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Erhynn Megid
Pixel planétaire
Je ne savais pas que Zero Hour était si apprécié (tout comme Body Harvest). Un bon jeu ça m'a p'tite dame .

Rugal-B
Gros pixel
Les versions Vita des Disgaea comportent tous les DLC. Pour rappel, il y a plus de 50€ de DLC sur Disgaea 3. J'ai vu mon frère jouer au 5 pendant les vacances de Noël, et c'est le même constat que pour Pokemon ou Monster Hunter: le jeu est devenu bien trop riche pour que je prenne le train en route.

Simply Smackkk
Pixel monstrueux
Citation :
Le 2016-01-21 21:28, Florent06 a écrit :

Ah ben tiens justement, il est bien ce Disgaea 3 ?
Je ne connais cette série que de nom, et vu qu'on m'a dit que l'humour de cette série est bien tordant, ça m'intéresse. On peut faire le 3 si on n'a pas fait les 2 précédents ? On n'est pas perdus ?




C'est mon premier Disgaea, donc je ne peux pas comparer avec les autres. Mais il n'y a aucun lien scénaristique avec les précédents, ou alors c'est du clin d'oeil que je n'aurais pas saisi. L'histoire est indépendante, et celle-ci est parfois assez drôle, effectivement. Mao est le fils du grand méchant, considéré comme un boss final dans le jeu, égoïste et manipulateur qui veut se venger du paternel. Pas de quoi sauter au plafond, mais quelques bons moments, et idéal après toute indigestion de japoniaiseries.

Mais c'est un tactical-RPG, et on retient surtout ses mécanismes. D'une profondeur folle, et il faut un peu s'accrocher au début, quand on aime peaufiner ses personnages pour le plaisir des stats. J'ai mis une quarantaine d'heures pour aller au bout de l'histoire principale, et encore une centaine après, sans avoir pu tout approfondir. Attention donc, c'est une série réputée pour être très chronophage, une fois qu'on y prend goût.

Sur PS3, le 3 et le 4 sont traduits en français. D2 ne l'est pas, et de toute façon est la suite directe du premier. Et, bonne nouvelle, un coffret est disponible réunissant les trois pour 30€. Ce qui représente probablement le meilleur rapport heures de jeu/prix sur cette console.

(Il y a des versions avec encore plus de choses du 3 et du 4 sur PSVita, mais il me semble que tu n'as pas la console)

Citation :
Le 2016-01-21 21:28, Florent06 a écrit :


Bon sinon, en tant que très gros fan de Duke Nukem 3D, va falloir un jour que je découvre Zero Hour. Il n'est pas comme Land Of The Babes, j'espère.



Il n'en est pas loin. C'est en vue à la troisième personne. Mais ce ne sont pas les mêmes développeurs, n-space pour les deux sur Playstation, et Eurocom sur N64. Il y a évidemment une grosse part de nostalgie quand j'évoque DNZH avec des sanglots dans la voix, mais j'ai encore bon espoir que le jeu reste de qualité. Même si je suis bien conscient que cela ne peut pas rivaliser avec le choc qu'a pu être DN3D à sa sortie.

Panda
Gros pixel
Pour ma part, bilan très contrasté pour 2015. Je n'ai jamais terminé autant de jeux, jamais eu autant de trophées platine et pourtant, à l'heure du bilan, mon avis sur beaucoup de titre se résume à "sympa".

Je ne vais pas lister les titres auquels j'ai joué car ils ont pour la plupart déjà été listé et mes avis collent avec ceux qui en ont parlé. Je ne vais garder que mon top / flop.

Mon coup de coeur ira à Tearaway que j'ai vraiment adoré. Je l'ai lancé sans trop y croire et j'ai été complètement absorbé par son univers, son ambiance, son utilisation maline des fonctionnalités de la PS Vita (les deux surfaces taciles, les deux appareils photos). Dans l'absolue, c'est un petit jeu de plateforme basique et plutôt court mais j'ai adoré l'aventure de bout en bout.

