Je suis assez d'accord avec cette présentation de 64th Street. C'est un beat très moyen qui n'a pour lui que sa réalisation correcte. Et encore, le chara design de certains ennemis est assez cheapos. Les situations sont très communes, il doit y avoir 5 ou 6 types d'ennemis en tout (si j'exagère, c'est pas de beaucoup), et les persos n'ont aucune allonge. Bref, Jaleco n'étaient pas très intéressants quand ils essayaient de faire exactement comme les autres.

C'est sympa d'avoir relancé le thread. Ca me manquait en fait. Je vais essayer de faire quelque chose pour ce soir.

Par acquis de conscience, j'ai relancé hier les Rushing Beat sur SFC. J'en avais de mauvais souvenirs, je ne changerai pas d'avis.

Rushing Beat est un sous-Final Fight sorti à une époque où la conversion officielle Capcom ne pouvait pas se jouer en coop. De fait, le jeu a joui d'une petite réputation grâce à son mode 2 joueurs. Pour le reste, c'est ultra-répétitif, peu imaginatif, et réalisé avec de petits moyens.

Rushing Beat Ran est meilleur, et tire davantage partie de la machine, notamment si je me souviens bien grâce à l'usage parfois inspiré du mode 7 (l'un des combats contre un boss se déroulait dans une salle "tournante" dont les murs et plafonds étaient couverts de pics). Les situations y étaient beaucoup plus variées, la réalisation bien meilleure, mais on était encore loin du punch du classique de Capcom, d'autant qu'en face, la série des SOR faisait bien bien mieux.

Rushing Beat Syura est censé être le plus sympa des 3, mais je n'y ai pas prêté beaucoup attention à l'époque, la violence des coups ne ressortant toujours pas suffisamment. A tester plus en profondeur, je pense.

Pour plus d'infos et quelques images, voyez cette page .

C'est vrai que les Rushing Beat étaient très honnêtes. Mais sans plus.
Mais comme moi, je n'ai pas de conscience, je ne les ai pas relancés
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@hyksem
http:\\bossdefin.wordpress.com
http:\\scrollingarriere.wordpress.com

J'ai relancé les 3 Rushing Beat à l'instant (j'ignorais qu'il y avait 3 épisodes, et qu'ils étaient liés à 64th Street). Pour moi le problème des beat'em all SFC, indépendemment de leur intérêt, est le même qu'un paquet de jeux d'action pure sur ce même support : c'est mou. Désespérément mou. Au delà du supportable quand on tient les beat CPS1/2 ou les SOR pour standards. Iron Commando, tous les Final Fight et les autres conversions CPS (Knights of the Round), tous les Rushing Beat, Stone Protectors... c'est systématique.

Ca doit vraiment être lié à l'architecture de la console, c'est pas possible autrement. Combien de jeux d'action vont vraiment, mais vraiment vite sur SFC (en incluant le déplacement des sprites, les effets graphiques, le scrolling...) ? Contra Spirit et Super Aleste sont les deux exceptions flagrantes qui me viennent à l'esprit. Mais d'une manière générale, même quand ils sont très bons - je citerais Hagane, que je fais en ce moment, New Ninja Warriors, Batman & Robin ou encore Super Ghouls'n Ghosts - ces jeux ont, dans leur façon de bouger, un côté légèrement englué qui fait de la SFC un support bien moins "action" dans l'âme comparé à la MD ou à la Nec.

Des fois, des concepteurs intelligents parvenaient même à faire de cette faiblesse une force. Je crois qu'Axelay est né comme ça. Beaucoup de jeux de plates-formes ou de shoot'em up assument parfaitement leur "placidité". Mais pour les beat'em all, rien à faire, ça ne passe pas.

J'avais achete le 1er et je l'avais trouvé très sympa. Vous dites qu'il est lent ? il me semblait que oui. Mais là j'ai acheté SOR sur XBLA et bon sang, lui il rame. D'ailleurs y'a quand même beaucoup de similitude entre SOR et RB. RB aurait pompé ?

