95-96: l'age d'or du RPG sur SFC

Bon, je vais pouvoir dire 2-3 trucs.

*Traverse: ce jeu m'attire vraiment. Mais je l'ai essaye deux fois, a chaque fois j'ai abandonne tres vite a cause de sa non-linearite. C'est comme Romancing Saga 3, on est trop libre et on ne sait pas quoi faire...
Dommage parce que l'histoire semble aussi interessante (au debut, le heros parle avec son pere alcoolique, qui lui reproche la mort de sa femme a sa naissance)

*Tengai Makyo Zero
Un excellent jeu vraiment. Certes inferieur au 2 (plus court, moins varie, persos moins charsimatiques) et au 4 (moins d'humour, gameplay plus rigide), mais ca reste un des meilleurs RPG de la console. En revanche, impossible d'esperer le finir sans une solide connaissance du japonais; certains passages deviennent infaisables (genre aller chercher tel objet, puis aller l'utiliser ailleurs en ouvrant le menu de l'inventaire (les Tengai n'ont jamais eu de systeme automatique sauf heureusement le 4 (ce qui en fait le seul episode jouable et finissable par un non-japonisant), et en se mettant exactement a l'endroit voulu).
Le jeu est tres beau, a une duree de vie correcte, les musiques splendides, y a des passages amusants (genre on va chanter au karaoke), propose de nombreuses originalites (on peut "entretenir" plusieurs concubines! Si si)...

Cela etant, on ne peut esperer en profiter vraiment en emulation a cause de l'horloge interne. A priori (arretez-moi si je me trompe), sur emulateur, on est condamne a faire le jeu comme si on y jouait d'une traite d'affilee en temps reel. Or, pour profiter du systeme d'horloge, il faut y rejouer regulierement tous les jours (a la meme heure pour accomplir certaines actions), sans compter de nombreux event qui n'auront lieu qu'a une date bien precise, parfois un seul jour par an!
A ce sujet, il y a un Boss cache qui n'apparait que trois quinzaines par an et qui lache un objet super-utile.
Le pire, c'est des event genre aller dans tel temple entre minuit et minuit 9, n'importe quel jour entre le 3 Janvier et le 9 Fevrier 1996 (oui, ca ne marche que cette anne-la!!)

Ce jeu est profondement chronophage (sauf si on se limite a la quete principale) et est a conseiller aux celibataires sans emploi, et avec un excellent niveau de japonais.
J'ai eu la chance d'y jouer quand j'etais etudiant en echange universitaire au Japon, je sais que maintenant ce serait impossible.

Mais j'en ferai peut-etre un article un jour.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je confirme ce point là, je possède la cartouche, et je n'ai jamais pu finir ce jeu, alors qu'à priori il semble assez court et linéaire, mais il y a des moments où la connaissance du japonais était totalement indispensable (j'ai le souvenir d'un item qu'il fallait acheter dans un magasin qu'il fallait équiper au héros pour pouvoir traverser un lac glacé, et ce magasin n'était pas du tout dans le contexte du monde glacée...).

Mais le sentiment que j'avais du jeu, c'était qu'il était solidement ancré dans la culture japonaise traditionnelle, on est très loin des Final Fantasy voire même Dragon Quest, sans même comprendre la langue, j'ai l'impression qu'il contient pas mal de référence à des légendes ancestrales nippones.

Et puis c'est vrai que le jeu est très très beau, l'un des plus beaux RPG de la SFC à mes yeux (avec Seiken Densetsu 3), et la bande-son est excellente.
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Merci beaucoup pour tous ces commentaires / précisions concernant Tengai Makyou.

Puisqu'on parle de Tiny Toons dans la partie rétro du forum, j'en profite pour vous donner mon avis sur l'épisode Snes, non sans avoir traité quelques autres jeux "toonesques" en apéritif :


Timon & Pumbaa's Jungle Games
(Tiertex / THQ - 1997)



Sans surprise, cette cartouche regroupe plusieurs mini-jeux se déroulant dans la jungle et mettant en scène les personnages "comiques" du dessin animé de Disney "Le Roi Lion" que sont Timon et Pumbaa. Ils sont accompagnés d'autres animaux rigolos et bien dessinés et animés la plupart du temps, surtout lorsqu'ils apparaissent sur l'écran servant de menu. Les jeux disponibles sont :
- Burper : une sorte de Galaxian avec Pumbaa en bas de l'écran qui lance des "rots" sur des bestioles tombant du haut de l'écran. Pumbaa est lent et le jeu n'a pas grand intérêt.
- Jungle Pinball : un flipper qui aurait pu être sympa avec ses cibles à shooter lorsqu'elles apparaissent, mais le plateau de jeu manque de complexité et la balle ne cesse de filer sur les cotés sans que le joueur ne puisse rien faire pour l'en empêcher.
- Hippo Hop : Timon se prend pour "Frogger" et doit sauter sur des hippos ou des troncs d'arbre pour ramasser des fruits. Le soucis, c'est que la partie ne s'arrête apparemment jamais (des fruits apparaissent sans arrêt) sans pour autant que la difficulté ne progresse, et on finit pas s'ennuyer devant le manque de challenge.
- Sling Shooter : on dirige au pad le viseur d'un lance-pierre et il faut toucher un maximum d'animaux pendant le temps imparti. C'est basique, un peu trop facile, assez lent, mais ça reste le meilleur jeu du lot et tous les animaux qui apparaissent disposent d'animations amusantes.
Au final, les jeux sont très légers et ne sont qu'au nombre de 4. Même les enfants fans du Roi Lion ont feront trop vite le tour.
Mediocre


Tom and Jerry
(RSP / Hi Tech - 1992)



