Exactement pareil. J'y ai joué à fond pendant pas 2 semaines, j'étais comme un fou devant ce jeu, la musique du générique, le côté contemplatif, cet univers cohérent et beau. J'ai du faire un break un peu forcé. Qui a finalement duré quelques mois. Je m'y remets plein d'entrain, et paumé. Impossible de savoir ce que je devais faire, comment. J'ai lu les soluces gamefaqs, mais déroulement non linéaire oblige, je n'arrivais pas à me situer. Moralité, un grand souvenir de joueur, mais une frustration de ne pas l'avoir fini. et je n'ai jamais eu le courage de m'y remettre depuis le début.

Un syndrôme qui touche tous les joueurs sur des jeux pourtant bien différents!
Pour ma part, ce serait Zelda Wind Waker, et dieu sait que j'aime ce jeu, mais j'ai moi-aussi cédé à l'envie de faire un break au moment de prendre le large en bateau pour explorer l'océan. Je n'ai plus retouché cette merveille depuis, sans ressentir le moindre manque (alors que j'aurais tué quiconque m'aurait empêché de découvrir la fin de OOT ou ALTTP).
Et la palme d'or revient à Daggerfall et Morrowind, sur lesquels je dois cumuler plusieurs centaines (voire plus!) d'heures de jeu sans avoir neserait-ce que débuter la quête principale. Quand je suis surpuissant, gavé d'artefact ou devenu vampire ou lycanthrope, il arrive un moment où je redémarre une partie en me disant "allez hop un argonien magicien pour changer." (pour la création de persos, Daggerfall est incroyable!). Je n'ai pas ressenti ce besoin sur Oblivion et Skyrim, que j'ai finis, en prenant mon temps, mais sur lesquels je ne reviens pas volontiers.
Il y en a une pelletée de jeux que j'adore sans parvenir à les terminer (et sans frustation aucune, précisons-le). Arcanum (ah Arcanum!), Phantasy Star, Metrôïd Prime 2 (cas particulier), Space channel 5 (je suis nul!) etc.

Rien de tel qu'un petit 88 Miles à l'Heure sur le sujet :

88 miles à l'heure épisode 25: Earthworm Jim
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Je fais référence à une sorte de "lenteur" de transition entre deux écrans (dans les menus), une sorte de "loading" très bref (mais qui n'en est pas un).

Pour revenir au topic, un autre jeu que (je pense, puisque j'y joue actuellement, mais sans progresser depuis longtemps) je ne finirai pas : Earthworm Jim HD.
À la création de la partie, j'ai choisi la difficulté "original" (qui, si mes souvenirs sont bons, est indiquée comme la plus élevée parmi la sélection). Du coup, il y a des passages à s'arracher les cheveux (pour un "vieux" comme moi qui a perdu tous ses réflexes ) ; comme celui (dans l'un des derniers niveaux) où je dois guider une petite bestiole volante, qui, dès qu'elle heurte un obstacle, se transforme en monstre vert et me ramène loin en arrière
Parmi les niveaux "bonus", je ne parviens pas à vaincre le boss du "chat joueur de piano" ; le duel s'éternise vu le nombre de notes de musique qu'il faut lui renvoyer... []

Ah mais dans Vagrant Story, et j'ai envie de dire, dans n'importe quel JRPG ancien ou récent, il ne faut pas s'attendre à aller vite, surtout dans ce jeu-là où tu peux paumer le moindre combat sur une bourde. Ceci dit, tu as raison, mais bizarrement ça ne m'a jamais gêné...j'ai du tellement prendre l'habitude que c'est devenu une seconde nature pour moi. Mais il aurait fallu plus de sous-menu plus intuitifs, notamment pour le choix des Break Arts et des Sorts où l'on doit obligatoirement passer par le menu principal.
Mais je n'ai jamais senti de temps de latence Il y a quelques fois où certains sorts/Break Arts "buggaient", dans le sens où ils mettaient subitement des plombes à se lancer, mais ça restait très rare. []

Lors du passage d'un menu à un autre, il y a un léger temps de latence... et lorsque je fais le tour de plusieurs menus, le temps de latence accumulé devient trop fastidieux. Par conséquent, j'en viens à bien considérer la nécessité d'aller dans les menus ; ce qui est clairement contre-intuitif, qui plus est pour un titre à l'aspect "gestion" aussi développé.

Hormis ce temps de latence, c'est la conception des menus en elle-même qui me gêne : un "écran" (un menu) = une "action", d'où l'obligation de passer dans plusieurs (sous-)menus pour mener plusieurs opérations/actions de gestion (assemblage/désassemblage d'une arme par exemple). Des menus mieux pensés permettraient, dans les cas pertinents, de combiner plusieurs opérations/actions en un seul "écran". []

Qu'est-ce qui t'a gêné dans l'interface ? J'ai fait 6 runs, et jamais elle ne m'a mis de bâtons dans les roues... []

Le sujet de ce grosblog m'interpelle car je suis un spécialiste des jeux longuement pratiqués mais non terminés ; dans le genre : l'important c'est de participer

Teenage Mutant Hero Turtles (NES) : il y a presque 20 ans, j'ai essayé une quantité de fois (avec les plans de Player One à l'appui) de dépasser le niveau 4... sans succès. Mais on sait pourquoi

Megaman (NES) : un gros acharnement m'a mené au palais de Willy, mais sans sauvegarde ni mot de passe, c'était trop fastidieux de recommencer.