Mon deuxième coup de coeur est Wolf among us qui malgré un portage Vita honteux (saccade hallucinante, plantage) m'a scotché du début à la fin. Le principe des choix ne fait plus vraiment illusion après Walking Dead mais je me suis laissé porté par l'histoire et à chaque fois que je devais arrêté de jouer, je me disais "aller, une petite séquence de plus". De l'excellent Telltale.

Dans un genre plus classique, j'ai passé de super moment sur Drive Club. On ne vas se mentir, toute la partie sociale est inutile mais en solo, c'est un titre vraiment solide. Beau (la vue cockpit sous la pluie est incroyable), rapide, fluide. J'ai adoré le réglage du gameplay qui est réaliste/logique tout en restant suffisamment arcade pour être fun. En plus, pour ceux qui veulent prolonger l'expérience, le season pass doit être ce qui a été fait de plus généreux avec une tonne de voiture, défi supplémentaire.

On arrive à ma déception : Last of US. Je voulais l'aimer ce jeu : tout le monde ne parlait comme un chef d'oeuvre, c'est un titre Naughty Dog le studio à l'origine de Uncharted qui est une série que j'adore.
Et là, le drame : le jeu m'est tombé des mains. Un peu avant les 50%, je me suis rendu compte que je me forçais à lancer le jeu et je ne m'amusais pas, je ne faisais qu'avancer mécaniquement. Mon gros problème vient du rythme du jeu : le héro est assez lent et la nécessité de devoir fouiller partout pour dénicher des ressources ou chopper les collectibles accentuent la lenteur du titre.



Florent06
Gros pixel
Citation :
Le 2016-01-19 23:11, Simply Smackkk a écrit :

Des centaines d'heures de jeux (Disgaea 3, l'ami maléfique d'une période de chômage) ou de films


Ah ben tiens justement, il est bien ce Disgaea 3 ?
Je ne connais cette série que de nom, et vu qu'on m'a dit que l'humour de cette série est bien tordant, ça m'intéresse. On peut faire le 3 si on n'a pas fait les 2 précédents ? On n'est pas perdus ?

Citation :

Candy Box 2 (PC)

J'avais adoré le premier. La surprise. Le plaisir de la découverte. Et celui-ci m'a laissé froid.

La découverte, maintenant, se mérite à la sueur du front ou du hasard, et ce pic de difficulté m'a fait user trop rapidement de différentes FAQs. Et par un horrible cercle vicieux, je me spoilais bêtement, et n'avançait qu'en ligne droite. C'est devenu mécanique, en tâche de fonds de mon navigateur internet. Sans grand plaisir.


Mon GOTY d'il y a 3 ans.
Contrairement à toi je préfère ce 2ème épisode au premier. Plus de possibilités, plus de niveaux, plus de secrets, plus de gameplay. Bon, c'est aussi peut-être parce que j'ai découvert ce 2ème épisode avant le 1er.
Le pic de difficulté a certes augmenté dans cet épisode, mais il reste faisable même sans FAQ je trouve.


Bon sinon, en tant que très gros fan de Duke Nukem 3D, va falloir un jour que je découvre Zero Hour. Il n'est pas comme Land Of The Babes, j'espère.

Simply Smackkk
Pixel monstrueux
Je viens donc de passer deux heures à lire ce topic (je le savais que j'aurais du le lire au fur et à mesure). C'est très intéressant sur de nombreux points, mais j'ai encore la tête trop pleine pour commenter tout ça. Peut-être que des éléments se retrouveront par la suite dans ce que je vais écrire.

Merci à vous tous donc pour vos retours, vos expériences, vos réflexions. Beaucoup d'optimisme, ce qui fait du bien. Car, pour ma part, si 2014 avait été une année riche en jeux et en découvertes, celle-ci s'est limitée à quelques titres. Je n'avais plus très envie de jouer, pour des raisons très personnelles.