J'ai beau être un fan "hardcore" des cartoons mettant en scène la souris Jerry toujours poursuivie par le chat Tom, je ne peux décemment pas vous recommander ce jeu de plate-forme affreusement moche et insipide. On dirige donc Jerry qui doit atteindre la fin de chaque niveau. La souris peut s'abaisser, sauter par dessus les dangers ou sur les ennemis et lancer des billes trouvées en chemin. Le scrolling à peu près fluide dévoile des plate-formes mouvantes, et des passages plus ou moins étroits et plutôt linéaires qu'on parcourra sans difficulté, et sans plaisir. Car en plus d'être un représentant du genre sans la moindre originalité, la moindre idée de level design, et de provoquer rapidement un ennui profond, Tom and Jerry est aussi honteusement réalisé. Les graphismes sont hideux, avec des sprites mal ciselés et mal coloriés, et surtout bénéficiant de très peu d'animations. Ainsi, à la fin du niveau, Jerry s'immobilise en pleine course là ou n'importe quel autre jeu 16 bits aurait fait manifester sa joie au héros ou bien lui aurait offert une sortie de scène plus glorieuse. En plus de ce naufrage technique, les niveaux souffrent également d'un manque de gout et de cohérence flagrants. L'un des niveaux se passe ainsi dans une décharge avec un amas de déchets grisâtres en arrière plan. Et puis au sein d'un même niveau ou va passer d'une section ou on court sur les toits d'une maison à une sorte de décor futuriste ou pullulent des extra-terrestres. Dans tous les cas, les situations n'ont aucun rapport avec les cartoons, à part le boss qui est toujours le chat Tom, représenté en arrière plan et tentant de tuer Jerry par l'intermédiaire de divers moyens pas très subtils.
La partie sonore est également ridicule avec des bruitages quasi inexistants et des musiques minables. Même le célèbre thème du cartoon en intro a été foiré ! Au milieu de tout cela, la jouabilité aurait logiquement du être infernale avec des sauts imprécis et une inertie trop prononcée, mais étrangement, sur ce plan là, le jeu s'en sort plutôt bien avec une souris parfaitement maniable. Ca ne sauve pas le jeu, loin s'en faut ...
Mauvais


Taz Mania
(Visual Concepts / Sunsoft - 1993)



Taz Mania est une adaptation de plus d'un personnage des Looney Tunes qui passe entre les mains de l'éditeur Sunsoft. Mais cette fois il ne s'agit pas d'un classique jeu de plate-forme. Ici on dirige notre célèbre diable de Tasmanie en vue de derrière et il faut le faire courir le long d'une route en évitant de nombreux obstacles et en attrapant des petites bêtes à plume (des kiwis) pour les dévorer ! Le diable peut accélérer, revenir sur ses pas, sauter, attraper (les canaris, ou divers bonus), stopper net sa course, ou au contraire se transformer en tornade pendant quelques instants, ce qui fait office de turbo. A chaque niveau, il y a un nombre de kiwis à attraper avant la fin du temps imparti. On peut aussi attraper d'autres oiseaux afin de remonter sa jauge de tornade / turbo. Chaque collision avec un élément du décor ou un véhicule provoque une petite animation "toonesque" qui nous fait perdre du temps. Nous avons donc là un jeu hybride entre le jeu de course très arcade à la Road Rash et un titre de plate forme en vue de derrière façon Crash Bandicoot. On pense aussi un peu au hit 8 bits Trailblazer, mais en beaucoup plus abordable, rassurez-vous ! C'est assez amusant au premier abord, mais très vite lassant, d'autant que la difficulté augmente sérieusement à partir du second groupe de niveaux et risque de faire pester le joueur contre des contrôles imprécis (attraper les kiwis se révèle hasardeux). La réalisation est simple, avec un diable bien animé mais d'autre sprites très pauvres. Les décors sont colorés mais vides et certains éléments plutôt ratés, comme les étendues d'eau au dessus desquelles il faut sauter. A essayer le temps d'une ou deux parties, mais pas plus à mon avis.
Moyen


Tiny Toon Adventures : Buster Busts Loose
(Konami - 1993)



