Je me tate depuis longtemps à télécharger (seule la version démat' est dispo !) ce Ys: the Oath of Felghana sur ma PSP, tu m'as convaincu
C'est justement le fait que ce soit une version dématérialisée qui me refroidit quand même... Du coup j'ai besoin d'une SD Card dédiée rien qu'au jeu

En 2006 est sorti Ys Origins, épisode servant de prologue à la (longue) série des Ys qui se suivent tous. D'ordinaire, la série Ys nous fait incarner Adol Christin, jusque dans l'épisode VII sorti sur PsP (et probablement le prochain à venir sur Vita). Origins lui, revient au tout début de la série et se permet donc de ne pas proposer Adol en personnage jouable puisque l'histoire se déroule sept siècles avant le premier opus. Hélas, cet opus n'a jamais quitté le Japon et seuls ceux qui ont pu profiter d'une traduction officieuse ont pu y goûter. Jusqu'à cette semaine.

En Juin 2012, Ys Origins s'est retrouvé sur Steam, traduit intégralement en Anglais. Le jeu a pris un violent coup de vieux mais il ne coûte que 15 €. Il s'agit d'un Dungeon Action-RPG très nerveux où l'on ne possède aucun objet de soin, pas d'équipiers ni d'inventaire à rallonge : ici, seul votre maîtrise et quelques améliorations bien senties vous permettront de vous en sortir face aux boss très coriaces. Il existe heureusement de multiples façons de se soigner : lorsque l'on se trouve en extérieur ou dans une zone saine, la vie remonte lentement. Parfois, certains ennemis lâchent des herbes de soin à leur mort ou alors si l'on prend un niveau, la vie est entièrement régénérée.

Bien qu'Adol Christin ne soit pas de la partie (sauf via une modification dans la sauvegarde qui le débloque en personnage jouable, je n'ai pas encore trouvé d'autre méthode pour l'obtenir), on suit ici l'histoire de non pas un mais trois personnages différents, chacun ayant son propre scénario et gameplay (un peu à la manière d'un Rudra no Hihou ou Live-A-Live sur SNES), même si les trois personnages se croiseront et arpenteront la même et unique tour.

Avec le personnage d'Hugo Fact, je n'ai mis qu'une dizaine d'heures à terminer le jeu, même si ce fut assez épique. Heureusement il dispose de plusieurs modes de jeux bonus ainsi que d'un scénario supplémentaire (le troisième), plus difficile que les deux autres de part la façon de combattre du personnage qui le met régulièrement en danger.

Je ne vais pas trop m'étendre sur le scénario, pas spécialement renversant ni sur les personnages, assez intéressants et s'exprimant de façon assez vulgaire pour un J-RPG (le mot "shit" apparaît souvent dans les dialogues) mais pour qui veut s'initier à la série dans un épisode un peu à part et aux Dungeon RPG à la sauce Ys, c'est un bon petit jeu à 15 €.

EDIT :
J'oubliais : déjà présente dans la version d'origine de 2006, la cinématique d'introduction possède un dialogue entièrement doublé en Français... mais doublé par une Japonaise ayant pas mal de lacunes avec la langue de Molière ! Ce n'est pas méchant du tout mais j'avoue m'être tordu de rire pendant toute l'introduction, c'est à se pisser dessus, vraiment.


Le sous titrage anglais aide beaucoup à comprendre ce que prononce la malheureuse.

Le thème de l'Opening est excellent par contre (et on l'entend dans une version remaniée qui arrache sa maman dans les derniers niveaux de la tour) et la cinématique qui l'accompagne, très jolie :



EDIT 2 :
Un certain Yuzo Koshiro a participé a l'OST d'Ys Origins, ainsi qu'Ys I, II, III / Oath in Falghena (qui est un remake d'Ys III). Ceci explique donc cela !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Terrible ! J'adore (il faudrait un smiley qui s'extasie)
Parmi les commentaires sur youtube, il est écrit : "This music is not from the opening its from the last dungeon" ; une idée ?

Ah ce Yuzo Koshiro quand même... D'ailleurs je profite de son talent en ce moment avec le magnifique La Légende de Thor !

@gazza8 :
Après ré-écoute, je confirme, c'est la version du dernier donjon et pas celle de l'ouverture (mais les deux collent très bien de toute façon).

Voici la version de l'opening, autant pour moi !


