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@hyksem
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cRon!y, on est bien d'accord, SH4 renouvelle la série et c'est louable, il n'ya a qu'à voir Resident Evil qui nous a casé les couilles - même si on continuait à adorer - pendant des années avant, enfin, de changer.
Mais, car il y a un mais, à mon sens, ça ne marche pas. L'approche de la terreur est en effet différente, mais je ne la trouve pas du tout plus pertinente. Je n'ai pas eu peu du tout dans SH4, alors que les 3 premiers m'avaient VRAIMENT fait flippé. Le côté "détaché" de Henry, c'est un choix... qui m'a vraiment gonflé, surtout lors d'une des toutes dernières scènes dans l'appartement où l'on a l'impression que c'est un monolithe. Un perso qui ne demande rien à personne, qui n'a aucune raison d'être à Siletn Hill, c'est une bonne idée, ça change des précédents épisodes. Mais là, c'est pas logique. Henry devrait jouer son rôle de paumé, donc être flippé, ne rien comprendre, mais, là, il erre comme un con, ne flippe jamais, ne se pose pas trop de questions... Perso, je trouve que ça passe pas du tout. Et puis, je ne pense pas qu'on puisse qualifier Harry et James de "charimatiques", mais plutôt, justement, de mecs paumés. Harry était vraiment paumé et ne captait rien à ce qu'il se passait, James était venu de lui-même à Silent Hill mais ne comprenait rien à ce qu'il s'y passait. Henry, lui, est absent.

Il y a de bonnes scènes, c'est vrai, dans SH4. Le coup du cadavre de Walter Sullivan, c'est géant. Le visage d'Eileen dans l'hôpital aussi, c'est vrai... Y'a aussi l'espèce de descente aux enfers avec l'escalier en colimaçon vers la nuit noire... Mais ça fait vraiment peu, au bout du compte. SH2, c'était du mythique de bout en bout, SH3, y'avait de scènes-fleuves comme l'hôpital et la maison hantée... Là, c'est maigre tout ça.

L'idée de la Room est excellente, la vue à la première personne, un peu gerbative, rend aussi très bien... Mais les chargements sont insupportables...

Mais le plus grave reste, à mon sens, l'absence d'obscurité, les énigmes beaucoup trop simples, et l'impardonnable manque de profondeur des persos : ce silent hill est celui où l'on rencontre le plus d'humains, mais je serai pas étonné qu'on les cotoie bien moins en terme de temps et, de toutes façons, ils n'ont quasiment aucune présence à l'écran... Walter nous suit, nous casse les couilles, parle dans le vide, sans le moindre effort de mise en scène et est très loin d'égaler la terreur incarnée par Pyramid Head dans SH2, pourtant dans les mêmes conditions (je te suis, je te chasse, je latte très fort, mais on se voit très peu)...

En bref, mais vous l'aurez compris : déçu

J'ai acheté Silent Hill 4 à sa sortie sur X-box, et après plusieurs heures de jeu, je rejoins complètement l'avis de Corentin dans son article sur Grospixels.

Par contre c!Rony, je ne te rejoins pas du tout concernant ce que tu avances au sujet des personnages "charismatiques" auxquels on ne pouvait pas s'identifier, parce-que je pense que c'est tout le contraire, à savoir que ce sont des personnages totalement classiques, des monsieurs tout le monde stéréotypés pour correspondre à la vision traditionnelle d'un personnage lambda archi quelconque.

De même, je ne considère pas que changer une série qui marche est forcément une bonne chose (avis que j'émet d'ailleurs concernant Resident Evil sur ce forum ou encore les Castelvania parus ces dernières années sur le forum de Push-Start), parce-qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de jouabilité, de maniabilité, de refonte d'un univers, d'adaptation d'un jeu aux désirs des fans ou d'une vision d'auteur, mais il s'agit, pour moi, surtout d'un très gros risque de dénaturer un jeu, de perdre ce qui fait son âme, et pour une série comme Silent Hill dont l'ossature même est celle d'un esprit de construction narrative ainsi que d'un gameplay très particuliers, Silent Hill 4 fait figure de suicide créatif...
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

D'accord avec Nordine. Je pense aussi que ce qui a été fait sur SH4 est un vrai massacre et qu'il ne fallait pas toucher comme ça au système de jeu. C'est vraiment grave. Pour moi Sh2 est l'un des plus grands jeux de tous les temps, et SH1&3 sont également de purs chef d'oeuvre.
Alors, changer des trucs, pourquoi pas ? Un jeu vieillit s'il ne change jamais, alors il faut apporter des nouveaux trucs. On refond tout, comme pour RE4, quand vraiment ça commence à être trop vieux et ankylosé. Mais là, pour SH, de tels changements ne sont pas justifiés, car le jeu était excellent tel quel. La Room, OK, mais fallait mieux traiter ça, gérer les chargements, quelque chose comme ça. Pour le reste, comme saper les énigmes et l'obscurité, le concept de tout se retaper en double, non, c'est vraiment de la connerie.

