Asterix (Konami, 1992)





Je sais qu'il existe un vieux thread, mais je préfère repartir sur de bonnes bases. Je lance ce High Score pour plusieurs raisons : rien de nouveau sur Flying Shark, indifférence quasi-complète vis-à-vis d'APB, bref aucun High Score vivant en ce moment.

Mais aussi parce que j'aimerais que l'on cherche à persévérer ensemble sur ce titre qui fait, à juste titre, l'unanimité, mais qui me semble beaucoup plus fourbe qu'il en a l'air. J'ai l'impression qu'il est au moins aussi difficile que les CPS les plus impitoyables. Les ennemis frappent peu, mais toujours quand il faut. Passer ne serait-ce que le premier niveau sans perdre au moins une vie me paraît déjà être un exploit, alors que c'est faisable sur tout les CPS que j'ai un peu pratiqué.

Du coup, c'est un jeu qui m'énerve alors que j'aimerais vraiment de l'apprécier à sa juste valeur. Pour prendre le jeu en main, ne pas hésiter à regarder l'attract mode qui passe bien en revue la palette relativement large des deux persos. Je n'arrive pas encore à dire si le meilleur des deux est Asterix ou Obelix.

Premier score : niveau 2 - 17,900 avec Asterix



En s'appliquant, on peut quand même jouer assez longtemps (le deuxième niveau est long). J'ai fait mieux que mes parties précédentes. C'est assez étrange, parce que la palette de coups est riche et les mouvements efficaces, le saut dans les huit directions facilite l'esquive, mais il est quand même difficile de ne pas se prendre un coup bien placé quand il y a du monde à l'écran. J'ai aussi un problème avec les centurions à cheval, je sais pas comment les attaquer sans être sûr de prendre de coups.

Il est beaucoup plus dur que les beat CPS tu veux dire, ce jeu est infernal.

4400 à la première partie, cette sale tortue a eu raison de moi.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Niveau 3 - 23,500 avec Asterix



Je commence à prendre le jeu en main. J'ai trouvé une technique pour la fameuse tortue : la laisser avancer jusqu'à pouvoir passer derrière. A cet endroit, on diminue considérablement les chances de se prendre une lance, à part celle du romain au centre de la tortue, et on peut l'achever assez rapidement. Du coup, j'ai enfin pu passer le premier niveau sans perdre de vie.

Le boss du deuxième niveau (l'hypnotiseur des 12 travaux d'Asterix ) n'est pas trop dur si l'on fait bien attention à bouger tout le temps.

Pour les centurions à cheval, faire un saut + attaque verticalement plutôt que horizontalement (où l'on s'expose beaucoup plus) semble être une technique assez fiable. Tant qu'ils sont à cheval, ces ennemis sont vraiment dangereux. D'une manière générale, il faut vraiment user et abuser du saut sur l'axe vertical pour l'esquive.

J'aurais pu mieux faire, mais j'ai bêtement perdu une vie pendant la phase plate-forme (avec les rochers) dans le deuxième niveau. D'après l'article de Tonton Ben, on perd beaucoup de vies à cause de ça.

28,100 - boss du troisième niveau

Ca marche, ça court, y aura un score ces prochains jours (et Lyle, dis-toi bien que la tentative APB n'aura pas été du temps perdu)

Quand même étrange qu'un jeu aussi plébiscité laisse aussi indifférent dans le cadre d'un high score. En fait, je me demande si cette réputation ne vient pas essentiellement du fait que la licence a été scrupuleusement respectée par les concepteurs, plutôt que de sa véritable valeur ludique. En gros, on aime bien cet Asterix, mais y jouer "sérieusement" n'intéresse pas grand monde.

Bon, en tout cas, j'ai pas mal progressé. Séquence des wagons de mines au 4e niveau, après le boss, et 43,300.



Je reviens sur ce que j'ai dit au début. Dans l'ensemble, Asterix m'a l'air plus accessible que le beat CPS moyen, même s'il reste assez traitre, et qu'on peut perdre des vies très rapidement (les ennemis les plus dangereux vident une barre de vie en trois coups). On peut prendre son temps, l'absence de chrono est assez rare dans ce genre de jeu, surtout en arcade. Et puis il y a le fait que les phases de boss sont des duels (sauf au troisième niveau). Chez Capcom, le fait que les boss soient épaulés par des ennemis standard complique énormément les choses.

Quelques techniques pour optimiser ses perfs :

- Je le répète, ne jamais attaquer l'ennemi de front. C'est valable tout le temps.

