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Index du Forum » » Emulation » » Le problème des jeux Neo Geo sous MAME
28 messages • page
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Auteur Le problème des jeux Neo Geo sous MAME
Laurent
Commissaire apolitique


Joue à Super Mario Bros. Wonder

Inscrit : Mar 06, 2002
Messages : 22761
De : Borgo, là où y a la fibre.

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Posté le: 2003-10-06 09:29
La visite dans nos forums d'un des membres du site Altaemul est l'occasion d'aborder un sujet touchant à la légalisation possible des roms en fonction de leur date de sortie oude leur rareté sur leur support d'origine, en clair l'abandonware au journal officiel, problème qui nous tient tous à coeur, surtout lorsqu'il s'agit de l'arcade.

Je pense que tout le monde serait d'accord si je disais que tout ou partie des jeux émulés par MAME devraient automatiquement être déclarées libres de droits dans certaines conditions, sans l'accord écrit de l'éditeur.

Cela permettrait de sauvegarder l'essentiel de la somme énorme que représentent les jeux d'arcade depuis leur invention, les machines d'origine les plus anciennes étant appelées à devenir progressivement introuvables. Devant un juge, ou un législateur, cet argument serait tout à fait défendable, à condition qu'auparavant on ait su convaincre que le jeu vidéo représente réellement un patrimoine qui mérite d'être sauvegardé (chose que se proposent de faire avec des sites comme GP).

Cela permettrait aussi au phénomène retro-gaming de pouvoir être définitivement rattaché à celui de l'émulation, sans qu'on puisse parler d'incitation au piratage.

Le problème qui se pose d'après moi, la tâche sur le dossier, la verrue qui fait mal, ce sont tous ces jeux Neo Geo qu'on voit dans les romlists de MAME depuis quelques années. On le sait, l'émulation Neo Geo est assez mal vue par nombre de retro-gamers, qui considèrent qu'elle a fait un mal inestimable à la carrière de cette console. Difficile, et on a pu le constater dans nos articles, d'évoquer (par exemple) le fait jouer à Metal Slug en émulation sans recevoir des mails de protestation venant de possesseurs de Neo Geo. D'autre part, les jeux Neo Geo ne sont aucunement en voie de disparition.

Ne pensez vous pas que la présence de ces jeux sous MAME est en contradiction avec le statut de cet émulateur, son prestige, sa représentativité ?

Ne craignez vous pas qu'à l'avenir, par souci d'aller toujours plus loin dans "l'impensable devenu réel", les développeurs du projet MAME n'en viennent, la surpuissance des PC actuels aidant (on trouve des Pentium à 3 GHz !), à lorgner du côté des bornes basées sur le hardware de la PS1, de la Dreamcast, voire même de la XBox pourquoi pas ?

On a vu récemment des jeux 3d faire leur apparition sous MAME, je ne vois pas en quoi cela est impossible, en tout cas ça ne semble pas figurer dans une ligne de conduite que la communauté MAME se serait votée.

Qu'en pensez vous ?

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IsKor
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Joue à Diablo 3

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De : Alpes Maritimes

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Posté le: 2003-10-06 09:45
JE pense que l'émulation est un bon moyen de jouer à certains jeux, parmi les plus rares de la ludothèque de la Neo. Genre Metal Slug. Quand on sait que la version AES (cartouche) est cotée près de 1500€ (si ce n'est plus), ya de koi se ruer sur la ROM.
Et pourtant, je suis possesseur de Neo Geo.

Ceci dit, le problème du pric est en train de disparaitre, car il existe un adaptateur sur Neo (le Phantom-1) qui permet d'adapter les cartouches MVS sur la Neo.. Et la, les prix sont sensiblement différents: Last blade 2 pâr exemple, passe de 359€ à 90€ quand même!! (a savoir que le phantom est à 279€)

Sinon, je pense que MAME pourrait perdre ses lettres de noblesses si il s'attaquait aux consoles New gen. Je ne sais pas pourquoi, mais je considère MAME comme un moyenb d'accéder à de petites perles que l'on a pas connu, ou très peu, car pas de sous ou trop jeune. Le fait de porter des jeux new gen dessus ne serait pas top top..

