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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
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Auteur Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
jyelka
Pixel imposant


Joue à Metal Max Xeno

Inscrit : Mar 29, 2013
Messages : 623

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Posté le: 2013-06-24 21:35
Citation :
Le 2013-06-24 18:19, Sebinjapan a écrit :

Sinon je viens de m'acheter la bible Snes de Pix n Love. J'en parlerai dans "Revue de Presse" quand j'aurai eu le temps d'en lire un bon morceau mais le premier contact est positif. Ils ont enfin traité la série Fire Pro Wrestling avec le respect qui lui est du !

EDIT (1 heure plus tard) : ouais en fait, comme d'hab avec ces bibles, la pertinence des textes est très variable en fonction des rédacteurs, et il y a pas mal d'erreurs et coquilles, et c'est vraiment chiant pour un ouvrage comme ça. Exemple : fiche d'Arcana avec le texte de Arcade's Greatest Hits, ou Captain Tsubasa J édité par Tecmo au lieu de Bandai (contrairement aux autres jeux de la série) et écrit par quelqu'un qui n'a pas du y jouer plus d'une seule fois.
Ou bien peut-être fallait-il acheter l'édition collector pour ne pas subir ces erreurs ?

Quelqu'un d'autre l'a achetée / lue ? Des avis ?


Je l'ai acquise, ce fut épique, en version collector. Très belle édition, surtout les artographies fournies avec. Quant au contenu, pour la partie histoire et technique c'est plutot bien rédigé et instructif. La partie exploration de la ludotheque, j'ai renoncé car la police est trop petite et me bousille mes yeux de grand myope....


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Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

Inscrit : May 02, 2007
Messages : 7781
De : Thionville

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Posté le: 2013-06-24 22:57
En effet, la 1ère partie est bien, c'est un bon résumé de tout ce qu'il faut savoir sur la machine, de la conception jusqu'à l'affaire Super-CD / Playstation avec Sony et Phillips. La partie hardware aussi, qui met à profit le format du livre pour délivrer de superbes illustrations.

Effectivement, pour les tests, il faut avoir de bons yeux ! Ca me semble quand même plus lisible que la Bible NES, avec des screenshots plus grands, vu qu'on a 9 tests par page, contre 6 pour la NES, mais avec des pages qui font le double de taille.
Pour les tests donc, c'est dans l'ensemble bien torché, avec des avis justes dans la plupart des cas (de ce que j'ai lu), contrairement au 1er volume de la bible PC Engine qui n'avait d'yeux que pour les Shmups (mais le volume 2 est très bien) et à la bible Amiga qui fait trop fanboy.
Dommage que je tombe sur des fautes et coquilles à chaque page (Prehistorik Man n'est pas un incontournable, mais un "intournable" ).

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Cyco Nico
Tout petit pixel


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Messages : 43

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Posté le: 2013-06-25 11:23
[quote]Le 2013-06-11 07:31, Florent06 a écrit :

Citation :
Eek the Cat
(CTA / Ocean - 1993)



Eek the Cat est certainement l'un des jeux les plus énervants et les plus difficiles que j'aie jamais vu dans le genre. Tiré d'un dessin animé américain inconnu chez nous, son principe est calqué sur celui de Sleepwalker, un jeu Amiga du même éditeur. On dirige un chat qui doit escorter une mamie au bout du niveau (une jungle hostile au début). Cette dernière avance toujours tout droit, inconsciante des dangers qui l'attendent. On peut toutefois lui faire changer de direction et lui balancer un élégant coup de pied aux fesses pour la faire décoler du sol et atteindre des plate-formes en hauteur. Il faut cependant souvent devancer la mémère pour dégager la route. Pour se faire, le chat peut courir, sauter et donner des coups de matraque (enfin je crois que c'est une matraque ...). La jouabilité est absolument infâme avec des sauts imprécis et surtout un gros problème de détection de collision avec le sprite de la vieille. Quand on veut la toucher pour lui faire changer de direction on passe à travers 1 fois sur 2, et inversement lorsqu'on souhaite justement simplement passer de l'autre coté. Les animaux et autres dangers ne peuvent la plupart du temps qu'être neutralisés pendant un temps limité, les sauts à faire réaliser à la vioc (à coups de pieds au cul donc) doivent être milimétrés et on doit souvent tout se retaper quand on les loupe, et tout dans l'agencement des niveaux est fait pour provoquer la crise de nerfs. Malgré plusieurs essais, il m'a été impossible de passer le 1er niveau.
Pour ne pas arranger les choses, les graphismes du jeu sont moches et très sombres, la musique est crispante et le design est incohérent et peu inspiré (elle sort d'ou cette jungle ?). Le seul point sympa : quelques animations du sprite du chat assez marantes (à la Bubsy) quand il tombe ou se fait toucher.
0.5/5

Dans mes souvenirs, Sleepwalker sur Amiga était aussi très difficile mais beaucoup plus jouable et même mieux réalisé. J'ai voulu le lancer pour me rafraichir la mémoire mais impossible de le faire fonctionner. J'ai essayé une version ECS et une version AGA et, dans les 2 cas, après avoir bouté, un message me demande d'insérer le disc 1 et d'appuyer sur le bouton de la souris. Quelle que soit l'image du disc inséré, ça ne fonctionne pas. Quelqu'un a réussi à l'émuler ?



Je n'ai pas réussi à le lancer sur Amiga non plus mais la version STE marche très bien avec STEEM. Fais juste attention à bien utiliser le TOS du STE, pas celui du ST. Le concept est original et plutôt sympa mais je te rejoins sur le gameplay merdique qui rend l'expérience pénible. Je n'ai pas non plus réussi à passer le 1er niveau. En plus, sur micros, il y a ces interminables chargements avec changements de disquette à chaque game over qui n'incitent pas à persévérer.

