J'ai donc eu la chance de pouvoir passer une journée au TGS, qui plus est pendant une journée réservée aux professionnels (d'ailleurs merci à Sega-Mag et Sega France pour leur coup de pouce).

Le TGS a lieu au Makuhari Messe, un parc des expositions situé à la périphérie de Tokyo. Première impression : voir des publicités et affiches en japonais pour des jeux occidentaux est un peu incongru. L'avantage d'arriver à l'ouverture le deuxième jour lors des journées réservées aux pros, c'est que c'est complètement désert. J'imagine que les journalistes présents la veille étaient trop occupés à récupérer de leur nuit blanche passée à monter les sujets ou à picoler, c'est selon.


Monster Hunter était encore la grosse star du salon. Halo Reach était là aussi, mais a eu bien moins de succès...

Deuxième impression : c'est tout petit ! En tout cas c'est l'impression que donnent les travées quasiment désertes. En tout le TGS s'étale sur 3 halls : deux pour les exposants, et le dernier pour le Tougeki et la restauration.


Un aperçu du salon. On voit environ la moitié d'un hall.

Avant de commencer à jouer je fais le tour du premier hall (j'ai mis un bout de temps à remarquer le deuxième d'ailleurs) : le stand Sega ma pète à la figure, mais il est moins grand que celui de Microsoft, peut être le plus imposant du salon. Pas forcément le plus grand, mais sa configuration et le boucan qui s'en dégagent attirent franchement l'attention.



Car le truc, c'est évidemment d'attirer l'attention, et tout les moyens sont bons : écrans géants, musique, babes, cadeaux (j'y reviendrai), stands ambitieux ou délirants... Le fait qu'il y ait relativement peu de monde permet de s'attarder un peu pour prendre des photos, ce qui n'est pas possible durant les journées d'ouverture au public où on est un peu forcé de circuler en permanence.

La règle du jeu est la même sur quasiment tous les stands : vous faites gentiment la queue jusqu'à ce qu'une hôtesse vous accompagne à votre place, vous explique (parfois un peu à l'arrache, souvent avec un carton en anglais) les commandes, et roule ma poule. Parois on vous assiste pendant la partie, surtout si on galère, parfois on est complètement autonome. Parfois il est permir de filmer ou photographier les personnes qui jouent, parfois non. Certains stands entiers sont interdits de photos d'ailleurs (j'y reviendrai aussi). Bref, la règle, au TGS, est qu'il n'y a pas de règle, si ce n'est qu'on ne gruge pas dans la file d'attente, donc la durée est indiquée par un petit panneau à l'entrée. Bientôt le palpitant récit de mon tour du salon, en attendant, voici quelques photos.





A suivre : le tour des stands, en commençant par celui de Sega !


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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Marrant, j'ai un collègue de taf (passionné de Japon comme toi) qui y était aussi pendant ses ouacances.
Il a adoré.
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Ended up in a stranglehold on a PVC chair

Quelle bonne initiative d'en faire un compte rendu détaillé sur un groblog : merci Shenron.
Vivement la suite.

Quand tu dis petit, c'est comment par rapport à la Japon Expo par exemple ? plus grand ou plus petit (celle avec les 2 halls : jv & manga)
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Les impressions étant parfois trompeuses, j'ai vérifié la surface consacrée à chaque salon, et il s'avère que la Japan Expo 2010 occupait 90 000 m², contre seulement 54 000 pour le TGS 2010 (et 2/3 seulement pour les stands des éditeurs).

Ce n'est donc effectivement pas très grand, bien qu'il faille largement 2, voire 3 jours si on veut vraiment tout essayer.


S'il y est allé durant les journées ouvertes au public, il doit être de bonne constitution, car les français avec qui j'ai discuté qui y sont allés ces jours-là étaient contents, mais très frustrés de n'avoir pu essayer que quelques jeux à cause de l'attente.
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Hop, suite de la journée avec le tour du stand Sega.