Le dessin animé Tiny Toon donnait un coup de jeune, pas forcément nécessaire mais tout de même réussi, aux héros de la Warner Bros que sont Bugs Bunny ou Daffy Duck en introduisant de nouveaux personnages, plus jeunes, ainsi qu'un humour souvent parodique et référentiel. On retrouve dans ce très bon jeu de plate-forme tous les personnages déjantés de la série TV, à commencer par le lapin Buster Bunny qu'on va diriger pendant quelques niveaux pleins d'idées au gameplay se renouvelant régulièrement. Buster peut sauter et courir, comme Mario. Enfin pas vraiment, car ici courir sert surtout à s'accrocher aux murs, ce qui doit se négocier finement car une jauge de course diminue lentement. Et sauter sert à négocier les passages de plate-forme, pas à attaquer ses ennemis. Pour s'en défaire, il faudra ici utiliser une attaque, sorte de coup de pied sauté acrobatique. La grande force des niveaux de Buster Bust Loose, c'est leur variété. On fait rarement 2 fois la même chose, avec des surprises à chaque coin d'écran. Le premier niveau proposera ainsi des bibliothèques qu'on escaladera en courant et en sautant au bon moment pour éviter des rats lanceurs de livre. Le second niveau commencera de façon plus classique avec des ennemis placés en hauteur lançant des projectiles qu'il faudra éviter, mais il se poursuit avec quelques passages astucieux comme ces morceaux de bois jetés par le mécanicien du train et qu'on utilisera comme plate-formes, ou ce boss qui est en fait une locomotive qu'on devra détruire petit à petit en la parcourant pendant que le scrolling la dévoile et en attaquant ses cheminées, dans une séquence qui évoque le vaisseau géant de R-Type par exemple. Les boss bénéficient en effet de ce débordement d'idées de la part de Konami et représentent parfois une sorte de mini-jeu dans le jeu, à la manière de celui du 1er niveau qui plonge le joueur dans une sorte de partie de Mario Bros (le jeu d'arcade). Ceci dit, on trouve justement des mini-jeux, permettant de gagner des vies, entre chaque niveau. Ceux ci sont également variés et mélangent chance et adresse. L'un des plus amusants est certainement la partie de squash ou l'on dirige "Petit Minet" vu de dos renvoyant une balle contre le mur tout en essayant de toucher les personnages passant en arrière plan. Konami oblige, le tout bénéficie d'une jouabilité tout à fait correcte.
Techniquement, le jeu fait partie des valeurs sures de la console dont il met en valeur la palette de couleurs. Les sprites sont tous plus charmants les uns que les autres, et bourrés de petites animations, les décors sont superbes, et les musiques (issues de la série pour certaines) parfaitement adaptées à l'action.
Alors malgré tout, ce soft n'est pas parfait. D'abord, il est court, mais tente de compenser cette faiblesse par une difficulté à première vue conséquente qui fait que le joueur tombe systématiquement dans certains pièges lors de sa première partie, particulièrement pendant les phases en scrolling forcé. Mais on mémorise vite ces (quelques) passages vicieux pour triompher assez vite. Ensuite, aussi "fun" soient-ils, les niveaux ne proposent pas ou peu d'exploration ni de passages secrets, choses qu'on apprécie toujours dans ce genre de titre. Et puis, il y a cette attaque du héros qui réclame une certaine habitude : on se fera souvent toucher au début, ne sachant pas très bien quand la déclencher. On pourrait également parler de passages un peu énervants dans lesquels on ne sait pas toujours très bien ce qu'on doit faire : c'est aussi du au fait que les niveaux introduisent tout le temps de nouveaux éléments de gameplay à gérer et que le tout se retrouve entassé dans des niveaux trop courts, ne donnant pas l'occasion au joueur d'apprivoiser ces nouveautés.
Mais qu'importe tout cela, grâce à sa réalisation, sa variété, son game-design intelligent et son humour, ce Tiny Toon nous fait de toute manière passer un excellent moment, même s'il n'est pas à la hauteur d'un Sparkster (pour rester chez Konami) ou d'un Donkey Kong Country.
Une recommandation pour finir : ne jouez PAS en mode "easy", ce dernier est amputé de nombreux éléments au sein des niveaux, et même de niveaux entiers.
Bien

A lire, l'article de GP dédié au jeu : http://www.grospixels.com/site/tinytoonbl.php


Tiny Toon Adventures : Wacky Sports Challenge
(Konami - 1994)



Les mini-jeux présents dans "Tiny Toon Adventures : Buster Busts Loose" ont bien du plaire aux développeurs de Konami puisqu'ils ont décidé de nous sortir un soft uniquement basé sur ce concept. Ici, 4 joueurs, humains ou CPU, vont s'affronter dans de nombreuses épreuves mêlant endurance, agilité et humour et réparties selon 3 niveaux de difficulté. La plupart reposent sur du matraquage de boutons suivis d'une action à placer avec un bon timing, dans la grande tradition des simulations de jeux olympiques. D'autres (plus rares) reposent principalement sur l'adresse, comme du tir sur cibles. Il serait long et fastidieux de citer toutes les épreuves présentes, alors je n'en mentionnerai que quelques unes :
- Une épreuve ou on dirige un viseur et on doit lancer des légumes sur des images de Montana Max.
- Une épreuve de course vue de dessus ou il faut éviter de nombreux obstacles et ramasser des bonus de point.
- Une course de ski du même acabit ou tous les coups sont permis.
- Une épreuve d'haltérophilie ou il faut bourriner les boutons et lever son haltère au bon moment.
- Une épreuve ou on suit un avion en vue de derrière et il faut toucher des ballons que ce dernier lance derrière lui.
Et bien d'autres encore !
Le jeu est donc un "Track and Field" déjanté qui brille par sa réalisation très bonne, son mode 4 joueurs, et ses nombreux gags qui s'apprécient surtout quand on fait n'importe quoi. En solo, l'intérêt est moindre mais on sera tout de même motivé à accéder aux modes de difficulté supérieurs (et aux nouvelles épreuves qui vont avec), et pour cela il faudra réaliser des scores minimum à chaque épreuve sous peine de perdre un "credit". Reste à voir si vous êtes fans de ce type de jeux qui font particulièrement souffrir les joypads !
Pour info, le jeu est appelé "Tiny Toon Adventures : Dotabata Daiundoukai" au Japon.
Assez Bien

Je deteste le dessin animé Tiny toon, du coup, j'ai jamais essayé le moindre jeu de la franchise (aussi nombreux soit ils, et sur tout les supports...) mais les screens donnent envie en tout cas, je testerais ça des que possible !

Par contre, sniff le massacre de Tom and jerry, j'ai deja eut l'occasion de voir la cat-astrophe chez un pote il y a super super longtemps, j'en étais deja décus a l'epoque alors aujourd'hui...

Le jeu se joue comme un Mario Party, il présent peu d'intérêt tout seul, je me souviens de bonnes tranches de rigolades chez un ami avec ce Tiny Toons.

Buster Busts Loose fait partie de mes petites perles de la Super Nes que j'aime à ressortir de temps à autres. Il est certes limité sur la longueur et on en fait vite le tour, mais il sait surprendre et il est bourré d'idées dans tous les sens, tout en étant très fidèle au dessin animé de base. Il se paie même le luxe d'être drôle ci et là, ce qui est déjà bien plus que la plupart des jeux. La Super Nes a véritablement croulé sous les jeux de ce type, mais ce Tiny Toons a toujours tenu une petite place au chaud dans mon cœur. À découvrir !