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X7R
Pixel de bonne taille



Inscrit : Jun 12, 2002
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De : au Lyon d'Or

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Posté le: 2013-06-25 20:26   [ Edité le: 2013-06-25 20:28 ]
/HS
J'ai fait un test vite fait et pas de problème pour lancer Sleepwalker version OCS/ECS sur WinUAE :

(je pars du principe qu'un amiga 500 avec kickstarter 1.3 est configuré)

- télécharger la DLL pour support IPF (CAPSImg.dll) et la mettre à la racine de WinUAE
- télécharger les 3 images des disquettes du jeu au format IPF du set no-intro
- sous WinUAE, dans Floppy drives, charger les 3 images respectivement dans FD0, FD1 et FD2
- cliquer sur Start et patienter
HS/

Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

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Messages : 7781
De : Thionville

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Posté le: 2013-06-30 12:33
Merci pour votre aide à propos de Sleepwalker.
Et au passage j'ai appris l'existence des ces images ipf, moi qui n'utilisais que les adf.

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Messages : 7781
De : Thionville

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Posté le: 2013-06-30 13:56
On commence les V (ça va aller vite ...)


Virtual Soccer
(Probe / Hudson - 1993)



Clone de Sensible Soccer présentant le football avec la même vue éloignée de dessus mais faisant plus usage de zooms et proposant également de jouer avec le terrain soit montré horizontalement soit verticalement, Virtual Soccer est rapide, assez jouable et facile à prendre en main avec ses 2 boutons (passe / tir en attaque et tackle en défense). Malheureusement il souffre de tous ces petits défauts, fréquents dans les jeux de l'époque, qui font que la plupart de ces titres de seconde zone sont tombés dans l'oubli. Nous avons donc une IA qui fait toujours la même chose, des gardiens minables, des passes trop courtes, des tackles qui ratent 2 fois sur 3, une inertie exagérée qui fait que le joueur sort du terrain systématiquement quand on essaie de prendre la balle près de la ligne de touche, un gameplay sans finesse, et un manque flagrant d'options et de modes de jeu. Reste les séances de tirs aux buts, vues de derrière avec un barre de puissance, qui en jettent pas mal. A essayer si vous collectionnez les jeux du genre (ce qui était mon cas à une époque), mais sans grand intérêt sinon.
Mediocre


Val d'Isere Championship
(Loriciels / Mindscape - 1993)



Réalisé par les français de Loriciel, ce jeu de ski est aussi nommé "Ski Paradise" au Japon (édité par Pack in Video) et "Winter Extreme Skiing and Snowboarding" aux USA (édité par Electrobrain). Le joueur doit descendre les pistes le plus vite possible et atteindre chaque checkpoint en temps limité. On alterne des sections en snowboard et en ski avec quasiment tous les boutons du pads utilisés pour accélérer, ralentir, effectuer des virages très serrés ou sauter.
L'effet de vitesse est bien rendu et les commandes répondent correctement : voici ce qu'on peut dire de positif à propos du jeu. Pour le reste, on se croirait devant une version beta. Alors ce n'est pas affreux, loin de là, mais le manque de détails et le choix des couleurs font que certains obstacles sont très durs à voir, tout comme la piste d'ailleurs, blanc sur blanc, ça n'aide pas ! La musique quand à elle est insupportable. Mais le pire concerne le dosage de la difficulté : à partir de la seconde section c'est un calvaire avec un défilement bien trop rapide et un timing bien trop serrés qui font que seuls ceux qui connaissent le tracé par cœur peuvent s'en sortir, et encore ... La rapidité de l'animation m'avait fait espérer tenir là un digne successeur du Superski (de Microids) que j'avais tant apprécié sur micros 8 bits, mais j'ai été très déçu.
Mediocre


Volleyball Twin
(Tonkinhouse - 1992)



Sorti aux USA sous le nom de "Dig & Spike Volleyball", ce jeu "deux en un" permet de s'adonner au choix au volley en salle avec des équipes de 5 joueurs ou au beach-volley en 2 contre 2. Ce dernier permet d'ailleurs à deux joueurs humains de s'allier contre le CPU, en plus du mode versus qui est également dispo pour le volley en salle bien sur. En plus des modes exhibition et tournoi, on trouve un mode entrainement qui permet de se familiariser avec les nombreuses techniques disponibles. Chaque bouton de la manette est utilisé pour varier ses services ou ses réceptions, parfois en combinaison avec une direction. Ainsi, il est beaucoup plus difficile à maitriser que le très arcade Hyper V Ball. De plus la représentation utilisée, assez proche des joueurs et ne montrant pas tout le terrain, rend les réceptions difficiles car on ne sait pas ou est placé le joueur qu'on va diriger, à moins de réussir à se servir du radar en haut de l'écran, ce qui demande une certaine pratique. Bref, les premières parties contre la machines se soldent alors souvent par de lourdes défaites. Pour gagner, il faudra maitriser les bons timings pour placer ses smash ou faire sauter son mur de défenseurs, et aussi anticiper les frappes de l'adversaire.
Les graphismes sont moyens avec des sprites quasiment tous identiques et des couleurs un peu ternes. Les animations sont réussies mais pas assez nombreuses. Ainsi le service smashé est remarquablement décomposé, mais un smash loupé au filet voit le joueur retomber "bêtement" en gardant sa pose.
Un jeu à première vue moyen, mais qui révele surement beaucoup de profondeur une fois maitrisé.
Moyen (ou Assez Bien si vous aimez le volley)


Vegas Stakes / Las Vegas Dream
(Hal Laboratory / Nintendo - 1993)



Suite de Vegas Dream sur NES, Vegas Stakes est un jeu de casino qui met un peu la misère à la concurrence sur la même machine grâce à une ambiance soignée reposant d'une part sur une réalisation sobre mais efficace (musiques d'ascenseur, animations assez nombreuses, portraits des autres joueurs ...), et d'autre part sur une mise en scène avec divers personnages et dialogues. Après une introduction ou on voit les héros se diriger vers Las Vegas en voiture, on peut à partir de sa chambre d'hotel appeler un ami pour lui proposer de nous accompagner aux divers jeux afin de solliciter ses conseils. Les jeux en question sont le blackjack, le poker, le craps, la roulette, et le bandit-manchot. Chacun profite d'une belle présentation et permet de miser de différentes manières possibles.
Je ne suis pas amateur de ce genre de jeux mais celui ci semble soigné et, pour peu que l'IA des concurrents au poker soit réussie (on affronte 3 adversaires simultanément) je pense qu'il est assez recommandable.
Moyen (Bien si vous aimez le genre)

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nicko
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Score au grosquiz
0004797 pts.

