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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
C'est un jeu daventure avec structure de RPG, qui se joue comme un BTA avec des phases de shoot parfois.
L'ambiance est unique, très mélancolique.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Faudra que je trouve du temps pour lire ce topic.

J'entend beaucoup de bien de ce jeu. Je voulais le tester quand j'ai eu le gamepass gratos mais j'ai pas eu le temps vu qu'il a ete retiré.... je me laisserai bien tenter mais il a l'air barré :/

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Après mes plus de 100 heures sur Witcher III en version Switch, c'est sur Nier Automata, que j'ai dernièrement jeté mon dévolu.

Je ne reviendrai pas sur le jeu, sa construction, ou son intérêt, désormais âgé de 5 ans le titre est bien connu. Ses chiffres de vente étonnants montrent que les artistes ont vu juste.
Je l'avais commencé un première fois il y a quelques temps quand il était sur le Game Pass. Je suis très client de ses outrances et de son rythme. Je m'étais arrêté après l'exploration de la forêt et du château, qui suivent le combat contre les deux chanteurs de K-Pop dans les sous terrains effondrés de la ville. Le jeu a alors été retiré de l'offre de Microsoft...
C'est ça que j'aime dans ce jeu. Et dans pas mal de trucs japonais. C'est peut-être même un fond de commerce, mais ça me plaît. Souffler le chaud et le froid, croiser la pantalonnade et le tragique, Combattre des titans mécaniques puis enchaîner sur la recherche d'un robot enfant avec un nœud dans les cheveux.

La construction du jeu est finalement très banale, pleine de quêtes que l'on peut qualifier de FedEx, avec des AR incessants, mais la vie que le jeu arrive à instaurer font que c'est un monde qu'on a entre les mains et qui est si plaisant à parcourir.
De plus j'ai embrassé un très grand nombre de quêtes annexes, et suis descendu dans le sous terrain en étant au niveau 21. Autant dire que le combat contre les jumeaux boy's band extraterrestres n'a été qu'une formalité bourrine, quand à ma première tentative il y a un an ou deux, j'ai dû m'y reprendre une bonne dizaine de fois. J'ai tellement monté de niveau que les ennemis me semblent insignifiants...

Alors qu'est-ce que ça donne sur Switch?
Sur Xbox One X j'ai le souvenir d'un jeu techniquement simple. Il me semble que sur la console de Nintendo il le soit encore plus, avec des textures franchement floues par endroits. Mais c'était peut-être déjà le cas avant. Le frame rate semble globalement tenir le cap des 30 ips, des fois on sent que ça descend un peu.
Par contre il fait froid et j'ai un peu de mal à chauffer au-delà de 17° chez moi en ce moment. Alors je peux finir quelques quêtes sous la couette.

... mais sur Switch / 20, donc.

Koren
Pixel imposant
Bon, au cas où il y a des intéressés : lorsque vous avez terminé 30 quêtes (sur les +70 disponibles), il n’y a plus de succès liés à la complétion desdites quêtes à débloquer. Le 100% n’apporte rien du tout.

Alors comme le dit le mec de l’association Pigeon Bourré : faisez pas l’idiot, ne perdez pas votre temps. A la limite faites les quêtes qui débloquent des armes pour les fins C/D.

Koren
Pixel imposant
Fini (encore ?) NieR Replicant.
Bon, je suis à un donjon de finir NieR Replicant à la fin D, pour ensuite accéder à la fin E. Il ne me reste plus qu'une seule quête secondaire à effectuer et c'est la pire de toutes : les pétales de lune rose, dont les pré-requis de complétion n'ont d'égal que la nullité du système que l'on doit employer (le jardinage).

En un Mot comme en cent : chiant. Mais je ne parle pas ici du jeu en lui même, juste dce cette mécanique de gameplay purement optionnelle et seulement liée à des quêtes secondaires et à un succès.

42 heures au compteur pour quatre runs d'un jeu que je connais déjà presque par cœur, c'est pas mal. Cette nouvelle version du jeu a restauré un paquet de dialogues, scènes et même un donjon entier associé au scénario. Même certains détails de l’histoire sont mieux expliqués quand le twist intervient !