Barbo
Gros pixel


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Joue à Mantis Burn Racing

Inscrit : Oct 26, 2002
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De : Brest

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Posté le: 2003-10-06 10:05
Citation :

Le 2003-10-06 09:29, Laurent a écrit:
On a vu récemment des jeux 3d faire leur apparition sous MAME, je ne vois pas en quoi cela est impossible, en tout cas ça ne semble pas figurer dans une ligne de conduite que la communauté MAME se serait votée.
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Pas d'accord. Dans ce cas, que deviendront ces jeux d'arcade 3D qui n'ont jamais été adaptés sur console ? Evidemment, en ce qui me concerne j'ai surtout en tête des jeux de course : Ace Driver, Cyber Cycles, Gti Club, Indy 500, Scud race, Cool Riders, Speed Up!, Road's Edge, Wave Runner...

Il me paraît peu probable que ces jeux soient un jour adaptés sur console, dans ce cas leur émulation par Mame ou un autre programme trouve ici sa justification. Par contre, s'il s'agit de jeux qui ont fait l'objet d'adaptations console et qui ne sont pas réputés pour leur rareté (on peut en citer un paquet) il y a effectivement matière à réfléchir.

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Niloc-Nomis
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Joue à Dishonored (One X) / Metro 2033 (Switch)

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De : Ferté sous Jouarre

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Posté le: 2003-10-06 10:46
D'un côté c'est préjudiciable pour certaines machines, mais d'un autre tout un patrimoine qui disparaît à cause des droits d'auteurs c'est plutôt contradictoire.

J'y avais fait plus ou moins référence dans un vieux topic que voici, en signalant que l'émulation elle même pourrait être en danger, prisonnière d'un cercle vicieux technologique.
Là: http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=2647&forum=1

Je vais faire un tour dans les archives de Courrier International voir si je peux vous le ressortir.
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Laurent
Commissaire apolitique


Joue à Super Mario Bros. Wonder

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De : Borgo, là où y a la fibre.

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Posté le: 2003-10-06 11:11
Quand je parlais des jeux 3d sous MAME, c'était pour dire que MAME n'est plus un émulateur centré exclusivement sur le classic/retro gaming, et dans cette logique, pourquoi pas voir Outrun 2 dans la romlist de MAME 1.xx dans 7 ou 8 ans ? Pour les jeux 3d non adaptés sur console de salon, il est tout à fait logique qu'après un certain temps ils apparaissent sous MAME.

Essayons d'imaginer une logique de développement pour MAME (et pour MAME exclusivement, de par son côté rassembleur) qui soit défendable dans un projet de légalisation de l'émulation arcade. Dans cette logique, je n'arrive pas intégrer les jeux Neo Geo sans que le projet soit bancal.

En plus c'est ridicule, MAME est certainement le plus mauvais émulateur Neo Geo qui soit : Pas moyen de faire tourner Viewpoint sans planter, Metal Slug est bien plus gournamd que sous Neo Rage...

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Niloc-Nomis
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Joue à Dishonored (One X) / Metro 2033 (Switch)

Inscrit : Aug 11, 2002
Messages : 8697
De : Ferté sous Jouarre

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Posté le: 2003-10-06 11:15
Voila j'ai retrouvé l'article dans les archives de www.courrierinternational.com (en tant qu'abonné c'est gratuit pour moi je vous rassure), je vous le livre, c'est long mais passionnant.

Et bien entendu je m'excuse auprès de la rédaction pour ce pompage éhonté et illégal.



"Pourrons-nous lire nos archives dans dix ans ?
Si le stockage des fichiers numériques est une question réglée, leur utilisation future pose toujours problème. Car les logiciels et les systèmes d'exploitation changent sans cesse. Parmi les solutions proposées, l'encapsulage et l'émulation.

TECHNOLOGY REVIEW
Cambridge (Massachusetts)





CONTEXTE
La douloureuse question de la préservation des données numériques figure désormais parmi les priorités de nombreux Etats, qui lui accordent plus ou moins de financements. L'Australie fait partie des pays les plus engagés dans cette course contre le temps. En témoigne le site Internet PADI (Preserving Access to Digital Information), hébergé par la Bibliothèque nationale d'Australie. On y trouve de très nombreux documents sur le sujet, des ressources bibliographiques aux listes de discussion qui en abordent les différents aspects.
Parmi les nombreuses sources d'informations utiles sur la préservation des documents numériques, il convient de citer le projet britannique Cedars : . Le site européen NEDLIB, , hébergé par la Bibliothèque royale des Pays-Bas, permet la consultation de rapports au même titre que le projet canadien InterPARES (International Research on Permanent Authentic Records in Electronic Systems) : .




