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MTF
Modérateur groovy
Ceci n'est pas un exercice, je répète : sortie du DLC le 20 juin prochain ! J'ai bien fait de ne pas me lancer dans le NG+


MTF
Modérateur groovy
Je n'ai pas fait de journal régulier de ma progression dans le jeu, mais sachez que je viens de vaincre le dernier boss et qu'en me servant allègrement des Wikis, je cherche à "tout" faire dans le jeu (tuer tous les boss, récupérer tous les sorts, cendres de guerre, armes légendaires etc.), du moins, tout ce que je peux faire : en tuant Maliketh, j'ai bloqué mon accès à une arme légendaire, et en ne faisant pas à temps certaines quêtes de PNJ, des sorts et invocations me sont inaccessibles, mais cela semble périphérique au regard de l'ensemble de la partie. Alors, que dire finalement du jeu ? Eh bien, sans surprise aucune, c'est une de mes plus grandes expériences du genre, même si je préfère Dark Souls III, comme il parvient à mieux contrôler le rythme de la partie. Reste cependant qu'ER a des moments de bravoure nombreux, un soin du détail extraordinaire, et une évidence dans sa progression et son univers qui forcent le respect.

Déjà, je suis particulièrement admiratif de la façon dont l'univers a été pensé, et la façon dont on l'explore. Un peu comme pour Breath of the Wild, l'objectif de la capitale (comme, pour l'autre, celui du château d'Hyrule) et plus spécifiquement de l'Arbre-Monde, ne cesse de survoler nos crânes. D'où qu'on soit dans le monde, on aperçoit cet arbre immense qui nous invite, naturellement, vers lui. Mais plutôt que d'en faire le centre absolu du continent, comme Zelda: BotW, il ne s'agit qu'une étape dans un parcours qui s'avère, finalement, plus linéaire dans sa progression, du moins si on dézoome assez. Il y a, d'un côté, les trois zones "tutorielles", Nécrolimbe, Liurnia et Caelid que l'on peut parcourir un peu comme on le souhaite, puis le Plateau Altus, la Capitale, la Montagne des Géants et Farum Azula que l'on arpente linéairement, avant un retour final à la Capitale et à l'Arbre-Monde. Le coup de génie cependant, tient pour moi à trois belles idées :

- Déjà et évidemment, le parcours dans ces différentes zones, même les premières, sont très libres. En connaissant bien la carte, on peut même s'amuser à éviter Margit : tout ce qu'il faut, c'est deux runes majeures pour progresser, quelles qu'elles soient.
- Ensuite, les points importants de ces zones sont concentrées au sein de quelques places fortes très rapidement repérées (le château de Godrick, le festival de Radahn, l'Académie) et vers lesquelles on nous conduit tout naturellement, soit par la topographie (les chemins balisés y mènent, ou on les repère de loin), soit par la narration (les PNJ en parlent), soit par les sites de grâces qui nous y dirigent.
- Enfin, par le nombre impressionnant d'à côtés, qui ne sont pas trop répétitifs.

Ce dernier point a été une grosse surprise pour moi. Je m'attendais, je l'ai dit plus haut, à avoir une multiplicité de catacombes et de grottes, toutes identiques ou presque, pour remplir les pays. Finalement, même si les décors et les ennemis finissent, au bout de cent heures de jeu tout de même, à se répéter, les situations de jeu et les énigmes qu'on nous demande à résoudre sont suffisamment variées pour ne pas sentir la répétition, du moins, je ne l'ai pas ressenti. Entre cette catacombe remplie de coffres téléporteurs, la tombe du héros qui demande à attirer vers de la lumière magique des ennemis sombres, d'autres encore où il faut trouver pas mal de murs illusoires... Cela a toujours été un plaisir de trouver une nouvelle grotte dans l'univers. J'ai été progressivement déçu de voir que les boss de ces endroits recyclaient toujours, en revanche, des ennemis de la surface, ou nous faisaient affronter deux ou trois ennemis simultanément, mais il est vrai que le travail qui aurait été demandé pour personnaliser absolument chaque grotte aurait été dantesque.