Et ce désintéressement a été accentué par des problèmes de console. Avec une WiiU dont je me suis torturé pour savoir comment j'allais contourner le problème de sa capacité de stockage. Et une PS3 qui a rendu l'âme. Ma fidèle compagnon de ces dernières années s'en est donc allée au Paradis des consoles. Des centaines d'heures de jeux (Disgaea 3, l'ami maléfique d'une période de chômage) ou de films. De formidables moments seuls ou à plusieurs (je me suis fait détester de beaucoup de voisins à cause de soirées Singstar, qu'ils me pardonnent).

J'ai donc peu joué. Mais quand même un peu.


SoulCalibur Lost Swords (PS3)

Le jeu de combats free-to-play avec une petite dose de RPG. Une expérimentation très intéressante, qui a contenté deux de mes intérêts, celui pour la série de Namco et l'autre concernant le plaisir d'avoir le meilleur équipement possible. C'est un spin-off qui a été bien adapté, renouvelant ses mécaniques, mais qui, d'un autre côté, a été fait de cette manière pour soutirer un peu d'argent.

J'y ai joué assez longtemps, probablement une cinquantaine d'heures si ce n'est bien plus, étalée le premier semestre. Le jeu m'a assez marqué, et j'ai été déçu du bashing régulier sur la page Facebook (mais sa communication tendait les fesses pour le royal coup de pied, en insistant beaucoup trop sur les nouveaux contenus à acheter).

J'en avais écrit un long post sur ce forum. Entretemps, le jeu a fermé. Je n'aurais même pas été là pour ses dernières heures d'existence. Le jeu aura duré moins d'un an. Namco a éteint la salle, effaçant du coup toute possibilité d'y jouer. Je suis content de n'avoir donné que quelques piécettes, mais j'imagine que ceux qui auront investi un peu trop d'argent ont dû l'avoir mauvaise. Et, quelque part, cette façon d'en finir est moche, et me fait beaucoup réfléchir sur le marché du free-to-play.



Candy Box 2 (PC)

J'avais adoré le premier. La surprise. Le plaisir de la découverte. Et celui-ci m'a laissé froid.

La découverte, maintenant, se mérite à la sueur du front ou du hasard, et ce pic de difficulté m'a fait user trop rapidement de différentes FAQs. Et par un horrible cercle vicieux, je me spoilais bêtement, et n'avançait qu'en ligne droite. C'est devenu mécanique, en tâche de fonds de mon navigateur internet. Sans grand plaisir.



Duke Nukem 3D Megaton Edition (PS3)

A force de dire que Duke Nukem Zero Hour était génial, il me fallait bien un jour me frotter à l'original (en tout cas, la version 3D).

C'est très bien, vraiment. Et je suppose que je n'ai pas besoin de m'étaler sur ses qualités.

Je ne trouve même rien à redire sur les cartes de couleur, que Duke Nukem Forever pourtant mettait à la poubelle avec beaucoup de mépris dès les premières minutes. Mais venant d'un FPS couloir un peu trop générique, c'est vrai que le concept de level design ressemble à un archaisme.

Je relancerais d'ailleurs probablement DNF un jour, pour comparer, mais j'ai l'impression qu'il s'apprécie seulement (enfin, peut-être un chouïa plus) avec le DLC qui rajoute deux slots d'armes.

J'ai même fait les extensions dans la foulée, allez zou. Duke it out in D.C. est assez retors avec certains niveaux assez complexes. Duke Caribbean: Life's a Beach est génial, et c'est excellent de terminer là dessus. Quant à Duke : Hiver Nucléaire, c'est du caca. Désolé.

