ahhhh, barbarian, quel jeu...malgré tous ses bugs et sa jouabilité hasardeuse il restait LE jeu qui introduisait l'ère des 16 bits...

A ce sujet un lien que j'avais déjà posté sur boule de feu : http://www.atarimagazines.com/startv4n11/behind_the_scenes.html

Sinon dans le même genre il y avait Obliterator (un peu mieux) et Gold of the Aztecs (beaucoup mieux).

Excellent. Ce jeu annonçait le règne de la firme au hibou (le plus beau logo de tout les temps à mes yeux) sur notre Amiga bien aimé

C'est marrant, je ne connaissais pas ce jeu, sinon de nom, j'imaginais un plate-forme/action classique... J'aurais pas imaginé un jeu de tableau où on dirige son perso avec une souris et une interface écran.

J'essaierais bien pour l'expérience, mais il est à peu près acquis que ça va me donner envie de me frapper la tête contre les murs ^^
_________________

"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell

Je crois que c'est un des premiers jeux que j'ai eu sur st. Avec le recul, c'est vrai que le mode de contrôle à la souris peut paraitre assez bizarre.
Sur st, il y avait un méchant bug qui faisait que le perso pouvait se casser lamentablement la gueule en descendant un escalier et ainsi perdre une précieuse vie.

Je me souviens qu'on était arrivé au dernier tableau après un nombre très élevé de tentatives. Là on se rend compte qu'il faut faire le parcours en sens inverse pour terminer le jeu. Ah non, c'en était trop pour nos nerfs et on a eu recours à un cheat code, sans doute trouvé sur 3615 code tilt. A la toute fin du jeu, on a droit à une image légèrement animée très belle.


A propos du site en général, je trouve un peu dommage que l'on ne puisse pas agrandir les images accompagnant les articles.

Bouf, il faudrait les remplacer toutes par des versions agrandies... trop tard, il y a bien 5000 captures d'écran dans le site.

Barbarian était un bon jeu, mais soyons honnête, le joueur moderne n'y tiendra pas plus de deux ou trois écrans. C'était l'époque ou expérimental ne signifiait pas forcément "daube". Il y a eu aussi Obliterator, toujours chez Psygnosis, qui utilisait le même principe dans un univers futuriste. Ces jeux furent extrêmement bien accueillis par la presse spécialisée (Generation 4 et Micro News), qui avaient tendance à tout trouver bon dans un jeu dès lors qu'il avait des graphismes exceptionnels, et c'était le cas de Barbarian et Obliterator.
_________________

Très bon article!!
Mais effectivement, je n'ai carrément pas accroché à ce barbarian la.. Le gameplay est trop "concept".. je préférais l'autre barbarian, fait par je ne sais plus qui..

Tu dois parler de celui de Palace software.

Pour en revenir aux critiques dithyrambiques de ces jeux à l'époque, il faut quand même se replacer dans le contexte de l'époque. Ces jeux de Psygnosis étaient parmi les premiers à vraiment exploiter le potentiel des 16 bits, à une époque où on favorisait encore les portages 8 bits.
Barbarian 2 (psygnosis) corrigera bon nombre des défauts de son prédecesseur mais sortira bien trop tard. A noter que l'auteur de Barbarian/Obliterator jeu a été le co-fondateur de Psygnosis (oui, c'était à l'époque où les patrons de boite codaient eux même leur jeux...).

Avant Barbarian, Psygnosis avait fait Brataccas, un jeu de plate-forme en moyenne résolution je crois (c'était un des premiers jeux du ST avec King Quest 2) mais par contre à l'inverse de Barbarian il était plutôt moche...

Brattacas était en quelque sorte le jeu rescapé du fameux projet "Bandersnatch" initié par Imagine (boite dont étaient d'ailleurs issus les 2 patrons-programmeurs de psygnosis).

La line up du début de Psygnosis comportait outre Brataccas, Arena (sport) et Deep Space (sorte de star raiders amélioré).

Arena et Deep Space graphiquement étaient superbes mais le maniement d'Arena n'avait rien à envier à celui de Barbarian

Surtout que la première version du jeu ne se jouait qu'au clavier !