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Posté le: 2013-06-30 14:03   [ Edité le: 2013-06-30 14:09 ]
J'adorais Val d'Isère Championship, je suis un peu surpris que tu le trouves si mauvais que ça.

C'est vrai qu'il faut de bons yeux, mais ce n'est pas si terrible que ça. Problème d'émulation ??

Il existe un jeu Jaguar du nom de "Val d'Isère Skiing and Snowboarding" qui lui ressemble beaucoup, je ne sais pas trop si c'est une suite ou un portage.

Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-06-30 14:27
Tu étais allé loin ? Ma critique de la difficulté trop importante vient peut-être du fait que je suis ... mauvais ! Pour le manque de lisibilité, ça peut éventuellement venir de mon vieux Zsnes que j'utilise par défaut vu que les autres émus sont trop gourmands pour mon netbook. Je vais ré-essayer avec Bsnes / Snes9X sur un PC plus balaize ...

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-07-06 14:20
Alors j'ai relancé Val d’Isère et je reste sur mon avis, hélas
Ce youtuber signale les mêmes problèmes de lisibilité (et se pose aussi la question quand à savoir si ça provient de nos écrans actuels et si une TV cathodique rend pareil).

Je poste les tests de la semaine dans quelques minutes ...

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dinomasque
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Joue à Virtua Fighter 2

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Posté le: 2013-07-06 14:28
C'est peut-etre un problème de correction gamma mal émulée.

Il y a d'autres vidéos sur Youtube sur lesquelles la piste est bien visible :
http://www.youtube.com/watch?v=JzyTD03MmXA
http://www.youtube.com/watch?v=ypS7ocdXjHE
_________________

"[...] non ! cet ours est mon guide sprituel !"


Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-07-06 14:55
"bien visible" je sais pas, mais "plus visible" oui, incontestablement.
Bon, je crois que chacun devra se faire son avis !


Verne World
(Banpresto - 1995)



Verne World est un J-RPG classique dans ses mécaniques de gameplay (alternance de dialogues, shopping dans les boutiques et combats aléatoires au tour par tour façon Final Fantasy), mais pas dans son contexte puisque l'histoire se déroule dans un parc d'attraction situé dans un futur proche. On incarne un jeune garçon qui participe à l'inauguration du dit parc avec ses parents et son petit frère. En compagnie de ce dernier ils se retrouvent enfermés dans le parc suite à un accident et toutes les attractions, automates et autres employés bizarres s'en prennent à eux. L'omniprésence de la langue japonaise m'empêche de vous en dire plus ou de déterminer s'il y a un quelconque lien avec l’œuvre de Jules Verne.
Techniquement c'est moyen par rapport aux autres productions du genre de la même année mais l'originalité des décors (par rapport à l'habituelle heroic-fantasy) fait plaisir. Les musiques sont tout à fait oubliables. Précisons qu'on peut courir avec le bouton B. Mais vous n'irez jamais très loin sans qu'un combat se déclenche tant ces derniers sont nombreux. De plus ils sont interminables en début de partie (on n'a pas encore de techniques spéciales) car les héros ratent souvent et les ennemis sont coriaces. Pire, on gagne très peu d'argent par rapport au prix des objets dans les boutiques. Bref, le "grind" est particulièrement pénible.


VS Collection
(Bottom Up - 1996)



VS collection est un ensemble de 4 jeux mettant en scène de petits oiseaux et jouables seul contre le CPU ou contre 1, 2 ou 3 amis en fonction des jeux. Le premier est un puzzle game jouable à trois inspiré de Magical Drop. Il faut aligner 3 œufs identiques verticalement pour les faire disparaitre.
Le second est une bagarre de boules de neige jouable à 2, avec un système qui rappelle vaguement le hit d'Infogrames "Nord et Sud" puisqu'on dirige tous ses gugusses en même temps et qu'on peut choisir d'en envoyer un ou plusieurs au front, de les faire tirer ensemble ou séparément, avec les différents boutons du joypad. Il faut bien faire attention d'être sur la neige pour que les boules qu'on tient en main grossissent (jusqu'à pouvoir les lancer) et on dispose d'un "roi" dans son équipe qui tire 3 boules à la fois (mais à courte portée).
Le 3ème jeu est un jeu de course vu de derrière avec effets en mode 7, et en écran splité. Ici il faut sauter à certains moments pour prendre de la vitesse.
Le dernier jeu est jouable à 4 et rappelle Joust de Williams : il faut percuter ses adversaires pour les envoyer voler dans le décor en espérant qu'ils vont tomber dans un gouffre en bas de l'écran.
Le programme est alléchant mais malheureusement, en plus d'une réalisation un peu limite, les jeux sont tous mal finis et surtout très mal calibrés niveau difficulté. Le CPU joue bien trop vite dans le puzzle game qui de plus manque de subtilité. Dans le jeu de course, la moindre toute petite erreur signifie que vous ne rattraperez jamais les concurrents. En revanche, dans le jeu à la Joust, on peut rester dans un coin de l'écran en attendant que les persos du CPU s'entre-tuent et gagner la partie sans rien faire. Reste les boules de neiges, assez rigolo, mais seulement le temps d'une ou deux parties. C'est surement le cas des autres titres également si on les pratique uniquement avec des joueurs humains pour les rendre supportables.
MEDIOCRE (peut-être moyen à plusieurs, mais pas plus)


Vortex
(Argonaut / Electrobrain - 1994)



Réalisé par les auteurs de Starfox (Starwing) et reposant comme ce dernier sur une réalisation toute en 3D surface pleine rendue possible par l'ajout de la puce Super FX dans la cartouche, Vortex est un shoot them up futuriste dans lequel on dirige un mecha transformable vu de derrière. Celui ci dispose de 4 formes : en jet, il peut se déplacer rapidement et voler, alors qu'en tank, il est tout aussi rapide mais reste au sol. La forme principale est celle d'un robot géant qui permet de se déplacer facilement dans toutes les directions, de sauter, de ramasser des objets et des bonus, et d'utiliser plusieurs armes. Enfin une dernière forme défensive rend l'engin imperméable à la plupart des attaques mais ne lui permet pas de tirer. Les transformations et actions diverses sont bien intégrées à toutes les touches du joypad et on s'en sort après avoir passé quelques minutes dans le menu "controls" qui permet de les essayer et dans le mode "training" qui nous oppose à de multiples ennemis dans une arène.
Le jeu lui même consiste à accomplir diverses missions révélées par un personnage dont le portrait apparait parfois à l'écran. Il s'agira d'atteindre certains points dans des niveaux en "couloir" ou bien ouverts, ou de trouver des objets, le tout avec des boss à la clé. On devra parfois pénétrer à l'intérieur de bâtiments et on passe alors à une vue subjective. D'autres niveaux se déroulent dans l'espace et favorisent l'usage du jet.
Vortex est un jeu intéressant pour le fan de Starfox qui découvre ici une sorte de suite officieuse dont on retrouve certains éléments dans les versions beta de Starfox 2. Mais il s'agit d'une suite qui n'est pas supervisée par Nintendo et ça se sent. Je veux dire par là que les bonnes idées sont présentes, tout comme un moteur de jeu solide (replacé dans le cadre l'époque et des limitations techniques de la console), mais que c'est sur la finition et le bon équilibrage du gameplay que Vortex souffre. L'action est souvent confuse, les "patterns" des boss sont difficiles à saisir, et la mise en scène qui se veut très Starfox encore une fois (intro, dialogues, personnages secondaires) laisse franchement à désirer. Au final on obtient un titre moyen qui a beaucoup moins bien vieilli que son modèle mais qui mérite d'être essayé à mon avis.
Moyen


Je ne fais pas de récapitulatif pour la lettre V, tout est sur cette même page. Perso je garde Volleyball Twin, Vortex et Vegas Stakes dans mon romset, mais je ne suis pas sur de relancer un seul de ces jeux un jour !

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Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

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De : Thionville

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Posté le: 2013-07-21 13:07
Bon, personne n'a de commentaire à faire sur Vortex ? J'aurais bien aimé quelques avis.
Bon, tant pis, on passe aux W :


Waratte Iitomo! TamorinPic
(Athena - 1994)



Tiré de l'émission de jeu de la télé japonaise "Waratte iitomo" dont le présentateur est le célèbre Tamori, ce jeu est une collection de près de 20 mini-jeux de type observation, mémoire ou réflexes dans lesquels on affronte jusqu'à 3 adversaires dirigés par des amis ou le CPU. Les épreuves sont bien entendu inspirées de ce qui a été proposé dans l'émission TV. Cela nous donne entre-autre un jeu ou il faut mélanger des cocktails le plus rapidement possible en matraquant un bouton, des puzzles, des variantes du Simon (reproduire une suite de dessins / sons montrée une fois et de plus en plus complexe), un jeu ou il faut vite identifier des kanji, un jeu très simpliste mélangeant billard et bowling ou encore un "123 soleil" ou il faut faire avancer son personnage pendant qu'un autre a le dos tourné. Avec une présentation fidèle à l'émission et un nombre très conséquent d'épreuves, on peut dire que les développeurs ont tenté au mieux de satisfaire les fans auxquels cette cartouche est destinée. Pour nous autres, nous sommes face à des distractions très minimalistes à l'intérêt pas toujours évident et dont certaines sont parfois clairement obscures, et si les règles de chaque jeu sont bien présentes, elles sont malheureusement écrites en japonais. A essayer peut-être pour les fans de "Party games", mais je doute que ça intéresse grand monde.
Mediocre (mieux si on parle japonais)


Wheel of Fortune
(Imagitek / Gamete - 1992)



Wheel of Fortune : Deluxe Edition
(Imagitek / Gametek - 1993)



Le jeu télévisé la Roue de la Fortune fait son entrée sur Snes avec ces deux titres d'une qualité fort discutable. Le but du jeu consiste à accumuler de l'argent en faisant tourner une roue, déterminant quelle est la somme à encaisser, puis en proposant une lettre (consonnes uniquement) composant le mot, la phrase ou le nom de la personne à découvrir. Si on ne trouve pas, on peut acheter une voyelle avec une partie de l'argent précédemment gagné. Attention car en tournant la roue, on risque de passer son tour ou de de perdre tout son argent. Jusqu'à 3 joueurs, humains ou CPU, peuvent s'affronter.
Le principe du jeu est simpliste, malheureusement la réalisation de cette cartouche l'est encore plus. Manque de couleur, dessins grossiers, peu d'animations, horrible roue (encore pire dans l'édition deluxe ...) et ergonomie discutable sont de la partie. La raison d'être de l'édition "Deluxe", en plus d'une interface revue et de graphismes modifiés (encore plus moches !), semble être de corriger quelques bugs présents dans le premier jeu.
Adaptés d'un jeu présentant peu d'intérêt à la base, et développés en urgence par quelques programmeurs peu motivés, ces deux titres sont à éviter.
Mauvais


Wally wo Sagase
(Tomy - 1993)



