Peut-être que tout simplement, le bonhomme n'était pas encore connu comme il peut l'être aujourd'hui, et que la permutation se soit faite par parfaite erreur. Il me semble me souvenir aussi (sans en être certain de même) que Kondo aussi avait été mal retranscrit en caractères romans...

Ou alors c'était volontaire, une façon "simple" de se faire un pseudo.

Intéressant, je ne connaissais pas les origines de "Miyahon".
Ensuite, comme le dit Bonaf, reste à savoir la part d'erreur innocente dans cette transcription, la part de volonté d'anonymat, voire la part d'habitude toute bête.
À priori, "Miyahon" n'est pas super efficace pour rester anonyme, si c'est juste une interprétation différente du kanji.

C'est aussi plus ou moins le cas pour le reste du staff de DDP d'ailleurs :

- Takashi Tezuka est crédité en tant que Ten Ten
- Koji Kondo en tant que Konchan
- etc.

Il me semblait que c'était fait exprès de donner des pseudos aux développeurs à l'époque, pour éviter que les autres studios ne puissent les contacter et les débaucher trop facilement?

J'ai en tête le célèvre "BO", responsable des bandes originales de quelques titres Mega Drive...
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Je suis un gros pixel!

Hook - Arcade - 1992



Dans Hook, on dirige Peter Pan accompagné d'une poignée de ses amis. Evidemment, il faut buter Crochet et libérer les enfants prisonniers.
Je suppose que le scénario et la fin reprennent de loin ceux du film, mais je l'ai vu il y a trop longtemps pour être sûr, et je n'ai pas spécialement envie de m'y replonger.

Et voilà Hook :



C'est la victoire :





Enfin, les personnages défilent en même temps que le générique.

Wario Land II - Game Boy / Game Boy Color - 1998 / 1999



Previously, on Wario Land :
Wario tente de s'emparer d'une statue de la princesse Peach en or massif, volée par le capitaine Syrup et sa bande de pirates. Il détruit le château de Syrup, ne parvient pas à s'emparer de la statue, mais obtient un nouveau château grâce au génie.

Dans Wario Land II, Syrup décide de se venger en tapant là où ça fait mal : dans le porte-feuille. Aidée par son gang, elle vole l'argent de Wario dans sa propre demeure, alors qu'il dort comme un gros porc dans son lit de bourgeois.

Wario Land II a une structure de niveaux assez particulière et riche, avec de nombreux embranchements qui aboutissent à plusieurs fins différentes. Chaque fin a un dernier boss et un dénoument qui lui sont propres.
La fin que j'ai obtenue se déroule dans le château de Syrup. Dans cette fin, Syrup se bat à bord d'une machine infernale, alors que des flammes jaillissent du sol.



Le château de Syrup s'écroule, et Wario en ressort avec ses précieux sacs de thunes.



Dans cette fin, le retour à la maison se fait à pieds, et en hibou.



La musique est très chouette, et a un bon potentiel pour rester dans la tête toute la journée :



Le jeu nous encourage ensuite à découvrir les autres fins, en présentant un plan des embranchements scénaristiques, et des trésors qu'il reste à trouver.

Cette fin est la plus standard, mais les autres peuvent être assez originales.
Par exemple, au tout début du jeu, il faut se lever du lit pour commencer l'aventure. Mais si vous n'appuyez sur aucun bouton à ce moment-là pendant 30 secondes, Wario ne se lève pas, et on change d'embranchement scénaristique. Je trouve ça assez génial.
La fin correspondant à cet embranchement se déroule au même endroit, dans le château de Wario, alors qu'il reprend sa sieste là où il l'avait terminée après avoir chassé Syrup.

Merci Rob' pour ces posts ! Dis voir, si tu as le temps (et l'envie), ça te dit de te faire Lufia 2 (sur SNES, pas l'immonde reboot sur DS) et de montrer la fin ? Par contre vaut mieux pas avoir le cafard...
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Vu mon temps libre, c'est difficile pour moi de faire des jeux longs, et donc des RPGs, mais je le note, on sait jamais.

Bionic Commando - NES - 1988 / 1990



Les années 80.
Deux camps se font la guerre : la Fédération et l'Empire (je vous laisse deviner qui sont les gentils et qui sont les méchants).

Les forces de la Fédération s'emparent d'un document parlant d'une arme secrète de l'Empire, appelée Albatross. Il s'agit en réalité d'un projet initié par les Badds, prédécesseurs de l'Empire, que le généralissime Killt a décidé de poursuivre.

La Fédération envoie son meilleur homme, Super Joe (le héros de Commando, 1985), pour espionner l'Empire. Mais il est capturé.
Ladd Spencer et son grappin sont alors envoyés pour le libérer et découvrir les secrets de l'Albatross.

Après avoir localisé et libéré Super Joe, Spencer affronte Killt devant un tube de verre contenant le corps d'un homme mystérieux.
Killt explique que cet homme, appelé "Master-D", devait être rescussité pour compléter le projet Albatross. Néanmoins, Albatross a pu être terminé sans lui.



A la fin du combat, Killt meurt électrocuté par sa machine, ce qui a pour effet de réveiller Master-D. L'apparence de ce dernier ne laisse pas de doute sur son identité.
Il appelle alors l'Albatross, pour le combat final.



Il faut savoir que le titre original de Bionic Commando est Hitler no Fukkatsu (La Résurrection d'Hitler).
Si le titre japonais ne laisse guère de mystère sur ce personnage final, en Occident, toutes les références aux Nazis ont été supprimées. C'est ainsi que les croix gammées sont devenues des aigles, les Nazz sont devenus les Badds, et Hitler, Master-D. Seule son apparence physique a été conservée.