Comme pour tous les éditeurs, il y a deux catégories de jeux ; ceux qui sont mis en valeur, et les autres. Chez Sega, les stars s'appelaient Vanquish, Yakuza, Valkyria Chronicles 3 et Phantasy Star Portable 2.


Ouaip, Vanquish était bien présent.

Non, ils n'offraient pas de petits pains, j'ai demandé.

Je commence par essayer Vanquish : une démo spéciale pour le TGS est dispo, avec des stages qui suivent ceux de la démo déjà dispo, mais comme une bécasse je refais le stage déjà connu : ceci dit comme c'est sur PS3, ça me permet de comparer les deux versions. Et de mourir aussi, car la config du pad est différente. Et bien pas de grosse différence, il m'a juste semblé que les couleurs de la version PS3 sont plus vives que sur 360. Je termine péniblement ma partie, et une hôtesse me donne un DVD. Je découvre donc la réalité des salons de jeu vidéo : on soudoie les journalistes pour qu'ils essayent les jeux. Des hôtesses plus ou moins déguisées font le pied de grue devant les stands, montrant ostensiblement les goodies promises à ceux qui essaieront les jeux : petits sacs, CD, DVD, attaches pour téléphones portables, autocollants, porte-clefs, tout est bon pour attirer le chaland.

Comble du n'importe quoi : sur le stand Sega on ne pouvait pas essayer Mafia II, mais on pouvait quand même avoir un porte-clefs... juste en photographiant la fille qui en faisait la promo.


Et je l'ai eu mon porte-clefs !!! Sonic était présent aussi.


Je n'ai pas essayé Valkyria 3 : je n'ai jamais joué aux opus précédents, et jouer en japonais m'inspirait peu. Du coup, je n'ai pas eu de sac, flûte alors !
D'ailleurs, j'en profite pour préciser que tout est très bien organisé : un petit panneau indique le temps d'attente pour essayer un jeu, qui montant parfois jusqu'à 1h15.

Je passe donc directement à Yakuza PSP : pas de problème de langue, la démo présente une demie-douzaine de séquences de pur beat'em all, d'une durée totale d'une dizaine de minutes. Je ne peux apprécier les subtilités des dialogues, alors je me contente de coller des coups de genou et de boule à mes adversaires. Le jeu est un peu facile, et je pense qu'il va se corser quand j'affronte 5-6 types à la fois, mais ils se contentent de m'attaquer un par un, c'est un peu décevant. Ceci dit le jeu semble sympa, malgré quelques petits soucis de caméra lors des phases de déplacement dans la rue. Notez que le stand reproduisait une sorte de prison, lieu d'où s'échappe le protagoniste du jeu.



On ne pouvait pas essayer Ryu Ga Gotoku of the End, mais uniquement regarder la bande-annonce (pour mémoire, les héros des précédents épisodes doivent affronter une armée de zombies !) et profiter d'une petite animation. Une pensée pour l'unique acteur qui a fait le zombie toute la journée. Je crois que les filles, elles, tournaient.



Un peu plus loin se trouvait l'estrade principale, avec des présentations de jeu en live, dont une de Vanquish avec Mikami himself si je ne m'abuse. Pas de traduction anglaise, et je n'ai pas envie de me spoiler le jeu, je passe mon chemin.



Encore un petit tour et on arrive au stand de Phantasy Star Portable 2, que j'ai pu essayer : les sessions s'effectuaient par équipe de 4, et pour cause : le jeu a de sacrés airs de famille avec Monster Hunter : on commence par tuer quelques petits monstres pour se faire la main, puis un boss gigantesque arrive et il devient urgent de coopérer pour s'en défaire. La démo était assez permissive car il était possible de respawner à l'infini et juste devant le boss en cas de décès. Le jeu semble offrir pas mal de possibilités, et le fait de pouvoir changer d'arme à tout moment, et par exemple de passer d'une arme de corps à corps à une arme de jet permet de varier les tactiques, et change finalement l'approche par rapport à celle d'un Monster Hunter. Par contre la PSP manque clairement d'un stick droit pour bouger la caméra, lâcher le stick pour utiliser la croix n'est pas du tout pratique.



