Je n'ai eu le temps que de regarder une de ces vidéos (la 1ère sur la PC Engine avec Bikkuriman) et c'est formidable. En effet, il détaille bien les jeux, les remet dans leur contexte, parle des autres versions ... S'il fait ça avec chaque titre, son site est une mine d'or !


Hé ! Tu dis pas ça pour moi j'espère ! Mais effectivement, il a du passer sur un seul jeu autant de temps que moi sur tous ceux de cette page (EDIT : enfin, la page précédente). C'est à dire BEAUCOUP de temps. Salauds de chômeurs !

Les tests de la semaine dans quelques minutes ...

Sankyo Fever ! Fever !
(Telenet - 1994)



Sankyo Fever fait partie de ces pachinko qui sont un peu au dessus du lot techniquement, avec de jolis graphismes, des musiques entrainantes et des voix digitalisées. La "roulette" au centre de la machine affiche de petites animations amusantes et détaillées et il est possible de zoomer dessus pour voir cela de plus près. En contrepartie il n'y a que 4 machines (mais on a vu pire dans d'autres titres) et pas de modes annexes style RPG. Les écrans de présentation sont en revanche illustrés par de jolies demoiselles.


Solid Runner
(ASCII - 1997)



Solid Runner est un J-RPG légèrement futuriste dans lequel on incarne un détective qui doit résoudre différentes affaires. Pour cela il faut collecter des informations en parlant à des personnages rencontrés dans les différents lieux des différents quartiers de la ville ou se déroule l'histoire. On choisit ou on désire se rendre sur une carte et ensuite on se déplace en vue de dessus. Il arrive qu'on doive se rendre dans certains endroits assez dangereux : quai lugubre ou terrain vague abandonné : le héros se déplace alors dans une armure de combat futuriste et est soumis aux habituels combats aléatoires au tour par tour. Les actions ne se déclenchent pas par l'intermédiaire de menus mais en appuyant sur les différents boutons du pad, ce qui a pour effet d'utiliser l'une des armes équipées.
La réalisation graphique est assez bonne : les visages des personnages apparaissent lorsqu'ils parlent, les décors sont assez détaillés, et la palette de couleur rappelle Front Mission. Les musiques sont quelconques. L'interface est assez claire et un bouton pour courir est présent. Le scénario est réputé complexe et interessant, et aborde des thèmes qui nous changent des princesses à sauver avec des assassinats, des manipulations génétiques et du traffic d'armes et de stupéfiants. Mais malheureusement ce jeu entièrement en japonais n'est pas traduit pour l'instant.


Skuljagger : Revolt of the Westicans
(Realtime Associates / American Softworks - 1992)



Ce jeu d'action / plate-forme se déroule dans le monde des flibustiers puisqu'il nous permet de diriger un pirate qui combat le sabre à la main. Et attention, pas n'importe quel pirate : un dur, un tatoué, un ... mâcheur de chewing-gum ! Oui, car l'une des particularités de ce jeu est de pouvoir ramasser des chewing-gums fruités nous permettant d'obtenir des "pouvoirs" comme faire une bulle nous permettant de planer un peu ou d'être entouré d'une bulle protectrice. L'autre particularité du jeu est d'être techniquement et artistiquement complètement à la ramasse pour un titre 16 bits. C'est honteusement laid, très mal animé et les musiques sont insupportables. Il faut voir certains sprites totalement ridicules comme ces "ninja" dans le niveau 3 ou le premier boss qui ne ressemble à rien.
La jouabilité est à peu près correcte malgré quelques soucis de collision : le héros peut sauter, s'abaisser, donner des coups d'épée, et des joyaux trouvés en chemins permettent de lancer un projectile à chaque coup et d'être protégé d'un contact avec l'ennemi (un peu comme les anneaux de Sonic). Mais le level design est soporifique avec une architecture des niveaux sans imagination. On trouve malgré tout quelques idées sympa comme par exemple un navire qui passe en arrière plan à un moment du 1er niveau et sur lequel on peut tirer avec un canon pour obtenir une vie supplémentaire. Mais ça ne suffit pas pour relever le niveau de ce soft au design repoussant. De nombreux jeux du genre sur Commodore 64 sont 10 fois plus intéressants et presque aussi beaux !
Mediocre


Super EDF / EDF
(Jaleco - 1991)



