Super ça fait vraiment un bon complément au contenu (hum) de ce grosblog.

Il faut dire que c'est au diapason du nombre de jeux de la console .

Je déconne, j'espère que tu vas t'en sortir camite !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Hé!Hé!...

Bon, pour l'instant, j'aie retrouvée 9 de ces illustrations en plus des deux (non, trois!) postées dernièrement, c'est toujours ça en attendant.

J'essaierais de les poster dans l'ordre chronologique, à partir de la semaine prochaine.

Hésite pas a remettre celle que j'avais posté, j'avais pas pris la peine comme toi de découper l'image dans la page pour l'intégrer dans le grosblog...

Bin, justement, il se trouve qu'elle fait partie du lot des illustrations retrouvées ... je la re-publierais donc avec les autres, chronologiquement.

Bon j'ai dû y aller à l'alcool à brûler, j'en ai acheté un bidon d'un litre vu que je risque d'en avoir besoin pour les futurs jeux que je trouverai en occasion

Et donc ça y est, j'ai pu voir le véritable écran de démarrage de la Jaguar, avec le logo sur fond noir, les lettres A T A R I qui arrivent EN TROIDÉ avec un petit bruitage 8-bit et enfin le... hum, cube animé avec la photo d'un jaguar sur chaque face (!!!)

Bon, j'ai essayé vite fait Cybermorph histoire d'être sûr que la manette répondait bien ^^

La suite au prochain épisode, et merci à Kollembole pour meubler pendant les problèmes techniques
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Si loin une roue

J'ai failli me joindre à la fête ...
Ma boutique de JV préférée tout près de chez moi avait rentré une Jag en parfait état mais sans boite. 150 euros. Mmmm, un peu cher, mais en même temps j'ai vraiment envie de me frotter à la bête ... Allez, je la teste, je me dis que ça me donnera envie de lâcher la thune. Je commence donc à jouer à Cybermorph et ... il ne m'a pas fallu plus de 5mn pour me convaincre d'attendre de trouver une autre occasion d'acquérir la console, si possible avec un autre jeu !
Bref, je suis impatient de lire ton avis sur ce jeu absolument magnifiquement génial

(en attendant, j'ai acheté Iron Soldier, sans le tester, j'espère ne pas regretter cet achat plus tard)

Plutôt cher, oui, une recherche sur Ebay (réputé pour ses prix chers) aujourd'hui renvoie une vente pour 100 euros avec Kasumi Ninja, la boîte et une manette supplémentaire

150 euros pour une Jaguar "clefs en main", ça ne me semble pas si cher. Sur eBay les prix prennent rarement en compte les frais de port et pour peu que le vendeur soit hors de l'Union Européenne, ça augmente la facture de façon considérable. Sans parler des risques liés à l'envoi, l'impossibilité de tester le matériel avant l'achat etc.

Mais bon, dommage Seb ^^ Cybermorph n'est pas si nul mais c'est clair que le début n'en met pas plein la vue
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Si loin une roue

Il semblerait que le développement de l'émulateur Virtual Jaguar soit en train de redémarrer :

http://www.icculus.org/virtualjaguar/

Merci pour ce topic
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J'ai testé un peu rayman sur l'ému et ça marche pas mal du tout :

J'avais vu la news ce week-end chez nos copains d'Emulation France et j'ai voulu tester. Mais impossible de visualiser les roms dans le menu. J'ai récupéré des .jag que j'ai essayé de renommer en .j64 et .rom sans succès.
J'avais récupéré les roms sur Mondemul.
Ou as-tu récupéré la rom de Rayman Nicko ?

Ne jamais renommer une extension : y a de grandes chances que ça foire lamentablement (parole d'informaticien).
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Oui, je sais, mais comme la fenêtre de choix des jeux n'affichait rien du tout je me suis dit que je ne risquait rien à essayer
C'est comme avec les 1ers émus Megadrive ou tu devais parfois renommer tes .bin en .smd (ou inversement, je sais plus) selon ou tu les récupérais, pour que l'ému les reconnaisse.

Il faut mettre les roms dans le dossier software (logique) mais il faut aussi éditer le chemin de ce dossier dans les options, car par défaut ce n'est pas celui dans le répertoire de l'émulateur (logique).
Mes roms sont des .j64 zippés, elle viennent de planetemu.

