Pour ma part j'ai touours trouve la fin des Wings commanders plutot bien ficelees

Un peu hors sujet.... une fin qui m'a foutu terriblement sur le cul et que je crois que personne ne peut oublier...

La fin de Monkey Island 2.... qui mériterait a elle seule qu'on en parle pendant des heures, et qui resterait a jamais incompréhensible...

Quelle dommage que Ron Gilbert n'aie jamais pris la peine d'expliquer cette fin a l'équipe de Lucas Arts ! Le secret de l'ile aux singes restera a jamais incompréhensible :/ (Ron Gilbert n'ayant jamais travaillé sur MI3&4 ... il avait pourtant l'histoire de Monkey 3 déja en tete !)

Bonjour,
moi, les deux jeux dont les fins m'ont le plus emu sont Blade Runner et Planescape Torment...

Globalement , c'est toute la série de FF depuis le 6 pour moi . S'il fallait en choisir un seul je dirais FF Tactics . Oui , je sais , elle est un peu étrange , mais que cette fin est grandiose à mon sens !

Celle de Lunar et de Suikoden II sont aussi très réussie dans ce sens la je trouve .

Et Dracula X .

Mais de façon générale il faut reconnaître que Square , aussi "infantile" et "clichés" que soit le traitement des scénarios et thêmes , aussi répétitives soient leurs histoires dans leur construction , a le don pour tirer sur la corde sensible du jour pris dans leur jeu .
Pourtant , à chaque fois je me dis : ca va etre encore la tarte à la crème ; cette fois ca m'etonnerait que ca marche . Eh bien si , ca marche toujours .

FF Tactics , donc .

Cid(Syd?) peut-etre sauve en lui faisant manger une certaine quantite d'un certain type de poissons(les plus rapides). Mais comme ces derniers n'apparaissent pas toujours, il faut utiliser la fameuse technique du Save/Reset pas mal de fois...
Si tu reussis, Celes ne se suicide pas(si mes souvenirs sont bons). Mais c'est vrai que dans le cas contraire, ce passage m'avait enormement emu.

Je reprends ce vieux topic car je viens de me souvenir d'un passage qui, je crois, est peut-être le plus pathétique du jeu vidéo. C'est dans FF6, vers le milieu de l'aventure. Kafka vient de provoquer le cataclysme qui ravage la planète. Il n'y a plus qu'une petite île sur laquelle on retrouve juste Celes et Cid. Celes se réveille d'un sommeil prolongé après la catastrophe, lui raconte Cid. Entre temps, les quelques survivants qui vivaient encore sur l'île se sont laissés mourir de désespoir, c'est pourquoi ils ne sont plus que deux. Cid paraît malade, Celes se propose de prendre soin de lui. S'en suit une série de scènes dans lesquelles le joueur dirige Celes sur une plage déserte, pour attraper quelques poissons et nourrir Cid, dont la santé empire à chaque fois. Jusqu'au moment où, fatalement, elle finit par le retrouver mort sur son lit. Seule au monde, et dans un ultime accès de désespoir, elle court vers une falaise, l'escalade et saute dans le vide...
Ce qui est dingue dans ce passage merveilleusement mis en scène, c'est que si le joueur réfléchit deux secondes, il se dit que de toute façon le rpg ne peut plus fonctionner si Celes ne retrouve plus de villages et de compagnons par la suite. Malgré tout, il y croit dur comme fer sur le moment. Il se croit seul au monde, et qu'autour de cette île minuscule il n'y a plus rien du tout. C'est un peu comme dans un bon film à suspense, même si l'on devine plus ou moins l'issue de l'intrigue, on éprouve quand même une certaine tension à suivre la tournure des évenements. La distanciation n'y fait rien.
En tout cas, j'ai carrément trouvé ce passage angoissant. Les Japonais ont un sens si aigu du pathos. En plus, la tentative de suicide, ce serait presque osé. C'est que c'est encore tabou dans le pays...

Dans Double dragon quand le mec prends la fille dans ses bras... D'ailleurs elle était moche la fille... lol!

Moi je n'ai jamais été ému par un jeu....

Pas du tout d'accord avec toi mon pote !

Link's Awakening a une fin assez attendrissante, au moment où toute l'île disparait. Il y a aussi la fin d'Ocarina of Time. Surtout la dernière image qui se fige sur Link faisant face à Zelda. Voilà une fin à la fois pudique et qui n'en fait pas trop, et l'impact sur le joueur en est d'autant plus grand.
Sinon, c'est vrai que les rpg, de par leur durée et leur accent sur l'histoire, ont un grand avantage à ce niveau-là. Quand on finit un bon rpg, on se rend compte qu'on s'est habitué à des persos, à un monde et à une ambiance. Finir le jeu, c'est se séparer de tout ça. A ce titre, Grandia m'avait aussi un peu ému, alors que la fin en elle-même n'avait rien de notable.
Après il faut relativiser. Le scénario et ses messages, la psychologie des persos, l'impact émotionnel...pour toutes ces choses là, le jeu vidéo n'a encore jamais égalé le cinéma, le théatre ou la littérature. Mais peut-être n'est-il simplement pas fait pour ça...