Pour un soft sorti au début de la carrière d'une Snes pas franchement réputée pour la qualité de ses shmups (bien qu'on y trouve tout de même des merveilles), Super EDF (ou Earth Defense Force, avec ou sans "super" en fonction des versions), adapté de l'arcade, est d'une qualité tout à fait honorable. Le scrolling horizontal tout comme les déplacements des sprites sont très rapides, les graphismes fins et détaillés malgré un design sans grande inspiration et les musiques plutôt correctes. Avant chaque stage, on choisit une arme parmi 8 possibilités. On trouve des tirs couvrant une bonne partie de l'écran, des lasers plus puissants mais rectilignes, des lasers à tête chercheuse moins rapides (la meilleure arme du jeu à mon avis), des grenades explosives ... etc ... On garde son arme tout au long du niveau et aucun "power-up" ne se dresse sur le chemin du joueur. Par contre, on gagne des points d'expérience au fur et à mesure qu'on abat des ennemis, ce qui permet à ses armes de devenir plus destructrices. On peut également régler à loisir sa vitesse, et notre vaisseau peut se faire toucher 3 fois avant d'exploser. Enfin, le vaisseau est accompagné de 2 modules qu'on peut garder auprès de sois ou faire tourner autour pour se protéger.
La maniabilité est très bonne et la détection des collisions bien précise. On déplore certes quelques ralentissements, mais rien de catastrophique ici. Le jeu est donc plutôt bon, difficile, mais pas très charismatique. En fait Super EDF manque de personnalité et se perd un peu au milieu des bons softs du genre de la génération 16 bits. Il lui aurait peut-être fallu un peu de level design à la R-Type ou un système de power-up ou de scoring ou encore un mode 2 joueurs simultané pour mieux vieillir.
A noter que les versions occidentales sorties 1 an plus tard son un petit peu différentes avec des petites modifications dans les niveaux et une difficulté accrue (le mode "facile" a disparu).
Pour info la version arcade est un peu plus jolie et propose le jeu à 2 joueurs.
Assez Bien

S'il y a bien une chose dont j'étais sûr avant de déserter le forum, c'est que toi et ton groblog tiendriez la route quoiqu'il arrive. Chapeau l'artiste !

Ton Skulljagger, ne serait-ce pas une repompe de Sukll and Crossbones ?

Non je te rassure, je pensais plus à beaucoup de ces vidéos qui pullulent sur le net et où des gens qui ont du toucher 30 secondes à un jeu t'en font des caisses pour t'expliquer ce que tu dois en penser en bien ou en mal alors qu'eux même n'ont rien vu du jeu.

Je me souviens des test à la sortie de ce jeu, qui ne se privaient pas de jeux de mot foireux du type "pour un jeu qui s'appelle EDF il n'est pas fainéant"...
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Spiderman and the X-Men in Arcade's Revenge
(Software Creations / Acclaim - 1992)



Comme son nom l'indique, ce jeu d'action/plate-forme vu de profil met en scène les super-héros de la Marvel. On commence avec Spiderman qui doit délivrer les fameux X-Men. Pour cela, il doit traverser un niveau court et ennuyeux dans lequel il faut trouver des bombes à désamorcer dans un ordre précis en étant guidé par son "spider-sense" (un radar quoi). Une fois cette formalité accomplie, le jeu commence véritablement et nous permet de choisir un super-héros parmi Spidey, Wolverine, Storm, Gambit et Cyclop. Chacun évolue dans un niveau dédié et dispose de sa propre panoplie de coups. L'homme araignée peut ainsi s'accrocher aux murs et tirer un "grappin" avec sa toile, tandis que Cyclop tire des lasers dans toutes les directions. Wolverine bastonnera avec ses griffes pour progresser. Gambit lui se prend pour Indiana Jones dans un niveau en scrolling forcé ou il est poursuivi par une boule géante. Storm elle se la joue "Ecco le dauphin" puisqu'elle nage sous l'eau en quête de mécanismes à activer.
C'est plutôt sympa de pouvoir contrôler ces célèbres héros de bande dessinée mais il ne faudra pas être exigent sur la qualité technique : les graphismes sont ternes et manquent de détails, avec des sprites très petits et péniblement animés. Les musiques en revanche sont très entrainantes et très bien exécutées. Si on apprécie la diversité des situations avec les multiples persos et niveaux accessibles d'emblée, tous ont malheureusement en commun un level design approximatif qui dispose parfois les éléments un peu n'importe comment, et surtout une difficulté horriblement élevée qui découragera vite les moins persévérants. Ceux qui recherchent un défi et qui sont fans de la Marvel peuvent éventuellement se laisser tenter.
Moyen


Spiderman
(Western Technologies / Acclaim - 1994)



Ce jeu sobrement intitulé Spiderman reprend le design de la série animée produite dans les années 90 et est un soft d'action / plate-forme de facture classique et assez joli. Malheureusement il manque singulièrement d'ambiance et de rythme, ce qui plonge rapidement le joueur dans un profond ennui que ne vient pas distraire la musique mole et agaçante à la fois. L'homme araignée peut ici donner des coups de poing, des coups de pied, s'accroupir, sauter, et s'accrocher aux murs. Il peut aussi se balancer ou tirer avec sa toile mais cela consomme des "munitions". La maniabilité est assez confuse et rend particulièrement difficiles les rares passages ou il se passe quelque chose dans ce jeu ! L'architecture des niveaux, pourtant très linéaire, parvient à embrouiller le joueur avec des passages ou il faut se déplacer en arrière plan, ce qui ne se fait pas du tout naturellement ici. Les ennemis sont soit trop rapides, soit amorphes, ce qui rend les affrontements soit frustrants soit ennuyeux.
Pas honteux ni vraiment mauvais mais mal réglé dans son gameplay et son level design, c'est un jeu que je ne recommande pas franchement d'essayer.
Mediocre


