Vous avez déjà entendu parler de Machinarium? Je viens d'apprendre son existence aujourd'hui.











Ca sortirait en octobre sur PC et Mac. Va falloir que je me renseigne sur ce jeu, je n'en avais jamais entendu parler.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Graphiquement en tout cas, j'adore !

L'ambiance de ce jeu a l'air complètement unique, on dirait dirait un film d'animation d'art et d'essai.

Machinarium fait beaucoup penser à Beneath a Steel Sky coté ambiance / graphismes. Un bon point .
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Eh ça a l'air beau Machinarium dites donc ! Va falloir que je me renseigne !

Ah ça y est, Machinarium est dispo en démo! Ici:

http://www.demonews.de/download.php?id=1852&st=61600

Pas encore téléchargé et testé.

(ah, c'est un site en allemand tiens, mais bon, suffit juste de cliquer sur download)

Edit 2: Bon, la démo est dispo aussi sur ce site.

Merci du lien Rudolf, je me demandais si j'allais pas essayer de le tester, je vais voir s'il a d'autres qualités que son design graphique, ce Machinarium.

Y'a quelques temps, j'avais pris Syberia pour trois fois rien. Ca a l'air mignon french touch, mais j'ai comme un soucis... Les animations du jeu rament comme pas permis, on dirait que c'est tout mou. C'est normal ou problème lié à ma config' (peut-être un problème avec les dual core ?).

J'ai fini la démo de Machinarium... très courte, à peine 3 tableaux (sur une trentaine apparemment). Bon, c'est du point'n click, il faut résoudre des énigmes dans les niveaux (on ne peut se déplacer qu'à droite ou à gauche), ramasser des objets, parfois les combiner entre eux, les utiliser sur le robot ou sur des éléments de décor. Il faut jouer sur la taille du robot (on peut le faire grandir ou rapetisser) afin d'accéder à des objets trop hauts ou trop bas. On dirige le robot en pointant sur un endroit, mais je regrette qu'on ne puisse pas interrompre son déplacement et lui demander d'aller à un autre endroit tant qu'il n'est pas arrivé au lieu qu'on a pointé. Le jeu est magnifique esthétiquement. J'ai par contre été surpris de voir qu'on ouvrait un menu flash player en faisant un clic droit: bizarre, ça fait un peu jeu flash.
Il y a une petite icône ampoule donnant un indice sur ce qu'il faut faire (avec un petit dessin qui apparaît), et une autre icône nous donnant accès à un mini-jeu de shoot à scrolling horizontal dans lequel on dirige une clé tirant sur des ennemis et qu'on ne peut faire bouger que de haut en bas , jusqu'à rejoindre la serrure nous débloquant un livre d'images qui nous donne toutes les étapes à exécuter pour finir un niveau.

Bah voilà, il n'y a pas grand chose d'autre à dire. C'est sympa mais j'ai un peu de mal à savoir ce que ça va donner sur le jeu complet, je n'arrive pas trop à formuler un avis (l'intérêt des énigmes sur le long terme même si celles qu'on a dans la démo sont sympathiques, la durée de vie et le prix, le scénario...).
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

+1 sur Rudolf sauf que moi en plus j'ai un avis : c'est vraiment pas un jeu pro, à mon sens ça vaut pas 15 euros malgré l'ambiance graphique charmante.

C'est plus dans le genre Gobliiins (en beaucoup moins maîtrisé) qu'un réel jeu d'aventure. Si vous cherchez du bon jeu d'aventure indie, je vous invite fortement à essayer le travail de Zombie Cow : Ben There, Dan That ! est gratos, un bel hommage aux jeux Lucas (kof kof et à mon sens bien plus réussi que les dernières prod' de Schafer par exemple), et puis bon c'est un vrai jeu, pas un truc en flash en carton (j'ai rien contre le flash quand c'est utilisé sur le web, mais vendu 15 euros juste non). Ca se trouve ici.

