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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Simbabbad
Pixel planétaire
Fini mon séjour dans la trilogie Arkham.

J'ai beaucoup aimé Arkham City grâce à son style artistique beaucoup plus fin et abouti, aux progrès dans son gameplay, et à son histoire plus mature et intéressante, mais on voit bien les dégâts des fixettes de l'industrie de l'époque: le jeu pâtit de la course au contenu, il se rend inutilement chargé et confus au début et a beaucoup trop de gras. Après avoir gagné le jeu à 100%, j'ai enchaîné avec un New Game Plus uniquement focalisé sur l'histoire principale, et c'était bien plus plaisant. Mais c'est un très bon jeu que je préfère à Arkham Asylum.

Mon évaluation Steam:

https://steamcommunity.com/id/Simbabbad/recommended/200260/

Citation :
Dans cette évaluation, je vais comparer "Batman: Arkham City" avec le précédent volet de la série, "Batman: Arkham Asylum", qui a démarré la saga. Si vous ne connaissez pas ce jeu, vous pouvez lire mon évaluation (positive) à son sujet.

On lit beaucoup que "Batman: Arkham City" est meilleur que "Batman: Arkham Asylum", mais c'est plus nuancé que ça, tout dépend de ce que vous recherchez... "Batman: Arkham Asylum" a des lacunes: son histoire est glauque mais assez naïve et enfile les clichés comme des perles, sa promesse de monde ouvert n'est pas réellement concrétisée puisque le jeu est très linéaire, son style artistique est assez grossier, etc. mais par rapport à ce qu'il veut accomplir, il est pour ainsi dire parfait - le jeu a une action exceptionnellement intuitive et fluide, sans aucun temps mort et sans anicroche, nous donnant réellement l'impression d'être Batman.

"Batman: Arkham City" reprend les bases de "Batman: Arkham Asylum" mais il est beaucoup plus ambitieux: il propose un vrai monde ouvert, il est bien plus beau sur un plan technique ou artistique, les deux piliers fondateurs de son gameplay (les combats et les phases d'infiltration) ont été affinés et enrichis, son histoire est beaucoup plus mature et dramatique, etc. et tout cela me le fait nettement préférer au jeu original. En revanche, l'expérience n'est plus parfaite, présentant les défauts habituels des jeux avec monde ouvert et DLC: le début de l'aventure est haché et confus puisqu'on nous submerge alors d'informations et de quêtes secondaires, mais ça se traîne et joue inutilement les prolongations après la fin de l'histoire principale, et les DLC de Catwoman arrivent comme des cheveux sur la soupe en cassant le rythme pour des phases redondantes sans grand intérêt.

Les défis du Riddler, qui pimentaient une progression linéaire dans "Batman: Arkham Asylum", proposent ici des énigmes d'adresse ou de réflexion bien plus élaborées qu'auparavant (surtout ceux avec des otages, qui rappellent les films "Saw" ou "Cube"), mais ça rend d'autant moins excusable l'énorme pourcentage de défis qui sont de pures corvées cassant là aussi le rythme du jeu et défigurant l'environnement pour rien - sur les 440 défis, un bon tiers aurait pu être facilement enlevé (dont tous ceux de Catwoman), ce qui pose problème puisqu'on est ici forcé d'en collecter une large part pour avoir accès aux otages. Après avoir battu le jeu à 100%, j'ai fait une "Nouvelle partie +" (nouvelle option qui rend préférable de commencer en difficulté "Normal" pour corser les choses ensuite), et sans ces défis, l'action et la progression sont bien plus naturelles et prenantes et fluides.

Le cadre et l'histoire sont excellents, reprenant le principe de "New York 1997": devant l'échec d'Arkham, le professeur Hugo Strange réussit à convaincre la ville de transformer ses quartiers historiques les plus pauvres en prison géante enclavée, où seront lâchés tous les pensionnaires de Blackgate et d'Arkham sans aucune supervision, comme un mini-état indépendant composé uniquement de fous et de criminels. Et ça marche! Au lieu de pourrir la vie des habitants de Gotham, le Joker, le Pingouin et Two-Face se livrent aussitôt une guerre de territoire au sein de cette "Arkham City" sans envisager d'en sortir! Mais Hugo Strange utilise aussi cette "prison" et cette poussée totalitaire pour se débarrasser de ses opposants, et Batman doit intervenir...