Mais même si le jeu de base est très bien, cette version "remaster" est critiquable sur certains points. Le système de rembobinage facilite trop les choses, c'est difficile de ne pas en abuser. Et ces bugs critiques. Mon Dieu. Si le problème venait de ma console agonisante, mes excuses. Mais j'espère que ces passages qui m'ont bloqué la console n'ont pas contribué à remuer le couteau dans son petit circuit intégré.

Mais bon, DN3D, c'est bien. Duke Nukem Zero Hour aussi, au cas où vous en douteriez.



Batman: Arkham Asylum (PS3)

Sensée être l'une des meilleures adaptations en jeux vidéo de ces dernières années, j'ai passé un moment divertissant. Voilà. Rien de plus.

Il me semble manquer de personnalité, et notamment dans son gameplay, qui fait très AAA m'as-tu-vu. On débloque de nouvelles capacités, qui ouvriront de nouveaux accès, et ainsi de suite. Les différentes phases de gameplay se succèdent bêtement. Il n'y a pas de véritable réflexion, de véritable originalité. Peut-être pour le système de combats, qui est un jeu de rythmes déguisé, mais néanmoins bâtardisé avec un système de beat'em all classique, à moins que ce ne soit dans l'autre sens.

Pourtant, BAS possède de très bons moments, mais, pour moi, ce sont ceux où l'interactivité est limitée, qui mettent l'accent sur l'ambiance au détriment du jeu. Je parle bien entendu des passages avec les hallucinations causées par l’Épouvantail. Il est dommage que ces moments où Batman frise la folie soient ponctuels, et pas intégrés de façon progressive dans le reste de l'aventure. C'est dommage, car l'île d'Arkham a du cachet, et les développeurs ont réussi à donner du passif aux murs, comme cela a pu être fait avec Bioshock.

Un Batman: Arkham Asylum à la Eternal Darkness, voilà qui aurait eu de la gueule. Et qui aurait rendu bien plus justice à l’œuvre originale éponyme.

C'est pas mal donc, mais je m'attendais à mieux. Et je me demande même si je n'ai plus apprécié Zéro Tolérance, le précédent jeu de Rocksteady, un FPS que n'aurait pas renié Paul Verhoeven.



SiN (PC)

Cela fait dix ans, voire quinze ans que j'avais envie de jouer à ce jeu, suite à un message de WildCat qui en disait le plus grand bien. Il était alors présenté comme un outsider qui avait été emporté par le tsunami Half-Life et je dois être un peu snob, mais j'aime bien ces jeux mis de côtés.

Je n'ai presque pas galéré pour lancer le jeu depuis le CD originel, je suis fier de moi, même si je dois jouer dans une fenêtre qui ne recouvre pas tout l'écran.

Je suis toujours dessus depuis quelques mois, mais on peut faire de longues pauses et revenir y jouer sans aucun problème, on est bien, c'est confortable, on revient dans ses charentaises. C'est du FPS à cheval entre deux époques, celui avec de vrais niveaux intéressants et un sens de la mise en scène certain. Presqu'à chaque niveau, il y a une petite idée, parfois une grande, qui fait qu'on ne s'ennuie jamais, que ce soit en terme de gameplay ou dans les scripts.

J'aime beaucoup. Y jouer n'est pas pêché.



Lego City Undercover (WiiU)

Mon premier jeu Lego.

Et je ne sais même pas par quoi commencer.

Un terrain de jeu rempli de choses à faire, et où, contrairement à Batman: Arkham Asylum, je ne pouvais m'empêcher d'aller explorer, quand bien même je n'avais pas débloqué de nouvelles capacités.

De nouvelles capacités qui enrichissent le gameplay tout au long de la partie principale. C'est parfois scolaire. Mais c'est aussi parfois surprenant. Le jeu arrive toujours à nous amuser, en nous permettant de monter des cochons, de boire des cafés ou de secourir des chats. C'est l'open-world idéal pour commencer, sans prétention mais toujours prêt à nous resservir une louche. J'ai peur d'avoir du mal à me plonger dans un autre bateau après, avec ses missions annexes génériques.