Autre chose, la liberté de progression est néanmoins très forte. Pour atteindre le plateau Altus ainsi, il est possible de passer soit par l'ascenseur, et donc de trouver les deux moitiés du médaillon ; soit par la falaise de Liurnia ; soit encore par la vierge de fer de l'Académie, qui nous transporte au Manoir du Volcan. Même si, ce faisant, le dernier tiers du jeu (Capitale > Géants > Farum) est plus linéaire, on nous a offert au commencement tant de libertés que l'effet est bien atténué. Et puis, c'est aussi oublier le très grand nombre de zones parfaitement facultatives (le Manoir de Caria, tout le monde souterrain, le Marais d'Ivoine, le Manoir du Volcan, la prison souterraine, l'arbre sacré de Miquella...) qui donnent cependant vraiment l'impression de mieux comprendre les enjeux de l'univers, et qui ne sont pas juste là pour faire du remplissage.

En définitive, et bizarrement, j'ai parcouru tout le jeu "en me baladant", c'est-à-dire, sans avoir jamais l'impression d'œuvrer vers un but en particulier mais en faisant les choses comme je les entendais, en allant ci et là. Si j'avançais dans la narration, c'était presque accidentellement, après avoir fini d'explorer ceci et cela ; et j'étais toujours content d'agrandir mon champ d'investigation.

Au rang également des bonnes surprises, l'histoire du jeu m'a assez bien intéressé même si je persiste à trouver celles des Dark Souls plus intéressante, du moins, elle m'aura moins intéressé que celle des Dark Souls. Les points communs sont cependant nombreux : on peut aisément tracer des parallèles entre Gwyn et Marika, ou entre les Tarnished et les Morteflammes, mais à ce stade, je pense qu'on peut plutôt parler de thématiques propres à la compagnie, voire de traits stylistiques. Je trouve cependant l'univers un peu moins original, du moins, il semble davantage puiser dans le fonds médiéval-fantastique européen, voire dans l'antiquité gréco-romaine. Après, l'intrigue n'est pas sans curiosités et sans fulgurances (et notamment avec ce "twist", quand on apprend que Radagon et Mérika ne font qu'un), et j'ai même développé toute une théorie selon laquelle l'histoire est une métaphore de l'énergie atomique (eh, après tout, "Game of Thrones" est souvent vu comme une parabole du dérèglement climatique !) ; mais comme pour les jeux précédents de la compagnie, c'est encore dans les détails, dans les sous-intrigues et la narration fragmentée que le génie de l'écriture, pour moi, apparaît. Je me suis vraiment passionné pour le passé de ce monde, la guerre entre Leyndell et Liurnia, l'histoire tragique de Radahn, le Manoir du Volcan, et moins pour la quête principale du jeu, la reconstruction de l'Elden Ring, les fins du jeu... Cela m'a bien moins concerné. C'est cependant un régal, je l'ai dit plus haut, que de voir une interprétation plus "lumineuse" d'un soulsborne : l'ambiance est moins désespérée et, surtout, on a l'espoir d'améliorer d'une façon ou d'une autre la vie de cet univers, et de progresser vers un avenir meilleur.

En termes de gameplay et d'expérience de jeu, je ne pense pas qu'il y ait ici quelque chose à redire du moteur de From Software, exception faite des dégâts de chute. Même si la logique générale est très régulière, il est trop facile de méjuger de la hauteur d'une colline et j'ai souvent pesté en explorant le monde : soit parce que je mourrais sans comprendre tout à fait pourquoi, soit parce qu'au contraire je n'osais continuer, persuadé que la chute me serait fatale, à tort. Je n'ai pas vraiment de solutions clés en main à ce problème, que je n'ai pas été le seul à rencontrer, mais il a été hélas constant tout au long du jeu et encore maintenant, je me fais avoir. Cela n'est pas si dramatique, comme le jeu est plutôt généreux en checkpoints et qu'il n'y a pas de punitions à la mort (autre que de perdre ses runes), mais c'est détestablement perturbant.