Un peu moins en vue, mais présents quand même : F1 2010, Shining Hearts et K-On ! Hokago Live !!, un jeu musical que personnellement je ne connaissais pas mais qui semble jouir d'une très grande popularité, au vu des affiches que j'ai vues plus tard lors de mon séjour.

Et au milieu du stand, presque cachés, on trouvait par exemple Arcana Hearts mais aussi... Sonic Colors ! Sans rire, si je n'avais pas cherché un peu je ne l'aurais pas trouvé. Deux pauvres petites bornes pour chaque version, c'est un peu léger je trouve... Sur DS, on est clairement en face d'une suite de Sonic Rush Adventure : même moteur, même commandes, même système de figures, seuls les Wisps apportent un peu de nouveauté au gameplay. Personnellement ça me va tout à fait, j'avais beaucoup aimé SRA.

Sur Wii, le jeu ressemble beaucoup à un Sonic Unleashed privé de ses phases en Garou, et les pouvoirs semblent un peu accessoires, et ressemblent assez à des figures de style comme le tacle glissé par exemple. Ceci dit je n'ai fait que les 2 premiers stages, plutôt simples. Et puis le jeu est quand même magnifique, on n'a pas l'impression de jouer sur Wii !



Voila pour le tour du stand Sega. J'ajoute qu'en plus de ces jeux, bien d'autres étaient présents, mais comme ils étaient typiquement japonais je ne m'y suis pas vraiment intéressé.D'autres jeux de la firme étaient présents sur le salon sur les stands des constructeurs notamment, alors j'en reparlerai plus tard.

En attendant voici un scan du catalogue Sega pour ce TGS :
Catalogue Sega2010

C'est quand j'ai quitté le stand Sega la première fois (car j'y suis passée deux fois) que le salon commençait à se remplir, en gros vers midi. J'ai regretté de ne pas avoir essayer les "gros jeux" avant, après ce fut impossible. J'ai donc du zapper pas mal de choses...

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Remarque très con et hors sujet mais je trouve que tes photos rendent bien étant donné la luminosité particulière de ces salons. Les salles sombres avec des néons partout en général c'est le contexte idéal pour faire des photos où l'on ne voit rien du tout. Joli reportage, tu avais dit à Sega France que tu comptais réellement en faire un? (même si il est sur un ton très personnel).

Et sinon ce Yakuza Zombie m'intrigue un peu, la bande annonce était plutôt vague ou bien ça pouvait donner une petite idée du jeu?

Et Capcom ?

<= Ca, c'est un message pour inviter Shenron à poster son 2000e message !

@Shenron :
Tout d'abord, merci pour ce groblog, c'est vraiment très sympa de nous faire partager cela !

Ensuite, il se répand actuellement une sale info à propos de Namco et surtout à propos de deux Tales of sur Ps3, à savoir Vesperia et Graces F.

En effet, il paraît qu'ils sont exclusivement réservés aux Japonais, en gros l'épisode réalisé par la "maison mère" de Tales of Studios ne verra jamais le jour aux US ni en Europe, puisque la localisation sur Wii a été stoppée.

Véridique ? Ils veulent perdre leurs fans hors Japon ou bien ?

EDIT :
La page Facebook de Namco US est innondée de messages de fans qui ne comprennent pas l'attitude de Namco, alors que Marvelous s'était proposé de traduire les Tales of... en cinq langues (dont le français).

http://www.facebook.com/namco
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

A Sega France non, mais à Sega-Mag oui, alors j'en garde un peu sous le coude, surtout du côté des vidéos.

D'ailleurs celle de Yakuza of the End montrait surtout une ville envahie de zombies et des héros prenant des poses badass avec des gros flingues. Il faut encore que j'explore le DVD fourni par Sega.

@Thomas : raté, en plus avant il y a le stand de Microsoft

@Simba : aucune idée, Namco fait partie des éditeurs que j'ai zappé faute de temps.