On peut même dire que j'ai fait deux parties. La première en suivant l'histoire principale, mais en ne pouvant m'empêcher de dévier de ma route pour aller explorer. Le scénario est un peu transparent jusqu'à ce qu'arrive sa conclusion, et quel final mes amis, quel final ! Je ne pourrais jamais l'oublier. Et ma deuxième partie, en explorant chaque centimètre carré, mais cette fois ci en utilisant la multitude de personnages différents comme nouveaux costumes. Ce ne sont pas seulement des skins, la plupart ont des animations et des expressions particulières.

Ce jeu est d'une générosité folle. Et une suite qui améliorerait la formule serait formidable. Mais cela ne semble pas être prévu. Et c'est bien dommage, car la WiiU avait besoin de cette licence, Nintendo aurait pu en éditer un autre.



Smash Bros (WiiU)

Je l'ai gardé pour la fin, mais j'y ai joué quasiment toute l'année, bien que principalement à ses extrémités.

J'ai même acheté le jeu avant d'avoir la console. J'ai même acheté l'adaptateur pour manettes Gamecube et la manette dédiée. J'ai même acheté, au moins au début, des amiibos pour jouer avec dans le jeu.

J'ai un attachement très particulier avec la série, extrêmement fort. J'ai joué plus d'une centaine d'heures à chacun, hormis celui sur N64, et je ne dois pas en être loin avec celui-là, en comptant les sessions chez des amis.

Alors je suis toujours un peu chagriné quand je lis qu'untel ne comprend rien à la série. C'est pourtant assez simple, mais avec une marge de progression énorme. Il faut juste bien comprendre comment se joue un Smash Bros. Sachez-le : un guide vidéo est présent à chaque fois, notamment en laissant tourner l'écran titre, et il vous explique toutes ses petites particularités.

Néanmoins, depuis celui sur Wii, chaque Smash Bros est une variation de celui sur GameCube. Les personnages changent (mais il n'y a toujours pas assez de personnages de Fire Emblem...Blague), les niveaux aussi, des modes de jeu apparaissent ou disparaissent, mais le coeur du jeu reste le même. Et il est difficile de faire autrement, comme pour beaucoup de séries de jeux de combat.

La principale nouveauté de celui-ci serait la partie de personnalisation. Elle peut être entraînante, mais elle ne révèle son intérêt que pour le jeu de haut-niveau en solo ou pour le lol, tant certaines personnalisations peuvent modifier profondément un personnage. J'ignore ce qu'il en est pour le jeu en ligne. Mais c'est une sous-couche du jeu, et qui a certainement demandé beaucoup trop d'efforts pour être équilibrée.

Pour le reste, je m'y sens comme à la maison, et probablement trop, d'autant plus que j'avais essoré le précédent Smash Bros il y a seulement deux ans. Les petites subtilités de chacun, innombrables, éveillent encore un peu d'intérêt. Mais je me suis avant tout fixé comme objectif de compléter au moins 120 voire 130 sur 140.

Et j'ai frissonné en lisant le compte-rendu de Lyle, parlant d'addiction mécanique. Est-ce que je ne joue pas à Smash Bros uniquement pour répondre à cet objectif, délaissant un plaisir de jouer peut-être essoufflé ? Est-ce que je ne joue pas à ce jeu dans une vague tentative de retrouver les sensations d'antan ?

J'y rejouerais en 2016, certainement chez des amis, plus probablement chez moi. Mais peut-être faudrait-il mieux que je lâche la main de ce jeu.

