Eien no Filena
(Tokuma - 1995)




Ce jeu est un RPG japonais à la jouabilité très classique, adapté d'un animé lui même adapté d'une série de romans. L'héroine, Filena, est victime du syndrome "Lady Oscar" : c'est une jeune esclave qui a été élevée comme un garçon et qui prétend en être un afin de bénéficier d'un meilleur status social. En effet, plutot que de finir prostituée, elle combat en tant que gladiateur (gladiatrice ?) dans une arène située dans une forteresse médiévale. Après avoir remporté son premier combat, elle gagne le droit d'habiter dans une maison en ville en compagnie de sa "femme", une concubine qui est offerte aux gladiateurs la nuit précédent leur combat et qu'ils peuvent garder s'ils en sortent vivant. Cette dernière découvrira vite le secret de Filena mais n'en dira rien et jouera le rôle de l'épouse auprès de celle-ci. Rapidement Filena va rencontrer un journaliste qui va lui révéler ce qui se trame dans l'empire et l'encourager à partir à l'aventure afin de découvrir ses véritables origines.
Le style graphique lors des phases d'exploration/dialogue est assez joli avec des décors détaillés et même si les sprites sont assez grossiers, ils ont un charme indéniable. Lors des phases de combat, c'est moins enthousiasmant, le design des monstres allant du sympathique (certains gladiateurs) au très moche (les premiers monstres rencontrés en extérieur), on est très loin de Dragon Quest. Les musiques sont moyennes et les bruitages bizarres, pour ne pas dire énervants. Le système de jeu à la Final Fantasy est très classique, je n'y ait pas décelé d'originalités outre le fait qu'on peut équiper plusieurs armes et choisir celle qui convient le mieux lors de chaque attaque. A noter qu'il y a une bouton pour courir, ce qui est rare et toujours appréciable.
La force du jeu semble être son scénario. Le début du jeu présente des personnages charismatiques dans une situation assez originale par rapport aux autres titres du genre. Et comme les combats sont assez faciles et peu nombreux au début, on peut tranquillement découvrir l'ambiance de cet univers attachant.
Un patch de traduction en anglais est disponible pour ce jeu. C'est une version beta et tout n'est pas traduit, mais il y a semble-t-il suffisemment de texte pour pouvoir comprendre toute l'histoire et finir le jeu. Pour ma part, j'attendrai une nouvelle version du patch avant de me plonger dans ce jeu afin d'en profiter au mieux. Le début donne vraiment envie de continuer. Une très bonne surprise que ce Eien no Filena dont je n'avais jamais entendu parler.
3/5

Je l'avais mis dans ma liste des RPG a faire, mais alors pour en trouver le temps...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Earthworm Jim
(Shiny / Playmates - 1994)



Célèbre jeu de plate-forme complètement déjanté, Earthworm Jim nous met dans la peau d'un vers de terre ayant trouvé une armure de combat lui permettant de courir, sauter, tirer au pistolet mitrailleur, donner des coups de fouet (servant également à s'accrocher) et planer lors des sauts. Il faudra alors traverser de nombreux niveaux aux décors futuristes très réussis et combattre des ennemis aux designs excellents.
Le personnage d'Earthworm Jim a été créé initialement pour être décliné en d'autres produits comme des jouets ou des dessins animés. C'est en gardant ça à l'esprit que les développeurs lui ont donné tout un tas d'animations très détaillées et souvent hilarantes pour rendre le héros vivant et attachant. La réalisation technique est donc très bonne à tous les niveaux. Le level design est lui aussi très travaillé et on est bombardé d'idées de gameplay souvent excellentes à chaque niveau. Défaire chaque boss requert une technique à chaque fois différente qui transforme ces phases en mini-jeux. Dans les niveaux avancés, on trouve encore plus de variété comme par exemple cette phase ou il faut escorter un petit chien qui devient très méchant si on ne s'occupe pas correctement de lui ! Il y a également les phases bonus pendant lesquelles on dispute une course de moto de l'espace avec une vue de derrière.
Alors, Earthworm Jim = chef d'oeuvre ? Pour de nombreux joueurs : oui, mais mon avis est plus nuancé. Car il y a de quoi s'arracher les cheveux tant le jeu est rendu difficile par une jouabilité parfois approximative et des détections de collision assez bizarres. Et il n'avait pas besoin de ça pour proposer du challenge car il faut toujours être incroyablement attentif à tout ce qui se passe à l'écran pour ne pas se faire tuer. On aurait tout de même tendance à lui pardonner du fait de son humour et de toutes ses bonnes idées. En fait, les développeurs ont choisit leur camps en décidant de tout miser sur un design original et des idées de gameplay au lieu de paufiner la jouabilité d'un concept de jeu de plate-forme plus classique, comme l'a fait par exemple Capcom avec Aladdin (voir présentation en page 05). Perso, je m'amuse plus pad en main sur Aladdin, mais je préfère regarder quelqu'un jouer à Earthworm Jim ! A vous de voir quelle école du jeu de plate-forme vous séduit le plus ...
3/5