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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Tout aussi bon cette musique !
Et on écrit "au temps pour moi"

Ys ! Je viens à peine de terminer Ys II Chronicles sur PsP (deux semaines après avoir fini Ys I Chronicles).

Mon premier contact avec la série s'est fait avec Ys Seven sur PsP. Les trailers me faisaient bien envie et puisque le jeu est sur le PS Store de la Vita pour une misère, je me suis lancé. Et j'ai eu raison : personnages attachants, décors exotiques et gigantesques, musiques excellentes (comme Vacant Interference) qui collent à merveille à l'ambiance. Le jeu est d'ailleurs assez long (entre 25 et 30h), ce qui n'est pas dans les habitudes de la série. La difficulté est aussi présente avec les habituels quatre niveaux de difficulté (Facile, Normal, Dur et Cauchemardesque).

Le scénario n'est pas basé sur les terres d'Esteria, même si l'on retrouve Adol et ce bourrin de Dogi. Quelques passages restent assez surprenants et on se demande si Adol ne va pas finir par raccrocher tellement il s'en prend plein la tronche depuis le premier opus. Le jeu dispose d'un très bon background et on en apprend aussi plus sur Geis. Dans cet opus, on contrôle donc Adol, mais aussi d'autres qui rejoignent le groupe et jusqu'au deux autres personnages sont contrôlés par l'IA, de façon assez intelligente d'ailleurs : ils n'utilisent leurs super attaques qu'en même temps que le joueur (ce qui provoque un joyeux bordel quand on enchaîne super attaque sur super attaque), on dispose aussi de "limites" qui infligent des dégats très élevés.

Chaque personnage a son propre style de combat (même si au final, on a un clone de chaque dans l'équipe, ce qui reste pratique) : un spécialiste à l'arc, l'autre aux lances et hallebardes, un qui frappe directement avec ses poings (Dogi, pour ne pas le nommer), et enfin Adol à l'épée. Chaque style a ses avantages et faiblesses et il faudra composer avec contre les ennemis car certains résistent aux différents types d'armes. A force d'être utilisées, les super attaques gagnent en efficacité et en puissance. On trouve aussi un peu de crafting à base d'objets à ramasser à même le sol ou sur le cadavre des ennemis. Un super point positif à ce sujet : les alliés contrôlés par l'IA se chargent de ramasser eux même les restes sur le corps des ennemis ou sur un élément à looter dans l'overworld, ce qui permet une récolte deux à trois fois plus rapide si le joueur s'en mêle.

Mon coup de coeur sur PsP, à 9€ sur le PS Store.

Vacant Interference, le thème des boss "normaux" à écouter d'urgence et jusqu'au bout, la musique s'amplifiant de plus en plus pour atteindre un sacré put... de niveau.



Après avoir fait Ys Seven, j'ai réalisé que j'avais manqué plein de choses sur le monde d'Ys, car Dogi fait souvent références aux ennuis dans lesquels Adol se fourre dans chacune de leurs aventures, et il est souvent fait mention de Geis et de l'animosité qu'il y entre lui et Adol. Alors j'ai décidé de revenir à la source de la série : Ys Origin, sorti en 2007 sur PC au Japon... et cinq ans plus tard, traduit officiellement en anglais et disponible sur Steam, tout comme Oath in Felghana (que Rudolf détaille avec amour à la page précédente avec un déterrage historique) !

Dans Ys Origin, vous n'incarnez pas Adol, pour la simple et bonne raison que l'histoire se déroule sept cent ans avant Ys I et II. A la place, vous suivez l'histoire d'Hugo Fact et Yunica Tovah, à la recherche des Déesses Feena et Reah, redescendues sur Terre en emportant avec elles la Perle Noire. En chemin, les deux héros croiseront la route de Toal Fact, qui sera le troisième personnage jouable après avoir fini l'histoire de l'un des deux premiers. Et c'est d'ailleurs le seul personnage dont la fin est considérée comme canonique.

Le jeu, qui utilise une version améliorée du moteur d'Oath in Felghana (alias Ys III: Wanderers of Ys, on s'y finit par s'y perdre à force) est extrêmement dynamique. On peut toujours sauter, dasher, utiliser de la magie et même dépenser du Cleria pour améliorer quelques stats et autres bonus. Il emprunte aussi à OiF sa difficulté particulièrement élevée...