(Et on verra bien lors du Bilan 2016)


En parlant de 2016, ce vers quoi je m'oriente :
- J'ai à nouveau envie de jouer, et surtout de retrouver les softs atypiques sur PS2 que j'aime tant découvrir. J'avais parlé de quelques uns en 2014 (cf. mon bilan). Je ne promets rien, car j'ai la fâcheuse habitude de fuir devant mes engagements. Mais j'ai relancé ma petite PS2, et suis actuellement sur Indiana Jones et le tombeau de l'empereur (je suis d'ailleurs agréablement surpris, le premier niveau est fade, le second est très bien, pourvu que les autres le soient).
- Je vais me racheter une PS3. Rien ne m'intéresse vraiment sur cette génération. Et j'ai trop de jeux à finir sur la console prévente de Sony. Tout le monde revend la sienne après ce Noël visiblement riche en nouvelles consoles, alors je suis à l'affut. Et en plus, je lis mes films avec la PS2, et c'est bof.
- En parlant de ça, il va être temps de réduire mon abyssal backlog. Je tire mon chapeau à tous les valeureux qui lui ont mis la misère à cet ennemi des temps modernes. Quelques jeux sont encore en ligne de mire d'acquisition, mais je vais me calmer, je suis une boutique de jeux vidéo sur deux pattes.
- J'ai envie d'un RPG. J'ai envie d'une grande aventure, de parcourir des mondes inconnus, de renverser l'injstice avec des petits personnages pour lesquels je me serais escrimé à trouver les meilleurs équipements. Mon dernier, c'est Xenoblade, il y a deux ans. Ho, ça tombe bien, Xenoblade Chronicles X, je l'ai justement acheté. Et je pense qu'il sera mon RPG de 2016.


Alors que cette année 2016 soit vidéoludiquement riche, pour tous et chacun. On aura l'occasion de se croiser aux détours du forum pour en parler.


Yoshiki
Gros pixel
En fait, plus que les séances d'escalades, c'est surtout les moments de simili-plate-formes qui sont aussi scripté: il y a des endroits où il faut sauter vers une plate-forme ou tomber sur une plate-forme inférieur, sauf que ça ne respecte pas une loi de physique normal, il y a des fois où ça passe, et des fois ou Nathan meurt comme une merde parce que l'endroit n'est pas accessible. Et en tant que joueur, on n'a pas d'indice sur la réussite ou l'échec du mouvement puisque c'est totalement scripté. Le genre de truc qui te faire des vies et du temps bêtement. C'est pas non plus très gênant mais c'est significatif de la tendance casual du jeu.

Panda
Gros pixel
Citation :
Le 2016-01-14 00:58, Yoshiki a écrit :
Les phases d’escalades m’ont assez surpris par leur côté scripté, c’est vraiment de la facilité, mais bon, au final, on passe un bon moment.

C'est une remarque qui revient souvent lors des commentaires sur Uncharted. Mais l'assistance des phases d'escalade me semble logique : elles ne sont là que pour donner un peu d'air au joueur entre 2 pseudo-arènes.
Plutôt que de rajoute de la cinématique supplémentaire ou pire, des QTE, les développeurs ont utilisé des séquences de plateforme pour donner l'illusion qu'on fait autre chose que tirer sur des vagues d'ennemis.

Ce qui est paradoxal, c'est qu'on "critique" Uncharted (Enslaved y a eu droit aussi) alors que je me souviens de tests de FPS (et TPS? ) ayant des séquences de plateforme non scripté et là, en mode marche où crêve, les testeurs se plaignaient en disant que c'était pénible et hors sujet.

Lyle
Camarade grospixelien
Citation :
Le 2016-01-09 10:50, Tama a écrit :

Une passion, ça se dresse, ça s'apprivoise, ça se comprend, on lui fout des rennes et elle avance là où on le veut, pas l'inverse.



Je vois pas ma passion comme ça, personnellement. Je préfère me laisser porter par mes découvertes. Et même quand on fait le choix conscient, calculé d'aller vers telle période, tel genre, d'aborder telle oeuvre de telle façon... ce choix est conditionné par des facteurs complètement irrationnels. C'est pas pour rien qu'on appelle ça une "passion".