Earthworm Jim 2
(Shiny / Playmates - 1995)



On prend le même et on recommence. Encore plus déjanté, cet épisode nous expose à l'imagination débridée de ses créateurs qui devaient surrement fumer des trucs pas très légaux chez Jeff Minter : entre les vaches qui nous interpellent à la fin des niveaux, les cochons obèses à balancer sur des tobogans ou les mamies à esquiver sur les escaliers motorisés, il y a de quoi bien rigoler ! Jim se controlle comme dans le premier jeu (même si certaines commandes ont changé, ainsi que les animations du personnage, le résultat est le même) mais peut ramasser plusieurs types d'armes et alterner entre elles (ce qui n'est jamais réellement exploité par le jeu). Les niveaux sont plus longs et surtout proposent des situations encore plus variés qu'avant, au point qu'il est difficile de qualifier EJ2 comme un jeu de plate-forme vu qu'on trouve des gameplays complètement différents dans les niveaux suivants ou dans les niveaux bonus (mention spéciale au quiz game et à ses questions complètement débiles, j'adore !).
Malheureusement la jouabilité n'est toujours pas parfaite, ce qui est très ennuyeux vu que la difficulté est toujours très très élevée. Je prend pour exemple le tout début du premier niveau ou il est possible d'attraper une vie supplémentaire en se balançant/s'accrochant au plafond, mais cette manoeuvre demande un sacré timing, ou alors les niveaux bonus qui s'inspirent d'un célèbre Game&Watch (Fire : voir screenshot) mais qui sont d'une difficulté éhontée à cause des détections de collision hasardeuses pour rattraper les chiots.
Même constat que le 1er épisode donc : bon jeu, très varié, très drôle, au design très soigné, mais à la jouabilité qui a de quoi décourager les moins endurants nerveusement (ou les "ptit-joueurs" comme moi !). Les 2 EJ sont tout de même de grands classiques du jeu video à essayer sans hésitation pour ceux qui seraient passé à coté.
3/5


On parle de Earthworm Jim sur le forum ici : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=8824&forum=1&15
Lire le post de Rudolf qui parle de la version Mega CD : apparement le meilleur choix pour découvrir le 1er épisode.

Je trouve EAJ2 sensiblement plus accessible que le premier personnellement.

Sinon, j'ai essayé deux titres non-émulé sous Zsnes, Desert Fighter et • Deae Tonosama Appare Ichiban.

Desert Fighter a l'air d'une bonne alternative à Desert Strike. J'ai d'abord pris peur en voyant apparaître le mot "Seta" à l'écran (développeur ayant commis quelques uns des shoots les plus atroces de l'histoire du genre, notamment en arcade) puis j'ai été agréablement surpris par les signes de finition. Ca ne change rien au fait qu'un F14 est beaucoup moins indiqué qu'un hélico pour ce type de concept. Ca s'arrange peut-être avec un peu de pratique.