J'ai, en revanche, un peu plus de griefs concernant les combats. Pas concernant la variété du bestiaire, que je trouve très impressionnante (et bien plus que Zelda: BotW) malgré les quelques et inévitables répétitions, mais plutôt au regard du rythme général des affrontements. Je disais dans mon article sur Dark Souls III que le jeu avait allongé les effets d'annonce des attaques, amplifié le tracking et les zones d'effets des attaques. Elden Ring poursuit la tendance, mais la pousse parfois à l'absurde. Notamment, certaines animations en deviennent peu naturelles : Morgoth qui garde son bâton en position haute plusieurs secondes, Godfrey qui lève tant la patte que ça en devient ridicule, Malénia ou Radagon qui peuvent tourner à 180° en l'air au moment avant de rtomber sur nous... Les combats de boss marchent globalement bien, mais certains en deviennent vraiment injustes, je trouve, au regard des Dark Souls ne serait-ce. Si je ne doute pas que l'on puisse faire des combats sans se faire toucher une seule fois, j'ai bénéficié absolument de l'invocation d'esprit et notamment de la larme imitatrice qui permet de distraire suffisamment le boss pour lui infliger des dégâts. Certaines confrontations, quand à elles, m'ont paru en revanche stupidement difficiles et mal équilibrées, deux notamment et je me joins aux critiques : les deux Gargouilles de l'Aqueduc et le Duo Sanctechair de Farum Azula sont foutraques, et je n'ai su gagner que grâce à la larme imitatrice, aux invocations, au sommeil (pour le Duo Sanctechair) et à mon niveau plutôt élevé pour le moment où je les ai affrontés. Décidément, From Software n'a pas su reproduire le coup d'éclat d'Ornstein & Smough en termes d'équilibre à mon goût, et j'ai eu davantage l'impression de gagner par chance que par ma stratégie ou ma dextérité.

Là où, en revanche, la compagnie a su revitaliser ses approches, c'est pour les ennemis monumentaux : les dragons sont un plaisir à combattre, même s'ils demeurent répétitifs (mention spéciale, cependant, pour Placidussax, l'un des combats de dragon les plus réussis des soulsborne à mon goût !) et le Géant de Feu est incroyable de violence et de prestance, qui clôt en beauté ce chapitre de l'histoire.

Au niveau de la géographie des "donjons", là encore, j'ai peut-être été un peu lésé. Bien que les grottes et les catacombes aient toutes leur originalité, la variété est cependant plutôt faible en termes de parcours et les châteaux, quant à eux, se ressemblent beaucoup, beaucoup trop. Les quelques places fortes uniques en leur genre, le château de Voilorage, le Manoir du Volcan, l'Académie, la Capitale, l'arbre secret de Miquella, sont en revanche bien mieux réussis. J'ai souvent été perdus et confus par leur architecture (notamment parce que j'ai souvent oublié que je pouvais sauter au-dessus de certaines balustrades, ahah ^^) et leur identité particulière est toujours très marquée. De loin, je pense que c'est la Capitale que je le plus aimé même si je l'ai trouvée trop claustrophobique et qu'il m'a manqué un espace plus grand et plus dégagé pour mieux me rendre compte de l'importance de mon parcours à ce moment-là du jeu. Reste cependant que j'ai pris grand plaisir à parcourir ces lieux, et même jusqu'à la toute fin du jeu, en y revenant, je faisais de nouvelles découvertes et arpentais des sous-zones que je n'avais même pas deviné lors de mes premières explorations.

Qu'il y a-t-il encore à dire ? Malgré les réserves que j'ai offertes ci-dessus, je suis profondément ébahi de la qualité générale du jeu, et de la façon dont un "soulsborne open world" fonctionne aussi bien. Les possibilités de build, d'équipements, de sorts... sont tout simplement dantesques, la variété des situations de jeu est impressionnante, le jeu multiplie ses exigences et même s'il est "facile", du moins il me semble, plus facile que les jeux précédents de la compagnie, et qu'il autorise pas mal d'options pour contourner la difficulté, ses ultimes épreuves (typiquement, Mohg et Malénia) restent intenses et caractéristiques de ce que la série a su faire de mieux. Pour tout dire, je regrette même de ne pas avoir davantage de contenu, et de ne pas passer cent heures de plus sur le jeu ! Là, je grinde et je me balade, j'explore, en attendant le DLC qui doit, nous dit-on, venir bientôt. Je ne veux pas finir le jeu, comme je veux faire le DLC en "NG" et non en "NG+", et de toutes façons, je ne veux pas quitter, encore, cet univers...

MTF
Modérateur groovy
J'ai bien progressé dans ma partie ! J'ai tué Radahn (ce qui s'est finalement fait assez facilement : au corps à corps, il a en réalité peu d'options de défense), exploré un peu tout ce que je pouvais, j'ai progressé dans la quête de Ranni et j'ai trouvé la "Larme imitatrice" ! Laurent avait raison plus haut, elle joue dix fois mieux que moi Les boss tombent comme des mouches quand je joue avec elle. Là, je suis en plein exploration du plateau Altus et je suis arrivé au Manoir du Volcan. J'ai accepté de les rejoindre, je ne sais pas absolument pas à quoi ça m'engage, mais allons-y gaiement De toutes façons, j'avoue, je m'intéresse finalement peu à l'histoire pour l'heure : je joue, et puis après j'irai voir les Wikis.