Citation :
Le 2016-01-09 10:50, Tama a écrit :

Par "addiction mécanique", qu'entends-tu par là ?
L'addiction à une mécanique de jeu ?
L'addiction que provoquent certains game-design (la course aux chiffres, le Free to Play...) ?



Probablement quelque chose comme ça oui. Une addiction alimentée par un game design constitué de "systèmes". Le F2P, domaine que je connais pour ainsi dire pas du tout, en est j'imagine la représentation la plus caricaturale. Mais l'addiction mécanique existait bien avant. Par exemple, j'ai aujourd'hui la plus grande difficulté à me replonger dans un JRPG à cause de ça, alors que j'en ai fait pas mal pendant quelques années (mon dernier doit remonter à FF12, ça va donc faire 10 ans). Parce que même les meilleurs d'entre eux reposent souvent sur cette "course aux chiffres" d'une façon ou d'une autre, et même quand ils ont par ailleurs plein d'autres qualités. J'ai de plus en plus un blocage avec le grinding, le crafting, les tableaux de stats dans tous les sens... C'est d'ailleurs un problème de taille parce que je sais déjà que, plus tard, je vais devoir me faire violence pour rentrer dans de titres qui sont malgré tout susceptibles de me plaire et de compter pour moi, par exemple The Witcher III ou la série des Souls.

D'une façon plus générale, je me méfie de plus en plus des mécaniques de RPG. D'autant plus quand elles sont justement intégrées à des genres autres que des RPG. Après, et à la réflexion, je suis sans doute bien trop manichéen en opposant ces deux types d'addictions. Parce qu'en y regardant de près, je constaterai probablement que l'addiction mécanique est soluble dans le jeu vidéo ambitieux et intègre. Peut-être qu'elle au medium ce que les matières grasses sont à la cuisine ou à l'alimentation. Il en faut sûrement un minimum, en quantité raisonnable cela a un impact positif sur le goût. Si par contre cela constitue la plus grande partie de l'aliment, c'est complètement dégueu et mauvais pour la santé. Je suis ni cordon bleu ni fin gourmet, mais c'est tout ce que j'ai trouvé comme comparaison. En tout cas, j'ai l'intuition que l'addiction mécanique est probablement un bon moyen de fluidifier l'expérience globale de jeu, à condition qu'elle soit intelligemment utilisée.

Même si j'ai encore du mal à définir mon deuxième type d'addiction, la "subjective" (faute d'avoir trouvé un meilleur terme), je ne crois pas, comme toi Dhura, que celle-ci soit de nature mécanique. Je peux attester que, chez moi en tout cas, cette addiction ne repose sur rien de systématique ou de répétitif. C'est même le contraire. Si je détecte, consciemment ou pas, la moindre impression de formule ou de système dans ces mondes qui me retiennent bien au delà des mécaniques de gameplay, ça peut justement détruire cette addiction subjective. Je trouve cette addiction "saine" parce que c'est elle qui génère les souvenirs, les prolongements d'univers, qui fabrique notre vécu de joueur et étend notre imaginaire. L'addiction mécanique ne fait rien de tout ça.

Ou alors peut-être que, fondalementalement, on a besoin des deux. Mais alors ça me fait revenir à une réflexion que j'ai depuis longtemps maintenant : l'addiction mécanique serait le moyen, le procédé à maîtriser, l'addiction subjective serait la finalité. Je suis plus trop sûr de ma catégorisation, du coup. Catégorisation qui, entre outre, n'est éventuellement pertinente que sur des genres en particulier.

