Electronic Arts fait des bénéfs en vendant ses simulations sportives sans âme, déclinées à toutes les sauces, s'éloignant toujours plus de ce que doit être un jeu vidéo.

Sony écrase tout le monde, basant sa réussite à 90% sur le marketing et de juteux contrats.

Les jeux PC ne se déclinent plus que sur une poignée de formules éternellement rabachées, privant leurs adeptes de tout un univers videoludique, et sont développés sou le contrôle des(du?) fabricants de matériel.

Nintendo, Sega et Namco rivalisent d'ingéniosité pour nous pondre des concepts vraiment nouveaux mais qui en même temps ravissent les fans de jeux vidéo de la première heure, et pourtant ils essuient des pertes et se traînent une image vieillotte.

Les éditeurs européens disparaissent les uns après les autres, laissant le marché aux seuls américains et japonais, alors qu'on leur devait tant d'innovations, tant de révolutions.

Serait-ce la fin des jeux vidéo ?

---- à suivre (restez avec nous) ----

En fait le mal vivre du jeu vidéo est surtout français. Un géant comme Electronic arts fait des profits dont rêveraient des éditeurs comme namco, capcom ou bien squaresoft qui malgré la qualité de leurs jeux ont du mal à rentabiliser leurs investissements.

J'y ai pensé, mais pourtant je n'arrive pas à l'identifier à des grands titres, ou des sagas précises.

Activision est un éditeur occidental qui existe depuis la fin des années 70. C'est le plus ancien.

Mais au début des années 80, on savait à peine ce que c'était que les jeux vidéo. On croyait que c'était qu'une curiosité technologique sans landemain. Quelle a été la suite ? Les Japonais ont pris le pouvoir.
Aujourd'hui, les gens de l'industrie qui connaissent vraiment le médium savent qu'en terme de potentiel, tout reste à faire. Si crash il y avait, il y aurait bien vite une prise de relais. D'ailleurs, ne serait-ce pas une bonne alternative pour le futur du jeu vidéo : tabula rasa, on repart sur des bases plus saines ?
Pour infogrames, bien qu'on ne puisse qu'être navré pour les 250 personnes qui vont inévitablement se retrouver sur le carreau, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. En terme de savoir-faire, ils ont toujours vendu du vent et rien d'autre. Ils ont édité de bons titres, ça oui, mais il n'en ont jamais développé de bons eux-même. La tournure actuelle des évemenents n'a en effet rien d'étonnant.
A ce propos, je me posais une question. Existe-t-il un éditeur occidental qui ait eu la longévité des monstres sacrés japonais ? Parce que moi je n'en voit pas. Peut-être EA, et encore ? A force de se racheter les uns les autres, on ne sait plus qui est qui. Maintenant, prenez Capcom, Nintendo, Konami, Sega, Enix ou Square Soft. Quel est le premier point commun entre tous ces éditeurs ? Ils sont là, et bien là, depuis au moins 15 ans. Quel est l'autre point commun ? Ils savent tous faire des jeux, en sortent régulièrement des bons, et ils ont leur propre identité ludique, ce qui les rend tout de suite reconnaissables aux yeux des joueurs. En tout cas, moi, ils m'ont toujours inspiré une certaine confiance (relative, bien sûr, ils sortent parfois des nullités eux aussi, et recyclent beaucoup, mais ce sont des pratiques "avouées"). Je crois que c'est pour ça qu'ils sont toujours là. Pas étonnant que l'ouest ait du mal...

Mon avis sur le sujet :

Les fabriquants de machines que sont Sony et Microsoft veulent vendre le plus de consoles possible pour devenir les maitres du marché. Pour se faire quoi de mieux que de présenter une quantité astronomique de jeux. c'est du style "Achetez ma console, vous aurez le choix entre 36 millions de jeux".
Ils laissent donc les éditeurs sortir tout et n'importe quoi. le hic c'est que sur tout ces jeux il y a 70% de daubes, 20% de jeux correct, 8% de bons jeux et 2% de hits.
les bons jeux se vendent bien, ils vont envie aux autres éditeurs qui prevoient des qtte astronomique de leur daube qui elle ne se vend pas. Au final on se retrouve avec certes bcp d'interet pour les jeux de la part des kids et meme des parents mais aussi avec des stock monstrueux qui dorment ds les magasins.

En fait cette situation c'est deja produite par le passée. C'était juste avant le crash des années 80. De la a dire que l'industrie du jeu video va s'ecrouler il n'y a qu'un pas ke je ne franchirait pas pour l'intant.

Sylvain

Mais attendez, sans être une professionnelle de Bloomberg je crois pouvoir dire que l'offre et la demande vont plutôt bien dans le secteur des jeux vidéos. Les djeunz ne parlent que de ça et en veulent de plus en plus, alors pourquoi la bourse chute ? C'est plus compliqué que ça vous allez me dire, neh?... Okay j'me tait...

je vais vous raconter brièvement l'histoire de ma boite que nous allons appeler "Gérard".
Arrivant chez "Gérard" avant son introduction en bourse, je me retrouve dans une société de taille moyenne, avec un bon contact humain, des augmentations chaque année selon les mérites de chacun... bref une bonne boite!

depuis l'introduction tout change : "Gérard" continue de faire de beaux et glorieux bénéfices mais sa rentabilité n'est pas assez importante au gout du marché, et surtout "Gérard" est dans un secteur en chute libre, ce qui n'inspire pas la confiance des boursicoteurs en herbe. Résultat : il faut faire des économies!!! On rationnalise le management (on passe d'un contact humain et personnalisé à une distance de plus en plus grande entre les employés et l'encadrement), on propose des augmentations de 1 ou 2 % (pas autant que l'augmentation du cout de la vie), on licencie sans oser le dire (on force des gens à partir sous pretexte de faute grave pas évidente).

En résumé, la bourse a pourri petit à petit "Gérard". La course au profit et aux bénfices records (si il y a pas record, la bourse s'en fout!) détruit petit à petit une entreprise, surtout en ce moment dans les nouvelles technologies!


Donc les problèmes d'Infogrammes ne sont pas une surprise pour moi!

Oui enfin bon Infogrames ce n'est qu'une demie-surprise. Et à mon avis ça n'a rien à voir avec la vente des jeux ou leur qualité (minable).
C'est surtout qu'ils ont voulu se la jouer roi du pétrole en acquérant beaucoup de grands studios et en augmentant leur masse critique comme un ogre pour bouffer tout le monde et pouvoir dire "je suis n°1" comme Vivendi.

Résultat leurs comptes étaient aux plus bas quand la crise boursière s'est amorcé et leurs acquisitions au prix fort ont subi une méchante dévaluation et maintenant la bourse les remets à leur place....
C'était pas le bon moment pour acheter à tout va, regardez c'est la même chose pour France Telecom.
Seulement BB (Bruno Bonnel si vous préférez ^^) et sa mégalomanie galopante ne sont pas étrangers à cette déconfiture.

J'avais passé un entretiend chez eux,pour faire de la maintenance de leur parque info (oui, ils le font en interne, ou le faisait, sans passer par une société tierce). L'entretiend c'était assez bien passé, et aucune réponses ... auourd'hui je comprend.

Sinon, Infogrames, n'est pas le seul dans la debacle à Lyon, Widescreen Games, ne va pas très fort non plus. Reste Arkane Studio qui peut assez bien s'en sortir avec leur titre phare : Arx Fatalis (une bombe, la demo est telechargeable).