De rien ^^ ... et pour fêter ça :



(Petit retour en arrière, avec le dessin le plus ancien que j'aie pu retrouver, celui du joypad n.26)


(Hs: Prfffhihi... Notez-bien "la phrase", juste à côté )

Pfff, je me fais vieux, vraiment (et pourtant j'étais allé vérifier et je n'avais pas remarqué que le chemin n'avait rien à voir avec le répertoire ou j'avais installé l'ému )

Et bien je confirme, ça marche très bien ! Certains jeux ne sont pas compatibles, j'ai eu un plantage pendant Power Drive et Raiden refuse de démarrer (je ré-essaierai en changeant les options / le bios). Mais Rayman fonctionne très bien (il est magnifique), Flashback aussi, tout comme le Defender 2000 de Jeff Minter. Alien vs Predator marche aussi mais est très lent (c'est peut-être comme ça sur une vraie Jaguar). Checkered Flag marche très bien aussi.

Du coup j'attend la suite de ce grosblog avec encore plus d'impatience.

Et à tout seigneur tout honneur...



Le voilà donc, le jeu qui fit trembler les pontes de Nintendo qui se seraient exclamés, lors de sa présentation sur un salon : "64 bits, elle est. Nous on est 16 bits, comment tu veux lutter ?"

Et comment lutter, en effet, face à ça :



Cybermorph est, selon toute vraisemblance, le jeu Jaguar le plus vendu et pour cause, il était refourgué à tous les acheteurs de la console. On peut lire un peu partout que son développement a commencé sur la 32 bits Panther jamais sortie mais à dire vrai, ça n'a jamais été prouvé.

Je dois dire qu'il est plutôt amusant de comparer l'attract mode du jeu et le jeu en lui-même. L'attract mode (la séquence où le jeu se joue tout seul, destinée à attirer le chaland dans les boutiques où la console est exposée) montre des ennemis à foison, des croiseurs interstellaires, des manoeuvres spectaculaires du T-Griffon (le vaisseau dirigé par le joueur, on y revient) sous différents angles (il est possible d'activer ces angles multiples dans le vrai jeu mais c'est assez déconseillé en terme de jouabilité), ça tire dans tous les sens, avec des bruitages de laser bref, on se dit OH MON DIEU MAIS C'ÉTAIT ROGUE SQUADRON AVANT L'HEURE !!! Mais en fait, non. Le jeu n'est pas vraiment comme ça.

En fait, Cybermorph (et je pense que ça a déstabilisé beaucoup de monde à l'époque) n'a pas vraiment le feeling d'un shoot'em up. Limite, on a plus l'impression de jouer à un genre de survival / infiltration dans les airs.

Le jeu se compose de cinq "secteurs" eux-mêmes composés de huit planètes. Une fois les huit planètes terminées, on a le droit d'affronter le boss du secteur et ainsi, passer au secteur suivant. Petite bizarrerie typiquement Jaguaresque : le jeu contient une pile de sauvegarde qui permet d'enregistrer les scores et la configuration choisie pour les touches. La notice nous précise d'ailleurs fièrement qu'il est possible de changer 100 000 fois de configuration (???) mais qu'après, ça ne marche plus et il faut alors réinitialiser la pile de sauvegarde (?????)

Par contre, pour ce qui est de sauvegarder votre progression dans le jeu, là, y a plus personne. On a donc le droit à un système de mot de passe (le feeling Lynx quoi) qui permet de reprendre à tel ou tel secteur mais sans tenir compte des armes amassées ou des planètes déjà terminées, ce qui signifie que pour affronter le boss, il faut obligatoirement réussir huit planètes dans une même partie (et il y a des vies limitées) et que quand vous recommencez au début d'un secteur, vous êtes à pwal, ce qui est assez décourageant. Et je ne vous raconte pas quand vous échouez face au boss après plus d'une heure d'effort...

Heureusement, une bienfaitrice de la race féline, Sophie Cheshire, donne sur Gamefaqs des cheats pour faire le plein d'armes (ce qui paradoxalement n'aide pas forcément puisqu'on est alors moins méthodique dans ses approches), voire disposer de munitions illimitées (et là, on ne joue carrément plus au jeu tel que l'ont conçu les développeurs).

Sur chaque planète, il y a un certain nombre de "pods" a ramasser pour ouvrir le portail de sortie. Si au début le radar indique clairement la marche à suivre, ça se complique progressivement puisque certains pods sont cachés et nécessitent de détruire leur cachette, d'autres sont protégés par des obstacles qu'il faudra désactiver en trouvant les tours de contrôles adéquates... De plus sur certaines planètes se trouvent des "vortexers", des genres de vers des sables qui génèrent des champs d'anti-matière autour d'eux pour détruire les pods (que certains ennemis se font un malin plaisir d'embarquer sous vos yeux, parfois).