C'est une bonne histoire, qui exploite bien les thèmes des comics et ses personnages, avec de très bons dialogues de Paul Dini, et qui réussit le tour de passe-passe de nous offrir une mini Gotham City presque entièrement peuplée de criminels endurcis, sans circulation de voitures ou de foules de civils qui vont et qui viennent, ce qui simplifie beaucoup les affaires du jeu. La plupart des personnages sont croustillants: le Pingouin est fantastique (très bonne fusion de toutes ses versions) ainsi que le Joker, Strange ou Mr. Freeze. En revanche, Two-Face est très caricatural et anecdotique, et certaines histoires secondaires finissent piteusement, comme l'intrigue du sniper, la conclusion des défis du Riddler, ou celle du "voleur d'identité". C'est dommage, parce qu'avec des coupures sur le "gras" inutile pour corriger les insuffisances du reste, le jeu aurait pu facilement être parfait sans augmenter son budget.

Sur le plan strictement ludique, le jeu est plus riche, avec des segments dignes d'un donjon de Zelda et un bon usage des gadgets (même s'ils sont trop nombreux). Les combats sont encore plus fluides, intéressants, spectaculaires, amusants et addictifs qu'avant, et l'infiltration a aussi été rendue plus prenante, avec de bons ajouts et une vue aux rayons X plus complémentaire que dans "Batman: Arkham Asylum".

Pour toutes ces raisons, je recommande évidemment "Batman: Arkham City". Cette édition Steam est très satisfaisante grâce aux patchs effectués peu après le lancement, mais il y a de petits ajustements à réaliser manuellement pour améliorer l'expérience:

- En jeu, le pointeur de la souris réapparaît chaque fois que l'on ouvre l'écran de la carte. Pour éviter ça, je recommande un logiciel du genre AutoHideMouseCursor ("classic strategy").

- Le jeu ne propose pas de changer la langue. Si vous voulez jouer en anglais, il faut éditer le fichier d'options techniques à la main, même chose pour enlever la censure.

- Pour limiter les saccades lors du chargement d'une nouvelle zone (le Unreal Engine se prête mal à un monde ouvert), il faut aussi modifier ce même fichier.

Voici l'emplacement du fichier en question:

Code :
DocumentsWB GamesBatman Arkham City GOTYBmGameConfigBmEngine.ini


Pour le jeu en anglais et sans censure (remplacer les données originales):

Code :
Language=Int
bAllowMatureLanguage=TRUE


Pour limiter les saccades (remplacer les données originales):

Code :
SizeOfPermanentObjectPool=23200000
PoolSize=4096
HysteresisLimit=0


Attention: faire ces changements après avoir paramétré le jeu par le logiciel de lancement, puis mettre le fichier en lecture seule (sinon toutes les valeurs seront remises aux valeurs par défaut au chargement du jeu, clic droit sur le fichier et "Propriétés" pour le mettre en lecture seule).


Techniquement, il est dommage qu'il y ait de gros ralentissements quand on change de zone, alors qu'il n'y a pas du tout ce problème sur Arkham Knight, qui est beaucoup plus avancé techniquement mais est une purge.

Arkham Knight est le stade terminal des obsessions de l'industrie, c'est assez fascinant de voir des gens consacrer autant de temps et d'énergie à réaliser un monde ouvert aussi grand et détaillé pour y imposer une histoire principale aussi linéaire et contrôlée au bord du film interactif voire de la QTE, tout ça au service d'une intrigue absurde qui accumule les clichés maladroits et qui étouffe toute forme de divertissement. J'ai laissé tomber.

