Votoms, c'est juste la meilleure serie de real robot de tous les temps. On sent notamment clairement les influences de Dune ou Starship Troopers.

(auto-pub)
http://www.gamekult.com/blog/lvd/189131/armored-trooper-votoms.html



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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Le concept de SOS m'avait beaucoup intéressé lorsque j'avais vu la preview dans Super Power, il y a ... longtemps. En plus, j'aimais beaucoup "L'aventure du Poséidon".
Sur l'émulateur de la PSP, je n'arrive pas à le faire fonctionner correctement. Je n'ai que les décors, les personnages sont absents.

Tout pareil que Miguel.

J'ai essayé SOS, et c'est vrai que c'est pas mal. On se laisse vite prendre au jeu (c'est le cas de le dire). Par contre j'ai beaucoup de mal avec la maniabilité, effectivement crispante... Je vais insister un peu car les parties ont l'air de se finir assez vite (vu qu'on a une heure devant soit).

Sinon, je ne serai pas aussi dur que toi avec Sink or Swim, qui n'est fondamentalement pas médiocre, même s'il est gâché par certains points. (je l'ai juste essayé "comme ça", mon avis évoluera peut-être d'ici 10 ou 15 niveaux de plus ^^)... Les graphismes et animations sont dans la droite lignée de ce qu'on pouvait trouver à l'époque sur micros. Tout est question de goût, bien sûr, mais de là à trouver ça grotesque ou mal animé. Non, c'est juste un genre, aujourd'hui désuet (quoique, ça se discute), mais qui a eu son heure de gloire. Après c'est toujours le même problème: on n'est pas sur micro, on est sur SNES, et la comparaison avec la concurrence peut faire mal... Mais pour ce type de gameplay, il vaut mieux un jeu visuellement basique mais lisible, plutôt qu'un jeu magnifique mais confus. Et du coup je serais plus critique sur le choix des couleurs et la façon dont les objets s'intègrent au décor. Il n'est pas toujours évident de voir avec quoi on peut interagir... Pour ma part j'aime bien quand les jeux de ce type se montrent un poil plus didactiques visuellement, surtout que ça ne nuirait pas au reste du jeu, et que la difficulté est belle et bien là de toute manière.
Mais le vrai soucis du jeu, je pense, c'est au niveau de l'apprentissage par l'analyse de ses erreurs. C'est un phénomène symptomatique de tous les jeux de réflexion genre Lemmings, Pushover, The Incredible Machine et j'en passe, sauf que les (bons) jeux cités permettent de laisser le temps de réfléchir, de prévoir ce qu'on fait (même si ça foire et qu'il faut recommencer). On peut, au moins théoriquement, y trouver et appliquer la solution du premier coup quelle que soit la difficulté. Et Sink or Swim a un seul vrai gros défaut, qui malheureusement est déterminant vis-a-vis du degré de frustration qu'on peut ressentir en jouant : on ne peut pas (ou du moins je n'ai pas trouvé comment) mettre le jeu en pause et observer toute l'architecture du niveau, même pas partiellement comme dans Exit, dont les énigmes jouent d'ailleurs parfois avec les limites de ce qu'on ne peut voir, ou entendre, ou subir, qu'à partir d'un certain moment dans la progression du niveau. Dans Sink or Swim, on subit le champ de vision réduit, et si on veut observer les choses ça implique de se déplacer "en vrai", en s'affranchissant des obstacles rencontrés ou/et pendant que certains événements ont lieu (l'eau qui monte, des persos qui se jettent dans les flammes, etc.), ce qui peut nous obliger à perdre sans pour autant qu'on ait eu le temps d'apprendre quoi que ce soit pour trouver la solution. Tous les jeux de réflexion (ou presque) sont basés sur l'apprentissage par l'erreur, mais celui-ci, simplement en ne permettant pas d'observer le niveau en cours, ajoute une couche de "défaite forcée" en plus des erreurs qu'on peut commettre. Et quand le nombre de tentatives avant Game Over est aussi bas qu'ici, ça gâche tout. (Même le mode Trainer n'est pas toujours clair quand on débute, et inflige un game over si on perd trop, c'est dire !)... C'est dommage parce qu'en résolvant ça, Sink or Swim aurait sans doute tout eu pour fonctionner et devenir addictif.
Du coup pour ma part, je le classerais dans cette catégorie paradoxale des jeux "pas mauvais mais dont on trouve rarement la motivation pour y jouer" .