Quant à Deae Tonosama Appare Ichiban, intéressant mais je trouve que le jeu rame un peu beaucoup, dès les premiers écrans. Et la cadence de tir est insuffisante même si, en contrepartie, le saut permet des esquives aisées. A creuser en tout cas.

Ravi d'avoir enfin un avis similaire concernant Earthworm Jim qui est, à mon grand étonnement, considéré comme un jeu génial.
Par contre, contrairement à toi, je ne suis absolument pas sensible à cet humour et si tu enlèves ça, ça en fait un jeu très moyen (je parle du 1, je n'ai pas testé le 2).
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Ah bah tiens, j'ai reparlé d'Earthworm Jim récemment sur le topic cité par Sebinjapan (je voudrais bien savoir si les versions PSX, Saturn et PC ont les mêmes ajouts que sur Mega CD, ce qui serait bien vu que ce dernier support est difficilement accessible). Comme je l'ai dit, j'ai été vachement déçu en rejouant à Earthworm Jim 2: plus varié certes, mais on a cette fois des niveaux vraiment chiants comme le 2 ou le ballon à pousser. De plus, il a des idées funs, mais le jeu se complait à les exploiter et les répéter jusqu'à les tuer: le coup des chiots par exemple, ou bien les vaches avec les soucoupes volantes. Le niveau de la salamandre sauve le tout par contre, ainsi que d'autres niveaux (et l'humour de l'ensemble bien sûr). M'enfin, il reste quand même assez bon.

Par contre, le premier Earthworm Jim est vraiment un grand jeu pour moi. Je n'ai pas le même avis sur la jouabilité qui ne m'a pas posé problème (bon, on peut toujours dire que le tir avec l'arme n'est pas très précis et qu'il est un peu délicat au début de maîtriser le fouet pour s'accrocher aux crochets). D'ailleurs, moi franchement, je me suis vraiment ennuyé sur Aladdin Megadrive, je ne l'ai même pas fini, je ne l'ai pas trouvé fun pour un sou, et en plus je n'ai pas aimé sa jouabilité que j'ai trouvée nettement moins bien que dans Earthworm Jim (comme quoi). Cf certaines de plate-forme trop millimétrées dans la cavernes quand il faut fuir (je tombe toujours dans les trous). Je n'ai pas du tout eu ce genre de problème avec Earthworm Jim bizarrement.

Autrement, je trouve qu'Earthworm Jim 1 vaut autant pour son humour/ambiance que pour son gameplay (je le trouve réellement fun à jouer alors que le 2 pèche sur cet aspect je trouve). Les niveaux ont pas mal de petits secrets ou passages secrets à découvrir (et même carrément un niveau bonus assez génial dans son concept, caché dans Level 5). A noter que la version Snes ne comporte pas le niveau Intestinal Distress présent sur Megadrive et dans d'autres versions.

Ah, et je trouve aussi le 2 nettement plus simple et accessible que le 1. Pas d'une simplicité enfantine non plus.

Allez, on va bientôt parler d'Earthbound!

Edit:



Je n'ai jamais trop compris l'intérêt de ce genre de raisonnement consistant à enlever un point fort du jeu afin de dire que, sans lui, il est moins bien: sans blague, mais quelle surprise, je ne l'aurais jamais cru! ^^

Attention Rudolf, le Aladdin que je met en perspective avec Earthworm Jim est celui de Capcom sur Snes (voir ma présentation en page 5 bon sang ) et pas celui de la Megadrive qui m'ennuit aussi un peu et qui est une oeuvre de David Perry ... le papa de Earthworm Jim !!!

Raison de plus: je croyais justement que c'était pour ça que tu parlais d'Aladdin vu qu'on retrouve David Perry dans les deux cas. ^^

Par contre, bien que David Perry ait fait le jeu, il me semble que ce n'est pas lui qui a créé le personnage de Jim. Je ne sais plus qui est ce créateur par contre (peut-être Douglas quelque chose, mais je n'en mettrais pas ma main au feu).