Après vous pourrez pas vous empêcher de prendre Time, Gentlemen please, pour la modique somme de... 4 euros.

Je viens de m'acheter le pack Machinarium/Samorost 2 (il coûte 10$ jusqu'au 25 décembre).
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de jeux d'aventure point & click, relativement courts (pouvant se terminer en une soirée).

Samorost 2, je ne me souviens pas d'en avoir entendu parler avant de l'acheter. C'est l'histoire d'un petit personnage qui est à la recherche de son chien volé par des extra-terrestres. C'est un jeu très sympathique, très mignon mais qui parait un peu minime après avoir joué à Machinarium.

En gros, Machinarium a toutes les qualités et caractéristiques de Samorost 2 mais d'une façon beaucoup plus développée.
Quand j'avais testé sa démo il y a quelques mois, ça m'avait plu mais c'était bien trop court pour que je me fasse vraiment une idée de la qualité du jeu.
Maintenant que je l'ai terminé, je peux dire que c'est un grand jeu.

Pour moi, son gros point fort, c'est cette extraordinaire galerie de personnages (servie en plus par des graphismes sublimes et très détaillés). On incarne un robot sur une planète de robots et les congénères qu'on croise sont très typés, avec des fonctions et des personnalités bien particulières, comme ces méchants très grotesques et ces alliés attendrissants. Une partie du charme des graphismes du jeu, c'est qu'ils ont reproduit des choses familières en les robotisant (comme la chevelure du musicien faite avec du fil électrique), et c'est pour ça que les personnages sont si expressifs, si humains. Parfois, c'est l'inverse et c'est une partie mécanique qui devient un personnage (je pense à la clé à molette, superbe également).

Concernant le gameplay proprement dit, c'est très bon aussi et les solutions souvent farfelues participent à l'ambiance générale. En plus des énigmes classiques de ce genre de jeu où on fait interagir des objets sur des éléments du décor, il y a aussi des casse-têtes isolés qui reposent sur la logique (un petit peu comme dans Sanitarium) et donnent du fil à retordre.

Un screen pour terminer:

Je désirerai revenir sur Machinarium, qui m'a emballé de bout en bout.



Il s'agit d'un jeu indépendant sur PC, développé par Amanita Design et qui appartient au genre point'n click. L'univers est original : une cité entièrement construite et peuplée par des robots, avec tout ce que cela implique de mécanique et de métallique. Dans cette ville, un petit robot du nom de Josef va être injustement envoyé à la décharge par une manière de mafia, et il devra donc revenir vers la cité pour mettre un terme à leur révolution - ils veulent renverser leur roi débonnaire - et libérer sa petite amie, injustement enfermée par ladite organisation criminelle.

D'un point de vue gameplay, Machinarium est un croisement d'un jeu à tableaux, d'un jeu à énigmes (comme The 7th Guest) et d'un point'n click plus traditionnel. En effet, le premier et le dernier tiers du jeu prennent place dans un seul écran, où tous les éléments nécessaires à sa complétion peuvent être trouvés et doivent être utilisés.



Ce n'est qu'à partir du "gros morceau", à savoir l'exploration de la cité en elle-même, que le jeu devient plus proche d'un p'n c classique, où il faut explorer plusieurs écrans et utiliser les objets avec intelligence pour progresser. Mais à ce moment-là, le jeu propose des mini-jeux à réussir pour pouvoir progresser, comme un remake de Space Invaders, des petites énigmes et même un jeu de labyrinthe où il faut éliminer tous les adversaires avec un petit pistolet.



Donc, il est possible de dire que Machinarium explore les trois voies possibles du jeu d'aventure afin de varier son gameplay, et la chose est globalement réussie : cependant, il faut remarquer que l'esprit du jeu oscille entre Discworld et Woodruff, c'est-à-dire qu'il y a parfois des combinaisons d'objets assez improbables, ce qui pourra rebuter les joueurs. Fort heureusement, il existe une fonction "Indice" qui permet d'indiquer l'objectif de l'écran en cours. La chose est présentée sous la forme d'un petit phylactère avec une animation car, et c'est là l'un des charmes du titre, il n'y a aucune parole ni aucun texte le long de la partie.