Apparemment.

http://hardcoregaming101.net/sos/sos.htm

Et il y a eu quelques changements entre la version japonaise et occidentale. A en croire l'article, il y a du Chack Norris dans la version nippone. ^^
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

@LVD : il faut que je passe plus souvent sur ton blog, j'ai du retard à rattraper (j'avais pas vu que tu avais écrit un billet sur le film rassemblant les Gokaiger et X-Or, film que j'ai loué en DVD quand je suis allé au Japon cette année !)

@JC : j'ai trouvé Sink or Swim trop frustrant pour vraiment persévérer et sa difficulté castratrice m'a surement rendu un peu trop sévère sur d'autres aspects du jeu. Dans le même genre de jeux, j'avais également "cassé" The Humans alors que c'est un jeu qui a eu du succès, ce qu'a rappelé encore tout récemment Volkor en parlant de la version Lynx.

Super Yakyuu Michi
(Banpresto - 1996)



Voici une simulation de baseball nous mettant dans la peau de l'entraineur et du manager de l'équipe uniquement. On peut ainsi prendre le contrôle d'une des équipes professionnelles du championnat japonais, faire les changements qu'on souhaite, acheter de nouveaux joueurs, programmer l'entrainement ... etc ... Ensuite les matches se déroulent sous nos yeux et on ne peut influer que sur les remplacements et les changements de tactique.
La réalisation est correcte avec entre-autre des portraits de chaque joueur de chaque équipe. Tout se fait par l'intermédiaire de menus en japonais, rendant l'accessibilité aux non-japonisants plus que périlleuse !

SWAT Kats : The Radical Squadron
(Hudson Soft - 1995)



SWAT Kat est un action / plate-former tiré d'un dessin animé américain mettant en scène un duo de chats justiciers dans un futur proche. On commence par choisir son héros entre T-Bone le costaud et Razor le petit nerveux. Tous deux peuvent sauter et tirer avec une arme dont la portée est très réduite. Ils peuvent également s'accrocher aux murs à la Spiderman. Ils ont aussi chacun une capacité spéciale : T-Bone dispose d'un mortier pour détruire certains murs et Razor peut voler quelques instants à l'aide de son jetpack. Enfin, ils peuvent également sortir une attaque spéciale si le joueur parvient à réaliser une manipulation spécifique avec le pad. Je n'y suis d'ailleurs jamais parvenu, sauf par accident ! Si quelqu'un connait les combinaisons à effectuer, merci de poster ici. La progression dans les niveaux implique de se frotter à de nombreux ennemis, robots belliqueux ou mutants sortis tout droit d'un épisode des Tortues Ninja. Il faudra aussi négocier des phases de plate-forme avec les habituels ingrédients qui composent le genre : plate-forme mobile, plate-forme glissante, flammes à éviter ...
Le soft propose au joueur de choisir son niveau de départ mais ça ne sert à rien car il est impossible de progresser si on ne fait pas les niveaux dans l'ordre. En effet, notre personnage gagne de l'expérience au fur et à mesure des ennemis vaincus et des bonus trouvés, ce qui lui permet d'accroitre la puissance de son arme ainsi que sa barre de vie.
La réalisation est bonne, avec des graphismes fins et colorés parfois très soignés : on dirait du Konami. La jouabilité est assez bonne également. Le jeu est donc correct mais souffre d'un petit défaut : des niveaux d'un intérêt très inégal. Aux coté de ceux proposant un challenge digne de ce nom et un design bien conçu, on en trouve d’horriblement plats et ennuyeux. Sans parler de ces quelques phases de shoot-them-up en mode 7 ou on pilote un avion vu de derrière : elles sont insipides et injouables (sans être pour autant trop dures, heureusement). Dommage car sans ces défauts, SWAT Kats était un vrai bon jeu.
Moyen

Syvalion
(Taito / Toshiba EMI - 1992)