D'accord aussi pour dire qu'on s'identifiait plus au pauvre Harry et au très tourmenté James, car ils sont vraiment humains, ils sont banals, ne savent pas se battre, font des erreurs, disent des choses blessantes. Henry ne dit rien, n'exprime rien, même sa gestuelle est absente, son visage n'est traversé par aucune émotion. Vraiment, je suis dégoûté.

Concernant Henry et son abscence quasi-totale d'émotion(s), j'ajouterai son manque de réactivité qui me fait plus songer à une guimauve endolorie qu'à un "héros" potentiel.

Par exemple, si l'on reprends les toutes premières minutes de Silent Hill 1 et 2 ('toujours pas joué au 3), le personnage que l'on dirige est décontenancé par les évènements et ses réactions oscilles entre l'effroi, la peur, l'angoisse et toute cette sorte de choses, auxquelles il faut ajouter une psychologie déjà bien entamée.

D'ailleurs, la scène où l'on voit James Sunderland face au miroir dans Silent Hill 2 en dit infiniment plus qu'un paquet de scènes de Silent Hill 4. Et ça n'est pas non plus le fruit du hasard si la première rencontre entre James et une des créatures qui hantent Silent Hill est mise en scène de cette façon précise.

Dans Silent Hill 4, le héros ne se pose pas de question en voyant les "chiens" juste devant lui (notez au passage le lien de parenté directe avec la rencontre du premier ennemi dans Resident Evil, à savoir des chiens qui traversent des fenêtres comme ceux de Silent Hill 4 traversent une porte...), il resteplanté là sans même frissonner un seul instant, tout comme sa compagne d'ailleurs, et tape sur ces bestioles sans même sourciller, barre d'énergie de puissance en option...
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Parfaitement résumé, Nordine. Quand j'y repense, ce qui m'étonne le plus c'est : comment ont-ils fait pour tout foirer à ce point ? Il s'agit pourtant des mêmes qui ont fait SH2... Paske là, vraiment, même en considérant que le scénar' du 4 est bon et chiadé - ça ne vaut quand même clairement pas le 2 -, ce qui marque, c'est l'absence totale de mise en scène. je le dis dans mon test : ici rien n'est fait pour nous impliquer, de l'infiniment placide Henry à l'absence totale de travil sur les scènes filmées. Les musiques entendues sur le CD de la BO sont absolument divines et leur utilisation dans le jeu est catastrophique. Vraiment, je ne comprends pas comment, après avoir conçu des scènes comme celle du (des) meurtre(s) de Maria, l'introduction dans les toilettes, l'interrogatoire dans la prison du labyrinthe, les concepteurs aient pu accouché d'un jeu aussi plat et dénué de toute émotion. Je n'en reviens toujours pas.

note pour plus tard : deballer mon sh4 et y jouer
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Pour revenir a ce que je disais (oui je suis égoiste, je ne pense qu'a moi). Silent Hill est vraiment "too much" en ce qui me concerne. J'en parle sans vraiment y avoir jouer, mais autant Doom 3 était de mon coté a la limite du supportable (allez y ! traitez moi de chochotte ) , autant Resident Evil je supporte, autant Silent Hill franchit la barre avec son aspect nauséabond et étrange... C'est pas une critique hein, c'est juste la preuve que ca marche : Silent Hill fait tellement peur que certains n'osent pas y jouer.

Disons que Resident Evil et Silent Hill jouent sur deux registres différentes, bien qu'ils aient des traits communs duent à leur parenté avec Alone in the Dark.

Ainsi, si Resident Evil joue essentiellement sur la peur qui découle de l'effet de surprise ainsi qu'un état de stress presque constant, Silent Hill joue la carte de l'angoisse, de malaise, en s'appuyant énormément sur la psychologie du joueur, dans le jeu et pour le jeu.

Je pense que c'est là l'un des éléments qui font que Silent Hill est difficle à jouer dans le sens où il atteint le joueur au-delà des clichés du genre (attention hein, rien de péjoratif là-dedans), le triture de l'intérieur, et il est très rare que quelqu'un ayant joué à l'un des premiers Silent Hill en ressorte émotionnellement indemne.