Le premier secteur est assez facile (l'une des premières planètes n'a pas d'ennemis, on suit une sorte de canyon en ramassant les pods, didacticiel tout ça), le deuxième m'a valu un ou deux Game Over mais j'en suis venu à bout. Mais alors au troisième apparaissent des serpents de l'espace qui vous tuent direct au moindre contact, très rapides et pas toujours faciles à repérer dans les décors. Une vraie plaie. J'ai commencé à noter l'apparition de téléporteurs qu'il est obligatoire de suivre pour explorer totalement les niveaux, bref, ça se complexifie pas mal. Le jeu devient un peu décourageant car malgré une certaine prudence et une certaine méthode, il arrive qu'on meurt par surprise à cause d'un ennemi qui déboule un peu brusquement. Les contrôles ne sont pas optimaux non plus, ça passerait beaucoup mieux avec les manettes modernes et leurs multiples gâchettes pour gérer la vitesse et le défilement des armes. Là dans le feu de l'action le changement d'arme est tout sauf intuitif (lors de ma première partie j'ai dû mettre le jeu en pause 15 fois sans faire exprès).

Ce jeu souffre d'une réputation assez épouvantable. Je la trouve un peu exagérée. Certes la difficulté paraît mal dosée et le contrôle du vaisseau n'est pas évident à maîtriser. Mais dans ses meilleurs moments le jeu offre des sensations de vol sympa, avec une bonne utilisation du relief. Bon après, il faut aussi apprécier la direction artistique, plutôt minimaliste et aux couleurs migraineuses. Mais il y a un certain charme, et des éléments qui témoignent d'un concept plutôt réfléchi à défaut d'être totalement abouti (comme les tours radars à détruire pour "jammer" les ennemis).

La phrase qui revient inlassablement lorsqu'on parle de Cybermorph c'est "Oui mais tu comprends, à la même époque il y avait Starwing sur Super NES, une 16 bits trop la honte pour ta console de merde kikoo lol ptdr". Je pense que c'est une comparaison qui n'a pas tellement lieu d'être. Starwing est un jeu dans lequel on avance toujours tout droit et où on tire sur tout ce qui bouge (même s'il y a des passages secrets, je sais). Cybermorph est un jeu dans lequel on explore un environnement ouvert et où les confrontations sont à éviter dans la mesure du possible. Que l'on préfère Starwing, soit. Mais la Super NES aurait-elle pu faire tourner un shoot open world 3D comme Cybermorph ? On ne le saura jamais et là n'est pas la question.

Comme je n'ai que ce jeu pour l'instant, je vais essayer de le terminer, mais c'est pas gagné.

Sinon, anecdote rigolote : il existe TROIS versions de Cybermorph (sans parler de sa suite, Battlemorph, sur Jaguar CD). La première sortie en 93 sur une cartouche de 2 Mo, la deuxième sortie un an plus tard sur une cartouche de 1 Mo. Les différences sont tellement minimes que l'on se demande quelle taille faisait réellement le jeu d'origine (1,01 Mo ?) : en gros, il y a trois répliques en moins pour Skylar (la fameuse tête verte qui apparaît en haut de l'écran), l'animation "morphing" de l'écran titre qui a disparu, de même que la séquence de fin. La troisième version est sortie clandestinement en 2008 sur Jaguar CD, avec un making of / post mortem du développement du jeu, et il n'en existerait que DIX exemplaires. Messieurs et mesdames les collectionneurs...
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Si loin une roue

Passionnant. La Jaguar c'est croustillant quand on parle de tout ce qui est "meta", et je me demandais vraiment ce blog allait retomber sur ses pattes (houlala, attendez - ses pattes - j'ai même pas fait exprès) quand on rentrerait pour de bon dans la ludothèque.

Et après seulement un jeu à demi-testé c'est déjà passionnant. On se doute que Cybermorph (ni la majorité des jeux Jaguar, a priori) ne va pas se transformer en chef-d'œuvre incompris dans ce grosblog, mais c'est vraiment intéressant d'y regarder de plus près, de voir ce que le jeu tente de faire et de réviser certaines impressions hâtives comme le coup de la comparaison avec Starfox.

Vivement la suite (t'as commencé à chercher des jeux ? Quelques acquisitions en vue ?)
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"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell