse…

Par contre, je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré un quelconque souci lors de l'élaboration d'une disquette de boot pour Rebel Assault. Il me semble que son manuel d'utilisation contenait toutes les informations nécessaires, non ?
J'ai d'ailleurs toujours cette disquette (ainsi que le jeu, sa boîte et la place amplement suffisante pour l'y ranger). Je m'en vais vérifier ce soir…

et bien pour moi c'était surtout synonyme de frustration. Je ne dis pas que ça ne m'a pas amusé au début, mais quand même, combien de temps de perdu à tâtonner, alors que je n'avais qu'une seule envie : jouer à Rebel Assault !

Tout ça a bien sur été amplifié par des cours interminables à l'IUT sur la gestion de la mémoire par DOS, avec un prof qui avait au moins le charisme d'une disquette. []

De mauvais souvenirs ?
Dans le "bidouillage" des fichiers de configuration, il y avait quelque chose de motivant qui poussait à la prouesse, à l'exploit personnel, au dépassement de soi, à la quête de connaissances et tout ça…
Toutes ces choses qui ont disparus avec le clic de souris et l'installation automatique. Il suffit de s'en rendre compte en observant l'égarement de l'utilisateur actuel, au moindre incident de parcours.
Heureusement, il y a DOSBox pour nous rappeler à quel point le commun des mortels s'est approché de l'aptitude, il fut une époque… Et a quel point il s'en éloigne, actuellement.