Perso, je me souviendrai toujours de la toute première fois que j'ai joué au premier Silent Hill, tant j'ai été décontenancé, mis à plat et mal à l'aise, en sachant que j'ai du attendre quelques heures avant de pouvoir me remettre de cette expérience vidéo ludique particulièrement forte et profonde.

Après, ce processus nécessite sans aucun doute un effort de la part du joueur dans sa manière de s'impliquer là-dedans, mais force est d'admettre que le génie de Silent Hill a aussi été d'inviter le joueur à plonger doucement vers un abîme par la seule volonté de ce dernier; une sorte de trip masochiste. ^^
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C'est sûr. Silent Hill, c'est un pe du masochisme. Mais c'est finalement un peu comme les films d'horreur : on y va justement parce que l'on prend du plaisir à avoir peur. Bon, là, dit comme ça, c'est simpliste, mais y'a amplement de quoi approfondir. Par exemple, pour SH, disons que je ne prends pas de réel plaisir dans la peur et le malaise, mais disons plutôt que je retire un plaisir étrange (maso on va me dire), non pas à avor peur, mais à avoir des sensations tout simplement très fortes. C'est cela, je pense, qui nous motive. La peur reste la peur, elle n'est pas un attrait. Mais les sensations fortes - à ne pas confondre avec ce que l'on entend par sensations fortes en sport, hein - SONT un attrait. Enfin.

Là où SH fait bien plus fort que RE, c'est, comme l'a dit Nordine, via la psyché. On n'est pas juste stressé par des streums bien dangereux, par un niveau de santé qui nous met sur le fil du rasoir, par des effets de flippe burtaux genre dobermann qui pète une vitre. Non, SH apporte plus. Grâce à un scénario des plus alambiqués, il y a toujours un double sens, on ne tue pas les crétaures de Sh comme celles de RE qui sont clairement et simplement méchantes. Dans Sh, il y a toujours de l'humanité cachée dans les monstres et l'apparente folie du scénario ne permet pas d'exclure une paranoïa totale schizophrénique du héros, et donc, du massacre en règle d'innoncents. Le passé de James est brumeux, rien ne nout dit qu'il n'est pas une raclure ou un type éminemment pendable - mais n'en disons pas trop. Le scénario de SH permet aussi des scènes totalement folles, comme la rencontre avec des persos qui semblent vivre les évènements très différement de James et de nous, et donc, ils continuent de semer le trouble et le doute sur la nature réelle de ce qu'il se passe. Massacrer des créatures ressemblant à des enfants dans une école n'aura jamais été aussi déplaisant.

Mais il y a autre chose, de plus viscéral, de plus simple, et terriblement efficace : la peur du noir! Alone in the Dark porte très mal son nom à côté de SH, car ici on est constamment PAUME dans le noir, un rien nous effraie, l'appréhension est totale, permanente, on ne sait jamais ce qu'il se cache dans l'obscurité. Souvent, rien, mais la bande-son le laisse sadiquement supposer. Et quand on n'entend rien, il y a quelque chose! Ce n'est bien évidemment pas une règle générale, d'où le stress permanent. Cette noirceur qui nous enveloppe est aussi terrifiante qu'asphyxiante. C'est réellement éprouvant. On court dans la nuit, sur des grilles rouillées qui tintent et qui résonnent, tentant d'éviter des monstres qui surgissent des ténèbres au dernier moment, les oreilles déchirées par les hurlement stridents de la radio... Avec un niveau de vie incertain mais que l'on soupçonne d'être très bas.

Oui, SH est dur, physiquement il vous glace et vous érinte et psychologiquement il vous choque, vous hante et vous retourne.

Oui,c'est dur de jouer à Silent Hill. Mais c'est si fort que ça en devient jouissif. Et c'est, en plus, d'une rare intelligence.

Voilà, je m'auto-quote (non, ce n'est pas sale), pour savoir si quelqu'un connaissait le titre de ce morceau, parce que sur galbadia Hotel, la BO du jeu est en intégralité et que j'ai pas envie de tout télécharger pour trouver ce morceau que je trouve magnifique. De mémoire, c'est également le morceau utilisé pour le trailer du film de Christophe Ganz...

Je donne un cyber bisou à celui qui m'aide.

si c'est bien à celle que je pense, elle doit s'appeler "White Noiz"
tu pourras confirmer si c'est bien celle là ?

Euh.... Je ne vois pas ce titre là dedans : http://gh.ffshrine.org/soundtracks/107

C'est normal ?