Par contre c'est quoi le lien scénaristique entre 64th et RB ?
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Je ne crois pas qu'il y ait de lien entre les deux, à part le genre (clone de FF), le développeur et la période de sortie.

Allez, une présentation pour ce soir, avec Nebulas Ray de Namco, sorti en 1994 :









Très controversée, l'esthétique pre-render fut occasionnellement utilisée par des développeurs de shoots, avec un succès variable. Nebulas Ray fait partie des réussites. Les screens présents ici ne rendent peut-être justice au talent des graphistes. Le visuel de Nebulas Ray est vraiment très plaisant. Ce style permet en outre de nombreux effets sur les sprites, des effets qui seraient probablement plus fastidieux à introduire dans de la 2D classique. Les vaisseaux-mères détruits vacillent, le boss du premier niveau tourne sur lui-même, les asteroïds également. Tout se fait avec une certaine élégance. La palette de couleur contribue aussi beaucoup au charme de Nebulas Ray. A noter qu’un effet graphique assez difficile à décrire n’est pas (et ne sera semble-t-il jamais) émulé. La version MAME, bien que tout à fait jouable, n’est donc pas totalement représentative de l’original.

Aucune véritable proposition côté gameplay : choix entre deux armes primaires classiques (une bonne couverture ou un tir puissant), armes secondaires en temps limité, trois smart bombes, gros masque de collision et pas vraiment de scoring. A une époque où le genre commençait à se chercher un certain raffinement, le rusticité de Nebulas Ray pourra surprendre. Le jeu connaît son époque, pourtant : le niveau 2 fait par exemple beaucoup penser au troisième niveau de Layer Section. Les premières sensations sont étranges : c’est assez difficile alors qu’il y a peu de tirs ennemis au sein des niveaux. C’est le léger scrolling horizontal qui, indirectement, fait perdre la plupart des vies. On est souvent assailli de côté, par de petits vaisseaux qui envoient des tirs isolés mais parfois difficiles à anticiper.

Les boss canardent beaucoup plus que les ennemis de bases, avec des patterns rapides et plutôt élaborés. Nebulas Ray est un vrai titre d’arcade car le joueur est bel et bien sous une pression permanente. Etrangement, pourtant, on se surprend à progresser plus vite que dans le shoot arcade moyen. Peut-être est-ce parce qu’il y a finalement peu de mémorisation et peu de phases de placement. Déportez-vous au bon moment pour échapper au tir à bout portant, utilisez une ou deux smart contre les patterns les plus dangereux des boss, et seules quelques parties seront nécessaires pour atteindre la moitié du jeu (le quatrième niveau, sur les sept du jeu), ce qui n’est pas si mal. Le réflexe pur est souvent suffisant.

Bien sûr, c’est un jeu Namco, c’est-à-dire un jeu rentable pour les exploitants, si bien que la réalité finit par vous rattraper (le boss du quatrième est infernal). Cela n’empêche pas d’y revenir volontiers. L’ambiance sonore est très sympa aussi, et les sons utilisés dans les musiques font parfois penser à ce qu’on peut entendre sur Super Famicom. Pourquoi a-t-on oublié Nebulas Ray ? En tout cas, Joypad en avait dit pas mal de bien à sa sortie. Mais peut-être n’était-il pas très courant dans les salles (je ne l’ai jamais vu à Paris à l’époque). Quoiqu’il en soit, il mérite d’être (re)découvert.

C'est fort possible. La SNES est connue pour la lenteur abominable de son processeur central - on se souvient tous des ralentissements catastrophiques dont ont souffert les premiers titres de la console.
Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'avec du talent, il était impossible de développer des jeux suffisamment véloces pour concurrencer la Megadrive ou la PC-Engine. Seulement voilà : il fallait du talent, et je pense que ceux qui n'en avaient pas, ou n'avaient pas les moyens d'optimiser leurs programmes autant que Capcom ou Konami à leur époque, s'y sont cassés les dents, à la manière de Jaleco avec ses Rushing Beat.

L'architecture de la MD et la PC-E rendait la tache des programmeurs beaucoup plus aisés, si bien que même les plus petits développeurs parvenaient à de bons résultats sans grands efforts.