Tu as oublié de renvoyer vers mon article Seb

Je me demande si Timon et Pumbaa n'est pas le dernier jeu sortie en pal chez nous.

Quoi juste bien ?????? aaaaaaaaaah mes yeux ce jeu est génial. Alors oui il a pas des petits secrets partout, mais bon sang il a un replay value de dingue. Pendant longtemps j'y ai rejoué uniquement pour la partie de foot us.
C'etait le grand konami de l'epoque en plus

Faudra que je jchoppe sparkster moi un jour. Il est dispo en consoles virtuelle ?
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D'accord avec Rain, j'aurais aussi mis la note maximale sans problème à Buster Busts Loose.

Ah oui, on peut le considérer comme un des meilleurs jeux du genre de l'époque, ça je discute pas. Après chacun ses préférences, hein

@Amindada : désolé, j'ai ajouté le lien dans mon post.

Les présentations de la semaine dans le prochain post qui arrive tout de suite ...

Top Management 2
(Koei - 1994)



Ce jeu de gestion d'une entreprise fabriquant des micro-ordinateurs ressemble beaucoup à Leading Company du même éditeur (voir page 68). Jouable à 4 simultanément (au tour par tour) contre des amis ou le CPU, il permet d'endosser le rôle d'un PDG et de tenter d'imposer sa société en tant que numéro 1 sur le marché. Pour cela, on consultera ses conseillés, on regardera des tonnes de graphiques, puis on décidera d’allouer du budget à telle ou telle branche de l'entreprise, on gèrera les salaires, les stocks ... etc ...
La présentation générale est forcément un peu austère, mais les quelques dessins montrant les portraits de nos employés ou quelques écrans intermédiaires sont plutôt réussis. La navigation dans les menus se fait par un système d’icônes assez ergonomique. Si le sujet vous intéresse, gardez tout de même à l'esprit que ce jeu est intégralement en japonais ...


Tadaima Yuusha Boshuu Chuu Okawari
(Human - 1994)



Ce jeu dans lequel 4 adversaires dirigés par un joueur humain ou le CPU s'affrontent est un sympathique mélange de jeu de plateau et de RPG, comme la série Dokapon. On suit une petite histoire qui se déroule dans un monde d'heroic-fantasy puis chaque joueur jette un dé qui lui permet de se déplacer plus ou moins loin sur une carte qui se découvre au fur et à mesure qu'on l'explore (il n'y a pas de "cases"). On y trouve des magasins pour s'équiper, des auberges pour recruter de nouveaux héros dans son équipe, des donjons avec des monstres à affronter et plein d'endroits déclenchant des événements divers ou nous permettant de récupérer des objets ou des magies à utiliser ensuite quand on le souhaite avant un prochain tour de jeu. Les combats sont vus de coté et se déroulent au tour par tour comme dans un Final Fantasy. Les persos gagnent bien entendu de l'expérience et progressent pour acquérir de nouvelles capacités.
Bien que tout soit en japonais, les menus et textes (qu'on peut passer lors des cinématiques) ne sont pas trop nombreux ni ennuyeux pour qui souhaiterait s'essayer à ce titre particulièrement bien réalisé et qui bénéficie d'un design mignon assez accrocheur avec des persos et monstres très variés.
Attention, le jeu plante sur certains émus dès qu'on commence un combat. Pas de soucis sous Snes9X.


Tower Dream
(ASCII - 1996)



Ce jeu de plateau jouable à 4 simultanément est une variante du Monopoly et est également inspiré d'un autre jeu du genre moins connu : "Acquire" (distribué sous le nom "Grand Hotel" en France). Chaque joueur jette un dé à 10 faces et avance d'un certain nombre de cases autour d'un plateau de jeu. Après chaque tour il gagne de l'argent et peut construire un bâtiment au milieu du plateau. Certaines cases permettent de gagner certains bonus en tirant des cartes. Difficile d'en dire plus à propos des règles utilisées ici, tous les textes étant en japonais.
La réalisation du jeu est assez réussie : les musiques sont entrainantes et les joueurs sont représentés par des avatars de pixel de bonne taille qui de plus prennent vie lors de leurs déplacements grâce à de nombreuses animations qui leur sont propres (la jeune fille se repoudre le nez, envoie des bisous ... etc ...). Bref, c'est un titre qui semble soigné dans son genre mais qui nous laissera sur le carreau à cause de la barrière de la langue.


Tottemo Lucky Man
(Bandai - 1995)



Tiré d'un manga comique, ce jeu au design très étrange, est un croisement entre un jeu de plateau solo, un J-RPG et une collection de mini-games. J-RPG car on dirige une bande de 3 aventuriers improbables représentés en vue de dessus qui explorent les alentours et se retrouvent engagés dans des combats aléatoires au tour par tour avec possibilité d'attaquer, de fuir, d'utiliser une compétence spéciale ou un objet. Jeu de plateau car chaque déplacement est précédé d'un tirage sur une roulette qui détermine le nombre de pas à effectuer. Suivant ou on se trouve, on devra combattre ou on pourra parler à un personnage se trouvant près de nous ou ramasser un objet ou être soumis à une épreuve étrange. Et là on aborde donc le coté "mini-game" du soft avec des petits jeux d'action minimalistes ou il faudra bourriner un bouton, sauter au bon moment, ou effectuer rapidement une combinaison de type "coup spécial de Street Fighter 2" qui s'affiche en bas de l'écran. Ceci permettra de gagner des objets.
Les personnages mis en scène sont de pseudo super-héros qui défendent la terre contre les vilains extra-terrestres. L'intérêt du titre est de nous faire découvrir des héros et des ennemis totalement loufoques et les diverses attaques possibles pendant les combats ratent souvent, ce qui est prétexte à de nombreux gags. Techniquement, le jeu n'en jette pas vraiment et, même si évidemment on ne pouvait pas demander au jeu d'être plus beau que le manga, il aurait pu tout de même faire un effort au niveau de la partie sonore, des menus ou des animations. Malgré tout, et même si on y comprend pas grand chose, essayer ce titre ne manquera pas de déclencher quelques fou-rires. Évidemment, pour vraiment apprécier ce délire, il faudra un minimum lire le japonais.


