Pour terminer la semaine : du foot, avec une série culte du genre, désormais oubliée ...



Super Formation Soccer / Super Soccer
(Human - 1991)



Sur PC Engine, Formation Soccer était le meilleur jeu de foot. Ce n'est pas le cas de sa suite ici présente sur Snes, encore que ce titre pouvait lui revenir au moment de sa sortie puisqu'il fut le 1er soft du genre disponible ! (le second au Japon ou la version nippone de Kick Off, appelée Pro Soccer, est sortie quelques mois plus tôt). En effet ce Super Formation Soccer est assez dépouillé : 2 mode de jeu uniquement (exhibition et tournoi), aucune licence (on dirige quelques équipes nationales), possibilité de jouer à 2 seulement (contre 4 pour la version PC Engine), des graphismes très simples et un gameplay qui l'est tout autant. Mais ce dernier point n'est pas forcément un défaut. Ici on peut effectuer des passes simples, et des passes assistées par le CPU qui vont directement dans les pieds du joueur surmonté d'une petite flèche ... enfin en théorie car le marquage à la culotte présent dans ce jeu fera que 9 fois sur 10 la passe automatique sera interceptée par l'adversaire. Alors on préférera envoyer de longues balles en l'air avec le bouton de tir qui seront déviées par des têtes ou des ciseaux acrobatiques jusqu'à ce que la balle arrive dans les pieds d'un joueur bien placé pour marquer. Ca limite forcément les possibilités de construction d'un jeu de passe, mais c'est tout de même assez fun. En défense on tacklera joyeusement sans se faire siffler ou on aura recours à un coup d'épaule plus susceptible de déclencher une faute. Enfin il est possible de contrôler le gardien manuellement.
Chaque équipe dispose de joueurs aux aptitudes différentes, et il y a au moins 1 star par équipe, un joueur très fort en attaque, défense et très rapide, qui peut faire la différence. Les joueurs très bons en attaque peuvent effectuer des tirs brossés.
Malgré son gameplay certes accessible mais limité et un peu brouillon, Super Formation Soccer a eu un bon succès et a toujours ses fans. Il faut dire que le fun est présent, que les thèmes musicaux (un par équipe) sont entrainants et que dans le genre "foot sans se prendre la tête", c'est quand même mieux que les "Striker".
Moyen ("Bien" dans le contexte de l'époque)


Super Formation Soccer 2
(Human - 1993)



Si vous disposez des 2 premiers Super Formation Soccer, vous débloquez automatiquement un nouveau jeu : le jeu des sept erreurs ! En effet, accrochez vous bien pour trouver ce qui différencie ces deux titres. Des musiques différentes ? Moui, quelques unes. Une nouvelle intro ? Certes. Des équipes dont les forces et faiblesses ont été modifiées et équilibrées ? OK. La possibilité de sauvegarder sur la cartouche au lieu d'utiliser des mots de passe ? Oui, ça nous fait 4 différences déjà. Et ? Et ? Et ? Pas facile, hein ? En effet, le gameplay, la réalisation graphique, la maniabilité et les modes de jeu : tout est identique ! Carton jaune à Human sur cette action ...
Moyen


Super Formation Soccer 94
(Human - 1994)



Tout en conservant la même représentation et exactement la même maniabilité, cet épisode apporte suffisamment de modifications pour apporter un nouveau souffle à la série. Ainsi les sprites sont plus petits, ce qui permet d'avoir une meilleure vision du terrain et de développer un jeu de passes plus efficace. Même si balancer en avant et dévier la balle en l'air fonctionne toujours relativement bien, on peut cette fois vraiment construire une attaque avec passes en retrait ou centres depuis les ailes. La passe assistée est plus efficace aussi tandis qu'on peut mieux doser ses frappes. Le gameplay reste tout de même tout à fait abordable et n'a pas prétention d'être une simulation.
Les modes de jeu sont plus conséquents avec de nombreuses équipes (nationales), une coupe du monde avec poules, un tournoi, une league et la possibilité de joueur (enfin) à 4 simultanément. On trouve également des séances de tirs au but avec les meilleurs gardiens de l'univers ! En effet, la balle est assez lente et le gardien plus agile qu'un félin, ce qui fait qu'on marque très rarement et que ces séquences n'en finissent pas. Le tir au penalty est donc LE gros défaut du jeu. Mais les auteurs devaient en être conscients puisqu'ils proposent de désactiver complètement les pénalty !
Toujours aussi vif et amusant, ce nouvel épisode de Super Formation Soccer apporte un gameplay plus solide qui en fait véritablement un bon jeu.
A noter qu'il est préférable de jouer à l'édition "World Cup Final" qui ré-équilibre les équipes par rapport à la compétition de 94 et propose quelques petites améliorations comme la présence de REPLAY après une faute ou un but. Dommage qu'ils n'aient pas corrigé les pénaltys.
Bien