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Shenron, tu ne postes pas la suite de ton périple ?

J´y travaille mais là je n´ai accès à Gropixels que sur mon téléphone, mais quand j´aurai retrouvé ça je vais bien sûr continuer !

J'ai à nouveau Internet chez moi, je peux continuer.

Microsoft, donc.

Très spacieux et relativement bien fichu au niveau de la circulation, le stand de Microsoft était aussi extrêmement sobre, affichant les couleurs blanc et vert de la marque. Une scène était réservée à Kinect, avec des jeux qui tournaient en démo : Sonic Free Riders, Kinect Sports ou encore Kinect Adventure en faisaient partie.


Une vue d'ensemble du stand.

La plateforme Kinect, où les hôtesses faisaient leur démo assez péniblement.

Malheureusement je n'ai pas bien compris où commençait la file d'attente pour essayer Kinect, et puis le temps affiché était supérieur à 45 minutes, alors je suis allée voir ailleurs. Surtout que les hôtesses qui se trémoussaient comme des barges au son de la musique des vidéos maison m'agaçaient un peu.

Et puis il fallait bien essayer Marvel vs Capcom 3.



Pas de surprise, c'est du pur MvC dans le gameplay, c'est toujours autant axé sur les combos aériens, on peut toujours bourriner, et en vrai ça rend beaucoup mieux qu'en vidéo : je rassure ceux qui, comme moi, étaient sceptique rapport au style général du jeu : c'est pas mal du tout finalement. J'ai pris Dante dans mon équipe, mon adversaire Deadpool, et je peux dire que j'ai réussi à vaincre un japonais à un jeu de combat 2D.

Après la partie une hôtesse m'applique un tampon sur la main. Je commence à m'insurger mentalement, me disant que c'était scandaleux qu'on ne puisse essayer les jeux qu'une fois, et finalement le tampon ne marque rien, je hausse les épaules et vais au jeu suivant.

Jeu suivant qui est Virtual On Force. Avec le Twin Stick, nettoyé entre deux usages, s'il vous plait ! Alors, le stick est très bien, très massif, très réactif, le jeu est très bien aussi (c'est du Virtual On), et on a le droit à une partie complète (j'ai perdu au boss). Mais franchement, techniquement c'est de la Dreamcast en HD, en boîte je trouve ça un peu abusé.


On astique les joysticks avant le prochain client.

Je file ensuite vers Vanquish, dans l'espoir de faire un stage inédit : je choisis un combat contre un boss, fatalement pas super représentatif du contenu du jeu. Puis je file vers Fifa 11, où je papote vite fait avec l'employé qui m'assiste à chaque action dangereuse, puis PES 11, que je trouve tout aussi sympa à jouer.



Et à chaque fois j'ai droit à mon coup de tampon invisible.

Pas possible d'essayer Castlevania, trop de monde. Je passe devant Halo Reach, complètement déserté, et je retourne en arrière vers le côté XBLA, plutôt bien représenté avec une grosse demie-douzaine de bornes : Sonic Adventure, Crazy Taxi, Comic Jumper, et pas mal de shoots. J'en profite pour photographier le mur et le plafond tapissés de jeux, et les Xbox Slim en vitrine, avec le prix de Kinect, je passe devant les jeux trop japonais pour moi, genre Dream Club, et oh ! Monster Hunter ! Et il n'y a pas trop de monde en plus !



Franchement ils ne se sont pas trop foulés pour Monster Hunter : ce sont les mêmes contrôles que sur Wii, alors qu'ils auraient pu améliorer un peu l'ergonomie des menus avec les gâchettes. Idem techniquement, c'est de la Wii en HD. Mais bon, c'est Monster Hunter alors c'est excellent, le nouveau monstre affronté, une sorte de Rathalos avec l'eau comme élément, avait pas mal la classe, et même si on s'est fait défoncer, on s'est pas mal amusé.