Mon évaluation Steam:

https://steamcommunity.com/id/Simbabbad/recommended/208650

Citation :
En général, quand je n'aime vraiment pas un jeu, je le supprime définitivement de mon compte sans même rédiger d'évaluation, mais j'ai acquis "Batman: Arkham Knight" en achetant pour une misère la "Batman: Arkham Collection" sur Steam, donc je ne pourrais pas supprimer le jeu sans supprimer aussi les deux autres, qui sont eux très bons et que je souhaite garder. Comme j'ai pour règle d'évaluer chaque jeu "bouclé" sur Steam, voici donc mon petit compte rendu sur cette catastrophe.

"Batman: Arkham Knight" est vraiment très joli: graphiquement c'est beau, c'est réaliste, c'est incroyablement grand et soigné, il y a plein d'effets spectaculaires, c'est fluide, ça ne bugue pas trop. Artistiquement, il y a beaucoup de travail, mais on ne retrouve pas le style "comics" de "Batman: Arkham Asylum" ou "Batman: Arkham City", on se sent ici dans une ville banale (et vide), et ça se ressent aussi chez les ennemis, qui perdent leur aspect outré pour être bien plus fades, qu'il s'agisse d'un homme de main lambda ou d'un "méchant" comme le Pingouin. Même l'Épouvantail, censé être le grand "méchant" du jeu (du moins dans un premier temps), est complètement inintéressant sur le fond comme la forme ainsi que l'armée (?!) qu'il dirige, alors qu'il y aurait eu matière à faire quelque chose de mémorable avec Jonathan Crane...

Ce côté terne se retrouve dans l'histoire, qui donne dans le pathos et surjoue le drame sans beaucoup de fantaisie, alors que malgré leur allure glauque ou les enjeux, il y avait un aspect excentrique et jouissif aux deux volets précédents de la série qui correspondait parfaitement aux comics (je n'ai pas joué au hors-série "Batman: Arkham Origins"). L'écriture se prend ainsi très au sérieux alors que son histoire n'a aucun sens et ressemble à ce qu'un gamin de 13 ans pourrait considérer comme dramatique, avec tous les clichés de culpabilité, d'asociabilité, etc. qu'on a déjà vus cent fois sur Batman, mais en plus superficiel, immature, exagéré, et surtout martelé constamment.

Ça parle TOUT LE TEMPS avec des dialogues insipides (on sent bien le départ de Paul Dini), sans relief, qui ne laissent jamais le joueur tranquille, c'est une torture. Même Mark Hamill en Joker (il revient plus ou moins, c'était bien la peine de le tuer au volet précédent) fournit une performance très plate (il voulait raccrocher le rôle), alors que même si je trouvais qu'il parlait trop dans "Batman: Arkham Asylum" en particulier, il était alors toujours très drôle.

En fait, "Batman: Arkham Knight" n'est pas vraiment un jeu vidéo, et c'est tout le problème: c'est une cinématique géante avec des QTE de temps en temps, on s'y croirait parfois dans "Dragon's Lair". Tout le monde râle sur la Batmobile, et en effet le jeu nous bassine avec le même mini-jeu de tank insignifiant dès que l'on fait dix mètres, et il nous oblige à utiliser la voiture pour un oui ou pour un non, mais surtout, le jeu cherche à constamment contrôler l'expérience du joueur, avec une obsession pour le spectacle, le "drame", la cinématographie affichée à l'écran, sans s'intéresser aux sensations du joueur en tant que tel...

Ainsi, chaque section alterne de longs passages de dialogues ou d'exposition à la manière du début de "Half-Life" (sans gameplay, donc) avec des passages où ce que l'on est censé faire est tellement arbitraire (par exemple, utiliser la Batmobile pour relever une cage d'ascenseur écrasée) et tellement impossible à deviner que le jeu écrit littéralement à l'écran quoi faire et quels boutons appuyer alors que Kevin Conroy marmonne à voix haute: "hm, je devrais faire telle chose en utilisant tel gadget" - aucune liberté du joueur, aucune initiative, juste de pures corvées, même si de temps en temps, on a tout de même droit à une phase de combats ou d'infiltration déjà vue dans les jeux précédents (sauf qu'ici c'est plus guidé et trop chargé) ou bien à une phase de course avec la Batmobile qui est vaguement décente mais inférieure à n'importe quel jeu de course dédié.