Adapté de l'arcade, Syvalion est un shoot-them-up à scrolling multi-directionel dans lequel on incarne un dragon. On doit gagner la sortie de chaque niveau afin d'y affronter l'habituel boss. Ce jeu est très original puisque son maniement et son gameplay ne se retrouvent, à ma connaissance, dans aucun autre soft du genre. On dirige en effet la tête du dragon et on crache des flammes en appuyant sur un bouton. Le corps du dragon suit nos mouvements et, malheureusement, là ou seule la tête est vulnérable dans Dragonbreed ou Saint Dragon, 2 shmups nous mettant aussi l'une de ces créatures entre les mains, ici c'est tout le dragon, de la tête à la queue, qui est sensible aux collisions avec les ennemis et leurs projectiles. En théorie, il faudrait donc avancer prudemment, d'autant que plus on va vite, plus le dragon étire son corps et devient une cible facile. Mais ce n'est pas possible pour 3 raisons : d'abord un temps limité, puis le fait que les ennemis apparaissent sans prévenir et encerclent rapidement le dragon s'il reste immobile, et enfin parce que les flammes qui nous servent d'unique arme perdent de la puissance au fur et à mesure qu'on les utilise, et seul le fait de se déplacer permet de recharger ! Le résultat de cet étrange game-design ? Un rythme soutenu et haletant et ... une difficulté monstrueuse ! Le jeu est d'autant plus hardcore que la maniabilité laisse à désirer, le dragon étant difficile à diriger au sein des couloirs étroits composant les niveaux, d'autant que les murs sont remplis de structures indestructibles qui nous enlèvent de la vie si on les touche. On peut heureusement tourner très vite sur sois-même si on tire en maintenant un bouton de tranche (L ou R), mais on se fait toucher très facilement malgré cela.
Syvalion est original et techniquement très fidèle à la borne d'arcade sans pour autant être techniquement spectaculaire (la borne est sortie 4 ans plus tôt). Mais Syvalion est aussi difficile, frustrant et, à mon humble avis, pas si intéressant une fois la nouveauté du concept digérée. Essayez le pour votre culture video-ludique, mais personellement je n'y reviendrai pas ! A noter que la version arcade est disponible sur les compilations Taito.
Moyen (ou médiocre ... enfin moi j'accroche pas)

Syvalion... Je me souviens l'avoir essayé sur SNES (en ému), et j'avais tout de suite été emballé par l'ambiance générale du soft (graphismes, fluidité, originalité du concept, etc.), mais bon sang c'était un milliard de fois trop dur pour moi ! Comme tu le soulignes, entre le dragon qui est vraiment délicat à diriger, et les ennemis qui apparaissent et nous encerclent si on se laisse surprendre, tout ça rend vite les parties assez frustrantes... En tout cas je m'étais assez vite résigné, et j'avais fini par abandonner, ce qui est toujours une déception lorsqu'on sent qu'on a affaire à un jeu original...

En fait ce jeu c'est un snake mais avec des composantes shmup oO
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Sylvalion c'est une horreur sur console, mais c'est normal, je crois bien qu'il se jouait avec une trackball en arcade, alors au pad, ça va de suite moins bien.

Ah, merci pour l'info Rugal-B, ça explique aussi pourquoi même la version arcade contenu dans la compile Taito Legends (jouable au pad PS2) est également aussi dure à manier.


Super Conflict
(Manley / Vic Tokai - 1993)



Suite d'un jeu sorti sur NES, Super Conflict est un wargame facile à prendre en main et bien pensé à l'image de la série Famicom Wars / Advance Wars, ou des Battle Isle, le charisme en moins. Jouable seul contre le CPU ou à deux, il se déroule pendant une fictive 3ème guerre mondiale et oppose les gentils américains (en bleu) aux vilains islamiques armés par les ruskovs (en rouge bien sur) ! Pour gagner il faut détruire l'unité commandante de l'armée ennemie (un tank dans les premiers niveaux) en protégeant la sienne. On déplace ses unités au tour par tour et de cases en cases, et il faut prendre en compte leurs forces et faiblesses et, surtout, le terrain sur lequel elles combattent car les modificateurs de défense qu'il peut apporter (si on est sur une case montagne ou ville par exemple) est particulièrement conséquent dans Super Conflict. Les affrontements se résolvent par l'intermédiaire de petite cut-scenes montrant fantassins, tanks ou (dans les niveaux supérieur) avions et hélicos en découdre.
La partie "gestion" est simplifiée mais bien présente : il faut veiller aux points de vie de ses unités, surveiller le carburant et les munitions. On peut en récupérer dans les villes pour les unités au sol et les aéroports pour les unités aériennes. Dans certaines missions, on dispose d'usines qui permettent de fabriquer de nouvelles unités et qui rendent les combats plus longs et plus intéressants.
La réalisation n'est pas franchement ébouriffante, et manque singulièrement de charme, mais c'est souvent le cas dans les jeux du genre. On apprécie en revanche la présence d'une mini-doc intégrée au jeu et accessible par la touche START à tout moment.
Bien moins complexe que les wargames historiques de Koei, Super Conflict est un jeu de stratégie amusant et assez retord contre le CPU. C'est une bon représentant du genre sur Snes, mais on trouve de bien meilleures options sur d'autres plate-formes, les plus "fun" Advance Wars par exemple.
Assez Bien