Spiderman & Venom : Maximum Carnage
(Software Creations / Acclaim - 1994)



Spiderman partage la vedette avec Venom dans ce beat-them-all jouable uniquement en solo. On commence avec Spiderman qui se bat dans quelques rues mal fâmées. Si quelques passages proposent un gameplay un peu original comme le second niveau qui nous fait gravir un immeuble, l'essentiel de l'action consiste en de la bonne vieille baston à la Final Fight. Et là on apprécie la palette de coups du héros qui peut frapper, courir, sauter, chopper au contact, et projeter. Il peut également se balancer avec sa toile pour se déplacer rapidement d'un bout à l'autre du niveau. Plus intéressant, il peut également projeter sa toile de 2 manières : pour immobiliser un ennemi à distance et ainsi se concentrer sur une menace plus pressente, et pour attraper un ennemi éloigné et le ramener à sois, d'une manière clairement inspirée d'un coup spécial de Scorpion dans Mortal Kombat.
L'action est frénétique et très rapide, mais malheureusement pas très joliment illustrée. Les graphismes sont simplistes et certains sprites ennemis franchement moches et très mal animés. La difficulté est élevée et il faut sans cesse user des multiples capacités du héros pour s'en sortir.
Pour les fans de la BD, on trouve énormément d'apparitions de personnages bien connus, et des planches de BD classieuses racontant l'histoire entre les niveaux. Pour les fans de beat-them-all, on reste sur sa faim malgré le fun procuré par les nombreux coups dispos. A essayer tout de même.
Moyen


Spiderman & Venom : Separation Anxiety
(Software Creations / Acclaim - 1995)



Pour faire court : ce titre est la copie quasi-conforme de "Spiderman & Venom : Maximum Carnage" mais jouable à deux simultanément. Même palette de coups, mêmes ennemis et mêmes décors dans certains niveaux et même gameplay rapide et difficile. TRES difficile même. Il ne manque que les planches de BD pendant les cut-scenes, inexplicablement absentes ici. Les graphismes sont un peu revus à la hausse et même si le design général reste peu enthousiasmant avec des méchants "génériques" et plus tard des robots moches, on prend plaisir à bastonner dans ce soft, à condition d'être deux car sinon c'est quasiment mission impossible. En effet, pas de limite de 3 ennemis simultanément à l'écran ici, d'autant que ces derniers sont très rapides et on a vite fait de se faire encercler. Mais leur nombre ne varie pas, qu'on joue seul ou à deux, et c'est là que le jeu devient presque humainement faisable et même assez amusant si les 2 partenaires sont bien coordonés. Je dis bien "presque" car comme le moindre petit coup de poing du moindre ennemi de base enlève quasiment la moitié de la barre de vie, la moindre erreur peut être fatale. Dommage, car avec un niveau de difficulté mieux dosé et un niveau graphique général plus réussis, on avait un beat-them-all vraiment recommandable.
Moyen

Le dernier c'est sur qu'il est sorti? Je croyais que la version Nintendo avait ete annulee finalement.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

D'après Wikipedia et Moby Games, oui Spiderman & Venom : Separation Anxiety est bien sorti en Europe et aux USA. Après, je n'ai jamais eu la cartouche entre les mains pour le vérifier par moi-même.


J'ai enfin eu le temps d'installer la dernière version de snes9x (le testbuild évoqué par X7R ci dessus) et la compatibilité est largement meilleure qu'avec la version que j'utilisais jusqu'alors. J'ai donc rejoué à Super Power League 4 et édité mon texte en page précédente, avec de nouveaux screenshots également.

Same Game
(Hudson - 1996)



Same Game propose 3 puzzle games différents illustrés par des personnages venant de chez Hudson Soft.
Le premier est un jeu de ... "Same Game" bien sur. Egalement connu sous de nombreux autres noms, ce petit passe-temps qu'on trouve sur de nombreux bureaux de micro-ordinateurs consiste à cliquer sur un groupe de petits carrés identiques (des têtes de personnages Hudson ici) pour les faire disparaitre. Il faut tenter d'en éliminer le plus possible en un seul coup tout en évitant de se retrouver bloqué en fin de partie avec des têtes isolées qu'on ne peut plus faire disparaitre. On a déjà vu ce jeu sous le nom de Breakthrough (avec une paternité injustement attribuée à l'auteur de Tetris) et dans un puzzle-game Sailor Moon (voir page 11 pour ces 2 softs).
Le second jeu est une variante bizarre jouable à 2. A tour de rôle on clique sur un symbole, qui se transforme alors en un autre symbole de façon totalement aléatoire semble-t-il. Si alors un symbole (ou plusieurs) identique est adjacent, ils disparaissent et on marque des points.
Le dernier jeu est encore une variante qui consiste à faire disparaitre complètement des formes géométriques composées de plusieurs carrés de couleur. Les formes deviennent de plus en plus complexes au fur des niveaux. On clique sur une forme pour qu'elle disparaisse, à condition qu'elle soit composée de plus d'un carré. Attention ici aussi à ne pas se retrouver bloqué en laissant des petits carrés orphelins qu'on aura pas réussi à placer auprès d'autres formes de même couleur pour les enlever ensemble.
Ce dernier jeu est un très sympathique casse-tête qui peut servir d'entrainement avant de passer au plus intéressant (et beaucoup plus complexe) Mr Pants sur GBA qui est un puzzle-game dans le même genre. Les 2 premiers jeux en revanche m'ont laissé totalement indifférent.
Moyen