Ce que je sais, concernant les versions Saturn et PS d'Earthworm Jim 2, c'est que la seule différence vient de fonds d'écran différents selon les versions, et notamment pour le premier niveau et "Puppy Love"... pas plus beaux, hein ! Différents, juste...

Version PS :



Version Snes :



A ma connaissance, sinon, pas de niveaux supplémentaires, ni de meilleures musiques... Ce serait un portage "bête et méchant"...

Tout simplement parce qu'il s'agit d'un "point fort du jeu" assez subjectif...C'est pas comme si je te disais par exemple "sans sa superbe jouablitée, le jeu serait moins bien"
Ce que tu appelles un point fort, ne l'est pas pour tout le monde et je me permettais de le souligner.

L'humour n'est pas vraiment le point central du jeu. Je trouve que si on enlève son humour à Earthworm Jim, ou son animation soignée donnant beaucoup de charisme au héros, il lui reste quand même tout un tas de bonnes idées de game-design qui en font un jeu interessant qui se démarque de la concurrence. Pas parfait, mais interessant. Enfin je suis mal placé pour dire ça car quand je parle de Fable 2 que j'ai découvert récemment, j'insiste beaucoup sur son humour alors ce n'est pas forcément la première chose qui viens à l'esprit à son propos (j'aime beaucoup, j'irai me manifester dans le topic qui lui est dédié à l'occasion ...).
Mais là ce soir, on va pas rigoler avec ça :


Eek the Cat
(CTA / Ocean - 1993)



Eek the Cat est certainement l'un des jeux les plus énervants et les plus difficiles que j'aie jamais vu dans le genre. Tiré d'un dessin animé américain inconnu chez nous, son principe est calqué sur celui de Sleepwalker, un jeu Amiga du même éditeur. On dirige un chat qui doit escorter une mamie au bout du niveau (une jungle hostile au début). Cette dernière avance toujours tout droit, inconsciante des dangers qui l'attendent. On peut toutefois lui faire changer de direction et lui balancer un élégant coup de pied aux fesses pour la faire décoler du sol et atteindre des plate-formes en hauteur. Il faut cependant souvent devancer la mémère pour dégager la route. Pour se faire, le chat peut courir, sauter et donner des coups de matraque (enfin je crois que c'est une matraque ...). La jouabilité est absolument infâme avec des sauts imprécis et surtout un gros problème de détection de collision avec le sprite de la vieille. Quand on veut la toucher pour lui faire changer de direction on passe à travers 1 fois sur 2, et inversement lorsqu'on souhaite justement simplement passer de l'autre coté. Les animaux et autres dangers ne peuvent la plupart du temps qu'être neutralisés pendant un temps limité, les sauts à faire réaliser à la vioc (à coups de pieds au cul donc) doivent être milimétrés et on doit souvent tout se retaper quand on les loupe, et tout dans l'agencement des niveaux est fait pour provoquer la crise de nerfs. Malgré plusieurs essais, il m'a été impossible de passer le 1er niveau.
Pour ne pas arranger les choses, les graphismes du jeu sont moches et très sombres, la musique est crispante et le design est incohérent et peu inspiré (elle sort d'ou cette jungle ?). Le seul point sympa : quelques animations du sprite du chat assez marantes (à la Bubsy) quand il tombe ou se fait toucher.
0.5/5

Dans mes souvenirs, Sleepwalker sur Amiga était aussi très difficile mais beaucoup plus jouable et même mieux réalisé. J'ai voulu le lancer pour me rafraichir la mémoire mais impossible de le faire fonctionner. J'ai essayé une version ECS et une version AGA et, dans les 2 cas, après avoir bouté, un message me demande d'insérer le disc 1 et d'appuyer sur le bouton de la souris. Quelle que soit l'image du disc inséré, ça ne fonctionne pas. Quelqu'un a réussi à l'émuler ?

Je passe ici pour signaler le lancement imminent d'un groblog similaire à celui ci, traitant du bon vieux game boy noir et blanc. Les tests démarrent dans une semaine, et attendant, direction mon groblog pour en discuter!

Salut Vorsch, excellente nouvelle ! J'attends avec impatience les premiers jeux présentés.