D'ailleurs plus je regardais les gens autour de moi, plus je me rendais compte qu'il y avait quand même pas mal de touristes comme moi. Pas de caméras, peu d'appareils photos professionnels, ça se baladait, ça récupérait des cadeaux... Je n'ai pas trop suivi les compte-rendus du TGS, mais j'ai l'impression que les vrais journalistes ont surtout suivi les conférences et balancé les trailers.



C'est en terminant mon tour que j'ai compris à quoi servaient les tampons invisibles : en se présentant à l'accueil du stand, selon le nombre de tampons (une étoile visible seulement à la lumière noire), on avait le droit de participer à un tirage au sort. J'ai donc remporté deux t-shirts et deux peluches de Kinect Animals, yeah !

Et ce fut tout chez Microsoft. Pas de Gears 3 (j'étais un peu déçue), à a place on avait Gun Loco, qui ressemble un peu à The Club dans l'esprit, en plus déjanté. Les jeux 18+ étaient présents dans un pavillon fermé aux mineurs, mais comme il s'agissait de jeux déjà sortis chez nous, je me suis dirigée vers le hall de la restauration, puis vers le n°4 : celui de... Capcom.



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On parle de Capcom dans le fil actu, alors je mets à la page.

S'il y avait bien un stand qui criait "Regardez-moi ! Regardez-moi ! ", c'était bien celui de Capcom.

Pour commencer, Marvel VS Capcom 3 avait droit à son écran mega-géant, avec des éclairages capables de donner des crises d'épilepsie à Gilbert Montagné, et des bornes placées sur une estrade.



Je n'ai pas bien vu le stand de Megaman Universe, car il était bondé : il fallait au minimum 45 minutes pour essayer le jeu, et tout se passait en intérieur. Heureusement un écran extérieur diffusait des vidéos du jeu, et surtout on a eu droit à une représentation en live sur la scène principale : un type déguisé en ennemi jouait, pendant qu'un autre déguisé en Megaman commentait la partie. C'était vraiment n'importe quoi, donc c'était génial.




Intéressante aussi, la façon d'essayerDead Rising 2 : après avoir fait la queue devant le stand à l'image de Fortune City, on rentrait dans le bâtiment (enfin, seulement si on était majeur), où on patientait encore en regardant des bande-annonces de films de zombies (y compris la Horde, de Yannick Dahan), escortés par un type tenant un fusil à pompe.
Une fois à l'intérieur de la salle de test à proprement parler, on pouvait se balader assez librement dans le casino et buter des zombies... jusqu'à ce que de vrais zombies et des nanas pleines de sang et hurlant à pleins poumons entrent dans la pièce. Alors que des acteurs tentent de les repousser avec des fusils à pompe, on nous fait signe de sortir pour sauver nos vies.. et laisser la place aux suivants. Excellent, mais quel dommage qu'on n'ait pas eu le droit de prendre des photos !



Autre gros dispositif pour Monster Hunter Portable 3rd sur PSP : cosplays, statues de Felynes habillées d'armures de Rathalos, et reconstitution d'un village... Très sympathique. Mais inaccessible, à moins de faire des choix : le temps d'attente pour essayer le jeu n'est jamais descendu sous les 60 minutes. Tant pis, je n'aurai pas de sac MH...




Un peu plus loin, autre joli stand pour Ace Attorney 2, avec une statue grandeur nature du Silver Samourai. Là encore, ne sachant pas si la démo était en Anglais, je me suis abstenue.



Du coup je me suis rabattue sur le pavillon de projection, où j'ai vu le trailer de Ashura's Wrath, qui a l'air de vraiment dépoter, en tout cas dans l'esprit, et de DMC, qui m'a donné envie de balancer un truc sur l'écran.



Finalement peu de titres étaient présentés chez Capcom, mais ceux qui étaient présents avaient eu droit à une importante débauche de moyens, et parcourir le stand était plutôt agréable
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Ah fait Shenron, je sais pas si c'est voulu mais




Le megaman universe ça ressemble à quoi alors au final ? j'ai cru lire Little big planet sur certain site. C'est un vrai jeu où faut le construire soit même ?
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A ton avis ?

