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Shinobi III: Return of the Ninja Master
Megasoft/SEGA - 1993
Nommé “The Super
Shinobi 2” au Japon (le vrai titre de Revenge of
Shinobi étant “The Super
Shinobi”),
Shinobi III reprend la recette de ses prédécesseurs, en la modernisant : on est quand même en 1993, et les jeux d’action rigides ont fait leur temps. Joe Musashi va à nouveau démanteler l’organisation Zeed, et cette fois-ci, il s’est un peu entraîné car il peut courir, faire des glissades, grimper aux murs, s’accrocher au plafond, et même faire du cheval et du surf. Les contrôles sont également plus souples, et Joe est donc bien plus agréable à manier que dans Revenge of
Shinobi.
Le jeu est techniquement somptueux : les décors sont assez détaillés sans poser de problèmes de lisibilité, les sprites sont chouettes, et certains boss sont vraiment énormes et incroyables graphiquement. Les musiques ne sont pas en reste, même si je les trouve moins marquantes que dans l’épisode précédent.
Le double saut est toujours un peu difficile à sortir, mais sinon tout roule côté jouabilité et le level design exploite bien les nouvelles capacités de Joe. Pour couronner le tout, la difficulté est un peu plus faible qu’avant, ce qui, je trouve, n’est pas plus mal, d’autant plus qu’elle reste configurable.
Shinobi III est le digne successeur de Revenge of
Shinobi, en plus d’être vraiment cool. Un indispensable de la MD.
TRES BIEN
Shogi no Hoshi - J
Home Data - 1991
Sorti uniquement au Japon (tu m’étonnes), Shogi no Hoshi est un jeu de shogi dans lequel notre jeune héros affronte une série d’adversaires pour devenir le meilleur joueur du monde.
Le jeu n’est pas bien beau, mais je ne pense pas que ça ait une quelconque importance. Et en ce qui me concerne, je ne sais pas jouer au shogi, donc ¯_(ツ)_/¯.
¯_(ツ)_/¯¯
Shove it!… The Warehouse Game
Masaya/Dreamworks Interactive - 1990
Shove it! N’est rien de moins qu’un jeu de Sokoban : on dirige un manutentionnaire qui doit pousser des caisses sur des emplacements spécifiques. On ne peut pousser qu’une caisse à la fois, et on ne peut pas les tirer, il faut donc bien anticiper ses actions. Heureusement le nombre de pas et de vies est illimité, et on peut recommencer n’importe quel stage en passant par un menu ingame.
Le principe est accrocheur, et si vous aimez vous torturer les méninges, le jeu est fait pour vous. Malheureusement il est vraiment très laid, et la musique peut vite taper sur les nerfs.
Le jeu possède également un éditeur de niveaux, mais qui est limité, puisqu’on ne peut pas les enregistrer dans la cartouche, et on n’a pas d’alerte si on conçoit un niveau impossible à terminer.
ASSEZ BIEN
Shura no Mon - J
SEGA - 1992
Tiré d’un manga de 1987 en 31 volumes (qui a connu une suite en 2010), Shura no Mon est un jeu de karaté qui emprunte son système de jeu aux Captain Tsubasa de la Famicom et de la Super Famicom : on voit les deux adversaires se faire face sur le tatami, chacun ayant une jauge de puissance qui monte graduellement. A tout moment, on peut lancer une attaque en ouvrant un menu, et en la choisissant dans une liste : l’adversaire peut ensuite tenter d’esquiver, de bloquer, ou de contre-attaquer. En défense, on utilise toujours un menu pour décider de l’action à effectuer.
Je suppute que la probabilité de réussite d’une action dépend du niveau de la jauge de puissance, et qu’il y a une logique dans les nombreux choix qui s’offrent à nous, notamment en défense. Malheureusement, durant le tout premier combat, mon adversaire esquivait quasiment tous mes coups, tandis que je me prenais tous les siens dans la tronche.