Personne n'a essayé d'émuler Sleepwalker Amiga ?


Earth Light
(Hudson - 1992)



Voici un petit jeu de stratégie dans lequel on déplace des unités représentant des mechas (robots géants pilotés par des humains) dans l'espace qui affrontent d'autres robots, le tout dans une ambiance qui fait un peu "Gundam du pauvre". Chaque unité est composée de 8 robots mais on en perd à chaque affrontement, en contrepartie les survivants gagnent de l'expérience. C'est le même système que dans Famicom Wars, Battle Isle et surtout Military Madness du même éditeur sur PC Engine. Tous les menus sont en japonais mais comme ils sont peu nombreux on s'y retrouve assez vite. Il est possible de se déplacer, d'attaquer (2 types d'attaque avec les robots du début : au flingue ou à l'épée) et de consulter les caractéristiques de l'unité ... c'est à peu près tout apparement. Les graphismes sont médiocres avec un design qui ne sait pas trop dans quelle direction aller entre la sobriété pseudo-réaliste et le délire coloré. A part pendant l'intro, il n'y a aucune scène animée servant à raconter une histoire mais chaque mission est précédée d'un briefing. Le jeu semble simple et abordable mais, en l'absence de traductions, certaines subtilités m'échappent certainement. Du fait de son aspect technique peu appêtissant, je n'ai pas été plus loin que le 2eme combat. Il y a d'autres jeux du genre beaucoup plus attrayants sur Snes (à ce propos, n'hésitez pas à essayer Ball Bullet Gun présenté en page 7, même si c'est un peu différent, il est vraiment bien).


Earth Light 2
(Hudson - 1996)



Cette suite est toujours un jeu de stratégie mettant en scène des mechas mais le design a changé : cette fois les robots "mignons" à moitié rose laissent leur place à des robots anguleux typiques des séries de japanimation. C'est également plus scénarisé avec la présence de personnages (bien dessinés) intervenant avant et pendant les combats dans des fenêtres de dialogue. Pour le reste, l'interface ne change pas trop, si ce n'est que chaque unité est désormais composée d'un seul robot, et tout est graphiquement 3 crans au dessus du premier jeu. C'est toujours entièrement en japonais et, même si on arrive à naviguer à peu près dans les menus, on doit certainement passer à coté des subtilités du système de combat.

Les screens que tu as mis viennent respectivement des versions genesis et snes...

Il me semble bien que les musiques soient meilleures dans les versions Saturn, Playstation ou PC...

La version saturn (qui as encore des fonds différents des versions snes ou genesis)

Hey moi aussi j'avais parle de EJ2

http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=12838&forum=15&start=20&39
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Oups, j'ai oublié de citer ton topic, désolé. Je me rattraperai avec ma future présentation de Exhaust Heat qui tardera pas à arriver (spoiler : je fais partie des "tolérants" car j'aime ce jeu).



Edo no Kiba
(Telenet Japan - 1993)



Jeu d'action mettant en scène un robot (ou un héros en armure ?) vu de coté et qui doit traverser plusieurs niveaux en tuant ou évitant les ennemis jusqu'à combattre l'inévitable boss. On peut attaquer en donnant un coup de mini-épée lazer un peu ridicule, sauter et utiliser une bombe qui nettoie tout à l'écran. Dans le 1er niveau, le héros court à toute vitesse tandis que des ennemis pas très hargneux apparaissent tranquillement des 2 cotés de l'écran : on peut se déplacer en profondeur dans le décor et il faut s'aligner sur les ennemis pour les toucher. Le rythme est plus soporifique qu'un discours de chef d'entreprise mais c'est pire dans le second niveau puisque le héro, certainement victime d'un point de coté, se déplace en marchant. On passe alors à une jouabilité classique de beat-them-all, enfin de MAUVAIS beat-them-all, et le niveau se conclue par un affrontement contre un gigantesque robot graphiquement très correct par rapport au reste du jeu qui est assez immonde il faut bien le dire (même si ça ne transparait pas forcément sur les screenshots que j'ai pris). Lors du 3ème niveau, notre guerrier du futur a mal aux pieds et se déplace désormais sur un skate-board volant pas très classieux dans une phase ou les déplacements en profondeur et les sauts ne sont plus possibles. La suite du jeu, je vous laisse la découvrir si vous vous sentez prêts à affronter ce produit médiocre, répétitif et baclé à la jouabilité sans grand intérêt.
0.5/5