Plus récemment, je me suis arrêté au dernier donjon (1ère quête) de The Legend of Zelda (version GBA Classics). Une pause malheureusement trop longue m'a fait perdre le "fil d'Ariane" du palais... Là aussi, malgré les plans disponibles sur le Net, je suis passé à un autre jeu (l'abondance de biens est terrible).

Vagrant Story : foutue interface de gestion qui gâche un bijou d'ambiance et de scénario...

Valkyrie Profile Lenneth (PSP) : après avoir envoyé quelques guerriers au Valhalla, le niveau des ennemis s'est brusquement amélioré, et je n'ai jamais assez maîtrisé les enchaînements de coups (entre mes persos : la fameuse barre à faire monter) pour les vaincre.

Donkey Kong Country 3 (GBA) : un passage trop difficile de "course-poursuite" entre le singe et une scie, en grimpant à tout allure dans un arbre (du "par coeur") m'a écoeuré.

Resident Evil 3 (Gamecube) : je n'ai jamais réussi à vaincre le boss final ! Même en regardant une vidéo sur le Net (mais je ne sais plus pourquoi).

Fire Emblem Path of Radiance : à la tête d'une grosse dizaine de personnages, je passais plus de temps (au moins une heure) à gérer l'équipe qu'à mener une bataille/mission. Certains soirs, je lançais ma partie, je ne faisais que de la gestion (achat/revente armes, capacités (ou équivalent il me semble), etc.), je sauvegardais et j'éteignais la console. Le lendemain soir, je faisais la mission...

Alone in the Dark (PSX) : un excellent survival-horror dont j'ai surtout apprécié l'ambiance et les dimensions enquête et paranormale. Mais le "boss", une espèce d'oiseau-rapace, dans la grande bibliothèque (une pièce haute de plusieurs étages) m'a trop résisté.

Donkey Kong Country et Super Mario World : ma Super Nes (switchée) vide la pile de sauvegarde des cartouches ; les 1ères fois, c'est arrivé à la moitié du jeu pour DKC et vers 70% pour SMW, rageant...

Okami : au bout de 60 heures magiques, une petite lassitude m'a fait lâché le jeu quelques semaines... et je n'y suis jamais revenu ; à nouveau les autres titres (et l'achat de la ps3) m'ont écarté d'un des plus grands chefs d'oeuvre du jeu vidéo.

FF12, Final Fantasy Tactics (PSP) et FFTA2 (DS) : les trop nombreuses quêtes secondaires, que je ne peux m'empêcher d'accomplir (mon côté perfectionniste), me déconnectent de l'histoire principale ; le level-up inévitable n'a pas arrangé les choses.

Hors-sujet (ce n'est pas du rétro) :
Batman Arkham Asylum : aux environ de 65% du jeu terminé, une phase de baston nécessitant multitudes de combos (que j'abhorre) m'a définitivement fait lâcher l'affaire. Auparavant, la géniale mise en scène, l'ambiance batmanesque unique et les séquences d'infiltration ont vivement maintenu mon intérêt. []

A Boy and His Blob: Trouble on Blobolonia sur Nes.
Voila un jeu qui m'en aura fait loupé pas mal, des devoirs pour l'école.
A vrai dire il m'est arrivé de me dire que c'était une blague, qu'en fait on ne pouvais pas finir le jeu sans codes de triche au minimum.
J'ai apprise la sortie d'une version Wii il y a pas longtemps, version qui est très belle, mais sans doute trop simple alors, je ne l'essayerai pas.
Et du-coup je suis tombé sur des vidéos de la version Nes qui m'ont mis le morale à zéro, j'étais bien loin du bout!
Je vous en fait partager une ici, pour les amateurs:
la vidéo de la fin que je n'ai jamais vue
Il n'est pas dit si le joueur à triché ou non... Mais il a du tricher ou bien, j'ai loupé mes études pour rien.

Il y a aussi un des rares FPS à m'avoir captivé : TRON 2.0 de Monolith.

Les graphismes sont absolument magnifiques bien que quasiments dépouillés de textures. Tout se joue sur les éclairages, on se croirait vraiment dans le film.
Le jeu a une ambiance très "geek", il faut défragmenter, recompiler, hacker, updater etc. Et le jeu dispose d'un système d'upgrade des armes vraiment bien fichu.
J'ai vraiment adoré !

Mais j'ai abandonné le jeu au bout d'une dizaine d'heures (à mi-chemin de la fin à vue de nez).

En fait je suis tombé dans le travers du "quick save - quick load". Je progressais comme ça de salle en salle, et ça m'a fait décrocher du fil, je ne lisais plus les e-mails que je récupérais. Le jeu ne m'intéressait plus ...

Il faudra que je le refasse un jour en m'interdisant le "F5 - F7", qui est vraiment un truc capable de flinguer l'intérêt d'un jeu !