- Utiliser un maximum le coup de poing tournoyant avec charge (bouton 1). En plus d'être très puissant, ce coup faire perdre aux légionnaires leur casque, qui vaut 100 points. En plus, dans sa phase finale, ce coup paralyse de peur les légionnaires autour du joueur, ce qui réduit les chance de prendre un mauvais coup. Enfin, ce coup facilite énormément les boss du 3ème et du 4ème niveau (du second aussi, peut-être, je vais essayer).

- Ramasser les casques vaut le coup, puisque l'on obtient une vie à 30,000 points.

J'ai beau être amateur de beat'em all, je trouve cet Astérix sympa, rafraîchissant, mais je ne peux pas dire que j'accroche complètement. En fait, si je n'avais pas eu la motivation liée à ce high score, je n'aurais probablement pas dépassé le cap de la découverte.
Mais si vous êtes fan du Gaulois au casque ailé, foncez ! Car techniquement, Konami a vraiment fait un chouette boulot pour restituer l'univers de la bande dessinée.

45 600 (Astérix, niveau 4)

PS : c'est sur des mouvements comme le dash que je me dis qu'il faudrait que je me rachète une manette avec une croix de direction en état de marche. Parce qu'au stick analogique, faire gauche-gauche ou droite-droite rapidement, ce n'est pas toujours gagné d'avance !

Les vieux réflexes mettent un peu de temps à revenir, mais ça y est : j'ai enfin un score potable à présenter.



22 500 pts - Stage 3 - Obelix

Le choix d'Obelix tient plus du coup de coeur (ahhh, rien de tel qu'un bon coup de menhir !) que de la stratégie : la mobilité d'Asterix est déterminante pour celui qui voudrait one-créditer - bonne chance à lui ! - le jeu.

J, ne me dis pas que tu as fait ce score à ta première partie ou je fais une crise. J'en ai mis une bonne dizaine pour faire mon meilleur score...

Je préfère effectivement Asterix, dont la mobilité diminue fortement les chances de prendre des coups. Mais je trouve la palette d'Obelix plus marrante. Rien que le balancement droite /gauche de légionnaire est excellent, et tellement fidèle à la BD. Une question d'ailleurs : que ce soit avec Asterix ou Obelix, je n'ai pas compris comment choisir son coup après s'être saisi d'un ennemi. il me semble qu'il y a trois possibilités :

- On lance l'ennemi
- On lui file des baffes
- On le balance de droite à gauche (Obelix) / on le fait tournoyer (Asterix)

J'ai parfois l'impression que le déclenchement du coup est aléatoire. Si quelqu'un a une idée (l'attract mode n'est pas très clair sur le sujet).

46 100 (Astérix, niveau 4)

Pour ce qui est du choix du personnage, j'avais testé Obélix le week-end dernier : le perso est en effet sympa, mais il faut dire que la glissade d'Astérix est bien utile pour le boss du niveau 2 et son saut piqué pratique pour les boss du niveau 3 (même s'il peut être handicapant dans le passage de plates-formes du niveau 4).

Sinon, puisqu'on parle de beat'em up, je dois avouer que j'ai fait quelques infidélités au topic en consacrant mes parties de la semaine à un Taito pas (très) connu : Arabian Magic.
La recette est toute simple, à base de beat' et de hack'n'slash, mais mine de rien, j'ai passé un très bon moment en y jouant. Avis aux amateurs ! (sa fiche sur klov.com)

40 700 – Stage 5 – Asterix

Quelques parties « sérieuses » avec Obélix m’auront rapidement dissuadé d'aller plus loin en compagnie de ce perso : le problème est qu’il balance automatiquement son menhir à la fin de certaines phases de jeu, perdant ainsi son atout principal à intervalles réguliers ; le tacle d’Asterix fait en plus la différence lors de nombreux combats.

Si on parvient à passer le duo infernal à la fin du stage 3 sans trop de bobos, le stage 4 relève presque de la promenade de santé. En revanche, le taureau à la fin du stage 5 est abominable, pire que Sodom dans Final Fight, c’est dire. Et comme le jeu embraye directement sur une séquence de tapis volant horripilante - une vie de perdue à la moindre erreur - je crois que terminer Asterix en un crédit ce ne sera pas pour moi.

Stage 5 ? Bien joué, Sodom !

Je ne sais pas si c'est ton objectif, mais tu as une vraie occasion de briller côté score si tu réédites cette performance en plaçant cette fois des uppercuts afin de que les légionnaires laissent tomber leur casque (100 points par casque).