On joue les prolongations demain avec la suite de la série (inédite hors du Japon) ...

Aaah Super Soccer, quel régal ! Le jeu où on peut marquer du milieu de terrain contre les petites équipes en tirant tout droit à hauteur d'un poteau. Le goal est tellement mauvais qu'il saute misérablement, tombe comme un crotte et laisse passer le ballon. J'adorais étant jeune.

Juste pour souligner encore, la monté en difficulté aucunement progressive, on passe rapidement d'un match où les but s'enfilent comme des perles à une horreur où le goal adverse est devenu Ed Warner ... sans parler du match final caché contre l'équipe secrète ...

Il me semblait également que le jeu possédait un "mode" penalty avec frappe molle ou frappe rapide(en réappuyant sur le bouton de frappe, juste avant de toucher le ballon), le goal avait une animation très super héros pour sortir le ballon de la lucarne.

Enfin j'en profite pour encore te féliciter Seb, quel courage, quel persévérance, quelle aptitude à mener tes projets ! si tu te présente au présidentielle, je vote pour toi, on devrait d'ailleurs demander aux autres participants ce type d'exercice de style... sans parler d'un 2ème tour qui décide du gagnant sur un tournoi de KOF ...

Quand j'ai lu ça, j'en ai eu des frissons ! Un de mes jeux favoris (toute époque, tout genre confondu), j'y joue encore parfois (une mi-temps, un match tout au plus), et avec très grand plaisir.



Je ne suis pas d'accord
Avec de la pratique, il est possible de toujours démarquer (de son "garde du corps") le joueur qui reçoit la passe, c'est une question de timing entre le moment où le passeur "lâche" la balle et le moment où le partenaire va la recevoir : durant ce mince laps de temps, "l'ordinateur" nous fait prendre le contrôle du partenaire, et c'est donc à nous de le faire bouger (en "attaquant", en allant vers le ballon évidemment) pour qu'il se démarque.
Résultat : il est possible de construire un formidable jeu à base de passes courtes
Et même, pour les puristes, de simuler un jeu à une touche de balle : appuyer sur le bouton de la passe dès que le joueur touche la balle. Bien sur, ce "toucher" de balle est un ressenti que l'on acquière après de nombreuses heures de jeu



Je ne connaissais pas ces versions, et d'après ta dernière remarque, elles seraient sorties du Japon ? Uniquement aux states alors ?



La difficulté est progressive. Ce fameux goal est celui de l'équipe d'Irlande (en référence au très bon Pat Bonner, qui avait fait une grosse perf pendant le mondial 90), et il est coriace certes, mais le reste de l'équipe est bien faible, ce qui compense le tout.
Quant au match final contre l'équipe cachée... Et bien c'est le match final, donc c'est quand même normal que ce soit le plus difficile !

Excellent les gars, merci pour toutes ces infos supplémentaires.
J'avoue ne pas avoir passé des heures sur Super Soccer, j'étais à fonds dans Kick Off 2 et Sensible Soccer (Amiga) à l'époque et Super Soccer me semblait largement moins intéressant.

Et ma dernière phrase prête à confusion : seul le 1er épisode de la série (Super Soccer donc) est sorti hors du Japon.