Sengoku Denshou
(Data East - 1993)



Sengoku Denshou est en arcade le 1er épisode d'une trilogie de beat-them-all réalisés par SNK pour son système MVS / Neo Geo. Cette version Snes n'en est PAS une adaptation fidèle même si le principe et les éléments de base demeurent identiques. Jouable à 2, il met en scène 2 combattants qui doivent se frayer un chemin à la force des poings et des pieds dans des niveaux qui alternent sans cesse entre des environnements urbains à la Final Fight et un monde parallèle inspiré du moyen-âge japonais et de ses légendes folkloriques. Les ennemis sont cependant les mêmes dans les 2 univers (dommage) : des ninja pour la plupart. Les coups disponibles sont peu nombreux : enchainement de coups de poing, attaque sautée, choppe au contact, et super coup qui consomme de la vie en appuyant sur 2 boutons en même temps. Mais cela est compensé par un système de power up donnant des armes (katana) ou des pouvoirs (boules de feu) pendant un temps limité, et surtout permettant de se transformer en 3 autres persos (ici aussi pour un temps limité) : un samurai à la longue épée, un ninja rapide, et un chien en armure (?!) expert en attaques sautées. Là ou c'est différent de la version Neo Geo, c'est qu'on ne choisit pas le moment et le type de transformation à l'aide d'un menu : ces dernières se font automatiquement quand on ramasse le bonus.
Et ce n'est pas la seule différence avec l'original : les niveaux ne sont pas les mêmes, les vagues d'ennemis non plus. La réalisation est clairement très en dessous : oubliez les effets de mise en scène avec les ennemis arrivant en zoom ou les crânes de squelette géants invoquant des ninja ; ici on a des sprites grossiers et des décors ternes manquant de couleur, même pour de la Snes c'est plutôt moche. Enfin, la jouabilité et le feeling des combats sont également différents, et là au risque de surprendre, je vais vous dire que je trouve cette mouture Snes plus agréable à jouer que l'original. L'impact des coups est mieux rendu, et on peut placer des enchainements pour bien abimer ses adversaires alors qu'en arcade on les mettaient au tapis en 1 coup et il fallait attendre qu'ils se relèvent pour continuer à les frapper. Et comme la détection des collisions, le niveau de difficulté, et le rythme de progression sont à peu près bien réglés, on finit par s'amuser sur cette version Snes. A essayer.
Moyen

Sports d'hiver chez JC dans son grosblog Apple 2GS, et ici aussi avec ...


Super Slapshot
(Ringler / Virgin - 1993)



Jeu de hockey sur glace facile à prendre en main et très "arcade", Super Slapshot ne dispose pas d'une réalisation renversante mais assure le minimum. Les déplacements sont rapides, les joueurs maniables, et l'action lisible. Les règles de ce sport sont bien respectées avec les fautes et les mises sur le banc. En attaque on joue simplement et efficacement avec 1 bouton de passe, 1 bouton de tir, 1 bouton de dégagement et 1 bouton pour "forcer le passage" (attention à l'arbitre !). C'est un peu moins réjouissant en défense puisqu'on aura bien du mal à sélectionner le joueur souhaité et notre gardien est assez minable quelle que soit l'équipe choisie. Ces dernières représentent d'ailleurs des villes ou des pays mais le jeu ne dispose d'aucune licence.
Au niveau des "petits plus" du jeu, on trouve une vue rapprochée sur les phases d'engagement, ainsi que des combats qui se déclenchent lors de certaines actions bien viriles. On passe alors à un mini jeu de boxe avec nos 2 combattants en gros plans. Les commandes dans cette phases sont étonnamment nombreuses avec les 4 boutons de face pour placer différents coups (droites, crochets ...), L pour se mettre en garde et R pour s'abaisser. Malheureusement la détection des collisions est à la rue et il n'y a aucune autre technique valable que le bourrinage en règle. Enfin, on trouve également des séances de tir au pénalty bénéficiant d'une vue différente.
Un jeu très imparfait qui parvient tout de même à se rendre assez sympathique.
Moyen

À l'époque, dans les magazines, les screenshots des phases "vue rapprochée" me faisaient baver
Par contre, les phases de baston ne m'attiraient pas du tout, j'en gardais une expérience plus que mitigée depuis Blades of Steel (NES, GB) ...