Pas encore de meilleur score à proposer. Le boss du 5ème est si terrible que ça ? C'est vrai que la difficulté du jeu est un peu étrange. Le passage le plus dur que j'ai vu pour l'instant est le boss du 3ème, alors que le niveau 4 - en dehors de la séquence des wagons, que je ne maîtrise pas encore car elle semble reposer sur du par coeur - ne m'a pas paru très difficile. Quelque soit nos limites, on est quand même d'accord pour dire qu'on progresse plus vite dans cet Asterix que dans n'importe quel beat CPS, non ? Le niveau 5 (sur 7 au total, donc plus de 60% du jeu) a été atteint relativement rapidement je trouve, sachant que le thread n'est pas très animé ni très fréquenté.

Après, peut-être que la difficulté explose sur la fin. Ce serait pas le premier titre d'arcade qui nous fait ce sale coup...

J’avais bien remarqué que mon dernier score était minable au regard du stage atteint, mais c’est parce que j’ai consacré l’essentiel de ce défi à disséquer le gameplay et tester les limites du Level Design d’Astérix.

J’en retire un avis – que Lyle ne partagera sans doute pas - valable pour toute la période beat’em all arcade de Konami, entre 1989 et 1993.
Dans ses différents jeux, le développeur s’est toujours montré extrêmement doué pour créer un environnement graphique original (la série des Crime Fighters ) ou restituer l’esthétique des différentes licences adaptées (TMNT, Simpson, Asterix…). Mais dès que l’on aborde la jouabilité pure et dure, d’énormes lacunes se font sentir : approximations dans la gestion des collisions, imprécision dans les commandes… Contrairement aux apparences et malgré le succès indéniable de certaines de ses bornes, Konami n’a pas tellement brillé dans ce genre en imposant un mètre-étalon à la hauteur de Final Fight ; je trouve les beat Capcom plus carrés dans leur conception, malgré la présence systématique de quelques boss ou passages volontairement conçus pour jouer le rôle de « bouffe-pognon ».

Et puis, pour revenir sur Asterix, j’avoue avoir du mal à digérer le coup des romains capable de se déplacer sur du vide...

Dernier score, cette fois dans la droite ligne du défi :



58 900 pts – Stage 5 - Asterix

Il faut apparemment frapper le taureau du stage 5 au niveau de son arrière-train (la queue, plus précisément), pour le mettre KO. Pas évident à accomplir sans se prendre des coups de sabots dans la figure.

Content que tu aies concrétisé au niveau du score ta belle progression dans le jeu, Sodom !

EDIT : 46 200 (Astérix, niveau 4)

Je te trouve dur quand même, Sodom. Je pense moi aussi que Capcom est le maître absolu du genre, mais de là à parler "d'énormes lacunes" chez Konami. Tu pourrais développer sur les collisions et les commandes en donnant des exemples précis ?

Pas encore de nouveau score à proposer sinon.

Soit, ne parlons plus d’énooormes lacunes mais plutôt de petites erreurs, histoire de ne pas trop égratigner le monument Konami, sans pour autant sombrer dans la Retro-nostalgie.

N’empêche.

Premier Crime Fighters : hitbox des ennemis, même les plus basiques, ultra-restreinte ; le joueur est obligé de s’exposer au-delà du raisonnable pour pouvoir porter le moindre coup.

TMNT : palette de coups ridiculement faible, comparée à un Double Dragon ou un Final Fight. Konami s’est trop reposé sur sa licence. Idem pour the Simpsons.

Turtles in Time : projections aléatoires et 2ème ou 3ème Boss pire que Sodom : fallait oser, Konami l’a fait.

X-Men : 2 ennemis de base déclinés en différents coloris = 90% du bestiaire rencontré ; voilà qui gâte pour le moins l’expérience de jeu, alors même que la réalisation du titre est splendide.

Asterix : désolé de revenir encore là-dessus, mais le coup des ennemis marchant sur du vide, cela ne se fait plus depuis Double Dragon. Alors pourquoi laisser passer une telle horreur dans un jeu de 1992 ?

La plupart de ces défauts ne sont pas rédhibitoires, néanmoins on est en droit de s’attendre à mieux pour de la part d’un développeur aussi prestigieux que Konami. Heureusement qu’il y a des exceptions comme Vendetta, l’un des rares beat’em all à avoir survécu dans les salles d’arcade après le raz de marée SFII...

Un petit Up sans conséquence sur le classement :

46 600 (Astérix, niveau 4)

EDIT : 47 800 (Astérix, niveau 4)

Nouvel Up! près d'un an après car je m'étais promis de réessayer de battre ton record, Sod... euh François

51 100 (Astérix, niveau des wagonnets)

Tu restes en tête !