Stealth
(Hector - 1992)



Dans la même veine que Sgt Saunders Combat mais bien moins intéressant à tout point de vue, Stealth est un petit wargame dans lequel on déplace au tour par tour ses unités (des soldats à pied) vues de dessus. Le cadre est cette fois ci la guerre du Vietnam et on y incarne les forces américaines. Chaque mission propose un objectif spécifique : atteindre un endroit de la carte ou éliminer l'ennemi. On commence par équiper chaque soldat avec des armes de diverses puissances et portée. Ensuite, chaque soldat peut se déplacer, attaquer, parler avec un civil présent sur la carte (on peut aussi les abattre sans aucune pénalité ...) ou utiliser une capacité spéciale comme demander un bombardement. L'interface est donc très simple et, bien que tout soit en japonais, on peut jouer sans problème.
Stealth n'est pas très joli mais est surtout très très très lent. Le déplacement du curseur pour choisir son unité est lent, le déplacement de l'unité est lent, l'action de tirer est lente ... bref tout se traine. Et lorsque j'ai vu sur la carte ou je devais me rendre pour ma 1ère mission, j'ai vite abandonné ma partie car le simple fait d'y aller, sans combattre, m'aurait déjà pris facilement une bonne heure. Et sans combattre disais-je. Malheureusement (ou heureusement pour l'intérêt du jeu), le chemin est parsemé de soldats ennemis qui attendent en embuscade. Et là, soit il y a un gros problème de game design, soit il y a un problème d'émulation, ou soit quelque chose m'échappe mais je penche plutôt pour la 1ère solution : les ennemis sont planqués dans la jungle et sont invisibles. On se fait donc toujours tirer dessus en premier. C'est déjà énervant mais, en plus, l'ennemi n'apparait que quand il tire, et redevient invisible juste après, même si un soldat allié se trouve juste à coté. Il faut donc mémoriser ou se trouve chaque ennemi et c'est particulièrement pénible. Autre petit défaut énervant : une fois qu'on a choisit dans le menu de déplacer son perso, on ne peut plus annuler son action : mais on ne peut voir la capacité de déplacement de son unité qu'une fois qu'on a choisit de la déplacer ! Si le gars va moins loin qu'on ne l'espérait, ça peut foutre toute une stratégie en l'air !
Bref, un jeu qui au premier abord semble sympathique mais qui est en fait mal conçu et horriblement lent. A moins que quelque chose m'ait échappé du à l'interface en japonais : laissons lui quand même le bénéfice du doute ...
Mediocre ??


Super Kyoutei
(Nichibutsu - 1995)



Super Kyoutei nous propose de participer à des courses de hors bord. On doit d'abord passer par des séances d'entrainement avant d'avoir une chance de disputer sa première course. Le gameplay est très basique, à la Micromachines avec seulement un bouton pour mettre les gaz, sauf étrangement lors de la séquence de démarrage du moteur ou il faut appuyer sur L et R en rythme. On tourne sempiternellement autour d'un circuit ovale et on comprend vite comment négocier les virages pour être toujours premier. Mais l'intérêt de ce titre ne se porte pas sur le pilotage car c'est avant tout un jeu dans lequel on fait des paris sur ces fameuses courses de bateau, comme Jissen Kyoutei de Imagineer. En choisissant le mode "gamble", on accède donc à toute une série de sous menus illustrés pour se renseigner sur les bateaux, les pilotes, et faire ses paris.
Techniquement le titre est très léger, surtout pour sa partie course car les illustrations des menus sont parfois assez jolies. Et l'intérêt est à mes yeux très très faible ...
Mediocre


Super Kyoutei 2
(Nichibutsu - 1996)



Vous n'avez pas franchement aimé Super Kyoutei ? Alors vous n'allez surement pas adorer Super Kyoutei 2 qui lui ressemble énormément. C'est en fait la même chose avec des graphismes légèrement améliorés et des voix digitalisée venant commenter la course. On trouve également un quiz et tout un tas d'informations sur les bateaux, les courses, les moteurs utilisés, le règlement ... etc ... La présentation est cependant moins jolie car les écrans intermédiaires et leurs sympathiques illustrations ne sont plus de la partie. Le pilotage des bateaux ne présente toujours que très peu d'intérêt.
Mediocre


Super Scope 6
(Nintendo - 1992)



La NES a un pistolet, et la megadrive un fusil d'assaut. La Snes se doit de faire mieux et se pourvoit d'un bazooka ! En effet, c'est un bazooka blanc en plastique appelé Super Scope qui était l'accessoire officiel de Nintendo pour jouer à des jeux ou il faut tirer sur la TV. Et ce dernier était vendu avec une cartouche contenant 6 jeux dont nous pouvons désormais profiter par le biais de l'émulation si on ne possède plus la console et l'accessoire original. Il faudra alors se contenter de la souris si on ne possède pas d'autre moyen de tirer sur son écran (la wiimote marche très bien ...).
Les 6 jeux sont répartis en 2 groupes. Le premier réunit 3 jeux ayant pour cadre la science-fiction dans lesquels il faut repousser une invasion extra-terrestre. Dans le premier il faut tirer sur des missiles qui défilent à l'écran latéralement, tandis que dans les 2 suivants on affronte des vaisseaux ennemis venant vers nous et n'hésitant pas à nous tirer dessus. Ce qui est intéressant dans ces 3 jeux, c'est qu'ils nous demandent de réagir vite et bien et d'être précis, comme dans les autres titres du genre, mais aussi qu'ils nous imposent d'anticiper les déplacements des cibles ennemies comme dans les vénérables Missile Command et Seawolf. Ces 3 jeux bénéficient d'écrans intermédiaires dont les illustrations ressemblent à celles des très bons Battle Clash et Metal Combat.
L'autre groupe rassemble 3 pseudo-puzzles. Nous avons ainsi un Tetris vu horizontalement dans lequel on tire sur les pièces géométriques pour les "tailler" de façon à former des lignes sans laisser d'espace. Il y a ensuite un Columns ou un simple bloc descend et on change sa couleur en tirant dessus : il faut se débrouiller pour aligner 3 blocs de couleur identique horizontalement, verticalement ou en diagonale. Enfin le dernier jeu n'est pas vraiment un puzzle mais un "whack-a-mole" mignon et coloré.
Les puzzle-games sont sympathiques, assez addictifs même, mais ils ne font pas le poids face aux vrais représentants du genre dont ils s'inspirent. Les autres jeux de tir plus classiques sont tout à fait corrects et méritent votre attention si vous aimez le genre, même s'ils sont moins prenants que les titres qu'on trouve en masse sur Wii et s'ils sont loin d'avoir la classe et l'originalité d'un Battle Clash ou un Metal Combat.
Assez Bien

Grosse fournée dis donc! Same Game est sortit sur les mini cartouches dont le nom (et l'interet) m'échappe encore.

Ca y est ! On attaque les super !
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Il a déjà fait des "super", c'est pas dans l'ordre alphabétique au sein d'une même lettre.

Ah, je savais pas en fait. Je viens de faire une recherche (pas évident de trouver des infos) et d'après ce que j'ai compris, Hudson avait publié ce jeu sous la forme d'une cartouche "normale" dans laquelle se glissait une plus petite cartouche. Différentes mini-cartouches publiées par Hudson permettaient d'obtenir des personnages différents dans les jeux de Same Game.

D'autant qu'en Europe on disait pas Super Scope mais Nintendo Scope. Quel désordre ce groblog en fait .

Il m'a toujours intrigué, cet accessoire, même si je n'ai jamais eu l'occasion de l'utiliser... Déjà à l'époque, Nintendo cherchait à ne pas faire comme tout le monde dans le domaine des périphériques, et proposait un bazooka plutôt que le classique flingue... Dans les faits, pas sûr que c'était une bonne idée, le super scope étant plus original mais probablement moins "pratique"...

Shijou Saikyou League Serie A : Ace Striker
(TNN - 1995)



Ce petit jeu de foot aux graphismes minimalistes mais amusants dispose de la licence du championnat italien et permet donc de jouer avec des équipes prestigieuses comme le Milan AC ou la Juventus. Comme la réalisation le laisse deviner, le jeu est très arcade. Ca va à 100 à l'heure et les contrôles sont très simples : passe, passe assistée, tir et passe en hauteur. En défense les tacles sortent facilement, tandis que les reprises de volée claquent des boulets de canon. Pas de dribble ni de course à gérer. On est donc dans du Football Champ (Hat Trick Hero) ou du Super Side Kicks mais avec des joueurs en SD (super Deformed). Rien à signaler au niveau des options : match simple ou championnat et pas de possibilité de jouer à plus de 2 simultanément. Les bruitages et musiques sont efficaces sans se démarquer de ce qu'on trouve ailleurs. Lorsqu'un but est marqué, on bénéficie alors d'une illustration pleine page (moyennement jolie) et le joueur fait une petite danse rigolote.
La jouabilité est bonne, les joueurs répondent bien et on s'amuse comme au temps ou les jeux de foot n'étaient pas prise de tête Ce titre est donc pour les nostalgiques d'un gameplay qu'on trouvait sur 8 bits et en arcade. Le feeling est celui du 1er Prime Goal mais en plus rapide. Sympa mais limité.
Moyen


Space Football : One on One / Super Linearball
(Bits / Triffix - 1992)