Lorsque, en 1988, Keith Feinstein acheta le jeu électronique Star Wars à son compagnon de chambre, il dut se contenter de pizzas et de bières au cours des quatre années qui suivirent. Mais cette acquisition le plongea également dans une aventure qui s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui puisqu'il est désormais propriétaire de plus de 900 jeux vidéo, des reliques présentées au public dans une exposition itinérante appelée Videotopia. "Les gens ont les larmes aux yeux lorsqu'ils viennent visiter l'exposition, explique-t-il. Au milieu de la cacophonie que produisent des centaines de machines, ils sont capables de reconnaître LEUR jeu et de se diriger sans hésitation vers lui. Ces jeux faisaient partie de nos vies. Ils étaient pour nous les premiers médias interactifs." Certains de ces appareils sur lesquels Keith Feinstein veille amoureusement sont probablement les derniers modèles au monde qui fonctionnent encore. Ce sont les seules machines qui aient encore un système d'exploitation dédié, conçu il y a vingt ans.
A l'époque où Keith Feinstein acheta son premier jeu électronique, Abby Smith, elle, terminait un doctorat en histoire médiévale russe à l'université Harvard. Elle s'inquiétait du nombre restreint de textes antérieurs au XIVe siècle à avoir survécu au tumulte de l'histoire russe. Combien d'écrits avaient été irrémédiablement perdus ? Et elle, combien de temps perdra-t-elle à l'avenir ? Abby Smith trouva ces questions beaucoup plus passionnantes que le travail qu'elle effectuait. Elle abandonna donc l'histoire russe pour se spécialiser en bibliothéconomie. Au cours des vingt dernières années, Abby Smith a aidé la bibliothèque du Congrès, aux Etats-Unis, à préserver des documents relatifs à l'histoire américaine. Avec l'avancée du numérique dans nos sociétés, Abby Smith s'est alors intéressée aux objets numériques et au moyen de les préserver. "On pense que l'information numérique est plus sûre, mais, en réalité, elle est beaucoup plus éphémère", souligne-t-elle avant d'ajouter que "nous savons comment conserver parfaitement le papier des centaines d'années. Mais l'information numérique est entièrement codée. Et, si l'on n'a pas accès au code, l'information est perdue."
Abby Smith et Keith Feinstein sont à mille lieues l'un de l'autre, mais ils cherchent à résoudre le même problème : comment conserver les données, les logiciels et les supports indispensables à leur lecture lorsqu'ils vieillissent. Les documents sur papier se conservent des centaines d'années, mais ce qui est essentiel pour nous est produit aujourd'hui, de plus en plus, sous forme numérique, et nous ne sommes pas en mesure de garantir que ces informations seront encore utilisables dans cent ans, dix ans, voire cinq ans. Il est avéré que les méthodes utilisées aujourd'hui pour conserver tout ce qui est numérique ne sont pas très efficaces, et cela même à court terme.
Les solutions proposées sont de trois ordres : la migration, l'émulation et l'encapsulage. La migration consiste à mettre à jour, ou parfois à réécrire entièrement, de vieux fichiers afin de pouvoir les exploiter sur de nouvelles machines. L'émulation est une méthode qui permet d'émuler des systèmes informatiques obsolètes sur de nouveaux ordinateurs sans qu'il soit nécessaire de récrire les logiciels ou les fichiers. Enfin, l'encapsulage, apparu plus récemment, consiste à entourer un document électronique d'une "enveloppe" numérique qui explique, en termes simples, comment recréer le logiciel, le matériel, ainsi que les systèmes d'exploitation nécessaires au décodage de ce qui est à l'intérieur. Ces trois solutions, néanmoins, présentent un problème majeur : les modifications sont limitées dans le temps. Elles n'ont qu'une durée de vie de quelques années, au mieux de quelques de dizaines d'années, au terme desquelles d'autres corrections devront être apportées. Ces solutions nous obligent également à conserver dès maintenant ce que nous pensons être important pour l'avenir.
L'une des méthodes les plus communément utilisées pour conserver l'information numérique est la migration, une opération au cours de laquelle les bits d'un fichier ou d'un programme sont modifiés afin de pouvoir être lus par un nouvel ordinateur et par un nouveau système d'exploitation. C'est ce qui se passe lorsque vous ouvrez un vieux document, un fichier Word 95 de Microsoft, par exemple, avec une nouvelle version de ce même logiciel, disons Microsoft Office 2001. Les inconvénients auxquels vous serez confrontés ? Chaque fichier devra être ouvert, converti et sauvegardé individuellement - un processus beaucoup trop long et impossible à appliquer lorsqu'il s'agit, par exemple, pour un bibliothécaire ou pour un archiviste, de sauvegarder autant d'informations historiques que possible. On se rend compte de la difficulté à préserver les objets numériques lorsqu'on voit des gens comme Keith Feinstein essayer de maintenir de vieux jeux électroniques, comme Joust ou Asteroids, en état de marche. Si, pour ce faire, il conserve les machines qui permettent leur exécution, nombreux sont ceux qui s'y prennent autrement. Les hackers importent, par exemple, les jeux directement sur les micro-ordinateurs d'aujourd'hui.