Il est très bizarre d'avoir autant travaillé à créer un "monde ouvert" énorme et détaillé pour brider à ce point le joueur dans l'expérience finale, surtout que le point fort des deux jeux précédents était la fluidité et le naturel avec lesquels on se glissait dans la peau de Batman. Dans "Batman: Arkham Knight", on a au contraire l'impression d'être le spectateur d'un nanar déprimant qui se met de temps en temps sur pause jusqu'à ce que l'on appuie sur les bons boutons dans le bon ordre.

Aucun intérêt.


C'est dommage, parce que le début me paraissait prometteur, mais ce jeu est un exemple parfait de ce que j'ai fui en me concentrant sur le néo-rétro, ça casse une forme de réconciliation, c'est assez fascinant.

J'ai cependant très envie de tester Arkham Origins, que je prendrai quand il y aura une promotion.

Simbabbad
Pixel planétaire
Des fois, le jeu vidéo, c'est une affaire de contexte. Il y a 12 ans, je n'ai pas profité de mon expérience avec Askham Asylum pour différentes raisons: j'avais alors une brûlante envie de plus de jeux typés "arcade", les gros jeux AAA narratifs "sombres" étaient présentés comme l'alpha et l'oméga du jeu vidéo et ça m'agaçait, je n'aimais pas le style artistique en vogue, et j'avais encore en tête la BD "Arkham Asylum" de Morrison et McKean qui allait bien sûr bien au-delà du scénario du jeu. De plus, à peine j'avais gagné le jeu, ma sauvegarde a été corrompue et je n'ai pas pu approfondir ou relativiser mon expérience plus en avant.

Récemment, lors de mon écriture de l'article sur Vampire Vengeance, je me suis souvenu de ce jeu puisque j'en ai parlé pour évoquer les jeux "où l'on a la sensations de jouer un vampire mais où l'on en n'est pas un". Et je me suis dit: "tiens, je pourrais lui donner une seconde chance s'il n'est pas vendu cher sur Steam", et bingo, toute la trilogie était en promotion à 9€, je l'ai prise sans hésitation.

Eh bien, ce tour-ci, j'ai adoré, comme je le dis dans mon évaluation Steam:

https://steamcommunity.com/id/Simbabbad/recommended/35140

Citation :
J'ai découvert "Batman: Arkham Asylum" à sa sortie sur Xbox 360 en 2010, et je n'avais alors pas été emballé, pour toutes les raisons évoquées dans les évaluations négatives ici: le jeu se présente comme un open world avec des capacités à débloquer petit à petit mais il est en fait strictement linéaire à part les objets à collecter, ces objets n'ont pas grand intérêt ni pour ce qu'ils sont ni pour la façon dont on les obtient, le beat 'em up contre les ennemis de base peut être gagné en se contentant de tapoter le même bouton sans trop faire attention à ce qui se passe, les boss se ressemblent presque tous et/ou sont de simples procédures à suivre, le jeu est très guidé en nous rappelant toujours ce que l'on doit faire et en affichant même à l'écran les commandes à utiliser, les séquences d'infiltration sont factices (on a l'impression d'être invisible juché sur les gargouilles, mais quand on se positionne au sol, on se rend compte que les ennemis devraient nous voir comme le nez au milieu de la figure), l'histoire se limite aux clichés propres à chaque personnage (on est ici loin de la BD "Arkham Asylum" de Morrison et McKean), et artistiquement, on est en plein dans le style du jeu AAA de l'époque, avec des personnages masculins qui ont tous l'air d'avoir abusé des injections de testostérone (sauf le Joker, mais même Gordon a une carrure de bodybuilder) et qui ont tous l'air de figurines mal dégrossies en plastique brillant, le tout dans une ambiance visuelle "mature" voire glauque surjouée alors que l'intrigue et le ton sont malgré le nombre de morts assez potaches (le Joker en particulier rappelle le Joker du début de la série animée, le casting de l'écriture et des voix vient de cette série), et enfin, les décors sont ternes mais parsemés de gros spots de lumière colorée à la source invisible, avec comme résultat un rendu artificiel et daté.