Cet infâme soft d'action vu à la première personne est censé être un jeu de football futuriste se jouant avec seulement 1 joueur par équipe (ça commence bien). Chaque participant conduit une sorte de véhicule qui se déplace en volant très vite au dessus du terrain. Il faut attraper la balle et l'amener vers les buts pour marquer un point. On peut tirer sur son adversaire pour tenter de l'empêcher de prendre la balle et certaines cases spéciales au sol peuvent paralyser ou dévier le joueur dans une direction précise. Il est possible de joueur à 2 en écran splitté, mais ça n'apporte pas plus d'intérêt à ce titre totalement injouable : le ballon est impossible à attraper et les joueurs passent leur temps à se tirer dessus, ce qui a pour effet de les envoyer valser aux 4 coins du terrain. Enfin la partie technique est plutot ratée avec un design et des graphismes particulièrement laids. On s'amusait mieux avec Ballblazer !
Mauvais


Super Turrican
(Factor 5 / Seika - 1993)



Le meilleur jeu d'action sorti sur Amiga est sans aucun doute Turrican 2 : un chef d’œuvre mêlant plate-forme, tir et passages secrets dans des niveaux gigantesques, le tout accompagné d'une réalisation solide et de musiques cultes. Ce Super Turrican n'est malheureusement pas aussi efficace mais n'en reste pas moins très bon. On dirige un soldat en armure futuriste vu de profil qui peut sauter, s'abaisser et tirer droit devant lui avec une arme dont les projectiles changeront en fonction des bonus ramassés (tir multiple, laser destructeur, tir qui rebondit). Il peut également user d'un rayon-laser spécial qu'il déplace tout autour de lui. Ce dernier est au cœur du gameplay : il a une portée plus limitée et est indispensable pour toucher les petites bestioles volantes qui harcèlent le héros. Cependant, il ne détruit pas les ennemis qu'il touche, contrairement aux épisodes de la série sur les autres machines, il les paralyse seulement un court instant, et il faut donc enchainer avec le tir normal. De nombreux ennemis "de base" sont très résistants et il faut user de l'alternance "tir normal / laser paralysant" pour s'en défaire. On peut également se transformer en une sorte de scie circulaire, équivalent de la boule dans Metroid, mais beaucoup plus rapide. Attention car, contrairement à Turrican 2, cette transformation n'est pas illimitée et consomme une barre d'énergie. On dispose enfin de super attaques en nombre très limité pour nettoyer l'écran.
La jouabilité ne souffre d'aucun défaut et le level design est particulièrement agréable, surtout les premiers niveaux assez vastes (beaucoup moins que Turrican 1 et 2 malheureusement) qui permettent pas mal d'exploration et proposent des chemins alternatifs. Une autre particularité des Turrican se retrouve ici encore avec ces "caisses de munition" cachées dans le décor et qu'on fait apparaitre en tirant dessus : il faut alors parfois ne pas être trop gourmand et ne pas prendre tous les bonus, ce qui fait disparaitre la caisse, car on peut sauter sur celle-ci pour atteindre des endroits sinon inaccessibles.
La réalisation est bonne avec des décors futuristes fins et de bon gout et surtout on retrouve certains des airs musicaux cultissimes des précédents épisodes sortis sur Amiga, mais avec un rendu et une qualité sonore bien inférieure à la machine de Commodore (mais la barre était placée très TRES haute sur ce coup là).
Inférieur en de nombreux points au fantastique Turrican 2 Amiga (sauf peut-être concernant la maniabilité, il y en a que ça rebute de sauter en faisant "haut"), Super Turrican est tout de même un très bon jeu d'action, difficile et prenant, et plutôt bien réalisé de bout en bout. Fortement recommandé aux fans de la série.
A noter que Super Turrican sur NES n'est PAS le même jeu et je vous recommande de l'essayer également, vous serez surement agréablement surpris ...
Tres Bien


Super Turrican 2
(Factor 5 / Ocean - 1995)



Changement de registre avec ce Super Turrican 2, épisode à part dans cette fabuleuse série née sur micro-ordinateurs. Il délaisse en effet tout l'aspect exploration, la recherche de bonus, les chemins secondaires et même, dans une moindre mesure, l'aspect plate-forme, pour se muer en un run-and-gun, jeu d'action pur et dur dont la référence du genre sur cette machine est le fabuleux Contra Spirits de Konami. Et la qualité est au rendez vous ici aussi. Qualité et variété car entre 2 niveaux de pure action avec son perso vu de profil, on trouve des séquences utilisant une représentation différente : vue de derrière à la Space Harrier avec effet spéciaux à gogo pour une phase de tir endiablée ou passage de shoot-them-up avec un défilement de l'écran directement hérité du magnifique Axelay font partie des réjouissances. Et au sein même des niveaux "classiques" on pourra utiliser des véhicules apportant de nouvelles sensations.
Si le héros dispose d'un nouveau look (une nouvelle armure), son maniement n'a pas changé et il dispose ici aussi de ce rayon paralysant ayant fait son apparition dans l'opus Snes précédent. La nouveauté est la présence d'un grappin à la bionic commando, addition assez sympa mais sous-exploitée vu le peu de phases de plate-forme pure.
Super Turrican 2 perd donc cet équilibre action/exploration qui a fait le succès de la série et devient un jeu d'action beaucoup plus classique. SAUF QUE sa réalisation est tout à fait exceptionnelle et lui permet de s'imposer sans peine au sein de ses nombreux contemporains. Les graphismes sont magnifiques, les sprites nombreux et souvent énormes, et les effets spéciaux de rotation, transparence ou lumière font cracher ses tripes à la console. Préparez vous à des combats épiques contre des boss gigantesques ! Seul petit défaut : les musiques. Pas qu'elles soient mauvaises, elles sont mêmes plutôt bien. "Plutôt bien" ? Disons que ça fait léger pour un Turrican, série adulée pour ses thèmes musicaux cultissimes qui restent à jamais en tête, donc petite déception de ce coté là.
Super Turrican est donc un superbe jeu d'action, meilleur à mon sens que Rendering Ranger du même auteur, mais quand même pas aussi aboutit qu'un Contra Spirits au niveau du level-design. Un indispensable de la console pour tous les amateurs du genre.
Tres Bien