Megaman Universe est tout à fait comme Little Big Planet, et l'éditeur de niveaux tient une place importante dans le jeu. Il faut que je rippe le DCD Capcom et que je vous montre la vidéo, c'est assez space. D'ailleurs tout le DVD Capcom est space.
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Suite et fin du TGS.

J'ai passé le plus clair de ma journée sur les stands que j'ai décris précédemment, ainsi qu'à me balader dans les allées et flasher tout ce que je voyais (j'ai pris 150 photos en 7 heures quand même). Mais voici un résumé du reste du salon :

Level 5 présentait son nouveau jeu en collaboration avec le studio Ghibli. Des vidéos étaient diffusées à l'extérieur de l'espace, mais il y a avait beaucoup de monde et je ne me suis pas attardée. Globalement je trouve que les espaces ouverts étaient bien plus praticables que les bunkers mis en place par certains éditeurs.



D'ailleurs, l'un d'eux m'a particulièrement exaspéré : Square Enix. Le stand était divisé en deux parties : une place "publique", extérieure, avec des écrans géants, et un espace clos, derrière des cloisons noires. Des vidéos de FFXIII sur 360 ou Deus EX étaient diffusées sur les écrans suscités. Sauf que les photos et vidéos étaient interdites, et que des employés passaient leur temps à pourchasser les contrevenants avec des petites pancartes flanquées d'un pictogramme le rappelant. Certes, sur la plupart des stands il n'était pas permis de photographier les personnes en train de jouer, sûrement pour éviter que les mauvaises prestations ne donnent une mauvaise image du jeu, mais les démos sur écran géants ne posaient pas de problème. Et bien chez Squix, même les vidéos qu'on voit partout sur Internet sont interdites de capture. De plus, il fallait faire la queue pour rentrer dans l'espace clos, et, pis encore, pour accéder à la boutique. Oui oui, on faisait la queue pour avoir le droit de dépenser son argent. Ça m'a exaspéré, alors j'ai tout bonnement boycotté le stand.


J'ai risqué ma vie pour prendre cette photo.

Le stand Sony n'était pas trop mal fichu, très ordonné, avec des petits boxs. Je n'ai essayé absolument aucun jeu, même pas GT5 qui était présenté en grande pompe. On retrouvait beaucoup de jeux vus par ailleurs (Vanquish, Castlevania), n'ayant pas de PS3, je ne me suis pas attardée (désolée pour les Sonyphiles). L'attente pour le Move étant également déraisonnable (il fallait faire la queue pour prendre un ticket, puis pour jouer), je me suis contenté de regarder. L'espace était divisé en cases, façon l'Académie des Neuf, et chaque box proposait un jeu différent. A ce que j'ai pu voir les jeux présentés marchaient plutôt bien, le fait d'isoler les bornes d'essai de la sorte évitant les interférences avec les divers éclairages. Mais quand même, si sur le stand de Microsoft l'ambiance frôlait l'hystérie, celui de Sony était un peu plus tristoune.


Au fond on voit les cases pour le Move.

Chez Konami l'essentiel de l'espace était consacré à PES et à Castlevania (temps d'attente : 60 minutes, aouch). Il y avait également des jeux ultra-nippons auxquels je n'entravais rien. L'habillage était également assez sobre et l'ambiance feutrée.

Pas grand chose à signaler sur le stand Bandai-Namco, du DBZ, du Naruto, et bien sûr du Gundam, avec un p****** de beat'em all avec un cell shading bluffant, on se serait vraiment cru devant un dessin animé. La photo est plus haut. Ah, et du Tales of également, avec un joli stand.



Sur le stand d'Irem on trouvait un titre assez étrange : Summer Memories 4, qui apparemment profitait d'effets 3D. Le monde devant le box de démonstration m'a découragé, ainsi que le fait que ce soit un jeu essentiellement narratif, mais le jeu est à surveiller.