Il faut dire que les devs ont rappelé tous les doubleurs du jeu original (même celui qui faisait Nier version père pour un contenu spécifique) pour refaire la totalité des dialogues avec la nouvelle traduction et le contenu supplémentaire. Et force est de constater qu'ils ont tous fait un travail formidable. Mes préférés restent évidemment Laura Bailey (The Last of Us 2, Gears 4 & 5, HALO 5, Fire Emblem...) en Kainé et Liam O'Brien (Darksiders 1, 2, Genesis, .Hack, des jeux & séries Marvel / DC...) en Weiss sont excellents.

Même Nier Frère ado (Zach Aguilar) et adulte (Ray Chase) s'en sortent très bien, les doubleurs ont aussi fait un super taf et finalement j'ai bien accroché à cette version du personnage principal, moins grave et brutal que la version Père, mais dans la seconde partie, on retrouve bien le changement de ton de plus en plus froid et agressif du personnage à mesure qu'il s'approche de son but.

Même le New Game+ pour les fins C & D rajoute de petites saynètes à divers intervalles du scénario. L'ajout d'une nouvelle fin supplémentaire (il faut obligatoirement avoir eu la fin D et tout ce que ça implique) est bienvenu et c'est pour ça que je termine mon ultime quête secondaire avant de me lancer dans cette ultime dénouement.

Mais le cœur du jeu reste le même. J'adore NieR mais je sais que c'est un jeu bourré de défauts qui n'ont hélas pas été corrigés depuis : le nombre d'aller retour, les quêtes secondaires souvent pénibles, l'impossibilité d'utiliser le voyage rapide avant le début de la seconde partie, le farming complètement craqué pour améliorer les armes, les pré-requis pour certains succès fumés, la pénibilité du jardinage... quel gâchis !

J'ai souvent été en colère contre Nier Automata car le jeu a été maintes fois applaudi pour des choses que le jeu d'avant avait déjà fait... sauf que Nier Automata est un jeu infiniment plus agréable à parcourir malgré ses trois millions de changement de types de jeu en pleine partie.


Verdict :
Weiss, you dumbass / 10.

Si vous n'avez pas fait l'original et que jouer à un jeu dont les mécaniques de gameplay sont assez usées et particulièrement agaçantes sur le long terme ne vous effraie pas, foncez. Ce n'est définitivement pas un jeu comme les autres. Il n'est pas très long et le New Game+ retire la moitié du jeu à faire en vous lâchant directement à la seconde partie ainsi que toutes les quêtes secondaires déjà effectuées, pour vous permettre d'aller directement droit au but et découvrir tout ce que votre première sauvegarde ne vous a pas montré.

C'est assez marrant de voir que le nom du jeu et du "héros", Nier, lui colle bien à la peau. Nier, même quand il apprend tout, n'en a rien à cirer, même quand la vérité est sous son pif. Kainé comprend les Ombres et ce qu'elles veulent, ce qu'elles ressentent, mais elle aussi, "nie" tout cela. C'est une constante tout au long du jeu et le NG+ laisse toujours un gout très amer quand on achève un boss.

Koren
Pixel imposant
Oui.

C'est cela dit poussé à son paroxysme dans NieR 1 car le NG+ introduit plusieurs cinématiques montrant les Ombres, avec un peu de leur histoire, de leur vie, de leurs motivations.

Et quand tu sais ce qui se passe après (forcément puisqu'en NG+) et qu'en plus Nier ne comprend rien à leurs paroles et qu'en plus il n'en aurait rien à foutre... Kainé, elle, comprend les Ombres, mais elle continue à se battre contre elles, même si parfois elle semble lutter contre elle même et a limite une sensation de dégout.

Entre ça et le twist (ultra méga expédié et à lire entre les lignes) du jeu, ça laisse un gout très amer dans la bouche et rejoint ce que Yoko Taro aime écrire : des "héros" aux actions qui nous mettent mal à l'aise et qui poussent à la réflexion.

Est-ce que Nier aurait agit différemment à la fin s'il avait compris l'histoire des Ombres et leur langage ? Je ne pense pas. Et le pire, c'est qu'il ignore complètement de A à Z les conséquences de ses actes, et ce sur les quatre fins. L'espèce de machine à tuer imprégnée de rage qu'il est tout au long de l'acte 2 du jeu (là où reprendra chaque NG+) colle bien pour le coup au Daddy Nier plutôt qu'à Bro Nier (désolé je me répète mais c'était tellement cohérent pour moi).

french snake
Pixel monstrueux
Citation :
Le 2021-01-18 08:35, Koren a écrit :

NieR 1 est différent d’Automata, dans le sens où les ennemis parlent une langue incompréhensible (sauf en New Game+ où elle est sous-titrée mais il n’y a qu’un seul personnage qui la comprend et ce n’est pas le personnage principal).