Ces bidouilleurs utilisent une technique appelée émulation, qui consiste à créer un programme simulant un environnement informatique différent de la plate-forme sur laquelle se fait l'émulation. Cette technique permettrait de "tromper" les anciens jeux en leur faisant croire qu'ils sont installés sur de vieux ordinateurs. L'émulation a l'avantage de garder intacts, et sans aucune modification, les bits originaux d'un fichier ou d'un programme donnés. L'émulation est en effet considérée comme un moyen de garder en vie non seulement des jeux, mais aussi n'importe quel document numérique. Mais ce procédé a un inconvénient. Comme le dit Keith Feinstein, "l'émulation ne permet pas la préservation, elle ne fait que simuler. La synchronisation sera totalement fausse ou le son sera inaudible... C'est comme si quelqu'un décidait de tourner à nouveau Psychose en utilisant les consignes de Hitchcock. Le film aura quelque chose de l'original, mais ce que vous remarquerez surtout, c'est à quel point il est différent." Néanmoins, pour pallier le problème de l'obsolescence numérique, certains informaticiens ont suggéré, comme solution temporaire, d'utiliser des "chaînes" d'émulateurs. Ainsi, lorsqu'une génération d'ordinateurs sera obsolète, il suffira d'une simple émulation pour la remplacer. Mais les avis divergent à propos de l'utilisation de ce procédé. David Bearman, président d'Archives and Museum Informatics, un groupe consultant en gestion de l'information, estime qu'il "est extrêmement dangereux de parler de l'émulation comme d'une solution. C'est un prétexte pris par de nombreux dirigeants et gouvernements à travers le monde pour retarder ce qu'il est impératif de faire dès maintenant."
La migration et l'émulation ne sont donc pas des solutions satisfaisantes, à long terme, pour arracher les bits numériques aux griffes de ce que Shakespeare appelait l' "assaut ruineux des jours".
Des consortiums de bibliothèques et d'archivistes à travers le monde travaillent sur une solution appelée l'encapsulage, un moyen de regrouper des objets numériques et des enveloppes - ou "wrappers" - explicatives contenant les instructions nécessaires au décodage de leurs bits dans le futur. Une enveloppe sera, d'une part, composée d'une couche externe, similaire à la pochette d'une disquette, sur laquelle sera imprimé un texte lisible par tous et décrivant le contenu de l'élément encapsulé, ainsi que la manière de l'utiliser ; d'autre part, cette enveloppe contiendra une couche interne numérique sur laquelle figureront les caractéristiques du logiciel, du système d'exploitation et du matériel à reconstituer en vue de la lecture de l'objet lui-même. L'encapsulage, en tout cas, semble être une méthode relativement viable pour la préservation à long terme de fichiers texte, notamment une fois que les organismes définissant les standards internationaux se seront mis d'accord sur le système uniforme à utiliser dans ces enveloppes. Mais, si les documents à conserver contiennent autre chose qu'un simple texte, l'encapsulage a moins de chance de réussir. Il y a tout simplement trop de nouveaux logiciels, de systèmes de compression ou de formats d'ordinateur qui sont mis sur le marché tous les ans pour que la totalité de ces informations puisse être stockée en utilisant cette technique.
Raymond Lorie, chercheur au centre de recherches d'IBM de San Jose, en Californie, pense que les adeptes de l'émulation et de l'encapsulage ne prennent pas le problème dans le bon sens. Selon lui, stocker des données complexes avec le logiciel nécessaire à leur lecture est trop compliqué, et sauver des données dans des formats simples en s'imaginant que quelqu'un, d'ici un siècle, sera encore capable de les décoder est trop risqué. Pour remédier à cela, il est en train de mettre au point un décodeur universel : un programme avec une procédure de base qui permettrait de conserver n'importe quelle donnée numérique au moment même de sa création. Il souhaiterait que ce décodeur soit utilisé aux quatre coins du globe et qu'il fasse inextricablement partie de notre culture, au même titre que la Bible. Ce programme serait écrit dans un simple langage machine et pourrait être utilisé pour déverrouiller des fichiers et exécuter des logiciels d'application, même si ces fichiers sont mémorisés sous des formats devenus obsolètes. Et, plus important encore, on n'aurait besoin d'aucune consigne particulière pour sauvegarder les données.