The Behemoth était là aussi, ils présentaient Castle Crashers, sans attirer les foules. Idem pour les (pourtant imposants) stands d'éditeurs chinois ou coréens. Malgré les affiches aguichantes et les brochures incroyablement luxueuses distribuées (croyez-moi, mes parents sont imprimeurs), les stands étaient boudés. Est-ce par pur conformisme de la part des visiteurs, parce que les jeux ne semblaient pas particulièrement originaux, ou bien parce que la totalité des jeux tournaient non pas sur consoles, mais sur PC, toujours est-il que les hôtesses ont du se sentir bien seules. Il faut dire que moi-même, je ne me suis pas attardée. J'ai juste remarqué qu'un des jeux présentés s'appelait... Langrisser.



Au rayon des petits stands délaissés on trouvait aussi un tout petit musée, ou plutôt une frise présentant l'Histoire des jeux vidéo, le stand d'Alliance Numérique, et celui d'un constructeur de souris qui s'est trompé de côté de la mer du Japon.



Il y avait quelques boutiques également ; en plus de celle de Squix, il y avait celle de Capcom, très décevante car tournant quasiment exclusivement autour de Monster Hunter, et plus particulièrement des Felynes, celle de Cospa, qui vendait essentiellement des coques pour DS et PSP joliment décorées, et une autre qui aurait ravi plus d'un Gropixellien, car elle vendait, en plus des traditionnelles et un peu hors-sujet tasses Evangelion, des T-Shirts et accessoires SNK et Sega : du côté de SNK, la fameuse casquette de Terry "King of fighters", des tasses et T-Shirts "100 Mega Shock", et du côté de Sega des T-Shirts incitant à acheter la Saturn (il est temps !) et de superbes sacs Megadrive sont j'ai ramené un exemplaire :



Ceci dit je l'ai pris parce qu'il était en promo à 2000 yens, les T-Shirts (que des modèles pour homme d'ailleurs, scrogneugneu) coûtant dans les 4000 yens (soit 35€ au cours du moment).

Le TGS était aussi le cadre de la finale du Tougeki, et une salle était réservée à l'évènement (et à la restauration, d'ailleurs j'ai été étonnée des prix raisonnables pratiqués), malheureusement rien ne s'y passait quand j'y étais, je n'ai pu voir que l'alignement de bornes inoccupées.


C'est désert mais j'ai mangé des nouilles à l'omelette plutôt sympa.

Détail rigolo : un quart d'heure avant la fermeture, les hauts-parleurs diffusent la musique de "Ce n'est qu'un au-revoir", histoire de dire aux visiteurs qu'il faut qu'ils décampent. Il était censé y avoir une espèce de pot, ou de fête, ou je ne sais quoi à proximité, mais je n'ai pas su trouver où c'était, il faut dire aussi que personne n'y allait.



Au final, j'ai été étonnée d'avoir fait si peu de choses de ma journée alors que je n'ai quasiment pas arrêté et que le salon n'était pas si grand que ça. Si j'avais pu j'aurais volontiers passé une journée de plus sur place, mais mon programme était trop chargé par ailleurs. C'était une expérience assez intéressante, et j'ai pu constater que si, en tant qu'usurpatrice, j'ai ramassé pas mal de goodies, certains vrais professionnels présents ne se privaient pas non plus, et même ceux qui avaient résisté à l'appel des cadeaux ne faisaient pas beaucoup moins touristes que moi. J'ai d'ailleurs été étonnée de ne pas croiser de gens avec des vrais équipements de pros : caméras, appareils photos professionnels, etc.

Vraiment, le TGS c'est très sympa, c'est juste dommage qu'il n'y ait pas eu de distribution de consoles comme à l'E3.

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Tiens, je viens de me rendre compte que je ne vous ai pas montré tout ce qu'un visiteur un minimum avide peut ramener d'un TGS :



On a des catalogues avec des DVD, un petit bouquin arty sur la PS3, des peluches Kinect Animals qui permettent de changer le pelage de son tigre, des éventails, un porte-clés Mafia II, une attache de téléphone portable Phantasy Star / Calorie Mate, des plaquettes diverses, des T-Shirts Microsoft, des autocollants Capcom, et Yakuza, une espèce de truc moche Dead Rising 2 et un PS Move en carton à fabriquer soi-même.