Nous avions déjà vu un jeu tiré de l'univers de "Ou est Charlie ?" avec "Great Waldo Search". En voici un autre destiné aux enfants japonais puisqu'il est uniquement disponible dans leur langue. On dirige ici un enfant qui est plongé dans les illustrations de Martin Handford, l'auteur de l'oeuvre originale qui apparait d'ailleurs à l'écran. On se dirige librement d'écran en écran et il faut retrouver un objet ou une personne précise renseigné par une illustration lors d'un dialogue. A noter que les textes sont particulièrement nombreux. Evidemment, les écrans sont remplis d'autres éléments ressemblant beaucoup à celui voulu. Une fois qu'on a trouvé ce qu'on cherche (on a droit à 3 essais), l'histoire progresse et on passe à l'objectif suivant. En marge de cela, il faut également retrouver d'autres personnages vêtus comme le héros, et cela nécessite parfois de résoudre quelques énigmes très simples comme activer un interrupteur pour ouvrir une porte.
Jouable sans trop de problème malgré la barrière de la langue mais ne présentant pas un grand intérêt, Wally wo Sagase peut éventuellement se pratiquer avec son fils ou sa fille mais je suppose qu'il existe des équivalents en français sur PC ou Mac.
Mediocre


Wario's Woods / Wario no Mori
(Nintendo - 1994)



Si les jeux Nintendo ont pour réputation d'être simples d'accès et capables de procurer du fun dès les premières secondes, Wario's Woods fait clairement exception au sein du genre qu'il représente : le Puzzle-game. Pas qu'il soit mauvais, loin de là, mais sa complexité et sa prise en main obligeront non seulement à se farcir le tutorial en entier, mais également à se faire la main sur d'innombrables parties avant de commencer à maitriser tous les mécanismes offerts par le gameplay et de commencer à réellement s'amuser.
Dans ce jeu on dirige Toad le champignon qui doit soulever des bestioles et des bombes présentes en bas de l'écran ou tombant depuis le haut de l'écran, et il faut en aligner au moins 3 de même couleur (avec obligation d'y avoir au moins une bombe), horizontalement, verticalement ou en diagonale. Classique. Mais ce qui donne le vertige lorsqu'on parcours le tutorial, c'est le nombre de possibilités et règles annexes. Ainsi, Toad peut soulever soit une seule, soit toute une colonne de bestioles. Il peut aussi grimper le long d'une colonne sauf s'il transporte quelque chose. Il peut également se placer directement au dessus d'une bestiole ou d'une colonne qu'il transporte. Il peut enfin donner un coup de pied pour envoyer valser une bombe (façon Bomberman) latéralement. Tout ceci doit être utilisé afin de provoquer des enchainements indispensables à l'apparition de diamants qui font disparaitre toutes les bestioles d'une même couleur. Le but du jeu, que ce soit en solo ou en versus (écran splité et affrontement contre le CPU ou un ami) est de faire disparaitre toutes les bestioles de l'écran.
Le principe est diabolique et propose du "challenge" dès les premières parties. N'hésitez pas à passer du temps sur les tutos pour tout assimiler sinon vous allez vous faire massacrer.
Techniquement le jeu est sympathique mais la licence Mario est vraiment anecdotique, on sent bien qu'il s'agit à la base d'un jeu qui n'a rien à voir et qui a subit un ravalement de façade.
Plus complexe que le puzzle game de base, Wario's Woods est prenant et amusant, mais demande une étude approfondie de ces mécanismes de gameplay en plus des habituels réflexes et stratégies.
Pour info, ce jeu n'est à ma connaissance jamais sorti en cartouche au Japon. Mais il fut rendu disponible plusieurs fois sur le service de téléchargement Sattellaview sous plusieurs versions proposant habituellement des classements "en ligne". L'une de ces versions dispose de graphismes modifiés pour mettre en scène (dans les décors) des comiques de la TV japonaise.
Assez Bien (objectivement, perso j'aime pas trop)


Wrecking Crew 98
(Nintendo - 1998)



Wrecking Crew 98, distribué par l'intermédiaire du service de téléchargement Nintendo Power, est un puzzle game dans la veine de Wario's Woods puisqu'ici aussi on dirige un personnage se trouvant en bas d'une aire de jeu tandis que des blocs tombent du haut de l'écran, et ici aussi il faut les faire disparaitre plus vite que son adversaire dont l'aire de jeu se trouve de l'autre coté de l'écran. Pour cela il suffit de mettre son personnage devant un bloc et de donner un coup de marteau dedans. S'il s'agit d'un bloc de briques, il se transforme en bloc coloré, et si 3 blocs colorés identiques sont alignés horizontalement ou verticalement, ils disparaissent tous en même temps et ça provoque l'envoi d'un malus vers l'adversaire. En plus de donner des coups de marteau, le personnage du joueur peut utiliser des manettes sur les bords de l'écran pour bouger les rangées de blocs, escalader ces rangées si des échafaudages en hauteur sont accessibles, et également sauter. Cette dernière action est essentielle pour éviter les ennemis qui apparaissent parfois et qui viennent ralentir ou immobiliser le joueur s'il les touche.
Nous avons donc ici une variante dynamique et originale du puzzle-game en versus à la Puyo Puyo, incorporant quelques éléments de jeux d'échelles à la Donkey Kong, ou à la Wrecking Crew "tout court", ce dernier étant à l'origine un titre NES. Plus abordable que le très complexe Wario's Woods, ce titre est assez amusant mais il lui manque à mon avis un petit-quelque-chose pour en faire un vrai bon titre du genre. A essayer en tout cas, d'autant qu'il est très complet avec ses modes versus et story (illustré de jolis dessins, avec des textes en japonais), ses personnages à débloquer, et on trouve même en bonus l'intégralité du très bon Wrecking Crew NES (avec l'éditeur de niveaux).
Assez Bien (Bien pour Wrecking Crew NES : voir article de Chatpopeye)

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gazza8
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Joue à Darkest Dungeon, Cathedral (PS4)

Inscrit : Oct 20, 2005
Messages : 818
De : Bruxelles

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Posté le: 2013-07-22 11:18
Citation :
Le 2013-07-06 14:28, dinomasque a écrit :

C'est peut-etre un problème de correction gamma mal émulée.