Sinon, sympa ton petit test de Nebulas Ray. C'est un shoot que je n'ai jamais pratiqué avec sérieux, en raison des problèmes d'émulation que j'ai toujours constatés sur ma petite config. Le pre-render, que j'exècre habituellement, me plaît plutôt bien ici.

ouaip je l'avais sur ST C'etait bien fun

qu'est-ce que j'ai pu y jouer a celui la sur mon ST ^^ Autant qu'a Side Arms, Black Tiger, Fire and Brimstone et Stargoose je pense

Captain Comic est un shareware programmé par Michael Denio et distribué en 1988 que même moi qui n'ai pas eu d'ordi (et encore un vieux portable 3.1) avant 1999 je connais grâce à mon tonton Stéphane (Tatane pour les intimes). je me souviens l'avoir suivi à son boulot (informaticien), ce devait être en 91, et pour m'occuper il m'avait fait jouer à Captain Comic, sur un écran monochrome.

Je me souviens parfaitement du bonhomme casqué et du style du jeu, et que j'avais été déçu car je n'avais pas trouvé ça "comique" du tout. J'avais 9 ans hein...

Bref pas plus tard que tout à l'heure, en me baladant au hasard sur Lost Treasures, dans les jeux classés par année je vois, dans la section 1988... Captain Comic! Mais oui je connais ce titre, j'y avais joué avec mon tonton Tatane!!!
Et un souvenir d'exhumé, un!
Ni une ni deux je télécharge (79ko, ça va vite), je décompresse, clic droit, Dosbox, et zou le convecteur temporel me fait franchir les 88 miles à l'heure (normal, ça date de 88 ).

Premier constat, malgré son âge plus ancien c'est bien plus agréable à l'oeil que Catacomb.

On est donc dans la peau de Captain Comic qui va sur la planète chaiplukoi récupérer un truc volé par chaipluki, armé de son seul courage. C'est ce que raconte le panneau préludique.

Ensuite le jeu démarre, on se retrouve sur le perron d'un château dans une forêt obscure. On n'a plus qu'à avancer sur cette planète hostile qui ressemble beaucoup au premier niveau de Ghost and Goblins. On avance donc en évitant les charges d'oiseaux de plus en plus nombreux. Certains sont noirs et sont aussi intelligents que la balle carrée de Pong, et d'autre plus vicelards, d'ailleurs ils sont bleus, et restent bien en haut à vous surplomber tels des vautours attendant votre trépas, et ne vous attaque que lorsque vous leur tournez le dos. C'est à ce moment là seulement que vous pourrez les attaquer en leur faisant brusquement face, mais eux aussi remonteront tout aussi brusquement, ce qui vous demande donc au final beaucoup, enfin un peu, de tactique, de précision et d'anticipation. D'autant plus que les oiseaux noirs sont toujours là à rebondir! D'ailleurs mieux vaut commencer par se débarasser de ces proies faciles mais gênantes.
Attention toutefois à ne pas tomber dans des trous, car le titre se fait aussi jeu de plateformes léger.

Au fur et à mesure de mes essais j'ai pu me rendre compte que cette forêt est assez étrange.
Après plusieurs tableaux faisant passer le jeu pour un remake des Oiseaux d'Hitchcock j'ai obtenu une clé qui m'a ouvert la porte d'à côté dans un donjon qui passait par là. Je me suis retrouvé alors dans un décor faisant un peu penser à Metroid, attaqué par des... atomes? mollécules? Enfin des trucs louches qui bougent beaucoup et qui vont vite. Et qui sont pas d'cheunous! En plus au bout il y a un ravin apparemment infranchissable.
De nouveau dehors j'ai été au bout du niveau ornithologique, jusqu'à une autre porte qui me mène dans un nouveau niveau, et au passage je gagne un tir double.

Je me rertrouve, derrière cette porte, sur un ponton au bord d'un grand lac au milieu de collines boisées et fort policées. S'il n'y avait pas toutes ces bestioles de plus en plus bizarres cette planète serait vraiment sympa, heureusement que Captain Comic est là pour remettre les choses en ordre.