Raymond Lorie est convaincu que la mise au point de ce programme - qu'il appelle l'ordinateur virtuel universel - devrait se faire indépendamment de tout logiciel ou support existant, de façon qu'il soit totalement indépendant, également, en termes de temps. Il simulerait une configuration identique à celle de tous les ordinateurs depuis leur création : une mémoire, des registres de contrôle et des règles d'utilisation concernant la manière de faire circuler l'information entre eux. Les utilisateurs de l'outil informatique pourraient créer et sauvegarder des fichiers numériques sur leurs ordinateurs grâce aux logiciels d'application de leur choix. Une fois qu'un fichier numérique aura été sauvegardé, il sera copié dans un autre fichier qui pourra être lu par l'ordinateur universel. Et, lorsqu'à l'avenir quelqu'un voudra lire ce fichier, il suffira d'une simple émulation - entre l'ordinateur universel et l'ordinateur du futur - pour avoir accès au document.
"L'ordinateur virtuel universel proposé par Raymond est une bonne idée", commente Jeff Rothenberg, chercheur au centre de recherches Rand. Raymond Lorie croit à la simplicité des choses. Une simplicité poussée à un point tel qu'il tient à ce que les caractéristiques techniques de son ordinateur universel ne dépassent pas dix ou vingt pages de texte, un volume qui pourrait être diffusé sur la Toile et copié sur papier n'importe où, assurant ainsi leur survie. Reste à savoir si cela fonctionnera. En septembre dernier, il a exposé son projet à la Bibliothèque royale des Pays-Bas en traduisant avec succès une version PDF d'un article scientifique dans ce format universel. La reconstruction a non seulement gardé l'apparence de la police de caractères et de la mise en page du document original, mais elle a également créé des métadonnées qui renseigneront les futurs utilisateurs sur le contenu du texte. En plus des fichiers texte, cet ordinateur universel pourrait également être utilisé pour sauvegarder les photos numériques d'aujourd'hui, du son, des fichiers vidéo, ainsi que des logiciels d'application destinés aux générations futures. Il suffirait que le contenu de ces logiciels soit décrit et sauvegardé de telle sorte qu'il soit compatible avec l'ordinateur virtuel universel.
Il est convaincu qu'il sera plus important, à l'avenir, d'arriver à décoder les données d'aujourd'hui que de savoir faire fonctionner de vieux ordinateurs. Imaginez, par exemple, que l'on ait accès aux données non seulement avec les outils de visualisation d'aujourd'hui, mais aussi d'une manière qui restera inchangée au cours des cent prochaines années. "Il ne s'agit pas seulement de sauver le document, il faut également pouvoir utiliser les données contenues dans ce document avec les nouveaux programmes que nous aurons dans les années futures", note-t-il. Résumer les caractéristiques techniques de l'ordinateur virtuel universel en quelques pages pose des problèmes techniques qui, selon Raymond Lorie, peuvent être résolus. Mais le seront-ils ? Comme tout ce qui touche à l'informatique, aucune solution ne sera apportée à ces problèmes tant que la demande ne sera pas suffisamment forte pour que cela justifie que l'on débloque les fonds nécessaires au travail de développement. Et, d'ici là, de nombreuses informations numériques pourraient bien être irrémédiablement perdues. Raymond Lorie est le seul chercheur chez IBM à être financé pour travailler sur l'ordinateur virtuel universel.
"J'aimerais pouvoir dire que j'ai à mes côtés une équipe de vingt collaborateurs. Mais ce n'est pas le cas", lance-t-il. Robert Morris, directeur du laboratoire d'Almaden et supérieur de Raymond Lorie, n'use pas de faux-fuyants. "C'est regrettable, mais l'activité réduite dans ce domaine s'explique par le peu de moyens investis", reconnaît-il. Cela changera peut-être quand les utilisateurs de l'outil informatique se rendront compte de tout ce qui a déjà été perdu. En octobre 2001, Brewster Kahle a créé un site connu sous le nom de Wayback Machine (http://www.archive.org), une première expérience d'archivage de la Toile qui permet aux internautes de consulter la collection de 10 milliards de pages qu'il a archivées depuis cinq ans. Mais, avec le nombre de sites stockés depuis le début de son projet, en 1997, Kahle se trouve déjà confronté à un problème de préservation. Sur de nombreuses pages, les liens ne sont plus actifs, la moitié du texte manque et parfois même certaines rubriques entières. Les pages qui étaient protégées par des mots de passe ou en raison d'un paiement sécurisé, par exemple, ne sont pas archivées du tout. "Nous ignorons tout ce que nous avons perdu", affirme-t-il.
A l'instar du réchauffement de la planète, le problème de la préservation numérique est tellement énorme qu'il est difficile d'en mesurer l'importance. Mais que se passe-t-il lorsque 1 million de gens utilisent la Wayback Machine et ne trouvent pas les données qu'ils cherchent ? C'est là que le problème commence à devenir réel. "Les gens comptent sur les bibliothèques pour archiver la créativité humaine, explique Abby Smith. Cependant, il est important qu'ils sachent que les bibliothèques ne savent pas comment résoudre ce problème. Lorsque les utilisateurs de l'outil informatique sauvegardent des documents ou des images, ils ne pensent pas à les rendre accessibles aux générations futures. Or il est essentiel qu'ils le fassent."