Il y a d'autres vidéos sur Youtube sur lesquelles la piste est bien visible :
http://www.youtube.com/watch?v=JzyTD03MmXA
http://www.youtube.com/watch?v=ypS7ocdXjHE


Incroyable cette différence de rendu graphique !
J'aimerais bien connaître le rendu sur console originale avec un LCD ; si c'est lisible, je l'achète


Citation :
Wheel of Fortune : Deluxe Edition

C'est peut-être lié à l'âge, mais j'ai de plus en plus envie de ce genre de jeu sur console !
J'ai regardé pour "Trivial Pursuit" sur Master System, je pense à Jeopardy sur la SNES, je joue à The Chessmaster sur Game Boy...

Rugal-B
Gros pixel



Joue à Gradius FC, Mad City FC, Gun Sight FC, Macross FC

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Posté le: 2013-07-22 18:06
Désolé Seb, j'ai jamais testé Vortex, "et c'est pas à mon age que je vais commencer".

D'ailleurs, ta dernière volée de tests ne déclenchera aucun achat chez moi non plus...

Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-07-27 22:24
Where in the World is Carmen San Diego
(Broderbund / Hi Tech - 1993)



La série "Carmen San Diego" débute sur micro-ordinateurs en 1985. Il s'agit toujours de jeux d'aventure à vocation éducative dans lesquels on voyage un peu partout dans le monde pour recueillir des informations permettant de déterminer vers quel endroit aller ensuite. On incarne en fait un policier lancé aux trousses d'un criminel non identifié et il faudra également pouvoir découvrir suffisamment de preuves et rassembler suffisamment de témoignages pour deviner qui est le criminel, à partir d'une liste consultable n'importe quand pendant le jeu, et ainsi obtenir un mandat d'arrêt sans lequel parvenir à coincer sa proie ne servira à rien.
L'interface à l'écran présente une illustration du lieu ou on se trouve et des choix d'actions qu'on sélectionne avec un pointeur dirigé au pad. On peut visiter divers monuments pour y rencontrer des gens qui nous donnerons des indices, et consulter son ordinateur pour accéder aux dossier des différents criminels. On peut également choisir de partir vers un autre pays si on a trouvé assez d'informations. Chaque action nous fait perdre une ou plusieurs heures et le temps est limité. Les infos découvertes seront du genre "la personne que vous poursuivez s'intéresse aux samurais", et il faudra en déduire que notre cible est partie au Japon.
Le jeu est assez amusant pour un éducatif, mais facile, répétitif au plus haut point et pas franchement sexy dans sa réalisation et son interface. Les lieux sont peu nombreux et les parties se ressemblent toutes. La cartouche permet de choisir sa langue (le français est disponible). A faire essayer à votre petit frère, éventuellement ...
Moyen


Where in Time is Carmen San Diego
(Broderbund / Hi Tech - 1992 - 1992)



Ce jeu est quasiment identique au Carmen San Diego "de base", mais cette fois on voyage également dans le temps et la cartouche tente donc d'inculquer des notions d'histoire en plus de celles de géographie. Sorti un an avant l'autre épisode de la série disponible sur Snes, il est donc techniquement un peu moins aboutit mais les différences sont minces. Ici, au lieu de choisir de se rendre dans des lieux spécifiques d'une ville, on choisira plutôt d'interroger des témoins (qu'on ne voit pas), de contacter un informateur ou de chercher des indices. Mais fondamentalement ça ne change rien au principe.
Ici aussi, la présentation est sympathique, le jeu est dans plusieurs langues dont le français (avec encore tout un tas de jeux de mots dans les noms des criminels recherchés), mais c'est toujours aussi répétitif.
Moyen


Wordtris
(Sphere / Elorg - 1994)



Ce jeu qui fut parait-il conçu par Alexey Pajitnov, le papa de Tetris, est un puzzle game qui mélange le concept du célèbre jeu sus-nommé avec le Scrabble. Des lettres tombent du haut de l'écran et le joueur doit les disposer afin de former des mots anglais de 3 lettres ou plus, horizontalement ou verticalement, ce qui rapporte des points et fait disparaitre les lettres en questions. Il faut éviter, comme dans Tetris, que l'écran se remplisse jusqu'en haut, et on remporte des bonus de points si on réalise des mots de plus de 3 lettres ou, mieux, le mot indiqué en haut de l'écran. Et pour ça : bonne chance ! Oui, car il vous en faudra étant donné que les lettres tombant du haut de l'écran sont déterminées au hasard. Totalement au hasard. Or, comme vous n'êtes pas censés l'ignorer, l'alphabet comporte beaucoup plus de consonnes que de voyelles, mais des mots constitués uniquement de consonnes sont quand même vachement rares, chose que les développeurs du jeu on choisi d'ignorer. Bref, on se retrouve vite à prier pour qu'un E ou un A descende vite afin de le caser au milieu de nos X, Z et autres W. Le jeu est donc très hasardeux, et plutôt difficile même si des pièces bonus (faisant disparaitre la lettre de son choix) apparaissent régulièrement à l'écran.
Niveau réalisation, c'est très sobre et les joueurs "micro" reconnaitront les décors déjà utilisés dans Super Tetris de Spectrum Holobyte. Il est possible de jouer à deux en s'entraidant ou en faisant la course au score (les deux joueurs jouent sur le même écran) et plusieurs niveaux de difficulté sont disponibles. Bien que assez amateur de jeux de lettres (j'adore Boggle Plus sur Gameboy, OK, vous vous en moquez !), je n'aime pas du tout ce jeu.
Mediocre


Worms
(Team 17 / East Point / Ocean - 1996)