Treasure Hunter G
(Square Soft - 1996)



Treasure Hunter G est le dernier grand RPG réalisé par Square Soft sur Snes. Sorti initialement uniquement au Japon, on peut désormais y jouer en anglais grâce à l'émulation et au patch de traduction réalisé par des fans. Le jeu se distingue immédiatement par deux caractéristiques principales. La première concerne sa réalisation avec des graphismes réalisés en 3D qui ont ensuite été intégrés en tant que sprites et décors 2D, comme dans le célèbre Donkey Kong Country, ou Super Mario RPG pour rester dans le genre. La seconde concerne le système de combat avec des affrontements non aléatoires (on voit les ennemis et on peut choisir de les éviter) qui se déroulent comme dans un mini-tactical RPG avec ses héros qui se déplacent de cases en cases et qui doivent faire attention à être bien positionnés par rapport aux ennemis. Dans le style, c'est un système plus évolué que celui de Live a Live mais quand même pas aussi abouti qu'un Tactics Ogre.
L'histoire est celle de 2 frangins qui partent à la recherche de leur père, chasseur de trésor. En chemin ils rencontrent la mystérieuse jeune fille du coin, pas si mystérieuse que ça en fait puisqu'on apprend vite qu'elle est en fait une fée qu'un être maléfique cherche à capturer. S'en suivent des aventures avec les habituels villages, grottes et donjons à explorer.
Après quelques heures de jeu, Treasure Hunter G laisse entrevoir ses forces et ses faiblesses. On croit à un scénario assez original au départ, tournant autour d'un monde d'heroic-fantasy mâtiné de steampunk et abordant des personnages ayant un peu de profondeur comme ces 2 héros qui reprochent à leur père de les délaisser constamment et qui doutent que son activité de chasseur de trésor soit réellement honorable (la profession a mauvaise réputation : demandez à Lock de FF6 ^^). Mais finalement les dialogues ne sont pas toujours passionnants et la personnalité des héros ne semble pas être amenée à réellement se développer. Quand au style graphique, s'il a pu sembler frais et impressionnant à l'époque, il fait partie de ceux qui subissent mal le poids des ans et on devra reconnaître une fois de plus que le style "dessin animé" des jeux 16 bits vieillit beaucoup mieux.
Pour le reste, on a pas franchement à se plaindre. Les combats, quoique trop faciles dans l'ensemble, sont plus intéressants que du tour par tour classique avec actions à sélectionner dans un menu. Le système est original puisqu'il impose de dépenser plus de points d'action pour accomplir une action justement, si on se trouve sur des cases proches d'un ennemi. Magies et équipements variées sont au menu avec par exemple des armes qui peuvent toucher 2 cases en même temps (attention : on peut toucher ses alliés) ou pièges à déposer sur certaines cases. Le rythme de l'aventure, qui n'est pas trop longue, est soutenu avec une alternance de donjons et de villes bien réglée. A noter la présence de petites quêtes annexes proposées par des villageois (on échappe pas à la classique opération de dératisation dans le sous-sol du marchand ...). Enfin les musiques sont réussies et on note quelques traits d'humour ici et là.
A mon avis, ce titre est inférieur aux grands Square Soft de la Snes, mais reste intéressant pour les fans du genre.
Bien

Tsuri Tarou
(Pack in Video - 1994)



Tsuri Tarou est un joli petit jeu de pêche très facile à prendre en main et plus ludique que réaliste. D'ailleurs l'intro donne le ton puisqu'à l'allumage de la console, on se retrouve à diriger ... une truite ! On doit faire sauter cette dernière au bon moment pour attraper 3 mouches qui volent au dessus de l'eau et ce n'est qu'après ce petit apéro interactif que le menu d'intro apparait. Le jeu commence ensuite comme un J-RPG avec un personnage vu de dessus qu'on dirige sur une carte disposant d'endroits divers ou on peut pêcher de nombreux types différents de poissons de rivière ou encore des écrevisses. Il suffit pour cela de lancer sa ligne et d'attendre qu'un poisson morde (ça vient très vite), puis on remonte sa ligne avec doigté en usant simplement du bouton A et en bougeant sa canne avec la croix. Il n'y a aucune option pour choisir son appât ou son matériel (pas au début du jeu en tout cas), on joue simplement et immédiatement.
Les environnements graphiques sont variés et soignés, rendant ce jeu vraiment sympathique. Dommage bien sur que tous les textes soient en japonais. Les mêmes développeurs sortiront plus tard une variante ou l'on pêche en mer (voir Fune Tarou).