Claire Tristram


CONCERTATION
Les projets français et européens
"Préservation du document numérique : solutions techniques, solutions politiques". C'est sous ce titre que l'Association des directeurs de bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU) a organisé en septembre 2001 une journée de réflexion consacré à ce sujet brûlant sur lequel la France a commencé à travailler en 1999. Objet mutant, le document numérique est au coeur d'un vaste projet de concertation et de coopération qui dépasse aujourd'hui le cadre strictement français, explique Catherine Lupovici, qui gère cette question pour le compte de la Bibliothèque nationale de France. La création du réseau NEDLIB (Network Deposit Library) au niveau européen en est la principale illustration. Le premier chantier auquel se sont attelés les Français est celui de la recherche d'un modèle pérenne. La mise en oeuvre d'une norme ISO inspirée de la recherche spatiale, l'OAIS (système ouvert d'archivage d'information), marque un premier pas encourageant dans cette voie. Reste que "le chemin à parcourir est encore impressionnant : les solutions génériques ne sont pas au point, le partage des responsabilités entre les acteurs de la chaîne de production et de diffusion n'est pas tranché. Nous évoluons au sein d'un univers mouvant où les expériences tiennent plus du prototype que de la solution normalisée", reconnaissait, pour sa part, François Cavalier, de l'université Lyon-I, au lendemain de la rencontre organisée en septembre 2001. C'est pourquoi le groupe de travail français PIN (Pérennisation des informations numériques) suit de très près les expériences menées chez nos voisins européens.
Les actes de la journée d'étude organisée par l'ADBU. Le site du groupe de travail français PIN.







Courrier International
26/12/2002, Numero 634-635"


Voila, je ne pense pas que ce soit trop off-topic, pour moi l'émulation c'est un patrimoine à sauvegarder en essayant de se rapprocher le plus possible de la légalité. Et je ne pense pas que les romsets complets aillent dans cette optique.
Après ben il faut permettre à l'émulation de survivre en tant que telle sinon tout ça ne sert à rien.
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edo
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Posté le: 2003-10-06 11:52
Article très interessant ma foi mais bon quand je lis dedans que l'émulatio n'est pas la voie car le son sera inaudible ou la synchro complètement foireuse, on se demande quel est le neuneu qui a été interviewé

Ah oui c'est Keith Feinstein ... il a pas du voir les dernière releases des derniers émus alors car quelquesfois c'est même mieux que la machine originale (confort et visuel)

Bref vive l'émulation si ça me permet de découvrir des perles que j'aurai manqué !

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Vectrex
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Joue à New Astro - MisTer inside

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Posté le: 2003-10-06 11:53
Vous parlez de 3D, consoles NextGen et autres.
Mais n'oublions pas que MAME fait tourner toutes ces roms en mode SOFTWARE (d'où l'intérêt de sortir des émulateurs dédiés à un board spécifique): Des Pentium 3.5 ou 5Ghz n'apporteront jamais une émulation parfaite d'un "simple" CPS-3. Vous avez vu les jeux ST-V? oui, un: Hanagumi Teisen Columns et pas un pet de polygone en vue alors, vous pensez bien une Naomi...