Pour ce qui est de l'histoire, la voici : peu après avoir détaché les terres d'Ys du continent d'Esteria, les Déesses Feena et Reah se rendent de toute urgence sur Terre. Paniqués, les Six Prêtres envoient une équipe de recherche pour fouiller la Darm Tower (cette fameuse satanée tour que l'on explorera dans tous les sens dans Ys I !) dans laquelle se sont refugiées les Déesses. Pendant leur descente dans une bulle magique, une puissante magie sépare l'équipe, qui se retrouvera au pied de la tour. Comme vous vous y attendez, cet épisode permet de savoir ce qu'il s'est passé sept cent ans avant Ys I & II.

Ayant fait Ys I et II juste après Origin, je suis particulièrement soufflé par le respect de l'oeuvre originale. Il ne manque absolument rien dans l'histoire. On a vraiment l'impression de revivre les conflits narrés par les personnages dans les deux premiers Ys, ce qui renforce mon avis sur la qualité d'Ys I et II. Pour des jeux sortis fin 80, il est tout de même remarquable qu'ils aient été dotés d'un background aussi peaufiné (bien que super flou si l'on a fait qu'Ys I et qu'on s'arrête à ce jeu).

J'ai donc acheté Ys I & II Chronicles sur le PS Store (9 € toujours) il y a quelques temps et je me suis lancé dans l'aventure du tout premier Ys, version Chronicles. Bon par contre, si je n'avais pas été saisi par la musique et l'ambiance (ainsi que mon entrée dans la Darm Tower, où l'on retrouve la même musique que celle d'Ys Origin, qui sortira vingt quatre ans après Ys I !) j'aurai lâché l'affaire depuis longtemps.


Le continent d'Esteria avec la tour de Darm, près du cratère causé par l'élévation d'Ys.

Le jeu est horriblement difficile. En tout cas la version Chronicles (et Complete ?) semble pire que les autres, pour la simple et bonne raison que les boss sont plus rapides, leurs tirs foutrement plus nombreux (et rapides). Le jeu est aussi difficile pour la simple et bonne raison que lors d'un affrontement contre un boss, c'est quitte ou double : l'inventaire et l'équipement sont inaccessibles. Si vous n'avez pas équipé la bonne arme (genre la Silver Sword pour affronter le boss final), vous êtes cuit et vous n'avez plus qu'à vous laisser mourir. Ou si vous avez oublié d'équiper la potion avant de commencer un boss, pareil, impossible de la prendre dans l'inventaire pendant le combat, faudra crever.

Mais l'ultime coup de poignard du jeu a été le suivant : impossible d'ouvrir la porte du boss final au 25è étage de la tour. Pour cela, il faut redescendre jusqu'au 11è étage pour dire à Luta Gemma que la porte est bloquée (inutile de venir lui parler avant tant qu'on ne sait pas que la porte est bloquée). Et une fois que l'on a de quoi ouvrir la porte, il faut se retaper les escaliers. Arrivé là je n'avais plus qu'une seul envie : en finir ! Ys I est éprouvant, sincèrement. Même si l'overworld est finalement minuscule, on sait rarement où aller ou même quoi faire (genre parler à tous les PNJ du tout premier village puis reparler au garde pour qu'il nous fournisse une arme, sans quoi on se fait trucider par le premier monstre venu).


Adol Christin, le John McClane de l'Action-RPG. A souffert sur sept jeux d'affilé. Encore en bon état malgré quelques séances de torture dans un épisode de Ys.

Le système de combat est également déroutant au possible, même quand on s'y attend : devoir entrer en contact avec les ennemis sur le coté ou de dos pour éviter d'être touché, c'est vraiment délicat au début et pénible contre les boss. Et parfois, genre dans la Darm Tower, on se retrouve dans un couloir avec PLEIN d'ennemis que l'on ne peut affronter que de face (et donc s'en prendre plein la gueule) et inutile d'espérer les attirer dans une zone avec un peu d'espace : ils respawnent dès qu'on s'éloigne de leur apparition d'origine). Mais bon, on s'y fait. Le seul boss qui m'a réellement posé problème était la chauve souris géante... mais une fois qu'on a trouvé le truc, c'est (presque) du gâteau.


Il faut attaquer l'ennemi sur le coté ou de dos pour ne pas être touché en même temps. Déroutant.