TNN Bass Tournament of Champions
(Gaps / American Softworks - 1993)



Appelé "Larry Nixon's Super Bass Fishing" au Japon, ce soft nous propose de partir à la pêche au bar. Que ce soit en tournoi ou en mode libre, on devra d'abord guider son bateau jusqu'à un coin rempli de poissons, en s'aidant du sonar, puis on va jeter sa ligne et tenter de remonter une grosse prise. Ce sera bien évidemment plus facile si on a au préalable judicieusement choisi son équipement et ses appâts. Il faudra ensuite doser la force avec laquelle on va remonter sa ligne, en prenant en compte divers facteurs et en modifiant la position de son pêcheur toujours visible à l'écran grâce à une représentation dynamique qui montre à la fois son personnage et également la surface de l'eau avec le poisson qui se débat.
Ce jeu est bien réalisé et très complet. Son mode libre est ainsi totalement configurable et permet de choisir la météo, la force du vent, le lac ... etc ... Le magasin inclut dans le jeu dispose de vrais équipements sous licence. Ce titre semble donc être une valeur sure du genre. Une suite existe mais elle est malheureusement uniquement en japonais (voir "Japan Bass").


Troy Aikman NFL Football
(Leland / Tradewest - 1994)



Ce jeu de football US est sponsorisé par un célèbre joueur mais, bien qu'il dispose d'une licence NFL pour les équipes, les vrais joueurs eux n'apparaissent pas. Parmi les nombreuses options (championnat, pré-saison, possibilité de jouer entièrement les matches ou de décider seulement des stratégies), on trouve la custom-league qui permet de définir tout un tas de choses comme les équipes engagées, le calendrier des rencontres, et même le salaire des joueurs, et j'ignore totalement à quoi cela est censé servir dans ce jeu puisqu'en dehors de ça il n'y pas d'options de management !
Le gameplay tout comme la représentation de l'action sont calqués sur les titres de la série John Madden. Mais l'action est plus rapide et le jeu beaucoup plus permissif et malheureusement très brouillon. Ainsi les plaquages sont plus rares que dans le titre de Electronic Arts, et les passes arrivent souvent dans les bras d'un joueur, même très éloigné, on ne sait trop comment puisque ce dernier est alors cerné par de nombreux défenseurs adverses ! L'action est cependant lisible et le jeu aurait pu constituer un représentant correct du genre s'il n'était pas handicapé par une réalisation vraiment médiocre, avec des sprites très mal dessinés et une ambiance sonore largement moins réussie que ses concurrents. Le titre est tout de même jouable et relativement amusant pour un néophyte peu exigeant.
Moyen


The Tick
(Software Creations / Fox - 1994)



The Tick est tiré du comics et du dessin animé du même nom qui parodie le monde des super-héros avec, parait-il, beaucoup d'humour. De l'humour il vous en faudra pour rire de la mauvaise blague que constitue ce jeu. Il s'agit d'un beat-them-all jouable uniquement en solo dans lequel on parcourt divers niveaux en distribuant des coups de poing et des coups de pied. Il est aussi possible de sauter et d'appeler à l'aide un nombre limité de fois un allié volant qui touche tous les ennemis à l'écran. Si les graphismes sont corrects et fidèles au dessin animé, le reste du jeu s'en tire plutôt mal. Le gameplay est approximatif avec des collisions foireuses, et des coups qui ne dégagent aucune puissance, impression renforcée par l'absence de punch des bruitages. Le fait qu'il soit impossible de saisir ou d'être saisi rend les affrontements au contact très brouillons. La difficulté est absente et combattre ne nécessite aucune stratégie autre que s'approcher et marteler un bouton.
Les niveaux sont mis en scène n'importe comment. Déjà, l'appui sur le bouton START nous fait débuter sur un camion en mouvement, cerné d'ennemis avec un effet de va et vient qui donne le mal de mer : superbe entrée en matière ! Ensuite, chaque niveau sera soit très court, soit incroyablement long et répétitif, avec des ennemis (toujours les mêmes) venant inlassablement par groupes de trois se faire cogner.
On trouve quand même une bonne idée de gameplay au milieu de tout cela : un bonus qui provoque l'apparition d'un personnage allié pendant un temps limité ; ce dernier est alors collé au héros, dos à dos, et bouge et frappe en même temps que lui, ce qui est une bonne façon de protéger ses arrières. En dehors de ça, il n'y a pas grand chose à sauver dans ce jeu que j'ai pris pour une version BETA jamais commercialisée avant de m'apercevoir après quelques recherches que la cartouche avait réellement été vendue telle quelle. Bref, on est en présence d'un soft du genre complètement raté, certes loin de l'apocalypse d'un Bebe's Kids, et donc beaucoup moins rigolo, mais franchement sans intérêt.
Mediocre


Tin Star
(Software Creations / Nintendo - 1994)



Tin Star est un jeu dans lequel on tire sur l'écran, soit par l'intermédiaire du Superscope, soit en en déplaçant un viseur au pad ou à la souris, cette dernière option étant bien sur à préférer pour l'émulation mais le jeu reste étonnamment jouable au pad. Le monde de Tin Star est un Far-West déjanté dans lequel évoluent des robots cowboys. On incarne un sheriff qui doit mettre fin aux délits d'une bande de bandits un peu idiots entre 2 cut-scenes rigolotes. Chaque niveau est divisé en plusieurs sections et le but est de réaliser toujours le meilleur score. La première section est un entrainement ou il faut tirer sur une bouteille qui rebondit à chaque impact. On a ensuite droit à plusieurs scènes ou il faut tirer partout dans des niveaux qui se dévoilent selon un scrolling, par exemple sur une diligence, dans un train ou un saloon. Le héros est présent à l'écran et on le voit jouer du colt lorsqu'on tire. Enfin, on trouve également des duels. Ces derniers sont vus à la première personne et il faut attendre l'apparition d'une icône spéciale pour dégainer : c'est à ce moment là qu'il faut vite tirer une fois dessus puis sur son ennemi.
Tin Star est assez bien réalisé, dans un style "cartoon" qui ne plaira pas à tout le monde mais qui met bien en valeur l'humour de ce Western décalé. La jouabilité est quasi parfaite, les décors regorgent de bonus cachés et de gags et le gameplay réserve quelques subtilités comme ces bandits transportant une victime qu'on ne peut dégommer que lorsqu'ils se mettent à cogner dessus ! Ce jeu très amusant est à essayer.
Bien

Au fait pourquoi y'a plein de jeu ou tu files pas de "notes" ?