D'autant plus que ce jeu, malgré quelques premiers écrans vraiment classiques, est très sympa à jouer et semble proposer une construction très intéressante. Un clone de Metroid avec des fois du ciel bleu!

Voici une page proposant un court mais intéressant historique du titre, avec une anecdote du créateur lui même qui passait par là:
http://www.fastgraph.com/makegames/answer1.html
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Pinaise... Captain Comic!
J'en ai fait un paquet de parties de ce jeu. C'était l'un des premiers (et rares) sharewares auxquels j'ai joué à l'époque du 286. Je me suis acharné dessus, mais je ne me souviens plus si je l'avais fini ou non. C'était vraiment un chouette jeu de plateformes, à une époque où cela n'était pas si répandu sur PC (enfin, d'après mes souvenirs).
Je viens d'essayer de le refaire, ben c'est pas brillant...J'ai lamentablement échoué dans le tableau avec les pontons. Faut dire qu'avant, j'avais perdu trois ou quatre vies à essayer d'atteindre la lampe dans la première salle que l'on ouvre avec une clé...
En tous cas, je suis content que ce topic reprenne vie, de même que le principe d'en reprendre les éléments pour les "jeudi découverte".

Je l'ai téléchargé, mais je sais pas trop comment faire marcher Dosbox. On est obligé de passer par ces fameuses lignes de commandes pour lancer le jeu ?

L'interface fait beaucoup penser à Wonderboy II.

Ben moi avec Dosbox je me contente d'aller sur l'exe du jeu, faire un clic droit et cliquer sur "démarrer avec Dosbox".
Et là ça tourne tout seul normalement.

Iskor nous a promis un tuto si je ne m'abuse.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Oui, à ma connaissance, du moins EDIT : ça m'apprendra à lire en diagonale les posts des autres, avec le frontend de Niloc ça doit se faire simplement.

Tant pis je laisse quand même la suite que j'ai déjà écrite...

1. "dir" -> Pour lister les repértoires / fichiers dans le répertoire courant
2. "CD 'toto'" (change directory) pour passer dans le répertoire 'toto'
3. "CD .." pour passer dans le répertoire parent
4. taper le nom d'un fichier executable (généralement .exe, .bat, .com) pour le lancer
5. C: , D:, E: , etc. pour accéder au différents lecteurs que tu peux avoir monté sous Dosbox
6. le plus compliqué, "mount X C:jeux" (PAS de doubles slash, seulement des simples) permet d'accéder sous Dosbox à ton répertoire physique "C:jeux", par l'intermédiaire d'un "lecteur virtuel" dont la lettre sera X (tu peux prendre d'autres lettres).
Quand tu installes un jeu avec Dosbox - donc dans Dosbox une fois celui lancé - il faut lui donner une destination que tu as précédemment créée avec une commande "mount" (ou un sous-répertoire).

Pour la plupart des jeux DOS il faut d'abord exécuter un fichier nommé install ou setup pour configurer le jeu.

Vers la fin du fichier de config' de Dosbox (dosbox.conf) tu peux ajouter des lignes de commandes DOS, qui seront executées automatiquement à chaque lancement de dosbox.exe

Super ! On devrait se débrouiller pour que ce topic ait de nouveaux une présentation par jour. Je peux m'y coller demain, et on va taper dans le Pécé.

Sinon pour DOSbox, il faut effectivement passer, très souvent, par les SETUP.EXE, INSTALL.EXE ou autres. Pour ceux qui n'y sont pas familiers, il s'agit très souvent de sélectionner soi-même les options vidéos, périphériques audios etc. La détection optimale peut se faire automatiquement dans certains cas mais ce n'est pas systématique.
Par exemple, au niveau carte-son le mieux est d'opter pour SoundBlaster. Réglages par défaut à rentrer :
# base=220
# irq=7
# dma=1
# hdma=5

Remarquez ça a pu changer avec des versions plus récentes, la mienne est relativement vieille.
Pour ceux qui galèrent encore mon frangin avait réalisé un petit tuto (et un pack DOSbox tout compris) à cette page.