"White Noiz" est le titre de la piste du CD Heavens Night (il me semble), tandis que Galbadia Hotel privilégie les bandes son complètes (quitte à les ripper directement à partir du jeu) d'ou au passage un nombre de pistes parfois impressionnant et, les sources n'étant pas les mêmes, des titres parfois changés. La scène dont tu parles est bien tout au début quand le héros se regarde dans le miroir ? Si oui alors essaye en toute logique de télécharger "Reflexions"

J'ai déjà essayé ceci.... Ce n'est pas la bonne. Rha, c'est incroyable que je n'arrive pas à mettre la main dessus !

Flute.
Elle ressemble à quoi à peu près (instruments, tempo, style, etc.) ?

Alors pour te décrire cette musique, le plus simple c'est d'aller à cette adresse et de voir le trailer : http://movies.yahoo.com/feature/silenthill.html

A la fin, lorsque le titre 'Silent Hill' apparait, la musique se lance pendant quelques instants. Je ne pense pas me tromper. Merci d'avance JC, si tu peux m'aider !

Le petit passage genre mandoline ?
Mais, mais, mais... c'est le thème d'ouverture du premier Silent Hill, ça non ?

http://gh.ffshrine.org/soundtracks/106/1

La honte....

Euh oui, merci JC, c'est ca que je cherchais...

Up !

Je me suis mis à Silent Hill 2 sur PS2, après avoir joué au premier puis au troisième et les avoir beaucoup admirés. Cette série est une des raisons majeures qui m'ont fait prendre une PS2.

Eh bien j'avoue que pour l'instant (je suis assez loin, attention, après la prison, en prise avec le "père" de la fille suicidaire, prisonnier d'une sorte de carcan) je suis plutôt déçu, à ma grande surprise.

Déjà graphiquement c'est un petit peu en-dessous de ce à quoi je m'attendais (mais après Silent Hill 3 c'est un peu dur, et le deuxième a des aires de jeu plus large), mais ça n'est pas tellement grave. Les personnages et l'ambiance, le sens artistique, sont très bons. La narration, ça va.

Mais je suis vraiment surpris à quel point tout est mal animé. Les monstres bougent vraiment très mal, ils se déplacent en glissant/flottant comme un simple tas de polygones, réagissent mal aux coups portés, ont un panel de mouvements très, très réduit, il n'y a aucun sens d'impact ou de masse quand on leur frappe dessus quand ils sont à terre, point de vue sonore ils poussent tous des "gémissements génériques de monstre" et c'est tout (étonnant vu que ceux-ci sont souvent féminins et symbolisent une victime)...

Quand on compare avec l'incroyable sens de vie qui se dégage des créatures du troisième, c'est vraiment décevant... même Pyramid Head m'a déçu car ses mouvements font faux, il n'y a pas de sens de masse, de lourdeur, de coup, de douleur... lors du premier combat contre lui, quand il prend James à la gorge, sa main était toujours à 20 bon centimètres du cou de James, qui flottait dans le vide.

Des erreurs comme ça sont assez nombreuses et ça gêne beaucoup l'immersion, surtout que les combats sont moins bons que le premier et le troisième. James ne fait pas facilement le coup que l'on veut qu'il fasse, alors que Harry et Heather répondaient parfaitement, souvent la barre porte un coup à 30cm du monstre qui reçoit le coup quand même, la plupart du temps si on a porté un impact il suffit de laisser appuyé sur la croix, et les monstres se prennent des coups sans pouvoir répliquer...

Mince, dans le premier il y avait un timing et une différence marquée entre les armes, dans le troisème il y avait un gameplay de combat excellent au point que j'ai fait le jeu trois fois de suite, c'est dommage.

En fait on a l'impression que les monstres se contentent de meubler : ils font semblant de nous attaquer, on fait semblant de se défendre (et encore, en extérieur on peut royalement les ignorer, on les distancie comme un rien, contrairement au premier), tout cela fait comédie. Du coup, on n'a pas peur d'eux, je n'arrive pas à les prendre au sérieux, alors que dans le premier ou surtout le troisième, ils me perturbaient réellement : d'une part ils faisaient peur, ensuite on avait pitié d'eux car ils faisaient infirmes, malades, dérangés, on se sentait coupable de les achever, et enfin on se sentait encore plus coupable de la pulsion sadique du plaisir que l'on finissait par avoir (mélange de sensation très bien décrit dans une scène de Silent Hill 3 avec Vincent).

Or là il n'y a aucun plaisir lors des combats, pas de "challenge" non plus. On a l'impression que les concepteurs voulaient faire un jeu strictement de labyrinthe + puzzles, puis se sont dit : "mince, c'est Silent Hill, on va mettre des monstres".

Bouh, je vais le finir parce que c'est bien quand même, mais quel dommage, quel gâchi.