Super Formation Soccer 95 : Della Serie A
(Human - 1995)



Étrangement, l'épisode 95 de la série de jeux de football Super Formation Soccer se consacre exclusivement au championnat Italien dont il détient la licence. On jouera donc uniquement avec les équipes du Calcio et, en plus de pouvoir se re-faire la saison 94/95, il sera possible également de disputer une coupe, des matches amicaux à 4, mais aussi d'accéder à un mode "situation" qui, pour chaque équipe, nous donne un choix de scénarios ou se retrouve dans des situation données et ou il faut gagner (par exemple, avec 2 joueurs déjà expulsés à quelques minutes de la fin). Je suppose que ces situations sont tirées de matches ayant réellement eu lieu. On trouve également un mode entrainement (coups-francs, corners, actions défensives et offensives).
Le gameplay n'a pas beaucoup changé par rapport à l'épisode 94 mais se veut plus réaliste avec la suppression des coups d'épaule, des fautes plus fréquentes et la gestion bien fichue du hors-jeu. La réalisation est à peu près équivalente mais on remarque la présence d'un arbitre sur le terrain et de quelques animations en plus. Un bon épisode donc, mais qui nécessite d'être fan du Milan AC, de la Juventus, ou d'une autre équipe Italienne pour réellement l'apprécier. Lire le japonais peut également aider lors du mode "Situation" !
A noter qu'il existe une édition spéciale de cet épisode sponsorisé par la boisson Xaqua. Mais en dehors de l'intro je n'ai trouvé aucun changement.
Assez Bien


Super Formation Soccer 96 : World Club Edition
(Human - 1996)



Human termine la série comme il l'a commencé : les 2 derniers épisodes de Super Formation Soccer sont en effet aussi similaires que les 2 premiers. L'opus 96 est en tous points identique à celui de l'année précédente, à une différence près : les vraies équipes du championnat italien sont remplacées par de fausses équipes sans licence reproduisant les meilleurs clubs de la planète. On a ainsi plus de variété ici. Mais on perd le mode "situation" qui est remplacé par ... rien du tout : un peu radin sur ce coup là le père Human ! Reste donc le gameplay, toujours aussi fun et qui se montre donc un peu plus sérieux (fautes, hors-jeux ...) depuis l'escapade italienne. Dans l'ensemble, bien qu'elle soit moins "arcade" que l'épisode 94, la jouabilité s'est affinée et on prend, à mon avis, tout autant de plaisir à pratiquer cette version. Attention : on est TRES loin du niveau d'un ISS, le niveau du CPU étant en particulier assez ridicule (lâchez la manette pour vous en rendre compte ...). Mais on s'amuse avec ce jeu et c'est bien là le principal.
Bien

Ca reprend le fabuleux mode "Scénario" inventé par ISS
Seb, tu pourrais donner quelques exemples de scenario dans Formation Soccer ? À moins que tout soit en japonais...

Désolé, tout est en japonais et je le lis très mal.
Et effectivement, on trouve ce mode dans ISS.

A propos de Silva Saga 2 présenté en page précédente : en fait un patch de traduction finalisé est dispo depuis quelques semaines sur romhacking.net.
Un petit test a été écrit pour l'occasion, je vous le copie/colle ci dessous en attendant une maj de ma présentation quand j'aurai eu le temps de le relancer.

Il y a quelques jours, Shenron a présenté un jeu de bowling assez sympa. La concurrence se devait donc d'en faire autant ...


Super Bowling
(Technos - 1992)



Comme son nom l'indique, Super Bowling propose de jeter une boule pour faire tomber des quilles, un sport immortalisé dans la culture populaire par le "Dude" et Walter, les héros du film "The Big Lebowski"
Mais pas de "Dude" ici, ni de mode fantaisiste ni de power ups rigolos ; en revanche on a un jeu de bowling disposant d'une physique assez poussée et réaliste et d'une réalisation correcte. 4 personnages sont disponibles et ont chacun leurs propres caractéristiques. Avant le lancé, on choisit le poids de sa boule, puis on place son joueur et on vise. Ensuite, il faudra arrêter au moment voulu un curseur se déplaçant sur une jauge, d'abord de "spin" pour donner de l'effet, puis de puissance.
En plus du mode tournoi, un mode "golf" est présent. Dans ce dernier il faut abattre des quilles au placement pré-déterminé avec le moins de lancers possible.
Amusant et sans fioriture, Super Bowling est un bon représentant du genre. On retrouve d'ailleurs son gameplay à l'identique dans le mini jeu de bowling intégré à Yakuza 2 sur PS2. Evidemment, entre temps, le genre a fait sa révolution avec Wii Sports et il est difficile de revenir en arrière. Mais pour les réfractaires à la wiimote, pour les vieux grognons qui ne jurent que par le pad, Super Bowling est un jeu sympathique.
Assez Bien

Rhooo.