Jeu culte sorti initialement sur Amiga, Worms est un petit jeu de stratégie rigolo dans lequel 4 équipes de 4 vers de terre minuscules vus de profil s'affrontent en se tirant dessus avec des armes telles que des bazookas ou des fusils à pompe ! Au début de la partie, les vers sont placés aléatoirement, puis chacun joue à tour de rôle. Il n'a alors que quelques secondes (réglable dans les options) pour observer ou sont placés ses copains et ses ennemis, puis éventuellement se déplacer (on peut sauter) et sélectionner une arme pour faire feu en choisissant une direction et en réglant la puissance. Attention à la force du vent, variable, qui peut changer la donne. Dans les options toujours, on peut activer ou désactiver certaines armes.
Fun, imprévisible et plein d'humour, Worms est une référence des "party-games" conviviaux dans lesquels on rassemble tous ses futur-ex-amis. Oui, car il est trop tentant de trahir son pote qui nous dit "viens, on s'allie et on attaque plutôt le joueur 3, il a encore tous ses vers en bonne santé". Bon argument mais ... désolé mec, ton ver est placé juste à coté de la flotte, c'est trop tentant de lui balancer un "hadoken" (oui, il y en a, il y a même un "dragon-punch") pour le jeter à l'eau et le tuer en un coup ...
Malheureusement, la version Snes est décevante à plus d'un titre. Techniquement ce n'est pas brillant, mais l'intérêt du jeu n'en pâtit pas. Par contre on déplore l'absence de certaines armes et options par rapport à d'autres versions sorties à la même époque : pas de "bungie-rope" par exemple, et les versions micros permettaient d'enregistrer ses propres voix pour "doubler" les vers, ce qui était hilarant. Bon, OK, c'était pas possible sur Snes. En revanche, difficile de pardonner cette caméra qui ne suit pas l'action et surtout cette ergonomie complètement aberrante qui exploite très mal le pad de la Snes (avec attribution de tout un tas de fonction sur le bouton ... select !) et oblige à passer par un menu carrément très mal conçu. Il faut ainsi appuyer une première fois sur select pour que le jeu nous propose de quitter la partie puis, à partir de ce menu, appuyer encore une fois sur select pour choisir ses armes ! Une mauvaise manip, et c'est le game-over involontaire (le jeu ne demande pas de confirmation quand on choisit de quitter !). Bref, préférez d'autres versions comme le "director cut" sur Amiga ou les conversions PS ou Saturn.
Moyen (mauvaise adaptation d'un grand classique)


Wild Snake / Super Snakey
(Manley and Associates / BPS - 1994)



Adapté semble-t-il d'un jeu sorti sur micro-ordinateurs soviétiques, Wild Snake est un puzzle game à la Tetris particulièrement facile à prendre en main. Des serpents colorés de diverses longueurs tombent du haut de l'écran et la seule action du joueur consiste à les guider vers la gauche ou la droite. Si un serpent en touche un autre de la même couleur, il le fait disparaitre et continue son chemin, pouvant ainsi éventuellement toucher encore un autre serpent identique pendant sa chute. Il faut tenter d'arranger les serpents de manière à pouvoir en toucher un maximum de couleurs différentes, et de façon à ce qu'ils ne s'empilent pas trop vite jusqu'à arriver en haut de l'écran, ce qui est synonyme de fin de partie. Un serpent clignotant qui élimine tous les reptiles de la couleur qu'il touche et, plus rare, un gros boa qui descend tout droit et élimine tout ce qu'il touche, tombent parfois du haut de l'écran.
On peut ainsi jouer en mode "endless", en choisissant plusieurs niveaux de difficulté ainsi que la forme du réceptacle dans lequel tombent les serpents. Il existe deux autres modes de jeu. Le premier est un versus en écran splité ou on peut affronter un ami mais pas le CPU. Le second est le mode "King Cobra" ou chaque niveau impose au joueur une condition, comme éliminer un certain nombre de serpents dans un temps donné.
Wild Snake n'est pas très joli, mais on s'en moque un peu dans ce genre de jeux. Il a l'air simpliste et sans grande profondeur au premier abord, ce qui se vérifie après quelques parties ! Ca ne l'empêche pas cependant d'être addictif et de donner envie de relancer toujours une nouvelle partie pour tenter de battre son score. C'est un puzzle game pas génial que je trouve personnellement assez sympathique.
Assez Bien

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Posté le: 2013-07-28 11:34
tiens je savais pas que worms etait sorti sur SNIN. Exclusif à un territoire ou sorti partout ?
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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-07-28 15:46
Worms Snes est sorti uniquement en version euro il me semble.

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Posté le: 2013-07-29 13:58
96 en plus, la psx etait deja sorti de mémoire. La SNIN etait pas déjà morte d'ailleurs oO ?
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Posté le: 2013-07-29 22:04
J'aime bien Where in Time is Carmen Sandiego sur le principe, mais il est en effet beaucoup trop répétitif, et surtout trop long. J'avais essayé de le finir sur MD, et j'ai lâché l'affaire au bout de, je sais pas, 5 ou 6 heures ? En tous cas ça m'a paru interminable.

Heureusement, depuis, on l'a retrouvée :



Par contre quand j'étais gamine j'adorais Wordtris. Je jouais à une version démo sur Mac, alors qu'il me semble qu'à l'époque je ne parlais pas du tout anglais. Je devais quand même me débrouiller, parce que ça m'amusait bien !
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-08-04 16:58
Citation :
Le 2013-07-29 13:58, RainMakeR a écrit :
96 en plus, la psx etait deja sorti de mémoire. La SNIN etait pas déjà morte d'ailleurs oO ?