Avant tu filais une petite explication mais là je viens de remarquer que c'es tplus le cas. T'as pas assez joué ou c'est encore et toujours les non traductions ?
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Je ne file pas de notes quand je ne maitrise pas assez le jeu, et me contente d'une description. Ca inclue la plupart des jeux en japonais (à part les shmups, beats, plate-formes ...) et ceux qui appartiennent à un genre auquel je ne me suis pas assez intéressé pour pouvoir les critiquer (pêche, mahjong, tiercé ...).
Remarque que je ne filais pas de notes aux jeux de foot US au début du grosblog, mais ensuite je me suis progressivement intéressé à ce sport (et aux jeux qui le simulent) et j'en suis venu à les "noter" à partir d'un certain moment.

faudrait limite que tu "inventes" des notes de prediction genre encouageant, à confirmer etc....
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En tous cas, Tengai merite un Excellent!
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Un viseur et des cow-boys ? Ton Tin Star me donne furieusement envie d'y jouer. Allez hop, direction l'ému de la PSP.

J'avais bien aimé The Tick, mais je pense que mon amour inconditionnel des beat' et des comics a grandement joué.

(Comme pour Captain America & the Avengers, probablement)

Tin Star, j'étais passé à côté.

Le design général me fait penser à quelque chose (un artiste ? un dessin-animé ? une BD ?) sans que j'arrive à mettre le doigt dessus.



Je reviendrais à la charge plus en détails sur Tower Dream après.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Thunder Spirits
(Toshiba EMI / Technosoft - 1991)



Voici un shoot them up à scrolling horizontal dans lequel le joueur dirige un vaisseau dont il peut changer l'armement à tout moment en appuyant sur un bouton. On commence avec 2 armes : un double tir allant tout droit et un tir simple qui part vers l'avant et l'arrière. On ramasse d'autres armes au cours des niveaux en ramassant des bonus, et il est également possible d'augmenter leur puissance. Si on perd une vie, on continue au même endroit mais on perd une partie de ses armes. On peut également régler la vitesse de déplacement de son engin. Les niveaux proposés sont très classiques avec une planète végétale ou une planète de feu par exemple, et ils se terminent par un boss de taille impressionnante.
Ce Thunder Spirits est en fait l'adaptation de Thunder Force en arcade, lui même adapté du très apprécié Thunder Force 3 sur Megadrive. C'est donc la 3ème version d'un très bon jeu à la base : de quoi le rendre encore meilleur ? Eh bien non, c'est tout le contraire. Déjà la version arcade, malgré de plus beaux graphismes, se révèle un peu moins amusante que la version Megadrive, mais ça reste une bonne adaptation (à mon avis). La version Snes en revanche s'enfonce à cause de 2 problèmes. D'abord la réalisation. Le jeu est pourtant joli, bourré d'effets spéciaux, et dispose de bonnes musiques, mais il souffre de la comparaison avec l'arcade pour la taille des sprites et avec la Megadrive pour l'animation qui rame un peu lors de certains passages. Ca reste tout de même correct pour un shmup Snes, surtout sorti aussi tôt dans la vie de la console. Plus problématique : le jeu est, dans sa version japonaise, très difficile et frustrant pour qui connait Thunder Force 3. En effet, comme en arcade, l'auto-fire a disparu, obligeant à se fatiguer comme un fou sur le bouton de tir. Mais en arcade ce n'était pas aussi problématique qu'ici car sur Super Famicom les ennemis sont BEAUCOUP plus résistants, rendant certains passages horripilants. Autre soucis de dosage : la vitesse de déplacement des ennemis et de leurs projectiles qui s'est nettement accrue par rapport au défilement de l'écran à tel point que détruire les vaisseaux bonus se révèle difficile alors que ce n'est pas du tout le cas en arcade. La version US souffre moins de ces problèmes, je ne saurais dire si c'est la cadence de tir du vaisseau qui est plus élevée ou les ennemis moins résistants mais on s'en débarrasse un peu plus vite.
Déplorons enfin l'absence totale d'options et précisons aussi que ce jeu ne se joue pas à deux, mais c'était déjà le cas dans les autres versions.
Si vous ne jurez que par la Snes, Thunder Spirits est un shmup correct, surtout en version US. Mais il n'est pas aussi jouable et réussi techniquement que Thunder Force 3.
Moyen


Thunderbirds : Kokusai Kyuujotai Juudou Seyo
(Cobra Team - 1993)