En 2010, ça ne m'attirait pas, je préférais les jeux rétro typés "arcade" (assez rares à l'époque). Douze ans plus tard, les jeux rétro typés "arcade" sont foisonnants depuis longtemps déjà, mes envies sont ainsi largement comblées, et je suis donc revenu à "Batman: Arkham Asylum" sur Steam avec un esprit plus ouvert, étant cette fois-ci parvenu à l'apprécier pour ce qu'il est: une fantastique immersion dans la peau du Chevalier Noir.

Oui, le jeu se joue en pilotage automatique, l'histoire est une collection de clichés, mais c'est voulu et nécessaire: tout est fait pour que le flot du jeu soit naturel et fluide et pour que l'on puisse s'immerger confortablement dans l'univers de Gotham en ayant bien l'impression d'être Batman, même si l'on connaît mal la bande dessinée (d'où les clichés, qui nous rappellent qui est qui) - ce n'était pas facile de matérialiser en mécaniques de gameplay chaque facette de Batman tout en exposant naturellement son univers et ses personnages, et c'est réalisé ici à la perfection. Un gameplay plus exigeant, moins factice, plus "rugueux", aurait cassé le rythme soutenu du jeu et cette illusion d'être un superhéros, qui est le véritable propos du jeu et, plus largement, de sa série.

Lorsqu'on joue aux défis spéciaux, une série de petites séquences de combat et d'infiltration dans des cadres délimités et évalués, on peut constater que l'une et l'autre phases sont bien plus exigeantes et fines qu'on ne pouvait l'imaginer, ces défis étant beaucoup plus durs que dans l'histoire principale. Les combats, notamment, permettent certes de toujours tapoter le même bouton sans réfléchir, mais dans les défis, ça rapportera un score minable, ce n'est pas ainsi que l'on décrochera la meilleure note et les trophées - le système de combat sanctionne en réalité les coups donnés dans le vide par une remise à zéro du combo, et il récompense à l'inverse les coups variés par de gros bonus de points à la façon de "Devil May Cry". Lorsqu'on maîtrise ce système, le jeu met en scène une chorégraphie spectaculaire digne des meilleurs films d'action, ce qui est très valorisant (je vous conseille de visionner des vidéos dédiées).

Les phases d'infiltration, même si bien évidemment elles ont une dimension factice comme l'intégralité des jeux du genre, sont elles aussi très bien conçues et très amusantes, la vision aux rayons X y est remarquablement bien utilisée de façon à ce que l'on sache où sont les ennemis et comment improviser la meilleure neutralisation possible. Les arènes sont truffées d'occasions de mise en scène, c'est très plaisant.

Enfin, les trophées du Riddler sont certes peu intéressants en tant que tels, mais ils donnent accès à des fichiers audio d'interview très bien écrits et interprétés, comme des mini-histoires plus subtiles que l'intrigue principale, et surtout, les énigmes sont en réalité placées pour que l'on prenne bien le temps d'examiner le décor et l'architecture du jeu - j'ai beau trouver le jeu artistiquement repoussant, le travail effectué est remarquable, l'île est vraiment très grande et trouve le bon équilibre entre une certaine crédibilité et l'attrait "comics" caricatural.

Il faut aussi signaler que le mode "difficile" est nettement plus exigeant, mettant bien à profit l'expérience accumulée dans le mode "normal" et celle acquise dans les défis, pour mieux entremêler gameplay et immersion.

Pour résumer en une formule, "Batman: Arkham Asylum" est un extraordinaire long métrage interactif de "Batman: la Série Animée" en plus glauque (mais pour de rire). Si l'on s'intéresse un minimum à Batman et à son étrange univers, on est sûr de passer un très bon moment.