A peine Ys I terminé, j'ai enchaîné avec le second. Et là, je me suis pris une baffe : le jeu est meilleur sur tous les points. Premièrement il est déjà plus souple avec les combats. Ensuite, dès qu'Adol est capable d'utiliser la magie, le jeu gagne considérablement en confort (même si une majeure partie des boss ne pourront être tués qu'avec la magie et non à l'épée). On peut aussi accéder à l'inventaire et l'équipement en toutes circonstances. Coté amélioration de gameplay, outre la magie, on notera aussi qu'Adol peut ENFIN stocker plusieurs objets du même type dans son inventaire, comme des pommes, des herbes et autres choses pour se soigner en combat.

Le jeu est aussi un poil plus long et l'histoire est bien mieux mise en avant. Bon par contre c'est toujours aussi labyrinthique mais on fini par s'y faire et grâce à la magie de la téléportation, on fini par apprécier ce monde et ses personnages toujours aussi attachants (Keith, Lilia, les deux Déesses etc). C'est en tout cas un vrai régal que de pouvoir parcourir les terres d'Ys dont on ne cesse de parler dans Origin et Ys I, de découvrir ce qu'il s'est passé après tout ces conflits et de mettre un terme au conflit actuel.

Un détail assez étonnant d'ailleurs est la conséquence de la mort du boss final : la magie disparaît complètement du royaume d'Ys et d'Esteria Et bien les devs ont été jusqu'à vider la jauge de MP du héros après la mort du boss et ce sur toutes les versions d'Ys II. On sent le souci du détail.

Avec la fin d'Ys II, j'avais du mal à concevoir une suite se déroulant sur les Terres d'Ys ou d'Esteria... mais apparemment, Ys IV m'a contredit sur toute la ligne puisqu'Adol et Dogi retournent sur ces terres ! Le jeu est d'ailleurs en cours de remasterisation intensive sur PS Vita avec un nouveau titre (sic) : Ys Celceta: Sea of Trees.

Par contre, petite pinaillerie : autant j'apprécie que cette série soit remise au gout du jour avec les honneurs, autant je trouve sincèrement regrettable que la numérotation des épisodes saute à chaque fois. :

Ys III: Wanderers of Ys >> Ys: Oath in Felghana.
Ys IV: Dawn of Ys >> Ys Celceta: Sea of Trees.
Ys VI: The Ark of Napitism >> Ys: The Ark of Napishtim (pourquoi avoir retiré les chiffres ?).


En tout cas, je suis ravi de découvrir cette énorme série même avec tant de retard. Le remake d'Ys IV sur Vita utilisera une version améliorée du moteur d'Ys Seven, pour mon plus grand bonheur. Je sais que ce n'est pas vraiment comparable mais l'histoire d'Ys I et II est tellement plus passionnante que celui d'un Final Fantasy sorti durant la même période...

Bon par contre, histoire de me mettre dans le bain, je me suis maté les quelques épisodes de la série animée sur YouTube, notamment Ys II. Euh... c'est un viol. Rudolf, si avant de t'attaquer aux premiers Ys tu veux regarder l'animé, tu peux presque foncer : le scénariste du DA a semble-t-il voulu noyer toute l'histoire avec plein de "Mwa ha ha ha, nous allons contrôler le monde et les TENEBRES et le MAL réduiront l'humanité en esclavage, mwa ha ha ha !" et de "La lumière doit gagner contre les Ténèbres !", ainsi que des rajouts complètement aberrants et foutant en l'air la fin originale Keith qui se tranche un bras et se suicide, Lilia qui possède du sang de démon ! et Dogi qui est plus ou moins descendant d'un Prêtre mais pas trop... mais le coup de Keith qui se tue et n'est donc pas présent dans la fin alors que c'est lui qui explique à Adol ce que peuvent ressentir les démons.

On voit aussi à un moment donné Keith se battre contre Dogi (?!) en étant plus faible que le premier ennemi venu au début d'Ys I, puis quand Dalles se pointe, Keith se bat tellement bien qu'on se demande s'il ne ferait pas mieux d'aller remplacer Adol, pas foutu de vaincre Dalles, ce même personnage se fait d'ailleurs tuer non pas par Adol mais pas Darm, sans aucune raison logique si ce n'est prouver que les méchants dans les animés Japonais des années 80 / 90 sont tous complètement débiles et passent leur temps à faire du Bwa ha ha ha ha ou a essayer d'enrôler le gentil dans leur équipe en utilisant la "haine" qu'ils ont en eux. Snif.