Yoshiki
Gros pixel
Avec un peu de retard, mon bilan vidéoludique de l'année écoulée:

Sleeping Dogs The Definitive Edition: Mon 2ème GTA-like après GTA5. J'ai du en parler dans mon bilan de l'année 2014 car entamé à la fin de l'année. Etant un amateur des polars hong-kongais, j’ai bien évidemment adoré malgré un scénario assez convenu mais qui fait bien le job. Et comme il reprend des passages entiers de certains classiques du cinéma de HK, tout comme GTA5 qui rend hommage aux films de Hollywood se déroulant à LA, ça fait plaisir de rejouer des séquences cultes. J’ai tout particulièrement apprécié le système de combat proche du beat’em all, qui est également une manière de souligner l’importance des arts martiaux en Asie. Je suis evidemment preneur pour une suite, mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas eu de news depuis quelques temps dessus.

Alien Isolation: Suite aux avis dithyrambiques déposés sur le forum, je me suis lancé dedans, étant également un grand fan de la franchise. C’est une belle claque. On en chie, on flippe sa mère, on prend son temps, on stresse à mort, on devient parano mais qu’est-ce que c’était bien. Ce qui est étrange avec ce jeu, c’est que toutes ses forces et ses faiblesses ont pour origine la licence du/des films. Si ce n’était pas l’univers Alien ni le Xénomorphe comme méchant, ça aurait été un bête survival. Mais c’est aussi parce que c’est l’univers d’Alien qu’on sait ce que représente la menace du Xénomorphe ainsi que de la portée de la mission et du personnage joué. La surprise de l’année parce que c’est un jeu qui mérite plus de reconnaissance de la part des amateurs de productions AAA.

Uncharted: Après Alien Isolation, il me fallait un jeu reposant et sans prise de tête. Uncharted était donc le choix parfait.C’était une des saga à découvrir sur PS3 donc autant commencer dans l’ordre chronologique. Alors certes, le jeu a un peu vieilli, mais ça encore très bien la route. C’est vraiment le blockbuster du dimanche, on pose son cerveau, et on joue. Ça avance tout seul, il y a bien quelques séquences de shoot un peu retors, mais en forçant un peu, ça passe. Après ça reste extrêmement linéaire, on est sur des rails, et le gameplay également. Les phases d’escalades m’ont assez surpris par leur côté scripté, c’est vraiment de la facilité, mais bon, au final, on passe un bon moment.

Uncharted 2 : Among Thieves: J’enchaine naturellement sur la suite dont la réputation n’est plus à refaire. Et effectivement, hormis son boss de fin ridicule, c’est un excellent jeu, qui reste techniquement encore magnifique aujourd’hui. Le passage au Népal, dans le train et le village Népalais valent le détour, et le gameplay est un peu plus paufiné par rapport au premier épisode. Mais il y a toujours cet aspect de la grimpette scriptée qui me gène encore, j’ai l’impression qu’on cherche à privilégier le rythme soutenu plutôt que le jeu en lui-même. C’est un peu dommage. Une excellente suite qui sublime les bases posés par le premier épisode, et qui n’a pas du tout vieilli.

Red Dead Redemption : Mon deuxième Rockstar. Ça change énormement de l’univers contemporain, mais la formule reste la même. Je suis un très grand fan des westerns de Sergio Leone, donc forcément, ça me parle énormément ces grands étendus à perte de vue, ces décors magnifiques, chevaucher mon canasson à travers l’Ouest Américain. J’en suis encore au premier quart je pense, je viens de traverser le Rio Grande mais je sens que ça va monter en puissance. Pour une fois, j’adore faire les quêtes annexes, jouer le chasseur de prime pour aller tâter du bandits et ramasser la thune, c’est un peu un idéal du western.

En résumé de l’année écoulée, pas énormément de jeux, beaucoup de blockbusters, rattrapage de classique, et je ne pensais pas que j’apprécierais autant le genre GTA. Pour l’année qui arrive, mes objectifs sont de continuer à découvrir les must-have de la génération PS360 (la fin des Uncharted, les Mass Effect, les Yakuzas, Gears of War, Alan Wake etc...). Je sais que malgré tout, je dois passer à côté de beaucoup de perles chez les indés, mais j’en ai quand même sous le coude si je me lasse des AAA.





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