Pas de commentaire sur les Super Turrican ? Bin alors Erhynn, tu boudes ?


Super Wrestle Angels
(Imagineer - 1994)



Super Wrestle Angels fait partie d'une série de jeux de catch féminin débutée sur PC japonais et qui met en scène de nombreuses combattantes fictives. Il est d'un genre un peu particulier car les combats se déroulent par l'intermédiaire d'un jeu de cartes. On dispose de cartes classiques en main qui permettent quand on les sélectionne de choisir ensuite une prise. L'adversaire fait de même et la résolution de l'action est représentée par quelques illustrations au centre de l'écran. Malheureusement, tout étant en japonais, il m'est difficile d'expliquer les règles et l'observation de quelques parties ou le CPU s'affrontait lui même ne m'a pas beaucoup éclairé.
En plus des affrontements qu'on peut disputer en rencontres simples, en double, en 3 contre 3, ou bien en prenant part à des championnats ou des tournois, ce soft propose un mode de jeu spécial qui nous invite à créer et diriger sa propre fédération. On commence par choisir les quelques catcheuses qui la composeront au début, puis il faudra les entrainer, re-négocier leurs contrats, tenter d'engager de nouvelles stars, planifier des shows ... etc ... Bien entendu, ce n'est pas très jouable étant donné l'omniprésence de menus en japonais.
Le jeu est moyennement joli et, si les combattantes sont très nombreuses, les illustrations représentant l'action ainsi que les prises disponibles sont toujours plus ou moins les mêmes.


Seifuku Densetsu : Pretty Fighter
(Imagineer - 1994)



8 jolies jeunes filles sont au programme de ce beat-them-up à la sauce Street Fighter 2. Infirmière, écolière, judoka, hotesse de bar à filles ou secrétaire, elles satisferont tous vos fantas... euh vos gouts martiaux. Le système de jeu ultra classique repose autour de l'utilisation de 6 boutons : 3 poings et 3 pieds répartis en rapide, moyen et fort. Les coups spéciaux s'exécutent avec les manipulations habituelles (quarts de tour, arrière-avant ...) et on trouve des "cancel" ou "2 en 1" mais pas de véritable système de combo. Et c'est tout, pas de super coup, ni de "dash" ou autre technique avancée.
Si on apprécie la frimousse des demoiselles dans les illustrations d'avant et d'après combat, le reste des graphismes est tout de même peu engageant. La jouabilité est presque correcte avec des coups qui sortent facilement et des personnages qui bougent assez bien. Mais il faut reconnaitre que Seifuku Densetsu est une mauvaise copie du hit de Capcom : les coups sont soit abusés, soit inutiles, la détection des collision ne fait pas toujours son boulot, les impacts sont mal gérés (on a parfois besoin de regarder la barre de vie de l'adversaire pour se rendre compte qu'on a touché ...), bref c'est brouillon et sans profondeur.
Reste que les décors sont des endroits célèbres du Japon comme le temple Kyomizu Dera de Kyoto ou le stage se déroulant à Osaka qui reprend mon endroit préféré au Japon : la rue Dotonbori avec son crabe géant, le tout rythmé par une reprise loufoque de "Rokko Oroshi", la chanson officielle de l'équipe de baseball des Hanshin Tigers. Et rien que pour ça, je ne peux pas dire que ce jeu est mauvais !
Une suite à ce jeu (très moyenne) est sortie sur Sega Saturn.
Mediocre


Super Adventure Island / Takahashi Meijin no Daibouken Shima
(Hudson - 1992)