Un jeu pour lequel il est indispensable de parler japonais, et certainement de connaître des rudiments de karaté. En tous cas il est bien moche, surtout pour un jeu sorti en 1992 !
Side Pocket
Data East/SEGA - 1992
Side Pocket est un jeu de billard, dont le mode solo nous emmène à travers les USA, affronter des rivaux en mode straight pool : on doit toujours frapper en premier la boule avec le plus petit numéro, mais on peut rentrer les boules dans n’importe quel ordre. On obtient juste plus de points si on le fait dans l’ordre croissant, ou si on rentre plusieurs boules consécutivement. On dispose d’un nombre de coups limité, qu’on peut recharger entre deux parties en réussissant des tricks shots : des coups particulièrement complexes qui demandent d’utiliser à fond les effets.
En effet (lol), Side Pocket est assez fin, puisqu’on peut choisir à quel endroit frapper la boule pour provoquer des effets de rotation. Le jeu baigne dans une ambiance jazzy très cosy, grâce à sa musique et les tons choisis pour les graphismes.
Ce mode 1 joueur est plutôt difficile à terminer, je n’ai jamais réussi.
En mode 2 joueurs (où s’affrontent des clones de Paul Newman et Tom Cruise), on a en plus du mode Straight Ball le mode 9 Ball, dans lequel le premier à rentrer la boule n°9 remporte la partie.
J’aime beaucoup Side Pocket. Ok, c’est un jeu de billard assez classique, et ça manque de ne pas pouvoir jouer contre l’IA, mais je trouve qu’il a beaucoup de charme.
BIEN
The Simpsons: Bart vs. the Space Mutants
Flying Edge - 1992
Je connaissais le jeu de réputation, sans jamais y avoir joué, et voila qui est réparé.
Bart doit arrêter une invasion extra-terrestre en les empêchant de réunir les objets nécessaires à la fabrication d’une super arme. Le premier stage nécessite de supprimer tous les objets violets, soit en les repeignant grâce à une bombe de peinture, soit par des moyens détournés : par exemple, on peut recouvrir des jouets d’un drap en les décrochant de leur corde à linge, ou encore arroser une enseigne fraîchement repeinte grâce à un poteau incendie.
En plus des bombes de peinture qu’on ramasse dans le stage, on peut acheter des objets dans les magasins pour résoudre les puzzles (comme une clé pour ouvrir le raccord du poteau incendie). Pour cela, il faut sauter sur la tête des aliens déguisés en humains, pour obtenir des pièces.
Ce premier stage est très long, et j’ai passé pas loin de 30 munutes dessus sans réussir à le terminer, ni même à en voir la totalité. La faute à des collisions qui ne font pas de cadeau, que ce soit pour repeindre les objets ou éviter les ennemis, des énigmes parfois tordues, et une ergonomie des menus et des commandes clairement à revoir. De plus, on ne sait pas trop pourquoi on peut grimper sur certains objets et pas sur d’autres, et un passage en skateboard est clairement là pour nous faire perdre.
En plus de tout ça, le temps est limité, et on peut se retrouver coincé : une énigme demande de faire une farcé téléphonique à Moe pour le faire sortir du bar, et le repeindre en rouge (parce qu’il est habillé en violet, ou a les cheveux violets, je ne sais plus). Mais si on rate le coche, c’est foutu, on ne peut pas terminer le niveau.
Le jeu est d’une laideur assez redoutable : on n’est pas loin d’une Master System, et la musique rend complètement fou. Seule la digit vocale “Eat my shorts” quand on meurt est digne de la machine, mais au bout d’un moment on a envie de jeter son pad par la fenêtre. C’est dommage car le jeu est mauvais, mais pas tout à fait nul : j’ai eu envie de m’accrocher, et avec une meilleure finition, ça aurait fait un jeu sympa, un peu à la Bubble and Squeak par exemple.
MAUVAIS_________________
Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).