Il connaît déjà tous les jeux de la console cet homme-là.

Allez, avoue, tu l'as déjà fini l'exploration du romset snes, peut-être même deux fois, et tu nous fais poireauter trop longtemps entre chaque présentation juste par sadisme.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Hé hé ... c'est vrai que je les ai déjà quasiment tous essayés.
C'est vrai qu'il y a un petit coté sadique ... pas forcément à vous faire poireauter, mais à "récompenser" cette attente avec des jeux de pachinko, de mahjong, ou de shougi ...


Shodan Morita Shougi
(Seta - 1991)



Shougi Club
(Natsu Systems / Hect - 1995)



Shin Shougi Club
(Natsu Systems / Hect - 1995)



Shodan Morita Shougi & Shougi Club & Shin Shougi Club : il faut espérer que le CPU joue remarquablement bien dans ces jeux de shougi (echecs japonais) ultra austères. Car sinon ces softs n'ont rien pour eux. Des menus moches et dépouillés, très peu d'options, des graphismes vraiment médiocres, voilà ce qui vous attend ici. Cependant chaque coup sera illustré par une voix digitalisée féminine (sauf dans Shougi club), ce qui semble être de rigueur dans tous les jeux de shougi. Shodan Morita Shougi a quand même l'excuse d'être sorti en 1991, soit 4 ans avant les Shougi Club (!). De plus il intègre un éditeur permettant de placer ses pièces ou on le souhaite avant de commencer une partie. En revanche, le CPU est plus lent pour prendre ses décisions. J'attire quand même l'attention sur Shougi Club qui, pour un soft de 1995, est particulièrement honteux : il n'y quasiment AUCUNE option, pas de voix digit, des graphs moches (avec un gros pointeur très laid), une seule musique ... bref, c'est un peu l'arnaque au prix fort ...

Bon on fait le malin avec des jeux de pachi tout ça, mais à la fin de ce grosblog (ou même dès maintenant), je veux des stats par genre de jeu en %age. Parce que y'en a pas mal quand même des pachi,shougi etc.... sur sfc mine de rien ^^
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J'ai pas fait encore de stats, mais je pense que les jeux d'argent (pachis ...) et de société (mahjong, jeux de la vie, shougi ...) seront tout en haut du classement, juste derrière les jeux de sport si on les additionne (baseball, pêche, foot ...) et juste devant les RPG et les jeux d'action et/ou plate-forme vus de coté.
Dans cette dernière catégorie, je vous présente ...


Snow White in Happily Ever After
(Imagitec / American Softworks - 1994)



"Happily Ever After" est le nom d'un long-métrage d'animation américain sorti au début des années 90 qui raconte la suite des aventures de "Snow White", c'est-à-dire Blanche Neige, après les événements survenant dans le célèbre conte. Un scénario ridicule et une réalisation catastrophique ont plongé ce dessin animé dans les abimes de l'oubli dont je l'extrais aujourd'hui pour présenter cette obscure adaptation en jeu-video dont pas grand monde ne parle sur le net.
Et c'est bien dommage car il s'agit d'un jeu de plate-forme presque sympa, au feeling résolument "micro" qui fait un peu penser à des hits de l'Amiga comme Superfrog ou Zool. Deux personnages aux caractéristiques identiques sont disponibles : Blanche Neige, que je vous recommande d'éviter tant son sprite est laid, et le mystérieux "Shadow Man" qui ne bénéficie pas d'un design beaucoup plus soigné mais qui fera l'affaire. On avance dans les niveaux en sautant, courant et en lançant des pommes sur les ennemis. Il est aussi possible de sauter sur ces derniers. Une multitude de bonus est éparpillée, la plupart servant à augmenter son score ou à retrouver des munitions, parmi lesquels des pièces d'or : il faut en retrouver un certain nombre avant de gagner la sortie vers le niveau suivant. En plus des ennemis à trucider ou éviter, il faudra habillement sauter sur de petites plate-formes, souvent mouvantes, au milieu de décors très colorés mais assez moches, il faut bien le reconnaitre.
En fait ce titre ne brille pas techniquement : les graphismes sont grossiers, les animations très limitées et les musiques peu nombreuses, bouclant rapidement sur elles-mêmes qui plus est. Cependant, le scrolling multidirectionnel est soigné, le maniement du personnage assez précis et la jouabilité correcte dans l'ensemble. Le level design est par contre bien trop classique et surtout le jeu est beaucoup trop facile et manque de variété. Pas de boss insurmontables ici (pas de boss du tout d'ailleurs), et des collisions qui ne font perdre que quelques uns des nombreux points de vie du héros. Même une chute mortelle ne l'est pas vraiment puisqu'elle aussi fait seulement perdre des points de vie et renvoie le héros à l'un des nombreux "check-points" présents dans le niveau.
En bref, c'est jouable, assez amusant le temps d'une petite partie, mais beaucoup trop facile, sans originalité et le design est très vilain. Moi j'aime bien quand même.
Moyen