Sugoro Quest ++ Dicenics
(Technos - 1994)



Voici un jeu de plateau très dynamique et bien réalisé se déroulant dans un monde d'heroic fantasy à la Dokapon. 4 joueurs humains ou CPU choisissent un avatar et se voient confier une mission par le roi. On peut alors choisir 2 compagnons qui vont nous accompagner parmi tout un panel de guerriers, mages, ninja ... On accède ensuite à un plateau de jeu et on lance les dés à tour de rôle pour avancer de cases en cases. A tout moment on peut utiliser un objet ou un sort, tandis que des rencontres avec un autre joueur ou un monstre déclenchent des combats façon Final Fantasy.
Dommage que tous les textes soient en japonais car ce titre donne envie. Mais nos amis les hackers travaillent actuellement sur un patch de traduction, ces mêmes hackers qui ont déjà traduit l'épisode Nes de la même série. Donc si vous voulez vous y essayer, vous pouvez vous pencher sur la 8 bits de Nintendo.


Sugoroku Ginga Senki
(Bottom Up - 1996)



Un nouveau jeu de plateau dans lequel on avance de cases en cases en jetant des dés. Cette fois il se déroule dans l'espace et c'est un vaisseau spatial qu'on va emmener de planètes en stations orbitales en explorant les lieux les plus reculés de la galaxie. Comme d'habitude, certaines cases ont des effets bénéfiques et d'autres ... moins bénéfiques. Tout est en japonais et on ne comprend donc pas trop ce qui se passe lors des nombreux dialogues. Parfois un affrontement se déclenche et on assiste à une bataille représentée par quelques illustrations non interractives. C'est assez joli mais pas trop jouable sans traduction ...

Le pad rose avec une tete de mort, ca a fait disjonter mon cerveau
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Alors ça, c'est une bonne nouvelle.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Yep, la traduction n'en est cependant qu'à 25% d'après cette page.


Sky Blazer / Karuraou
(Sony Imagesoft - 1993)



Bien réalisé et assez varié, Skyblazer est un digne représentant du jeu 2D d'action/plate-forme typique de la génération 8/16 bits avec un héros vu de profil devant se frayer un chemin au milieu de nombreux ennemis avant d'affronter un boss et de passer au niveau suivant. Ici le joueur dirige Sky, un prince dans un monde fantastique reprenant le folklore Hindouiste qui doit combattre le démon Ashura. La maniabilité sans faille permet de faire évoluer Sky qui peut sauter, s'accrocher aux murs à la Strider, et balancer des coups de poing et de pied, avec un même bouton et à la manière du héros du 5ème Axe (2 coups de poing suivis d'un coup de pied). Au fur et à mesure des niveaux, on gagne également des pouvoirs magiques qui consument une barre dédiée allant du projectile à l'invincibilité temporaire en passant par une super-attaque. Certains niveaux changent la donne avec des phases de shmup horizontal ou le héros vole et suit un scrolling forcé, et des phases bonus ou notre héros volant est cette fois vu de derrière et doit ramasser des objets tout en évitant des obstacles. Le changement apporté par ces phases est rafraichissant mais il ne s'agit pas des meilleurs moments du jeu ; on préfèrera plutôt le niveau avec l’ascension d'une tour reprenant l'effet de rotation du célèbre hit 8 bits "Nebulus".
Et en parlant "d'effets", Skyblazer en impose techniquement avec quelques zoom, rotations, et effets de transparence qui, s'ils ne s'imposent pas à chaque coin de niveau comme dans un Rendering Ranger ou un Jim Powers, viennent mettre en valeur quelques scènes, notamment les combats contre les boss, pour leur donner plus d'impact. On a dans l'ensemble de très beaux graphismes et les musiques aux sonorités orientales sont également très agréables à l'oreille.
Entre chaque niveau, on se déplace sur une carte vue de dessus et il est possible de re-faire certains niveaux (pour trouver des vies supplémentaires) et parfois de choisir son chemin ou de faire certains niveaux dans le désordre. Le jeu est court mais intense : si on y trouve très peu d'exploration, l'action est toujours soutenue et fait de Skyblazer un bon choix pour quelques parties entre 2 jeux plus chronophages.
Skyblazer n'invente rien, manque de génie et n'est pas inoubliable, mais il est soigné à la fois dans sa réalisation et son game-design et sa jouabilité est parfaite. Perso j'aime beaucoup.
Tres Bien


Pas de jeux présentés la semaine prochaine, je suis en vacances loin de toute connexion internet