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Markadet
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Posté le: 2003-10-06 11:58
Merci pour cette saine lecture, le "courrier" est vraiment toujours aussi bon.
Bizarre que l'auteur de cet article n'ait pas fait le rapprochement avec les gros problemes de la Nasa pour la sauvegarde de ses données.

Il faut savoir qu'ils n'ont actuellement pas de solution en ce qui concerne le stockage, et qu'ils sont depuis des années en train de perdre inexorablement des photos satellites et autres donnée concernant les recherches...
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OXO
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Posté le: 2003-10-06 13:37
"Last blade 2 pâr exemple, passe de 359€ à 90€ quand même!! (a savoir que le phantom est à 279€) "

non non iskor, 50€ je l'ai payé et il vaut pas plus de 60-70 (ce qui commence à être assez cher pour un mvs).

et franchement, entre payer 50-60€ pour un jeu neo, C moins cher que les jeux en cd des nouvelles consoles, alors pkoi se priver ?
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Posté le: 2003-10-06 18:21
je vois pas pourquoi on devrait faire un cas a part de la neogeo. Wi c'est une machine arcade ET une console.
Mais mame avant tout c'est un enorme musee de l'arcade donc la neogeo a sa place.
Bon evidemment comme elle vit toujours, il ne faudrait peut etre pas emule les jeux recents.Quoique moi je joue aussi aux jeux recents mais c'est surtout parce que:

1.C'est le genre de jeu que je verrai jamais a montpellier (tiens on a recu un svc)
2. j'aime bien teste avant d'acheter.

L'emulation n'est pas forcement un mal, a force de baver devant tous ces jeux qui ont anime m'a jeunesse j'ai saute la pas et me suis paye un slot MVS. Je pense que les vrai fans jouent aussi en emulation mais achete des que c'est possible, les autres bah de toutes facon ils auraient pas achetes donc quelque part ils font de la pub pour la marque.

La neogeo a un statut particulier quand meme, parce que mis a part le prix, il faut aussi considere la rarete. J'ai entendu dire q'un Kizuna Encounter US sur AES ca quotait tres cher (10 000€ ou un truc du genre). Et cond forcement peu de gens peuvent se le payer.
A ca il faut rajouter que les tirages des jeux AEs sont tres limites 5000jap 500 us et seulement sur pre-reservation, donc y'en a pas pour tout le monde....

Donc au vu de tous ces petits moins je ne pense pas qu'emuler une neogeo cause vraiment autant de tort que ca a SNK...
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Posté le: 2003-10-06 20:26
"J'ai entendu dire q'un Kizuna Encounter US sur AES ca quotait tres cher (10 000€ ou un truc du genre)."

Je crois avoir lu sur NeoGeo.com que Kizuna Encounter n'a jamais été produit qu'à trois exemplaires en AES.

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Posté le: 2003-10-07 06:06
je pense pas que kizuna ai été produit en de telles quantité, ça fait bcp trop 5500 en tout ! tous les derniers jeux depuis kof 2000 ont été produit à 500+500
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De : Marseille

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Posté le: 2003-10-07 08:55
Salut, il me semble que sur mame, pour emuler les jeux neogeo, il faut un bios, qui n est pas libre de droit...
Et qui n est pas fourni avec l emul.

Odysseus
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Joue à lâcher trois poissons-ballons sur la ligne de départ.

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Posté le: 2003-10-07 09:59
le cas de la néo géo est très particulier car, comme le souligne Rainmaker, c'est non seulement une machine d'arcade, dans le sens où nombre de ses titres son sortis dans les salles enfumées, mais également une console de salon, certes très luxueuse, mais encore et toujours disponible, avec une bibliothèque de titres assez faramineuse.

en partant sur une base très simple, à savoir que le rétro-gaming est une chose relativement floue, dans le sens où qui et quoi détermine si telle ou telle machine est devenue rétro, il devient difficile de savoir quel système peut alors être émulé.

à l'heure actuelle, et avec la propention grandissante que prend le rétro-gaming sur le marché du jeu vidéo, il devient quasi-impossible de se baser sur l'activité mercantile d'une machine puisque même si le circuit de distribution officiel s'est tari, il n'en demeure pas moins que toutes ces machines continuent, plus que jamais, à se vendre.

un autre point que soulève Rainmaker est l'accessibilité à ces jeux et supports, j'entend par là une accessibilité physique.
sur Paris et sa région, il est très aisé de disposer d'une de ces machines (cd ou cartouche) ainsi que des jeux qui tournent dessus, mais en revanche, je suppose que dans d'autres coins de France et de Navarre, c'est une chose beaucoup plus délicate.