Sinon, j'ai appris que le scénariste d'Ys I et II, un certain Masaya Hashimoto, a bossé chez Quintet et s'est occupé de ces petits jeux :

Legacy of the Wizard
ActRaiser
Soul Blazer
Illusion of Gaia
Terranigma
The Granstream Saga

Je comprends mieux, maintenant.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Merci pour ce compte-rendu qui donne (à nouveau) très envie d'essayer cette série !

Alors justement, pour ne pas m'y perdre, par quel épisode pourrais-tu me conseiller de commencer, sachant que :
- j'aimerais éviter le dématérialisé - sinon j'ai une carte 2 Go pour la PSP
- je suis devenu allergique au level-up
- mes critères favoris pour un RPG sont la qualité du scénario, la diversité des situations et l'intérêt des personnages ; à l'inverse la réalisation (surtout niveau graphique) m'importe peu

Si tu as une suggestion, merci !

- Pour ce qui est du dématérialisé :
Aie ! Les Ys sur PsP sont difficile à trouver en Europe. Sur PC, c'est presque impossible car ils ne sont sortis qu'au Japon et seuls Oath in Felghana (Ys 3) et Origin ont bénéficié d'une traduction officielle pour leur arrivée sur Steam. Pareil pour les autres opus sortis sur PC : certains ont été traduits par des fans en anglais mais pour trouver les jeux, dourgh !

Le PS Store propose pour l'instant Ys I & II Chronicles, Ys Oath in Felghana et Ys Seven (et bientôt Ys Celceta: Sea of Trees pour Vita), tous en anglais. Si tu les trouves dans le commerce, je te félicite !

- Allergique au level up ? C'est un (léger) problème pour les Ys. Encore que dans le premier épisode, on ne peut grimper que jusqu'au niveau 10 et on y vient très, très vite, ce qui fait qu'on fini par être souvent inférieur aux ennemis du donjon final (à tel point qu'on utilisera plutôt l'anneau du Temps pour ralentir les ennemis et les éviter). Pour Ys II, même constat : l'expérience grimpe super vite. J'ai fini le jeu au niveau 53 (la limite est 55) en passant dix minutes à massacrer un monstre qui reste au même endroit et lâche un paquet d'XP.

- Vis à vis du scénario, qualité de l'écriture etc, il faut remettre les choses dans leur contexte : les Ys sont très hardcore et il faut bien prendre le temps de parler avec les PNJ pour se mettre dans le bain. Le premier Ys est probablement plus redibitoire sur ce point car on est pas mal largué et on obtient les réponses qu'à partir du second épisode (puisque les deux jeux se suivent).

A la rigueur pour bien commencer la série, essaye Ys Origin, en soldes sur Steam (tout comme Oath in Felghana), ça te donnera une idée du jeu et du concept de la série (genre aucun objet pour te soigner directement, boss super balèzes etc) pour pas cher. Ys Origin est un Dungeon-Action-RPG assez court et il permet d'en apprendre beaucoup sur l'univers de la série. Attention, seule la fin du troisième personnage est à prendre en compte vis à vis de l'histoire d'Ys I et II.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

J'en suis au boss final d'Ys: The Oath in Felghana, niveau 51. Steam affiche 13h de jeu.

Alors contrairement à Rudolf, je n'ai pas peiné sur Gildias (le dragon de glace), qui m'a tué deux fois mais après je l'ai littéralement réduit en miettes : attaque simple de terre sur sa patte gauche, il se vautre >> bourrinage sur la tête puis dès qu'il bouge, attaque simple de terre sur sa patte gauche et ainsi de suite.

Death Faleon > un peu de mal au début (trois ou quatre game over) mais après ça a été. Zirduros, il s'en est fallu de peu pour que je le batte (je dois avoir un screenshot où il me reste 8 Hp) ! L'avant dernier boss ne m'a pas gêné le moins du monde. Enfin si la première fois car j'étais niveau 49 et mon équipement n'était pas maximal. De retour niveau 51 avec tout à fond coté amélioration Raval, il n'a pas fait un pli, contrairement au boss de fin qui m'a rétamé à l'instant.