Il n'y aura donc que quelques bruitages, et la magnifique musique du jeu, toute en légèreté et en délicatesse, qui vous accompagnera avec, bien entendu, les environnements absolus prodigieux qui vous sont présentés. Je pense que les screens postés parlent d'eux-mêmes : bien que réalisé en flash, les décors et l'animation sont proprement incroyables, et dégagent une atmosphère de mystère et d'oppression très intéressante. Bien que la cité soit robotique, les décors dégagent une plasticité et une courbe très particulière, à des lieux de ce que l'on aurait pu penser, comme si ce n'était pas le plomb ou le fer, mais l'aluminium et le zinc, qui avait été travaillé. Cela se voit également dans le personnage de Joseph lui-même, car il est possible d'augmenter ou de diminuer sa taille à volonté, ce qui lui permet d'atteindre des objets inaccessibles ou encore de se faufiler dans de petits conduits. Si la chose est intéressante, je regrette cependant qu'elle ne serve pas très souvent. Cela d'ailleurs rajoute à la difficulté, car il m'arrivait souvent d'oublier que je pouvais faire cela et je cherchais une solution compliquée alors qu'elle était sous mes yeux.



Il reste, peut-être, un dernier petit défaut au jeu : contrairement à tous les autres p'n c, l'on ne peut pas "balayer" l'écran de sa souris afin de voir du premier coup d'œil les objets avec lesquels l'on peut interagir. Il faut en effet toujours se déplacer à des points définis de l'écran (on ne peut pas avancer où on le désire comme dans les autres jeux du genre) afin qu'apparaisse le curseur "main" (par exemple), signalant qu'une action est possible. C'est un système auquel il faut s'habituer, mais qui m'a décontenancé au début.

Quoi qu'il en soit, jetez un coup d'œil à ce jeu ! Amanita Design, du reste, vient de produire un autre p'n c, Botanicula, qui prend place ce coup-ci dans un univers parfaitement végétal. Je n'ai pas encore eu l'occasion de m'y plonger, mais la chose mérite apparemment que l'on s'y attarde.

Dans la série "20 ans après tout le monde", j'ai joué (et bouclé) Machinarium cette semaine.

Un bon point'n click, pas bien long mais pas aussi court que ce que j'ai pu lire ici ou là. C'est sans doute l'absence de dialogues qui accentue cette impression de jeu court. L'idée est d'ailleurs très bonne sur le papier, les éventuelles conversations étant remplacées par de petits dessins. Néanmoins, l'absence totale de texte peut occasionnellement devenir un petit défaut : il m'est arrivé à une ou deux reprises de récupérer un objet mais de ne pas vraiment savoir de quoi il s'agissait (je pense notamment à un papier tue-mouche qui visuellement dans mon inventaire me faisait plutôt penser à une sorte de corde élastique). Associé au fait que dans un point'n click on détourne parfois l'usage d'un objet, je me suis retrouvé à tenter des trucs improbables à des années lumière de la vraie solution, alors qu'une fois que j'ai réalisé quelle était la vraie nature de l'objet, la solution s'est imposée instantanément... Heureusement cela ne se produit qu'une voire deux fois pas plus, et la relative facilité du jeu fait vite oublier ce problème.

Sinon, comme le précise MTF, Machinarium est une sorte de fusion des différents sous-genres du point'n click (à l'exception, donc, des arbres de dialogue). Même si pris séparément, les différents ingrédients ne sont pas exceptionnels (les puzzles de logiques sont de grands classiques), le mélange donne un résultat plutôt original, surtout avec ce parti-pris graphique et cette ambiance particulière.