Alors définitivement, même si je préfère Dark Souls III car je préfère, malgré tout, les histoires mieux dirigées et plus "couloir", je concède à Elden Ring une puissance de surprise inégalable. Descendre dans une grotte et trouver Nokron dans toute sa splendeur, passer un massif rocheux et voir se dévoiler un immense château, trouver le lac putride derrière une colline (Miyazaki, nom de nom, y'avait déjà Caelid ), une bête stellaire au sommet d'un cratère... Les environnements sont sacrément sympas. Je n'ai toujours pas consulté de solution, si ce n'est ponctuellement pour m'assurer d'avoir bien récupéré l'objet principal du donjon ou de la zone : comme il n'y a pas toujours de boss, je doute parfois.

MTF
Modérateur groovy
J'ai continué ma partie, en réexplorant les zones précédentes et en progressant, malgré tout, dans Caelid. J'ai fait plein de choses ! En vrac :

* J'ai tué le dragon derrière lequel j'avais trouvé la clé de l'académie. Je m'étais faufilé la première fois, mais comme j'avais déjà tué le dragon du lac dans Nécrolimbe, j'ai risqué ma chance. Définitivement, j'aime beaucoup combattre les dragons à dos de Torrent, cela marche, je trouve, très bien. Ce n'est pas spécialement difficile, et on comprend vite les attaques du dragon, mais c'est particulièrement grisant.
* Je suis descendu en bas de la Tour de Caelid. Ça me surprend toujours, que je puisse sauter et faire de la plate-forme, aussi perfectible cela serait-il. J'y suis allé, je pense, un peu avant mon heure : les ennemis me font très mal, j'ai du mal à les abîmer en retour, et ils me rapportent 1000 âmes par mort (!). En bas, un boss du type "grand échalas" avec une capuche m'a tué en deux-deux, mais j'y reviendrai, je suis tenace !
* J'ai aussi débloqué, sans le savoir, le "festival de Radahn". J'avais bien essayé d'atteindre le château du lion, au sud de Caelid, mais le téléporteur à l'entrée du pont était inactivé, et je ne parvenais pas à tuer le géant avec l'épée de feu qui gardait la porte du castel. En y revenant, le téléporteur marchait et, sans le savoir, je me suis retrouvé dans le château. Peut-être est-ce dû au fait que j'ai rencontré Blaidd et commencé la quête de Ranni ? Je ne sais pas... Mais Radahn m'a définitivement cueilli sans même forcer, donc je vais attendre un peu avant de revenir
* J'ai, en revanche, fait la quête de la cité de la magie et trouvé l'aiguille d'or dans le marécage pour sauver Millicent. Le boss qui la gardait, le capitaine O'Neil, est tombé grâce à mes talents d'archers : j'ai utilisé Torrent pour tuer ses sbires, puis j'ai tourné autour à cheval, en l'arrosant de mes flèches. Presque tout mon stock y est passé, mais je l'ai eu ! Je pense aussi que j'aurais pu le choper de loin avec mes flèches, le terrain s'y prêtait très bien. Encore une fois, je suis épaté que le jeu autorise ce type d'astuce.
* J'ai trouvé la deuxième moitié du médaillon de l'ascenseur, ce qui m'a permis aussi de trouver la carte de la zone.
* J'ai tué d'autres boss à l'extérieur (dont la sentinelle de l'arbre du début du jeu, ahah ^^), et trouvé deux ou trois autres catacombes/grottes.

Bref ! Avec tout ça, il ne me manque qu'un point de force pour brandir le chic espadon que j'avais trouvé au début du jeu, que j'augmenterai avec mes pierres de forge sombre. Je devrais ainsi bien booster mes dégâts et je pourrai retenter, au moins, le boss de la tour de Caelid. Si j'échoue, je regarderai comment continuer les quêtes des PNJ que j'ai déjà rencontrés. Y a aussi les arbres vivants qui putréfient, du côté de Caelid, mais il faut encore que je vois comment me protéger efficacement de cet effet dévastateur...