Mais tout cela n'est pas grand chose face à l'espace d'oiseau de feu (dans le volcan, après le dragon), à battre sur une plateforme et qui m'a tué pas mal de fois. Car même si on connait son pattern, on ne lui fait pas grand chose comme dégâts, contrairement à lui, c'est un combat assez long.

Sinon pour le boss final, je crois avoir pigé le truc mais bon sang qu'il est lourd ! Tu étais quel level, Rudolf ?
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Oyez, oyez,

Quelqu'un sait si le remake d'Ys IV sur Vita s'inspirera de la version SNES, PC Engine ou bien s'il s'agit d'une ré-écriture du scénario ?
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Pfiou, je suis perdu dans toute cette saga
Pourtant c'est ce qui m'attire vers elle...

@Erhynn : En tout cas, merci pour tes précisions ! (cf. post du 20/07/2012)

@gazza8 :
Bonne nouvelle : Ys I & II Chronicles+ vient d'arriver sur Steam et est à 11.89 € au lieu de 13.99 €. Je ne sais pas encore ce qu'elle a de plus ou de moins que l'excellente version PsP mais après la perte de mes sauvegarde PsP & Vita... je me vois mal me re-coltiner les horribles boss d'Ys I et sa difficulté très mal dosée. Ys II par contre... quel pied !
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Merci pour l'info... mais je ne joue plus sur PC !
Même pour des titres "gratuits" ou en émulation, la combinaison écran-clavier-souris est trop associée au "travail"

Exemple : j'ai Limbo sur mon PC, je n'y joue pas... Et je suis prêt à le payer 7 euros sur le PSN

Un petit up pour ce topic car j'ai très envie de vraiment essayer cette saga

Alors, parmi tous les épisodes existants, j'aimerais une suggestion quant à celui par lequel commencer...

Voici une sorte de "cahier des charges" :

Supports possibles : portable (dans l'idéal : DS ou PSP), ps3/psn, Gamecube/Wii

Caractéristiques à éviter :
- level-up
- enigmes "Mickey"
- longues scènes de dialogue / passivité
- personnalités "adolescentes", peu matures
- longs temps de chargement
- gestion d'inventaire chronophage

Caractéristiques qui m'attirent :
- scénario riche
- difficulté : je vais laisser tomber Golden Sun tellement il me navre de facilité...

Caractéristiques qui m'indifférent :
- durée de vie (le jeu peut se terminer rapidement)
- existence de quêtes secondaires
- richesse de l'inventaire
- qualité de la réalisation
- prix du jeu
- nombre de personnages jouables (il peut y en avoir qu'un seul)
- système de combat "inventif" ; les classiques "à la Zelda" ou au tour par tour (Final Fantasy) me conviennent bien
- déroulé classique "ville (gestion inventaire et quêtes) -> campagne (exploration, levelling) -> donjon"

Merci

Avec plein de retard !

Caractéristiques à éviter :
- level-up > il y en a mais l'XP grimpe vite.
- enigmes "Mickey" > très peu d'énigmes.
- longues scènes de dialogue / passivité > pas de souci de ce coté.
- personnalités "adolescentes", peu matures > pas trop de souci non plus, même dans Ys Seven.
- longs temps de chargement > aucun.
- gestion d'inventaire chronophage > inventaire très limité dans les premiers Ys et intuitif dans Seven.

Caractéristiques qui m'attirent :
- scénario riche > bienvenue !
- difficulté : je vais laisser tomber Golden Sun tellement il me navre de facilité... > tu vas hurler de plaisir : y'a quatre modes de difficulté : Normal, Hard, Very Hard et Nightmare. Et en Normal, c'est déjà dur !

Caractéristiques qui m'indifférent :
- durée de vie (le jeu peut se terminer rapidement) > 9h pour chacun des Ys voir 13/15h pour Ys II et le triple pour Ys Seven.
- existence de quêtes secondaires > pas trop.
- richesse de l'inventaire > pas vraiment.
- qualité de la réalisation > oui !
- prix du jeu > pas de soucis non plus.
- nombre de personnages jouables (il peut y en avoir qu'un seul) > ça tombe bien.
- système de combat "inventif" ; les classiques "à la Zelda" ou au tour par tour (Final Fantasy) me conviennent bien > tu es servi.
- déroulé classique "ville (gestion inventaire et quêtes) -> campagne (exploration, levelling) -> donjon" > pareil !
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Merci Erhynn pour ces réponses précises
Effectivement elles arrivent... un peu tard, entre temps d'autres "envies" me sont venues ; en tout cas je les garde en mémoire.

