J'aime énormément Deff Jam: fight for NY (je n'ai pas joué au premier) alors que je déteste l'ambiance "clip de rap" et tout ce qui tourne autour, ça ne m'empêche pas de triper sur ce jeu et la richesse de son gameplay, basé à la fois sur la composition des différents styles de combat, les spécificités de chaque personnage (sans compter la possibilité de créer le sien) et l'interactivité des arènes de jeu.

Par définition, un jeu, et ici un jeu de baston, est avant tout fait pour être amusant, pas pour prétendre atteindre la caste intouchable des jeux de baston dis techniques. S'ils le font, tant mieux pour eux, et tant mieux pour les autres, qui toucheront sans doute un public plus large, peut-être plus enclin à privilégier l'amusement pur que la recherche de challenge.

Pour recentrer sur le sujet de ce topic, de manière générale, si je considère la politique d'EA comme relativement contestable, je trouve pour autant leurs jeux bien fichus voire incontournables tels les Fight Night, références absolue pour moi en matière de boxe anglaise, le dernier épisode étant l'une des simulation de sport les plus pointues à laquelle j'ai pu jouer.

EA Big ne m'a également jamais déçu, mis à part peut-être avec NBA Street V3, et encore, c'est tout relatif sachant que ce qui me faisait butter était l'IA adverse. []

Je ne sais pas si la licence excuse la débauche de mauvais goût...

Et pour le gameplay je n'ai pas grand chose à ajouter, je trouve par exemple les jeux Ultmate Fighting ou Pride tout autant accessibles, mais bien plus intéressants.


Ultimate Fighting Championship sur Dreamcast


Pride FC sur PS2

Bah écoute, même si tu sembles très sur de ton avis Markadet, je ne partage pas du tout ton opinion. Pour moi, Def Jam est un vrai jeu de combat dont le gameplay a été bien pensé, plutôt simple d'accès et suffisament riche pour ne pas tourner en rond. Les différents styles de combat qui cohabitent donnent une belle profondeur au jeu.

Après, si tu fais l'effort de dire que tu n'es pas un hard core du jeu de baston, tu verras que ce jeu est bien calibré et que son gameplay vise le 'tout public' sans néanmoins le prendre pour un con. Après, quand on est élevé aux Street Fighter ou Virtua Fighter, c'est clair que ca fait léger. Mais si on essaie de voir plus loin que son cas personnel, on comprend le pourquoi de ce jeu.

Et quand à l'univers de Def Jam et son 'non respect de l'image de la femme', ca me fait un peu sourire : Def Jam est un jeu ayant pour licence des rappeurs donc le jeu se colle à cet univers. Dis moi, tu crois que dans les clips de Sean Paul, de 50 cents ou de XZibit, la femme est mieux mise en valeur ? Ca s'appelle coller à une licence... Et pour le côté 'la femme n'est qu'un trophée', c'est marrant mais j'aurai juré que Double Dragon ou Ghouls and Ghosts usaient du meme alibi, mais bon là, ca a l'air de moins choquer... []

Il y a un GROS absent dans la liste de Laurent : Shox, sorti en 2002 sur PS2, un des tout meilleurs jeux d'arcade de la console (si ce n'est le meilleur).

Sinon j'ai joué un bon moment à Sled Storm sur PS2, et il m'a quand même pas mal agacé, c'est un semi-faux pas de leur part (malgré des qualités indéniables). []

Tsss... Là je ne comprend pas... Je ne le compare même pas à un "vrai" jeu de combat (Virtua Fighter, SoulCal etc.) car la différence est telle que la comparaison serait grotesque - un peu comme de comparer Pong et Virtua Tennis 2.

Mais si on le compare avec des jeux de catch, ou des jeux d'Ultimate Fighting (genre qui mélange boxe poing pied et grappling) Def Jam reste de la merde, aux possiblités quasi inexistantes, et qui ne fait son effet que grâce aux espèces de "finish him", qui sont le néant total du gameplay de jeu de baston (les seuls qui ne s'en sont pas rendu compte sont les fans indécrottable des Mortal Kombat-pré 3D).

En plus de tout ça, et même si je m'en fout à moitié, c'est bien le jeu qui présente la vision la plus ignoble de la femme, et un des jeux où l'histoire est la plus idiote. Et pourtant je suis habitué à ces deux points, vu que je joue à beaucoup de jeux de bastons (pour le scénar) et aux GTA like (où la femme est présentée généralement comme, au mieux un trophée ou une créature à sauver, au pire un objet sexuel, voir par exemple Saints Row)

Pas du tout d'accord à propos de Def Jam : Le second épisode (Def Jam Fight For NY) est un vrai bijou de gameplay et de chorégraphie au niveau des combats. []

En fait dans tout ça je n'ai joué qu'à SSX3, donc je ne suis pas un fin connaisseur d'EA Big, mais ce jeu est vraiment exceptionnel. En revanche il faut reconnaître que ce studio se répète beaucoup. []

Pas joué (pas du tout mon trip) mais les critiques étaient bonnes dans l'ensemble sur les différents sites de jv. Etonnant ce que tu en dis Markadet. []

J'aime bien SSX et NBA street de ce studio, mais il faut quand même avouer que Def Jam Vendetta est tout pourri.

Un enrobage putassier (bling bling puputes, avec aucun goût par rapport à GTA par exemple), et un gameplay très pauvre, qu'on le compare aux jeux de baston, ou même aux jeux de catch. []

Tout à fait d'accord!
Dans l'equipe de Grospixels il y a d'ailleurs quelques fans inconditionnels de ce studio dont Laurent, Maze et moi.

Personnellement et je parle pour Maze également, le titre le plus fun du studio est incontestablement Freekstyle (que Laurent a oublié sur sa liste), sur Gamecube, un jeu de Motocross complètement délirant avec un gameplay aux petits oignons qui met une pression phenoménale sur le joueur car pour gagner une course il faut du turbo et pour gagner du turbo, il faut passer des tricks qui font perdre un peu de temps. Un jeu de compromis permanent, avec une réalisation fabuleuse et du fun en barre par paquet de douze.

Une vraie perle à laquelle je rejoue très régulièrement!

je suis également très client des SSX, celà va sans dire.

Je me souviens d'un reportage sur Gameone il y a un ou deux ans durant lequel des journalistes visitaient les locaux d'EA qui ressemblaient plus à une banque qu'à un studio de développement, jusqu'à ca qu'ils arrivent dans l'aile 'EA Big' qui ressemblait mieux a ce qu'on attend: un vrai dépotoir, des hippies graisseux partout, des posters de filles et de bécanes en vrac sur les murs etc. Ce décalage m'avait bien marqué