A vos souhaits. Ce jeu que nous allons plus simplement appeler "Thunderbirds" est tiré de la sérié TV du même nom. Cette dernière mettait en scène des justiciers incarnés par des marionnettes qui, aux commandes de leurs véhicules high-tech, venaient en aide de personnes en détresse aux 4 coins de la planète. Il faut savoir que cette série britannique a eu un grand succès au Japon, ce qui explique que le jeu ici présent, uniquement destiné au marché nippon, ait pu voir le jour.
Après avoir choisi entre 2 niveaux de difficulté, le jeu nous permet d'aborder n'importe laquelle des 10 missions présentes. Ces missions proposent des gameplays assez différents avec des représentations variées, mais le point commun est qu'on sera toujours aux commandes d'un des véhicules de la série. Ainsi, en 3D isométrique, ou en vue de dessus avec ou sans rotation de l'écran en mode 7, de coté avec un véhicule volant comme dans un shmup horizontal, ou bien au sol comme dans un jeu de plate-forme, on parcourra des niveaux nous emmenant au dessus d'une ville en flamme, au centre de la terre ou rodent des fourmis géantes, dans les fonds marins ou encore sur des montagnes enneigées. Et en fonction de son engin, on pourra tirer, accélérer, envoyer des missiles, déployer un grappin ... etc ... Et sachez qu'au sein d'une même mission vous serez soumis à plusieurs gameplays différents.
Voici donc un jeu riche en possibilités qui fait tout pour ne pas lasser le joueur. Mais alors par quel exploit parvient-il à être aussi médiocre ?! Ce n'est pas tant sa réalisation qui fâche, bien qu'elle soit loin d'être remarquable pour de la Snes. Les sprites manquent de détails et sont mal animés, les bruitages énervent rapidement malgré la présence à leurs cotés de musiques entrainantes, mais ça reste malgré tout acceptable. Plus ennuyeux, la maniabilité se révèle parfois douteuse et les collisions avec les divers obstacles approximatives. Mais c'est surtout le level-design et le rythme du jeu qui nous laissent sur notre fin. On avance souvent sans la moindre difficulté et sans qu'il se passe grand chose à l'écran à vrai dire. Et si les situations sont variées dans leur représentation, le gameplay offert au joueur se limite souvent à peu de choses, dans des séquence finalement très courtes.
C'est dommage, car à coté de ça le jeu produit le minimum nécessaire pour séduire le fan avec des écrans intermédiaire animés montrant le déploiement des véhicules et des dialogues (en japonais) qui surviennent régulièrement avec les personnages de la série apparaissant dans de petites fenêtres. Mais rien à faire, c'est trop mou, trop facile, trop ennuyeux une fois qu'on a découvert chaque séquence.
Mediocre


Treasure Conflix
(Square Soft - 1996)



Distribué par l'intermédiaire du Sattellaview, le service de téléchargement de jeux uniquement disponible au Japon, Treasure Conflix est un shoot-them-up multidirectionnel dans lequel on dirige un airship qui survole une carte du monde exactement comme dans les séquences aériennes de Final Fantasy 6, mais avec un moteur graphique amélioré faisant encore meilleur usage du fameux "mode 7" de la console. Mais les phases de tir ne constituent pas l'intégralité du jeu puisqu'on peut également explorer la surface des différents mondes accessibles, et également passer à une vue montrant son héros de coté pour des séquences ou on se déplace dans son airship ou dans un port, et ou on peut discuter avec divers personnages, y compris son équipage, faire des emplettes et customiser son airship. C'est particulièrement pendant ces phases qu'on pourra admirer le design graphique du jeu, délicieusement "steampunk", détaillé et de bon gout, tout en écoutant des musiques particulièrement réussies. Les phases de shoot par contre sont à première vue d'un intérêt discutable tant elles sont longues, faciles et répétitives. Mais Treasure Conflix souffre de 2 vrais problèmes : le 1er est qu'il est tout en japonais, le second est que son émulation est capricieuse.
Un titre mystérieux, très attirant graphiquement, mais qui risque de demeurer malheureusement à jamais au fonds des tiroirs de Square Soft, aux cotés de Dynama Racers, autre titre similaire et inconnu de 90% des joueurs de la planète ...


Turn and Burn : No Fly Zone / Super Dogfight
(Imagineering / Absolute Entertainment - 1993)



Jeu d'action en vue subjective offrant une alternative très "arcade" à des simulateurs de vol présents sur les micro-ordinateurs de l'époque, Turn and Burn propose au joueur de prendre les commandes d'un avion de combat F14 Tomcat et de décoller d'un porte-avion pour accomplir des missions. Il faudra abattre des appareils ennemis en l'air (des Migs) ou détruire des cibles au sol. Un canon et divers types de missiles sont disponibles. Pour utiliser ces derniers il faut d'abord "accrocher sa cible" puis appuyer sur un bouton pour tirer. On voit le missile partir et l'écran de status en bas du tableau de bord, qui affiche habituellement le radar ou l'état des munitions (au choix avec le bouton Y), montre une animation de l'avion ennemi explosant en vol.
Les missions peuvent se dérouler de jour ou de nuit, et il faudra ensuite toujours revenir au porte-avion, ce qui se fait par l'intermédiaire d'une séquence atterrissage ou il faut régler sa vitesse et bien s'aligner avec le navire. Dans certaines missions avancées, il peut être nécessaire de retourner plusieurs fois au porte-avion pour faire le plein de munitions.
Turn and Burn est rapide et très jouable. L'animation est totalement fluide et la maniabilité ne pose pas de soucis avec B pour contrôler sa vitesse (en même temps que haut et bas), Y pour l'affichage au tableau de bord, X pour le choix des armes, A pour tirer et L et R pour regarder sur les cotés. Le bouton SELECT affiche la carte. Les commandes répondent bien et les graphismes sont franchement corrects. Le jeu est cependant un peu trop facile et répétitif à la longue mais dans son genre il s'en sort bien. A noter qu'il fut adapté sur GBA sous le nom "F14 Tomcat".
Assez Bien

Dans Thunder Spirits, il y a un écran d'options, il faut appuyer sur Start + Select à l'écran de démarrage. On peut notamment regler le tir automatique.

Thunderbirds je l'ai beaucoup regardé sur Youtube, me demandant s'il valait le coup ou pas. Dommage.

Dommage aussi pour Treasure Conflix. Turn & Burn a l'air magnifique, je serais tombé dessus à l'époque, je l'aurais sans doute acheté. Savoir s'il m'aurait plu est une autre affaire, je n'ai pas vraiment apprecié Wing Commander.