Et j'hallucine du prix de Legacy of Y's sur DS
http://www.amazon.fr/gp/product/B001INDEOW/ref=ox_sc_sfl_title_3

Bonjour,

Je viens de terminer Ys 5 sur super nes en anglais grâce à la rom qu'Erhynn m'a gentiment envoyé et étant un amateur de Ys j'ai beaucoup aimé cet épisode. Je l'ai fini en 6-7 heures de jeu. Bon je vais d'abord parler des défauts et essayer de les atténuer en partageant mon expérience pour ceux que l'aventure tenterait

Tout d'abord le fait que vous commenciez le jeu dans une grande ville avec beaucoup de pnj inutiles. C'est toujours très frustrant d'aller parler à tout le monde, de rentrer dans chacune des maisons en espérant tomber sur le personnage clé qui va lancer l'histoire. Et ça arrive beaucoup au début des Ys. En l’occurrence cet épisode fait fort puisque pour déclencher l'histoire il faut lire une affiche accrochée au mur du bar de la ville. Je suis passé devant plusieurs fois sans la voir pensant que c'était un simple élément du décor. J'étais prêt à lâcher le jeu heureusement j'ai trouvé un guide très bien fichu et qui va à l'essentiel sur gamefaqs. Ensuite un personnage viendra vous voir pour vous dire d'aller à l'ouest de la ville dans la grande maison du notable locale qui a une mission à vous confier. Celui ci vous donnera de l'argent pour vous acheter une épée et commencer l'aventure. Vous devrez alors partir au nord sauver un village d'une influence maléfique

Le jeu comporte aussi quelques énigmes bien débiles.
Pour entrer dans la caverne des marais il faut se tenir devant la porte. Appuyer sur A pour déclencher un compte à rebours. Puis entrez la séquence de touches A B X Y. Il n'y a rien dans le jeu qui vous indique qu'il faut faire ça (ou alors je n'ai pas trouvé où)

Pour pouvoir traverser les ruines à l'est de la deuxième grande ville. Vous devez vous rendre à la bibliothèque de cette ville. Lire le livre situé sur l'étagère située en haut à gauche (il mentionnera une clé). Rendez vous alors dans la maison située à droite du bar. Parlez à la femme situé dans la chambre de cette clé. Elle vous la remettra et vous pourrez avoir accès à l'interrupteur des ruines (un des meilleurs passages du jeu avec une musique excellente et des digues à ouvrir pour faire passer une rivière)

Pour traverser le désert. Achetez d'abord le manteau que vend le marchand assis juste à l'entrée de ce désert. Entrez dans le désert et allez au nord. Là vous verrez un homme en mauvaise posture. Sauvez le. Il vous remettra alors les lunettes. Vous devrez les équipez. La procédure et assez débile vu que ce n'est pas une pièce d'équipement. Allez dans le menu item puis bougez le curseur blanc sur les lunettes. Le jeu considérera alors qu'elles sont équipées. Allez dans le désert, dirigez vous vers l'écran du bas deux fois. Continuez vers le sud jusqu'à ce que Adol ait du mal à avancer. La regardez bien le décor, vous verrez qu'un couloir se forme où le sable n'est pas soufflé. C'est assez difficile à voir donc concentrez vous bien. Suivez ce couloir pour accéder à l'oasis

Après avoir terminé le temple du désert, on vous remettra une clé. Retournez alors vers la première ville (en partant de la ville du désert par l'ouest). Cette clé vous permettra d'ouvrir une porte située au sous sol de l'auberge (la maison avec une pancarte INN)

Voila c'est tout je pense pour les passages prises de chou. La plupart du temps les pnj clés vous diront où aller et le monde n'est pas si grand qu'il n'y parait au premier abord. Il y a aussi la visite de la dernière ville avec son réseau souterrain légèrement labyrinthique mais bon rien de bien méchant on trouve rapidement ses marques. Disons que c'est du niveau d'un temple sur la fin d'un Zelda

