Merci pour l'article. Je te trouve un peu dur avec ce pauvre Sonic Advance. Il va te rester que des grossièretés à dire sur le 2 !

J'avais trouvé le premier plutôt acceptable à l'époque de sa sortie.

Un peu dur peut-être, mais juste je trouve Sonic Advance a été mon premier Sonic, du moins officiellement ; j'avais fait la trilogie Megadrive via émulateur, et j'avais été surpris, à l'époque, de voir un jeu Sega sur une console Nintendo, ignorant tout alors de l'actualité du constructeur. Globalement, j'avais trouvé le jeu médiocre, moyen tout au plus : les deux premières zones étaient sympathiques, mais ensuite, les égarements que l'on connaît deviennent trop présents. Ennemis ou pics surgissant de nulle part, phase de plates-formes trop précises pour être adaptées au gameplay, personnages nombreux mais sans réelles nuances, à l'exception peut-être de Tails.

Bref, j'étais loin d'être convaincu, et je revenais aux épisodes Megadrive...

Une ligne qui résume tristement l'histoire de Sonic, en ce qui me concerne (à quelques nuances près).

En tout cas merci à DSE76 pour tous ces articles, c'est cool d'avoir un spécialiste.

Pour ne pas te rassurer, je ne suis en effet pas très tendre avec Sonic Advance 2. Mais sinon, je trouve Sonic Advance assez sympatique. Ça aurait été un Sonic 4 si le jeu avait un level design digne de ce nom.


Pourtant, je dis bien que les personnages sont bien différent. À moins que ça ait à voir avec le fait que Tails et Knuckles sont basés sur Sonic depuis le début pour des raison de convenance de programmation.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Etrange, vraiment très étrange. Survolés rapidement, ces Sonic Avance ne semblent pas mériter toutes les critiques négatives qui leur sont tombées dessus. Le seul truc qui m’a gêné un chouia en lançant le tout premier Sonic Advance sur ma GBA, c’est de voir apparaître le logo Sega sur une console Nintendo : ça m’a fait, chais pas, comme l’impression d’une espèce d’union contre nature qui ne pourrait donner naissance qu’à un gosse monstrueux avec une oreille au milieu du front.

Le premier Sonic Advance déjoue heureusement cette impression et est un épisode, à mon goût, digne de ceux de la Megadrive. Sonic Advance 2 a l’air normal, mignon, bien proportionné et tout, et puis à y regarder d’un peu plus près, c’est là qu’on se rend compte qu’il y a comme un petit souci : le jeu est certes plutôt réussi graphiquement, mais le level design commence à ressembler à du grand n’importe quoi. Sonic Advance 3, c’est pareil, mais en pire. En quelque sorte du Canada Dry de Sonic : ça en a l’apparence, le goût et l’odeur, mais malgré tout il y a quelque chose qui cloche quand on le compare à ses augustes ancêtres sur Megadrive. A vouloir aller trop vite, Dimps s’est emmêlé les pinceaux…

Voilà l’impression que m’a laissée cette série au final, et le capital sympathie dont elle bénéficiait — surtout pour le premier Sonic Advance, qui reste le plus sympathique des trois — s’est lentement mais sûrement effrité au fil des parties… Enfin, ça aurait pu être pire. Merci à DSE76 pour sa série d’articles sur la trilogie qui prévient le joueur assez justement de ce qui l’attend