Après plusieurs épisodes sur Nes, Gameboy et PC Engine, la série de jeux de plate-forme qui commence comme une adaptation du hit d'arcade Wonderboy sans licence Wonderboy, débarque sur Snes. Dans la continuité des épisodes précédents, il s'agit de diriger le héros qui doit secourir sa fiancée en avançant dans des niveaux situés sur une île tropicale. On saute avec B et on tire avec Y. Il faut pour cela ramasser des bonus d'arme cumulatifs qu'on perd malheureusement en se faisant toucher par un ennemi, ce qui fait également perdre une vie. En faisant bas + saut, le héros bondit le poing en avant, avec plus d'amplitude, ce qui se révèle surtout utile à partir du monde 3 qui propose un développement vertical des niveaux. Certains niveaux nous proposent de nager sous l'eau et enfin on affronte un boss à la fin de chaque monde.
Super Adventure Island est très classique dans son gameplay. Il rappelle les jeux de plate-forme d'arcade du milieu des années 80 comme Wonderboy, bien sur, mais aussi Toki avec lequel on peut trouver pas mal de similitudes. Cependant, et bien qu'il soit aussi possible ici de "scorer" en ramassant des fruits (parfois cachés) qui servent aussi à regagner de la vie, le challenge est moins motivant et le level design manque d'inspiration. La difficulté ici est surtout liée au manque de souplesse du héros qui est beaucoup moins agile que dans Toki par exemple. La jouabilité est quand même bonne dans l'ensemble et le concept simple du jeu en fait un titre old school malgré tout très plaisant.
La réalisation est très bonne pour un titre Snes de 1ère génération : on apprécie de trouver des gros sprites, des décors très colorés et des musiques particulièrement entrainantes.
Assez Bien


Super Adventure Island 2 / Takahashi Meijin no Daibouken Shima II
(Hudson - 1994)



Changement de registre avec ce second Adventure Island sur Snes, même si l'inspiration est toujours à chercher du coté de Wonderboy, mais dans sa mouture "Monster World" cette fois. En effet nous avons ici un jeu de plate-forme / aventure dans lequel le héros doit explorer tout un archipel d'îles pour retrouver la fiancée du roi (qui est en fait sa propre fiancée devenue amnésique ... tout comme lui !). On se déplacera ainsi d'îles en îles sur un petit radeau en vue de dessus. Pendant nos voyages, des combats aléatoires se déclencheront, à la manière des J-RPG, sauf qu'ici ils se résoudront en temps réel dans une phase d'action vue en scrolling horizontal et consistant à atteindre un bout de l'écran tout en éliminant les monstres sur son chemin. Une phase pas très passionnante et assez pénible quand elle survient 10 fois de suite alors qu'on essaie juste de se promener un peu entre 2 îles pour trouver des lieux intéressants à explorer. Heureusement, ça ne constitue pas le cœur du jeu. Car chaque île est en fait un niveau de plate-forme labyrinthique regorgeant d'ennemis, d’énigmes, et de secrets à découvrir. On progresse alors avec un bouton de saut et un bouton d'attaque, tandis qu'un menu permet d'accéder à des options pour s'équiper d'armes et d'armures, utiliser des objets ou se servir de magies. Au fur et à mesure de son périple on gagne de l'argent pour s'acheter de nouveaux équipements et des cœurs afin d'augmenter sa jauge de vie. Certaines sections des niveaux ne seront cependant pas accessibles dès le départ, il faudra parfois trouver des objets ou des magies à un certain endroit, puis revenir en arrière pour s'aventurer là ou on avait pas pu aller avant.
La recette ainsi offerte est donc celle d'un jeu comme Wonderboy 3 (= Monster World 2 = Dragon's Curse !), les transformations en moins. Mais une maniabilité aux petits oignons en plus ! Le héros est en effet virevoltant, saute sans problème, n'est pas victime d'inertie et frappe vite et bien. La réalisation quand à elle est toujours aussi colorée que dans le 1er Super Adventure Island, mais avec des graphismes plus fins et détaillés. Au final, ce titre est donc très bon. Même s'il n'invente rien, il est béni par une finition exemplaire et une jouabilité sans faille. A peine pourrait-on lui reprocher un léger manque de challenge, mais ça n'enlève rien à ses nombreuses qualités.
Tres Bien


Et voilà, plus qu'un seul jeu à présenter et on a fini des "S" !
Si vous avez attentivement suivi le grosblog, saurez-vous deviner quel est le jeu que j'ai gardé pour la fin ?

Tu ne sortira plus les tests qu'en fournées ?


(je te trouve sympa avec les graphismes de Super adventure island, c'est un peu cheap quand même.)

Il fait partie de la 1° fournée de jeux SFC, et puis même si ol n'exploite pas vraiment la console, il est très agréable à l'oeil.

Le 2 est faisable en jap, ou faut pouvoir lire les kanjis dans le texte?

C'est faisable en jap, mais le jeu est sorti aussi aux USA et en Europe.


C'est tellement coloré qu'on oublie rapidement l'aspect un peu grossier des sprites. Et puis certains décors sont réussis.
Et sinon, vu que je ne me connecte plus au net qu'une ou 2 fois par semaine, j'en profite pour poster plusieurs tests à la fois. Sinon, on va jamais arriver au bout ! Par contre, c'est plus difficile de poster des jeux en rapport avec l'actu (du site ou des JV en général), tant pis.