Par contre ce qui était sympa c'était le principe des bulles et les sprites gigantesques..

C'est clair que les premiers Psygnosis ont été 1 moteur de motivation pour les autres developpeurs, c'etait vraiment les premiers jeux qui nous faisaient passer de l'ère 8 bits à l'ère 16 bits....et ils ont foutu de grandes claques à tous en nous pondant des intros de jeux toujours plus impressionnantes et des boites de jeux magnifiques. Psygnosis, c'etait synonyme de travail peaufiné, ça c'est clair.
_________________

www.cyrilauvity.fr

Ils ont vraiment aidé au basculement vers les 16 bits dans les premiers temps au côté de boites comme Cinemaware ou Microdeal.

Comme vous dites tous, Psygnosis a créé des jeux aux réalisations graphiques et sonores hors du commun à l'époque (sans compter les boîtes et les présentations, je me souviens de celle de Blood Money qui m'a scotché devant l'Amiga d'un copain). Même si les gameplays de ces jeux étaient parfois difficiles à assimiler, surtout dans leurs débuts... Par exemple, j'aimerais bien que quelqu'un fasse ici le test de Terrorpods, parce que niveau réalisation c'était top (je mettais le son de la télé à fond pour profiter des explosions digitalisées), mais je n'ai jamais rien compris. Et pourtant j'avais la doc.
Mais surtout rappelez-vous : à l'époque on n'était pas aussi exigeants que maintenant (comme l'écrit Laurent) et il est clair qu'aujourd'hui, un jeu qui révolutionnerait l'univers des jeux vidéo par ses qualités graphiques et sonores, aurait bien peu de chances d'être un hit si la maniabilité ne suivait pas.
En tout cas, grand merci à Psygnosis pour leur apport au monde des jeux vidéo.

Lu sur GP :

[Ha ! Je me souviendrais toujours le bonheur que procurait l'apparition du logo Psygnosis à l'écran durant la période Amiga (gage de qualité). Tout comme celui de Reflections, petit groupe de programmeurs qui furent les premiers à me faire comprendre que le jeu vidéo est un art à part entière ! Après des débuts sur Acorn BBC (Ravenskull, Codename Droid) et un premier hit sur Amiga intitulé Ballistix, Martin Edmondson et Paul Howarth (respectivement 21 et 20 ans à l'époque !) accouchent d'un jeu déjà mythique : Shadow of the Beast.
Il faut bien comprendre que pour l'époque Beast était totalement démesuré et ce, à tout les niveaux de sa réalisation. Comme un bon dans le futur... Il est aussi mon premier jeu culte.

Après l'immense succès de Beast (amplement mérité), les chtits gars de Reflections s'illustrèrent nottament ( j'en oublie mais bon...s'cusez moi) avec Beast 2 (1990), Awesome (shoot'em'up complètement barje en 1990), Beast 3 (1992), Brian The Lion (1994) et à l'ère Playstation avec Driver.
La série Beast representait un peu tout l'esprit de Psygnosis à l'époque, une ambiance qui m'a énormément marqué en tant que passionné par le domaine artistique, des mondes héroic fantasy ou high- tech assez glauques et ultra originaux (Blood money, The Killing Game Show, Leander et tant d'autres...) que l'éditeur anglais à abandonné avec l'Amiga, ce que je ne comprend pas. Un tel visuel, artistiquement si fort (qui doit beaucoup à l'illustrateur Roger Dean, également) aurait mérité de s'illustrer sur les machines nouvelles générations.
Un gros snif s'impose !]

Disons qu'après Wipeout il était difficile de revenir en arrière, sur une esthétique si typée années 80. Et sur ce point le rachat de la firme par Sony a sonné le glas,surtout quant on pense aux nanards qu'a sorti Psygnosis à ce moment (Dracula ou Cliffhanger par exemple).

L'autre groupe phare de la firme était DMA design (rockstar games maintenant) avec ses shoots de qualité et surtout lemmings.

D'ailleurs en parlant de ça, Dave jones (créateur de DMA) et Lan Hetherington (créateur de Terrorpods/Aquaventura et surtout fondateur de Psygnosis) viennent de s'associer dans une nouvelle boite : Real time Worlds.