Regarde la date de sortie du 1er jeu ci dessous


Wizardry I-II-III : Story of Llylgamyn
(Game Studio / Media Factory - 1999)



On a beau être rétrogamer et fier de l'être, il y a certaines périodes de l'histoire des jeux-vidéo dans lesquelles on a parfois un peu de mal à replonger. Comme par exemple ces premiers jeux de rôle dont l'intrigue se résumait à explorer des donjons humides, à ouvrir des portes, à combattre des monstres et à ramasser des trésors. Le tout avec une interface peu engageante faite de nombreux menus, et surtout avec un niveau de difficulté absolument monumental. Cette cartouche nous propose pourtant de revivre tout ça en nous servant les 3 premiers épisodes de la mythique série Wizardry, qu'on peut considérer comme la génitrice de tout un genre grâce à son influence planétaire. En effet, dès 1981 sur Apple 2, le 1er jeu nous proposait de livrer des combats au tour par tour face à des monstres représentés en vue subjective, d'explorer des donjons "case par case" en vue subjective également, d'acheter armes et équipements chez les marchands, de lancer des sorts, de créer une équipe de 6 héros, et de sortir ses feuilles à petit carreaux pour dessiner les plans de labyrinthes complexes.
Cette cartouche donc rassemble les versions NES des 3 premiers épisodes, soit 3 aventures dont chacune est constituée d'une simple ville (pour se soigner et acheter de l'équipement) et d'un donjon aux multiples étages à explorer. La réalisation a été améliorée pour profiter des capacités graphiques et sonores de la Snes, mais l'interface originale ainsi que le niveau de difficulté ahurissant (si on n'a pas connu ces titres à l'époque) demeurent. En effet, il n'est pas rare de voir son équipe décimée dès le 1er combat, soit par un groupe d'une dizaine de monstres nous tombant dessus au premier détour d'un couloir, soit par l'explosion d'un coffre piégé venant achever l'éventuel survivant ! Petit élément rétro : on peut choisir d'afficher les murs des labyrinthes en fil de fer.
Disposant de textes en anglais ou en japonais (à choisir dans les options), le jeu est donc "praticable" par tous bien que sorti uniquement au Japon, et forcément plus "abordable" que la version originale grâce à la refonte technique. Mais sachez ou vous mettez les pieds : c'est "old school" de chez "old school" ! A noter que ce jeu était uniquement disponible par l'intermédiaire du service de téléchargement "Nintendo Power".
MOYEN (mieux si vous êtes archi-fans ou très nostalgiques)


Wizardry Gaiden IV : Throb of the Demon's Heart
(ASCII - 1996)



Ce Wizardry Gaiden 4 fait suite aux 3 épisodes sortis sur Gameboy. Il s'agit d'une histoire parallèle à celle racontée dans la série principale, et qui se déroule au Japon féodal. Au lieu d'explorer un donjon de pierre, on va se promener dans des châteaux et temples en bois et affronter des ninja, des samurai, et des "oni". Mais en dehors du contexte, rien ne change par rapport à un Wizardry classique. Mêmes déplacements case par case en vue subjective, mêmes combats très difficiles au tour par tour, même dépouillement scénaristique (pas/peu de dialogues, aucune mise en scène). Si on peut choisir d'afficher quelques informations en anglais, la plupart des textes à l'écran restent en japonais, ce qui ajoute encore une difficulté à ce titre déjà très "hardcore". Techniquement, c'est certes plus joli que Wizardry 5 sur la même bécane mais ça reste très frugal ...


Wizardry V : Heart of the Maelstrom
(Game Studio / ASCII - 1992)



Conversion fidèle du 5eme épisode de la célèbre saga de jeux de rôle sur micro-ordinateurs, née aux USA mais très populaire au Japon, voici le 1er Wizardry à débarquer sur la 16 bits de Nintendo. Oubliez cependant les effets spéciaux dont la console a le secret : la réalisation est en effet assez primitive, c'est de la NES en plus coloré et avec des musiques plus "symphoniques", mais il n'y a aucune animation et l'interface reste fidèle à ce que nous proposait l'Apple 2 au début des années 80. En effet, l'esprit de Wizardry n'a pas été bafoué pour son portage sur Snes : on reste dans un donjon-RPG à l'ancienne, avec des labyrinthes sans fin, sans automap, des énigmes obscures à résoudre avec très peu d'indices, et surtout de fréquents combats au tour par tour dans lesquels les chances de survie de son équipe ne sont pas très élevées. Notons tout de même que, sur ce dernier point, le jeu est un peu moins impitoyable que ses prédécesseurs, en début de partie tout du moins. Mais la difficulté éhontée de la saga montre vite son visage, rassurez-vous ... Sortie aux USA (distribuée par Capcom en 94), et donc en anglais, cette cartouche attend de courageux rétrogamers en quête d'un défi bien hardcore.
Pour info, la cartouche japonaise propose également des textes en anglais et le jeu fut distribué aussi par l'intermédiaire du Sattellaview (téléchargement par satellite).
Moyen


Wizardry VI : Bane of the Cosmic Forge
(Game Studio / ASCII - 1995)



Avec son interface simplifiée et plus avenante (les personnages sont ainsi représentés par des portraits et plus par des lignes de texte), ses monstres animés, et ses plus nombreux textes venant développer un peu l'intrigue ou les énigmes, le 6ème Wizardry se démarque assez clairement de tous les autres présents sur Snes. Il présente donc un visage plus moderne de la fameuse série de jeux de rôle orientée "porte-monstre-trésors". Ceci dit, le jeu reste très difficile et conserve les mêmes mécaniques de jeu que ses prédécesseurs avec une succession de couloirs à explorer, et très peu de mise en scène et de progression scénaristique. On ne s'attardera pas longtemps sur cet épisode qui est malheureusement victime de deux défauts. Le premier est graphique : on déplore ainsi une fenêtre de jeu toute petite par rapport à tous les autres épisodes de la série sur la même machine, et de plus les sprites et décors ne sont ni détaillés ni très emballant au niveau de leur design. L'autre défaut, c'est l'absence d'une version traduite, bien que de nombreux éléments (objets, noms des ennemis, sorts ...) puissent être affichés en anglais.

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