En fait, j'ai tellement aimé le jeu que j'ai même passé pas mal de temps dans son mode "défi", qui m'a permis de voir que ses combats étaient bien plus intéressants et prenants que je ne l'imaginais. En ce moment, je fais même un second tour en "hard", c'est dire. Son incroyable fluidité d'action, que j'avais prise pour de la superficialité (et ce n'est pas faux, techniquement), est exemplaire, et sert vraiment l'immersion. Et les excès rigolards dans ses décors ou son ton, que j'avais pris pour des fautes de goût ou des facilités, me charment beaucoup plus qu'à l'origine, on sent que Dini fait un retour du refoulé après s'être bridé dans la Série Animée.

Shenron
Pixel visible depuis la Lune
Citation :
En fait la partie ou se situe le jeu n'est plus vraiment la ville de Gotham mais un quartier prison, d'où l'absence de civil.

Oui, je l'avais bien compris, mais la ville semble même vide des criminels. Donc il peut bien y avoir autant de casse qu'on veut, l'impact est nul à mon sens.

Citation :
City est un excellent jeu (je n'ai pas fait le premier Batou) et l'Origins m'a également beaucoup plus. La force du jeu est que l'on ne se rend pas compte que l'on fait toujours la même chose, tellement le gameplay est souple. C'est très fort de la part de Rocksteady.

Oui, ça c'est juste. Mais en ce qui me concerne ça a ses limites, et j'ai ma dose de cette formule pour un bout de temps. Je suis bien contente de ne pas avoir acheté Origins.

gregoire01
Pixel visible depuis la Lune
Citation :
OK, c'est le bazar total à Gotham, mais franchement ça se ressent très peu, la ville fait vide, et le combat final est complètement anecdotique. Du coup je suis un peu ressortie du jeu sur ma faim.



En fait la partie ou se situe le jeu n'est plus vraiment la ville de Gotham mais un quartier prison, d'où l'absence de civil.
C'est moins explicable pour Origin par contre.

Citation :
Le 2016-06-20 23:29, Vectrex a écrit :

City est un excellent jeu (je n'ai pas fait le premier Batou) et l'Origins m'a également beaucoup plus. La force du jeu est que l'on ne se rend pas compte que l'on fait toujours la même chose, tellement le gameplay est souple. C'est très fort de la part de Rocksteady.


Et aussi les mission secondaire ne sont pas des truc OSEF (à part peut être les défis de l'homme mystère). La fin d'une histoire secondaire implique généralement l'arrestation d'un criminel.
On est loin des "va livrer cette lettre" d'autre Open World car on a vraiment l'impression que nos action ont été utile en empêchant un drame possible ou en arrêtant un criminel. En fait c'est carrément des histoire secondaire avec un début et une fin.

Les Open World devrait bien s'inspiré de ça, parce que dans la majeur partie des cas, ça se contente de "fait ça parce que tu peut le faire".

Vectrex
Pixel monstrueux
City est un excellent jeu (je n'ai pas fait le premier Batou) et l'Origins m'a également beaucoup plus. La force du jeu est que l'on ne se rend pas compte que l'on fait toujours la même chose, tellement le gameplay est souple. C'est très fort de la part de Rocksteady.

Shenron
Pixel visible depuis la Lune
Ayé, j'ai terminé Batman Arkham City, en une grosse quinzaine d'heures, et un peu moins de 50% de complétion. Je vais continuer un peu pour les quêtes secondaires, j'espère terminer celle de l'Homme Mystère en me contentant des énigmes, et pas des ? à trouver dans la ville.

Une fois la première moitié du jeu passée, le temps a filé comme une balle, et je l'ai vraiment relancé avec plaisir régulièrement. Je suis toujours circonspecte au sujet du système de combat, mais ça fait le job. En revanche je trouve qu'il y a un problème ou de narration, ou de mise en scène, car je trouve la fin anti-climatique au possible. OK, c'est le bazar total à Gotham, mais franchement ça se ressent très peu, la ville fait vide, et le combat final est complètement anecdotique. Du coup je suis un peu ressortie du jeu sur ma faim.

Shenron
Pixel visible depuis la Lune
J'ai lancé ce WE Batman : Arkham City, je dois avoir 4-5h au compteur.