MTF
Modérateur groovy
Je suis donc revenu en arrière, et j'ai réexploré un peu tout. J'ai affronté d'autres boss, trouvé le manoir de Ranni et me suis enrôlé à ses côtés (aucune idée d'où cette quête me mènera... peut-être une fin alternative ? Ça semble très fortement lié à l'histoire principale), j'ai tué ce scrogneugneu de sorcier dans la tour (mais je ne comprends toujours pas comment faire descendre l'escalier à colimaçon du plafond...) et, surtout, j'ai fait connaissance de Rya la Recruteuse, dans la région lacustre, à côté de laquelle j'étais totalement passé. J'ai aussi retrouvé Patches qui m'a donné un super tuyau pour atteindre directement la fin du jeu, et je suis sûr que c'est pas du tout un piège ou une arnaque

Surtout, Rya m'a appris qu'il y avait un moyen de contourner l'ascenseur géant sur lequel j'étais tombé. J'ai déjà trouvé la première moyen du talisman me permettant de le débloquer, le second doit sans doute être à Caelid, et je présume même dans le château où je me suis cassé les dents, avec les trébuchets qui envoyaient des projectiles de feu et le géant à la grosse épée. J'ai donc suivi son conseil et exploré le vallon et, après une belle excursion dans les mines s'achevant par un genre de gros lézard crachant du magma. Le combat était assez basique, bien que sympathique, et je suis effectivement sorti de l'autre côté. Je trouve ça extraordinaire que le jeu nous propose de court-circuiter ainsi ce qui semblait être une étape déterminant de ce moment-là de l'aventure.

Bref, je m'amuse toujours

MTF
Modérateur groovy
Bon, je suis officiellement arrivé à Caelid.

Je retire ce que j'ai dit sur la facilité du jeu Je me suis fait avoir comme un bleu. Du coup, c'est retour à Limgrave et exploration à mort, histoire d'y retourner un peu plus fort

MTF
Modérateur groovy
Eh bien, je l'ignorais ! C'est une excellente chose (et ça simplifie aussi le travail peut-être, à ne pas devoir toujours trouver des formules épicènes maladroites). Je ne l'avais jamais vu jusque là, mais c'est vrai aussi que je n'ai pas beaucoup fait de RPG de ce genre. Est-ce que ça y était dans les Dark Souls ? J'ai joué une femme dans DSII, mais je me souviens pas de ça, mais je ne l'avais peut-être pas remarqué...

Wild_Cat
Anarchy in the UK
Citation :
Le 2023-12-10 20:06, MTF a écrit :
PS : Ah oui, un détail mais que je trouve très révélateur du niveau du soin que l'on voit dans le jeu : je joue une femme, et tous les dialogues du jeu sont féminisés (Vous êtes partiE, vous serez DAME d'Elden, etc.). Je ne crois pas avoir vu ça dans un autre jeu, et c'est très appréciable !


C'est devenu assez commun dans les jeux proposant ce genre de choix, depuis au moins Mass Effect. A tel point que quand un jeu à gros budget moderne ne le fait pas (ou rogne de façon visible sur le nombre de lignes de dialogues enregistrées, avec des contortions dégueulasses comme un personnage majeur parlant de toi avec "he or she" ou "they" alors que tu es juste à côté et qu'il est déjà bien au courant de ton choix de pronoms, coucou Hogwarts Legacy), ça paraît particulièrement incongru.

MTF
Modérateur groovy
J'ai retrouvé Patches Je suis joie, j'adore ce personnage. Toujours aussi roublard... mais Dieu que je l'adore.

Image

MTF
Modérateur groovy
Citation :
Le 2023-10-06 12:09, MTF a écrit :
Une fois fini Dark Souls III (d'ici 80 heures quoi ^^), je sais à quoi jouer...


Eh bien voilà ! Après mes 150 heures sur Dark Souls III, me voilà sur Elden Ring ! Après une douzaine d'heures de jeu, et la seconde grande rune collectée à l'académie, voici quelles sont, en vrac, mes premières impressions.