Oups, navré, je me suis trompé en toute bonne foi ^^ Sinon, après vérification, les musiques sont effectivement de meilleures qualités (du même niveau que la version SCD du premier opus).

Energy Breaker
(Neverland / Taito - 1996)




Parmis la foule de RPG alléchants jamais sortis du Japon pour lesquels on espère avoir un jour une traduction, Energy Breaker se classe surrement en haut de la liste. Les graphismes superbes en 3D isométrique du titre nous plongent dans un monde médiéval-steampunk ou se croisent chevaliers et robots. Ce qui frappe en premier lieu, ce sont les décors détaillés et les sprites colorés des personnages aux nombreuses petites animations. Le tout est saupoudré de jolies musiques : c'est bien appétissant tout ça !
Maira, l'héroine, est une jeune femme amnésique. Elle rencontre au début du jeu une voyante qui apparaissait dans ses rêves. Cette dernière lui dit de partir à la recherche de son passé qui sera la clé pour protéger le monde d'un grand danger à venir. Son aventure commence ainsi et sa route croisera bien vite celle d'un savant fou accompagné de son robot-serviteur qui l'emmenera vers une autre quête : celle d'un objet pouvant redonner la vie aux êtres trépassés.
On se déplace librement dans ce monde en 3D iso qui propose pas mal d'interraction avec le décor (on peut sauter, fouiller un peu partout pour trouver des objets, utiliser des objets à certains endroits ...), mais aussi avec les habitants des villes et villages. En effet, lors des dialogues avec la plupart d'entre eux, il est possible de choisir une attitude (normale, agressive, gentille ...) qui influe sur le déroulement de la conversation. Il est aussi possible de choisir des sujets de discussion et de donner des cadeaux.
Des combats attendent bien sur l'héroine et ses compagnons. Ces derniers sont intégrés dans le déroulement de l'histoire mais, si on revient sur ses pas, ils peuvent se re-déclencher de manière aléatoire, ce qui permet d'accumuler des points d'expérience. Et là, une bonne surprise vient encore ajouter de l'intérêt à ce jeu : les combats se font de manière tactique comme dans Tactics Orgre ou Final Fantasy Tactic. L'interface est vraiment similaire à ces 2 grands classiques avec des déplacements case par case, des ennemis à attaquer sur les cotés ou de derrière pour ne pas se prendre de contre-attaques ... etc ... Au niveau customisation, en plus des équipements trouvés en chemin, les persos accumulent de l'énergie qu'il est possible de répartir entre plusieurs éléments (feu, terre, eau ...) dont le niveau va influer sur l'efficacité de compétences spéciales à utiliser en combat. Cette répartition d'énergie est modifiable à tout moment, même pendant un combat mais celà nous fait utiliser des points d'action et n'est donc pas une bonne idée. Attention : il y a des conditions de victoire qui viennent corser les affrontements (souvent un nombre de tours de jeu à ne pas dépasser).
Bref, il n'y a que des bonnes choses dans Energy Breaker mais sa relative complexité le rend difficilement pratiquable pour le non-pratiquant de la langue japonaise.
Vite un patch !!

Oui ça donne clairement envie. Le jeu est-il plus proche du genre rpg ou du genre action/aventure à la Landstalker/Zelda?

Ca n'a vraiment rien d'un action-RPG : la représentation graphique est trompeuse sur ce point. Il n'y a aucune phase d'action/plate-forme.
Mais maintenant que tu le dis, si ce jeu avait été un action-Rpg à la Landstalker, avec ces graphismes ça aurait été une tuerie !!