C'est vraiment sympa, et ça se joue comme du petit lait, on ne sait pas vraiment quand s'arrêter, c'est vraiment un bon point. On retrouve vite les automatismes de Asylum, et je n'ai pas senti de grande différence dans le gameplay au corps à corps, ce qui est un bon point (ça marchait bien) comme un mauvais (c'est trop basique à mon goût). J'ai mis un peu de temps à me faire au vol plané, mais maintenant ça va.

Il y a quelques petites choses qui sont mal fichues, comme le fait qu'on ait tous nos gadgets ou presque dès le début, et sans une petite phase de tuto pour intégrer tout ça. J'avais fait le premier il y a un an, donc c'était encore relativement frais, mais pour les autres, c'est un peu rude malgré le fait qu'on puisse activer une petite aide pour chaque commande.

Ce qui me chagrine plus en fait, et ça vient sûrement plus de moi que du jeu, c'est la taille de la ville, et tout ce qu'il y a à y faire. On est sans cesse sollicité pour faire ci ou ça, et bien qu'il faille picorer les quêtes annexes pour ne pas se les fader à la fin, des fois c'est franchement envahissant. Je suis devant le prochain point de lancement d'une mission principale : bim, un téléphone qui sonne, une énigme qui tombe, un défi qui déboule. Il faut des trésors de volonté pour ne pas se laisser déborder. Perso je vais déjà laisser tomber les défis de l'homme mystère à base d'interrupteurs, ça m'a toujours gonflé. Mais les points d'interrogation vert fluo défigurent la ville, et ça me peine.

M'enfin bon, c'est quand même bien. Mais je pense qu'au final je vais préférer le côté plus "dense" du premier.

PS : je joue sur PC, et le jeu ramouille très brièvement par moments, notamment quand je sors ou je rentre dans un bâtiment, c'est assez agaçant. C'est dommage aussi de ne pas pouvoir changer les options graphiques en jeu, comment je peux voir l'impact de mon choix d'anti-aliasing sur le framerate, hein ?

capitaineblood
Gros pixel
Citation :
Le 2015-01-18 18:30, Shenron a écrit :

Ce que j'ai moins aimé : le système de combat, à la fois basique et pas du tout limpide (pas pigé le timing pour les coups critiques),



Je suis d'accord avec le reste de ton avis, sauf pour ce point.
Je ne sais plus si c'est dans cet épisode ou le suivant, on l'on a tout un tas de défis basés sur des affrontements.
Et le fait d'essayer d'avoir la médaille d'or dans tous les défis montre la profondeur et la souplesse du système de combat. Il y a 50 approches différentes selon les gadgets utilisés.
Et le système a été repris dans plusieurs autres jeux par la suite, sans jamais l'égaler à mon avis. Exemple avec Mad Max qui m'a semblé raide et saccadé, la ou Batou virevolte au milieu de 10 loustics de manière très chorégraphiée.
Il m'arrivait souvent dans le mode histoire d'aller brancher une troupe de vilains juste pour le plaisir.

gregoire01
Pixel visible depuis la Lune
Citation :
Le 2016-04-16 00:12, Rugal-B a écrit :

Citation :
Le 2016-04-15 23:51, Manuel a écrit :
Après il y a aussi bien trop de DLC payants, seul celui d'Harley Quinn pourrait éventuellement m'intéresser malgré une histoire qui semble anecdotique.

Si c'est pas pour le scénar, le prend surtout pas. Après lancement, une cinématique, un combat et le jeu m'affichait un 40% de completition...


Je l'ai fini et en tout il doit y avoir 2 niveau d'infiltration et 3 séquence de combat. je me suis sentit floué alors que c'était offert, c'est dire comme ce DLC est pauvre.

Rugal-B
Gros pixel
Citation :
Le 2016-04-15 23:51, Manuel a écrit :
Après il y a aussi bien trop de DLC payants, seul celui d'Harley Quinn pourrait éventuellement m'intéresser malgré une histoire qui semble anecdotique.

Si c'est pas pour le scénar, le prend surtout pas. Après lancement, une cinématique, un combat et le jeu m'affichait un 40% de completition...




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