Après avoir détruit l'Albatross, Spencer doit tuer Hitler de manière spectaculaire, en tirant en plein saut une roquette dans le cockpit de son vaisseau.
S'en suit l'animation célèbre :



Dans une séquence typique de Capcom, il faut ensuite s'enfuir de la base en vitesse avant qu'elle explose.



Mais... où est passé Super Joe ?



L'explosion de la base est particulièrement réussie, pour de la NES.



Le jeu se termine sur un monologue de Super Joe, qui narre son aventure des années plus tard, à la manière d'un ancien combattant.




2010, wow, le futur !

Cette technique de narration permet de placer de la distance entre le joueur et Ladd, ce qui donne de l'ampleur à son personnage. Si c'est Joe qui raconte l'histoire à la fin, on imagine que Ladd a atteint un statut de héros aussi grand que lui, ou alors qu'il est mort en héros entre temps, pour devenir une légende.

Une super fin en tout cas, pour un jeu que j'adore.

Je comprends pourquoi tu dis cela, Erhynn, et en même temps je ne suis pas d'accord. Je ne crois pas que les scénaristes aient cherché à en faire une séquence déprimante.
Triste, belle, donnant le frisson... oui, mais pas déprimante (selon moi).
En tout cas, si tu mentionnes cette fin ici, c'est qu'elle doit comme moi t'avoir énormément marqué. Il faut dire qu'en plus d'être pleine d'émotion, elle est portée par une bande-son... exceptionnelle.
Ah, quel dommage que Lufia II n'ait jamais fait l'objet d'un portage (fidèle) sur une machine récente. Il a tant à offrir, ce jeu.

je comprendrai jamais pourquoi cette fascination des japs pour hitler. Faut pas qu'ils oublient qu'ils etaient dans son camp à l'epoque. Et donc que ca sert à rien de faire style, mais eux c'etaitl ui le mechant pas nous
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Tu penses donc qu'ils devraient faire des jeux ou Hitler c'est le gentil, pour coller à leur choix "de l'époque"?

non ils devraient ne pas remuer la merde et prendre un E.T comme méchant par exemple.
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J'ai plus l'impression que c'est l'iconographie nazi (la croix, les uniformes, etc ..) que l'idéologique ou le père Adolphe qui plait au japon.

Battletoads Double Dragon - NES - 1993



Étant donné les prouesses techniques incroyables que ce jeu réalise sur NES, avec des effets qu'on ne croirait pas possible sur ce support, je m'attendais à une fin un peu meilleure que celle-là.
Là, ça ne me donne même pas envie de me pencher plus en détails sur l'histoire.

Shinobi - Sega Master System - 1988



Le principe de ce Groblog est de parler de la fin des jeux rétros que je termine au jour le jour, sans aucune pré-sélection des titres en fonction de leur séquence de fin. Un peu comme quand on était gamins, et qu'on appelait son meilleur pote au téléphone pour lui dire "eh je viens de finir Super Probotector, tu veux voir la fin ?".
En général, si j'arrive à la fin c'est que le jeu me plaît un minimum. Mais il arrive parfois qu'un super jeu ait une fin pourrie.

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La version Master System de Shinobi a été mon premier contact avec Joe Musashi à l'époque. Je garde donc un attachement certain à cette version. C'est aussi un très bon portage, qui apporte son lot de nouveautés par rapport à la version arcade.

Dans Shinobi, Joe Musashi doit arrêter l'organisation criminelle Zeed, qui kidnappe les enfants de son clan.
Le boss final est le Ninja Masqué, dont l'identité est gardée secrète jusqu'après le combat.



Après la victoire, la séquence de fin commence sous nos yeux attentifs, où l'on va peut-être apprendre l'identité de cet ennemi mystérieux !



Quoi, c'est tout ?
Et il n'y a même pas écrit "The end" mais "Game Over", comme quand on a vraiment perdu : aucune reconnaissance, c'est pas très cool.

À moins de jouer à la version arcade où un autre port plus fidèle, on ne saura donc jamais que le Ninja Masqué est en réalité Nakahara, l'ancien mentor de Joe, devenu terroriste pour provoquer une guerre civile dans laquelle les Ninjas retrouveraient leur place.
Nakahara, qui pourrait être aussi le père de Joe, si son nom est bien une référence à la gare de Musashi-Nakahara.

La version SMS de Shinobi a donc complètement zappé l'épilogue de l'original.
C'est d'autant plus étonnant que, comme je le disais plus haut, ce n'est pas un port fainéant : il est soigné et apporte pas mal de nouveautés dans le gameplay. Tant pis pour la fin.

C'est peu connu, mais pour avoir la vraie fin dans la version SMS de Shinobi, il faut terminer le jeu sans se faire toucher une seule fois, puis recommencer une partie en maintenant les deux boutons pressés sur la seconde manette et en pressant RESET (le jeu recommence normalement, rien ne t'indique que tu as activé quelque chose.
Dans ton second run, tu dois terminer le jeu en moins de 13 minutes (il faut bien entendu trouver les passages secrets dans les niveaux 2 et 4, impossible de terminer le jeu aussi vite sinon), et encore une fois sans se faire toucher bien entendu.

Je te laisse le soin d'essayer ça et de vérifier par toi-même si je ne viens pas de tout inventer

PS : content de te voir reprendre ce grosblog.

C'est totalement glucose ton histoire.

c'est con de devoir faire une manip pour avoir une fin. Pourquoi en plus ?

Shinobi j'y ai joué que sur CPC et il me semble pas que y'ai de fin d'ailleurs oO ?
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Rain, tu as finit par débloquer Gouki dans Resident Evil 2 ou pas?