* Tout d'abord, le jeu est particulièrement beau, mais cela, on le savait déjà. Je suis aussi très agréable surpris que le jeu tourne aussi bien sur son ordinateur, qui commence à avoir quelques années, même si les effets de pluie ont un peu abîmé mon framerate. Esthétiquement en revanche, je suis surpris de voir une interprétation plus lumineuse (toutes choses égales par ailleurs !) d'un soulsborne, avec beaucoup de nature, des animaux, du ciel bleu... Tout cela fonctionne plutôt bien, et donne vraiment envie d'en savoir plus sur ce monde.
* Les possibilités de jeu semblent énormes, entre les différentes armes et armures, les cendres de guerre, les magies... DSII et DSIII avaient déjà poussé les potards à 11, mais là, on est à 12 ou à 13. Contrairement à ma partie de DSIII, mais conformément à mes premières parties de DS et DSII, j'ai délaissé le bouclier des débuts pour un gros espadon que je brandis à deux mains. J'aime taper
* Jusqu'à présent, je trouve le jeu facile. Facile non seulement au regard des standards des jeux From Software, mais aussi par rapport (gasp !), à Breath of the Wild ou Tears of the Kingdom qui commencent, à mon goût, un peu plus fortement. Pour vous dire, j'ai battu Godrick et Renalla du premier coup à chaque fois, certes avec mes fidèles cendres de loups (je les adore, mes p'tits loups ^_^), mais tout de même ! Seul Margit, le "boss tutoriel" m'a obligé à aller voir ailleurs avant de l'affronter lors de la première rencontre, mais une fois revenu un peu plus musclé, il sera tombé au bout du troisième ou quatrième essai. Alors, ça ne veut pas nécessairement dire que je ne suis pas mordu les dents sur ceci et cela, et j'ai même fui face à un fantôme rouge au fond d'un vallon et un magicien retranché dans une bibliothèque (je les choperai !), mais je n'ai pour l'instant rien vu qui m'obligeait vraiment à faire autre chose qu'à taper fort et rouler loin.

Sinon, je ne peux que recommander le design des quelques places-formes que j'ai exploré : Valorage, l'Académie, le Château de Morne... il y a sans doute plein de secrets que je n'ai pas trouvés, comme j'ai rencontré des portes fermées et des ascenseurs désactivés de partout, mais j'y reviendrai ultérieurement, sans doute avec une solution d'ailleurs, pour tout explorer de fond en comble, et récupérer les ultimes secrets. J'ai retrouvé dans ces donjons l'intelligence de Dark Souls, certains placements d'ennemis roublards, mais surtout, le fait de pouvoir à présent sauter a considérablement augmenté le champ des possibles, et autorise des raccourcis et des explorations inédites. Je retiens notamment l'escalier avec la boule géante de l'académie, qui demande à varapper sur les arches et qui m'a lointainement fait penser à Anor Londo. En revanche, j'ai du mal à me passionner pour l'environnement extérieur, mais il faut dire aussi que je suis peu fan de cela ; j'aime découvrir les places fortes, mais peu explorer. Je pense, d'ailleurs, débloquer un maximum de la carte avant de revenir en arrière, tout me laissant gambader ci et là, si quelque chose pique mon intérêt.

Reste, alors, les catacombes et les grottes, ces micro-donjons qui s'achèvent par un boss (ou deux ! J'ai trouvé un boss derrière un mur caché dans des catacombes, ça m'a bien surpris ). J'en ai fait deux ou trois, et je vois déjà le "copié-collé" de leurs structures, et la répétition de leur boss (j'ai déjà eu deux fois "l'ombre du cimetière"). Je me doute que je rencontrerai ces donjons tout au long de ma partie, mais je ne sais pas encore s'il y aura une évolution à un moment donné. Bizarrement (ou non), tout cela m'a fait penser à du Skyrim, ce qui est un lien que je ne m'attendais pas à faire.

Alors, définitivement, le jeu est fascinant, et je pense y rester longtemps pour tout découvrir, et tout faire, et tout expérimenter : j'ai déjà trouvé deux ou trois zones de farm, bien pratique pour faire un niveau lorsqu'il ne me manque que quelques runes. Mais je suis encore surpris d'avoir un personnage plus rapide et vivace, moins pesant (les roulades et les coups ne consomment quasiment rien en endurance comparé à DSIII), plus virevoltant. Le jeu semble aussi plus invitant pour les débutants, ce qui est loin d'être un mauvais calcul comme il doit être la première expérience de nombre avec From Software, et nul doute que mon expérience sur les Dark Souls aide considérablement. On verra : mais je trouve que le jeu commencement peinardement, ce qui lui laisse, cependant, pas mal de marge de progression.

PS : Ah oui, un détail mais que je trouve très révélateur du niveau du soin que l'on voit dans le jeu : je joue une femme, et tous les dialogues du jeu sont féminisés (Vous êtes partiE, vous serez DAME d'Elden, etc.). Je ne crois pas avoir vu ça dans un autre jeu, et c'est très appréciable !




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