Le lancement de la PS2 :
Toute cette cohue, à la limite de l’émeute, c’était effectivement abusé. Mais si j’ai bonne mémoire, Sony n’est pas le tout premier constructeur à avoir joué au con en misant sur l’effet de mode créé par la pénurie : on pourrait par exemple songer à Nintendo, lors du lancement de la Super Famicom, qui avait été sévèrement critiqué par les médias japonais, sans même parler du phénomène Wii qui a engendré une rupture de stocks relevant du jamais vu. Alors certes, dans les faits, tout cela est bien moins violent que cette soirée chez Virgin, mais le principe reste le même. En tous cas, bien vu pour l’analogie avec Dawn of the Dead : la photo est d’ailleurs tellement ressemblante que je n’ai pas fait la distinction au premier coup d’œil !
Le vainqueur du concours Eureuka :
D’après mes souvenirs, le jeu sur lequel le concours portait était assez balèze, clairement destiné à ceux qui aiment se prendre la tête. Enfin, c’était toujours mieux que les délires à la Swordquest : « recommence dix-sept mille fois la partie gamin, et peut être bien qu’avec un peu de chance tu auras droit à une photo dédicacée de l’épée à 50 000$ qui n’est pas prête de quitter le bureau du boss ». Aujourd’hui, j’ai l’impression que les pro gamers ont balayé tout ce côté gentillement amateur des compétitions d’antan, comme celle organisée par Atari autour de Pac-man : n'était-ce pas un toubib qui était arrivé second ?
La Super Famicom Junior :
Ne m’évoque rien, tellement en 1997 j’étais à fond dans le trip « 3D, next-gen, PSX, cool-man-trop-puissant ». Un bon petit Kevin des familles, en somme. Et puis il faut dire qu’après avoir reçu la claque Resident Evil, Mario pouvait bien aller se faire cuire un œuf : ma première infidélité à Nintendo et pas la dernière.
Agartha :
Mince alors, j’ignorais totalement que Frederick « Alone in the Dark » Raynal était aux commandes du projet. A l’époque j’étais totalement fondu du genre Survival Horror et je dévorais toutes les news relatives aux nouveaux jeux, quelques soit la console concernée. Il se dégageait des quelques screenshots publiés une ambiance à la Shining : ça avait son charme, et si le gameplay était au rendez vous, alors là c’aurait pu être un must. Dommage que le projet soit tombé à l’eau, tout comme le Castlevania prévu sur Dreamcast.
Sega 32X :
Une pub vulgaire pour un support mort-né, même s’il a abrité quelques bons jeux. Après avoir lu les posts précédents, je vous trouve très conciliant avec Sega sur ce coup, les enfants. C’est quand même la répétition à outrance d’un marketing foireux couplé à une multiplication de hardwares hasardeux qui a conduit Sega à son nouveau job : videur de cendriers et cireur de pompes chez Nintendo. Malgré ma préférence d’alors pour Big N, j’aurais mille fois préféré voir se poursuivre la lutte ancestrale, plutôt que d’assister au triste spectacle d’un hérisson bleu se prostituant juste pour tourner un nouveau film de boules avec Mario. Mais il faut croire que tout se perd…