Captain Comic j'y avais déjà un peu joué à l'époque, je crois. En tout cas j'en garde un souvenir très flou mais positif, ce sera l'occasion de réessayer.
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DosBox est un émulateur de DOS, donc on est sous le bon vieux DOS. Pour ceux qui n'ont pas connu cette époque, c'est fastidieux, mais une fois qu'on a capté le truc, ça roule vraiment tout seul
Le truc pour être tranquille, c'est de mettre toutes les vieilleries dans le même répertoire et de le monter automatiquement avec le fichier de conf, comme ça dès qu'on lance DosBox, on est dans le bon répertoire.

Ensuite, il suffit de taper
cd vieillerie
setup ou install (pour configurer la carte son si c'est possible
et de lancer l'exe du jeu. Les exécutables sous dos peuvent avoir l'extension exe, bat ou com (ce dernier étant plus rare).

Je détaillerai les commandes du Dos qui ont été implémentées sur dosbox, bien qu'on puisse les voir en tapant "help" au prompt..

Bon, je vous fais ça demain

Waou ! Captain Comic, du bon vieux jeu de plateforme Dos, avec les pixels et tout et tout !

Je l'ai essayé et force est de constater qu'effectivement l'univers est assez étrange... et je me demande bien ce que je dois faire dans ce patchwork qui sert de planète !!! Mais le jeu est sympa, avec toujours ce petit charme indescriptible d'un jeu Dos : ses graphismes criard, même si j'avoue qu'ici c'est au dessus de la moyenne, les sons à peine audibles... toute une époque !

En tout cas je compte bien venir a bout de ce jeu, rien que parce que l'univers est complètement décousu et que le personnage tire des boules de feu grâce à des "simili cannettes de coca". Tremblez atomes-machins-choses ! Me voila !

Allez, comme dit hier, je m'y colle pour ce soir. On reste dans la plate-forme pécé mais on tape dans du plus récent. C'est apparemment hollandais et ça date de 1995. Le nom du bébé en question : Yogho Yogho.



Apparemment Yogho Yogho est le nom d'un yaourt à boire de la société hollandaise Campina (vous connaissiez ?). Il s'agit donc ici d'un jeu à vocation publicitaire, mais suffisamment rigolo pour pouvoir faire l'objet d'un petit billet sur ce thread. C'est vraiment très classique, on dirige un gamin, naturellement adepte du Yogho Yogho, qui va devoir explorer divers niveaux afin d'y réunir deux ou trois items-clés, à rapporter à un PNJ précis.



Par exemple, dans le premier niveau il s'agit d'abord de sortir de la maison pour se retrouver dans un paysage plutôt bucolique avec des pis de vache (!) un peu partout. C'est d'autant plus rageant pour la pauvre génisse que l'on rencontre un peu plus loin, qui pleure toutes les larmes de son corps parce qu'elle n'arrive plus à faire de lait. En fait, il semble que c'est parce qu'elle a perdu ses taches (!!).

Le jeu mise donc essentiellement sur son côté rigolo et loufoque, permis par une 2D mignonne comme tout et des sprites aux animations très marrantes. Ca fait toujours son petit effet d'être agressé par une pieuvre à casquette qui balance des stylos. Les musiques sont plutôt sympas.



A jouer c'est plutôt sommaire. Il s'agit d'explorer les niveaux, en collectant notamment des clés pour ouvrir des portes ici ou là. Les stages ne sont pas très grands, mais leur architecture assez dense. Ce qui est plutôt agréable, c'est que les décors ne sont pas trop redondants et semblent réellement composer de grands et beaux tableaux. Du bon boulot de pixel-art. Pour le reste on ramasse des fruits, on saute sur la tête des ennemis, bref que du normal. Certainement pas un titre marquant, mais bon pour une partie ou deux.

le jeu est trouvable sur Abandonia :
http://www.abandonia.com/en/games/732/Yogho+Yogho.html

Il doit y avoir un problème chez moi, car le jeu est vraiment très lent. D'autre part, je n'ai pas de son et ne sachant pas lire le néérlandais, je n'ai pas pu configurer mon pad. Dommage, parce que j'aime beaucoup le style graphique.