de même, si l'on compare la situation de l'émulation néo géo avec celle d'autre système arcade, et notamment pour les jeux troidé, on retrouve un élément commun, celui de la préservation d'un patrimoine vidéo ludique en perdition, car bien qu'il y ai eu quelques adaptations de jeux d'arcade sur consoles de salon, la somme des autres jeux non adaptés est énorme, et cet élément justifie à lui seul, selon moi, une émulation de ces systèmes.

maintenant, il est clair que les abus risques d'être légion, et c'est aux p'tits gars de chez MAME de jouer correctement leur rôle.

pourquoi, par exemple, ne pas fixer une durée minimale d'exploitation commerciale avant de lancer un système en émulation sur la toile ?
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy


edo
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De : Paname

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Posté le: 2003-10-07 10:41
Je ne vois pas pourquoi la Neo Geo serait à part dans le monde de l'émulation.

Nordine dit qu'elle continue à se vendre soit, mais dans ce cas autant condamner les émulateurs Mégadrive, SNES, Game Gear, Playstation etc ... etc ... puisque ces machines sont vraiment faciles à trouver en occasion. D'ailleurs la NEO GEO continue à se vendre ... en occasion ou en neuf ? Car si c'est en occasion, les constructeurs ne tirent aucun bénéfice de ce marché donc je ne vois pas en quoi l'émulation leur nuirait.

Une NEO GEO est quand même beaucoup plus difficile à trouver que les machines citées au dessus ne serait-ce que par sa faible diffusion à l'époque donc je vois plutôt d'un bon oeil son émulation ... ça permet à un gars comme moi qui ne suis pas spécialement fan de cette bécane de découvrir la machine plus de 10 ans plus tard ... une machine que je n'aurai jamais acheté à l'époque ni même maintenant d'ailleurs.

Enfin, je me range de l'avis de Nordine : l'émulation reste vraiment une solution idéale pour conserver ce patrimoine ludique.

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Niloc-Nomis
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Posté le: 2003-10-07 12:07
Edo si je ne m'abuse la différence entre la NG et la MD, c'est que des jeux sont encore développés et commercialisés sur la bécane de feu SNK. Par contre je crois que c'est différent pour la machine elle même et là une autre question se pose.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!


Laurent
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Posté le: 2003-10-07 14:40
Citation :

Le 2003-10-07 08:55, emixam a écrit:
Salut, il me semble que sur mame, pour emuler les jeux neogeo, il faut un bios, qui n est pas libre de droit...
Et qui n est pas fourni avec l emul.


C'est exact, et ça contribue à donner d'avantage aux jeux Neo Geo un côté "bidouille illégale" qui ne cadre pas avec la respectabilité à laquelle MAME peut prétendre.
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Posté le: 2003-10-07 15:12
oui mais il en faut un aussi pour d'autres systèmes. Le Megatech, par exemple.

Et puis, il suffit de lire ce que la MAME team écrit sans relâche: Le but de leur émulateur n'est pas de pouvoir "jouer" mais de [u]permettre la sauvegarde de tout ce patrimoine[/u] pixelisé:


"Even though MAME allows people to enjoy the long-lost arcade games and even some newer ones, the main purpose of the project is to document the hardware (and software) of the arcade games. There are already many dead arcade boards, whose function has been brought to life in MAME. Being able to play the games is just a nice side-effect."


Bon, maintenant, si on peut y jouer c'est tant mieux. Mais lorsque je lis au hasard d'un site web des trucs du style "merde, outrunners marchait bien, maintenant plus. Fais chier Mame" ou "(désolé) Putain, Cruisin' World rame sur mon pIV 2.53. Quelle daube", ben je me dis qu'il a beaucoup de gens qui ne savent pas lire.
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CBL
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Posté le: 2003-10-07 19:22
Et oui, le but de MAME est d'être un musée de l'arcade. C'est pour cela qu'on a aussi les flyers de l'époque, les photos des cabs et les impressionants mameinfo qui regroupent tous les infos sur les jeux.
Tant mieux si on peut jouer aux jeux mais ce n'est vraiment pas le but premier.
Le but de mame est qu'une poignée (ils sont plusieurs centaines maintenant) de gens fassent revivrent ces jeux à travers tous les moyens possibles genre en prenant des screenshots.
Par contre, je sais que les jeux 3D vont etre une véritable galère et plomber l'émulateur. Ils feraient mieux de séparer la partie 3D de la 2D.

  Voir le site web de CBL

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