Mais bon, le TGS, ça n'a duré qu'une journée, il en restait encore plein.

Si je suis allée au Japon, c'est pour sa culture ancestrale, sa gastronomie, et bien sûr, pour les jeux vidéo. Je comptais bien ramener quelques souvenirs matériels, mais aussi m'essayer au jeu vidéo, le vrai : l'arcade.

Et je n'ai pas été déçue, car des salles, s'il n'y en a pas des milliards, il y en a quand même, et il est difficile de passer à côté. Exemple :



Paf. Je me balade, tranquillou, dans Shibuya, et je tombe nez à nez avec ça. Dire que j'avais été impressionnée lors de ma première visite à la Tête dans les Nuages à Paris... Quelle meilleure incursion dans le monde de l'arcade japonais qu'avec un Club Sega ?

Au premier abord, déception je suis. Qu'est ce que c'est que tous ces UFO catchers ? Alors oui, les cadeaux sont cool (des oreillers, de belles et grandes figurines), mais je ne suis pas vraiment venue ni pour ça. Ni pour les medal games, ni pour les fléchettes (!) d'ailleurs.



Heureusement, au 3è ou 4è étage, je tombe sur ça :



Et une hôtesse me demande gentiment de ranger mon appareil photo. Hmph, ils ne se rendent pas compte que je leur fais de la publicité ? Tant pis, j'obéis sagement et éteins mon appareil. Je suis en retard sur mon planning de la journée, je repars sans essayer la bête. Je me dis que ce n'est que partie remise : j'ai tort, je ne reverrai pas cette borne. On verra quand j'y retournerai.

Addendum du routard : mon premier jour au Japon, je l'ai passé au TGS, donc niveau touristique et imprégnation avec la culture locale, c'est assez moyen. Le lendemain, je suis passée par Ebisu avant d'aller à Shibuya, le quartier représentant le mieux l'image que je me faisais de Tokyo. J'en ai pris plein les mirettes et les oreilles, le bruit étant omniprésent et permanent. Mais bizarrement, on s'y fait vite, j'ai même fini par trouver ça relaxant. J'ai pu aussi constater qu'on pouvait acheter des jeux SNES en loose chez Tsutaya (équivalent du versant culturel de la FNAC), que les jeux récents n'étaient pas moins chers qu'en France, contrairement aux accessoires. Enfin, ça dépend un peu du cours du yen, mais les prix sont quand même équivalents, et ne semblent pas franchement soumis à la libre concurrence.

PS : Sega est mort :







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Excellent les goodies !

Sauf erreur de ma part, la chaine Tsutaya est spécialisée avant tout dans la location (de jeux, CDs et DVDs principalement). Ils font aussi un peu de vente mais je suppose que les jeux Snes qu'on y trouve actuellement en loose sont ce qu'il leur reste du temps ou ils les louaient.
Et sinon, oui les jeux récents sont aussi chers, voir plus chers qu'en France. Mais les grandes chaines font parfois des promos. J'ai ainsi acheté Wario Land Wii pour 900 yens chez Sofmap à Osaka au mois de Novembre.

Je n'avais pas remarqué qu'ils faisaient de la location, le premier magasin dans lequel je suis rentrée pour acheter de la musique était justement un Tsutaya à Shibuya, celui qui est pile au niveau du croisement, au dessus d'un Starbuck, et il ne me semble pas qu'ils faisait de la location, ou alors je n'ai pas fait gaffe.

Par contre j'ai bien fait gaffe au fait qu'ils vendaient les CD d'Asian Kung Fu Generation à 3500 yens, même les plus vieux

En tout cas il y a une constante dans les magasins japonais : il faut se battre pour trouver le rayon Xbox 360, qui fait souvent la moitié de la taille du rayon PSP. Je savais que la console ne marchait pas fort, mais pas à ce point là, elle est quasiment invisible.
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