Le premier exemple de ce système (hors capitain blood) c'est ICO me semble t'il non? En effet je crois qu'en NEW game + on pouvait refaire le jeu avec les sous titres pour Yorda

Koren
Pixel imposant
NieR 1 est différent d’Automata, dans le sens où les ennemis parlent une langue incompréhensible (sauf en New Game+ où elle est sous-titrée mais il n’y a qu’un seul personnage qui la comprend et ce n’est pas le personnage principal).

Les discussions de comptoirs à la Japonaise avec des gens « qui en savent trop mais qui font style de s’expliquer en énigme pour faire style j’suis trop intellectuel tavu » ou « On est trop des Dieux, vous n’êtes que de vils mortels pathétiques et nous sommes la perfection, oh là là qu’est ce qu’on est divins ». C’est très « ANIME ».

Je l’ai souvent dit mais je préfère NieR 1. J’espère que le remake, qui va rallonger l’histoire, ne va pas ajouter d’antagoniste tel que les deux crétins d’Automata.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Va falloir que je regarde un peu plus attentivement ce topic. Je pensai que Nier etait un rpg bien japonais.
Y'a pas une serie de rpg qui s'appelle pareil ?
Edit: ah j'ai pas revé, on est dans le topic de la serie originale


J'aurai bien aimé avoir une demo parce que l'esthetique que j'ai vu ca coince un peu chez moi, et je viens de lire l'avis de david, un mariage bta et shmup, meme si pour moi c'est la meme famille, ca me laisse dubitatif ...

Hiro Shinji
Pixel microscopique
J'ai aussi consacré une bonne trentaine d'heures sur ce jeu même si j'admets ne pas avoir eu le courage de faire les différents arcs après la première fin avec B2. Il m'a laissé un gout un peu amer pour différentes raisons et le message de David juste au-dessus est parfait pour retranscrire ça, notamment :

Citation :
Le 2020-10-26 09:28, David a écrit :

- Ce jeu transpire la production japonaise à plein nez, jusqu'à en devenir parfois caricatural. Il y a un certain nombre d'années, j'aurais crié au génie, mais avec les années qui passent, j'avoue éprouver de la lassitude. Si j'ai apprécié les scènes d'action façon anime pour leur grandiloquence et la qualité hallucinante de leur animation, je suis déçu par certains thèmes qui, clairement, virent à l'obsessionnel (nature VS urbanisation).

Oui. Ça me fait plaisir de lire ce genre de ressenti.

A vrai dire j'ai énormément hésité à prendre le jeu précisément pour cet aspect "production japonaise". En voyant certains dire que c'était pas prépondérant, j'ai décidé de sauter le pas. Mais non en fait, on est en plein dedans. Je peux tout à fait comprendre que les thématiques abordées et l'univers arriveront à combler beaucoup de jeunes joueurs. Mais pour quelqu'un qui a fait une overdose de production japonaise après l'adolescence, c'est plus tellement possible.

Ce genre de thématique a été bien trop de fois abordé et c'est toujours un peu pareil dans la manière de le traiter. On a le méchant ultra classique, cheveux longs blancs, qui fait des tirades philosophiques de 3 km pendant un fight, trop content de ressentir la douleur pour la 1ère fois, avec une obsession artistique à la con et j'en oublie. A un moment il faudrait envisager de tenter d'écrire un méchant différemment qu'avec ces mêmes poncifs ? Les personnages assez typiques dans leur personnalité, le juvénile assez neutre, la fille silencieuse qui va apprendre de son voyage etc...

Au-delà de ça, le jeu est "bon", j'ai apprécié le gameplay agréable et fluide, mais ça va pas plus loin. Le formatage "à la japonaise" a tendance à me faire sortir du truc et du reste.. On est sur un monde gigantesque au final assez vide (si ce n'est le parc), typé MMO des années 2000 avec des vastes étendues où y a rien.




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