Sinon le jeu est très bon. Le monde est bien fichu et cohérent avec une belle variété d'atmosphère. Les combats sont sympas sans être trop simples. Il y a un bouton pour tendre son bouclier ce qui permet de se protéger de la plupart des attaques comme dans le dernier Zelda. Le bouton saut est bien exploité. Même si ça fait toujours un peu peur quand on voit de la plate forme dans un jeu avec vue du dessus. C'est assez peu naturel. Là il n'y a pas de passage trop punitif et les sauts sont bien gérés. Pas de problème de perspective. Ah oui un dernier point sur la jouabilité. Vous pouvez ouvrir le menu des items pendant les combats de boss. C'est juste que le bouton pour l'ouvrir (X) n'est pas prioritaire. Vous devez donc ne plus appuyer sur aucune autre touche pour ouvrir le menu. C'est assez déstabilisant. Pendant un moment je pensais qu'on ne pouvait pas se soigner pendant les combats de boss

La bande son est excellente. Une constante chez les Ys. J'ai fait ma petite sélection des musiques qui m'ont plu, en espérant que ça vous donne envie
http://www.youtube.com/watch?v=wVSp2AIJE_0
http://www.youtube.com/watch?v=Gp2CRk1CfQM
http://www.youtube.com/watch?v=fBD6oqNZDiI
http://www.youtube.com/watch?v=R1jB-Ivr1qI
http://www.youtube.com/watch?v=5ydI8CR7EhY
http://www.youtube.com/watch?v=h5b_fv8obF8
http://www.youtube.com/watch?v=4Eidb8WaaD0
http://www.youtube.com/watch?v=ZVQgGXs_7Lc
http://www.youtube.com/watch?v=ImDIeP2-fG0

Ys V est un vrai bon jeu d'action aventure sur la super nes. Pas au niveau des ténors du genre sur la machine. Mais juste une petite division en dessous. Et avec le patch anglais vous n'avez plus aucune raison de passer à côté

Bonjour bronkeykong et content de voir ton avis sur le jeu (tu m'as littéralement grillé sur la progression, mais moi c'est à cause de Bravely Default et Mario 3D World...).

Je suis assez d'accord avec toi, à ceci j'ajoute les collisions avec les ennemis pas toujours heureuses lors des combats mais globalement, il y a un feeling assez proche d'Ys II, mon préféré avec le Seven (en attendant de faire le IV et de finir le V). Pour les musiques, ça, impossible d'être déçu dans un Ys !

Pour ce qui est de la progression, la fille de l'aubergiste malade dans les marais te donnera la manipulation à faire pour entrer dans la caverne. Il faut cependant la soigner et une fois qu'elle est guérie complètement (donc qu'elle n'est plus devant le feu, il faut ressortir et rentrer dans l'auberge), elle remercie Adol et lui donne l'indication : "Il faut partir d'un "A" et continuer dans le sens inverse des aiguilles d'une montre".

Il faut effectivement parler à un paquet de monde jusqu'à trouver "celui qui", et c'est aussi une constante (le pire de tous étant Ys I où il faut parler à TOUS les PNJ du village au début au moins une fois pour enclencher le script permettant d'obtenir une épée et commencer le jeu !).

J'ai hâte de reprendre !

Merci en tout cas pour ton retour et bienvenue sur le forum.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Exact pour la petite fille malade. J'avais pas vu. Bon à ma décharge c'était pas non plus super évident. Du coup je n'ai pas donné la bonne combinaison. C'est A X Y B

Merci encore pour la rom

Merci pour vos avis sur Ys 5 et bienvenue à bronkeykong.

Erhynn, dans Ys 1, je n'ai jamais réussi à trouver tous les persos du 1er village
Mais j'avais acheté l'épée et avait pu progresser quand même. Je ne sais plus si c'est grâce à de l'argent donné par un perso (le chef du village ?) ou en affrontant les premiers monstres à main nue et en accumulant des pièces (si c'est possible, je ne me souviens plus). Je précise que je jouais au remake sur PSP.

J'en profite pour dire à mon tour tout le bien que je pense des musiques de la série. Je ne suis pas super fan de la série (pas encore du moins, je n'ai fait que les 2 premiers épisodes pour l'instant, je trouve ça plaisant mais pas passionnant), mais les musiques, rhoooo les musiques ! J'ai particulièrement apprécié les arrangements du remake PSP. J'en écoute certaines en boucle, par exemple celle ci :