Marrant, les décors du premier screen donne l'impression que le jeu est un hack du premier Magical Quest.

Spindizzy Worlds
(ASCII - 1992)



Suite d'un classique des micro-ordinateurs 8 bits, Spindizzy World est également sorti sur Atari ST et Amiga. Il s'agit d'un jeu d'exploration, de réflexion et surtout d'adresse ou l'on dirige une toupie dans des niveaux en 3D isométrique. Il faut faire preuve de doigté pour maitriser la vitesse de la toupie, victime d'inertie, et dompter une maniabilité semblable au hit d'arcade Marble Madness. Chaque niveau est composé de plusieurs sections, certaines tenant dans un ou deux écrans, d'autres bien plus vastes se révélant au gré d'un scrolling multidirectionnel. On y trouve des pièges mortels et ennemis à éviter, des bonus à ramasser et toutes sortes d'interrupteurs, de tremplins et d’ascenseurs à utiliser pour progresser.
Spindizzy Worlds est plutôt moche mais particulièrement addictif grâce à son level-design machiavélique et bourré d'idées (comme un niveau "hommage" à Pacmania par exemple) et ses très nombreux niveaux. Que ceux qui gardent un souvenir traumatisant du 1er Spindizzy se rassurent : la difficulté est ici beaucoup plus progressive, avec un niveau "tutorial" qui permet de prendre la jouabilité en main sans se jeter dans des précipices toutes les 30 secondes.
Même si la version Amiga me semble un peu plus jolie, je recommande plutôt de pratiquer ce jeu sur Snes car on y trouve 2 petites options très sympathiques. La première est un bouton de frein qui s'ajoute au bouton d’accélération déjà présent sur micro et qui rend les passages millimétrés beaucoup moins prise de tête. En laissant appuyé le bouton de frein, on peut ainsi se déplacer de façon beaucoup plus précise. Trop facile ? Mouais, le temps continue tout de même à tourner et avouons que les versions micro, sans ce frein, sont d'une difficulté à s'arracher les cheveux dans les derniers niveaux. L'autre option bien pratique, c'est la possibilité de faire pivoter l'écran avec les touches L et R, afin de mieux visualiser certains passages.
Un jeu chaudement recommandé.
Bien

C'est des screen snin ? je reconnais pas du tout les couleurs O_O. C'est vraiment typé ordi
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Oui, ce sont des screens Snin. Tous les screenshots apparaissant dans ce grosblog ont été pris par mes soins.

En l'honneur de l'article de la semaine, dédié à Karate Champ, je vais présenter des jeux dans lesquels on se tape sur la tronche dans les jours à venir ...



Sougou Kakutougi RINGS : Astral Bout
(A Wave / King Records - 1992)



Astral Bout est le jeu officiel de la fédération RINGS qui connut ses heures de gloire pendant les années 90. RINGS est à la fois une fédération de shoot-fighting dans le sens "catch" du terme, avec des combats arrangés mais qui se veulent réalistes, mais c'est aussi une fédération de MMA ou de vrais combats ont lieu. Dans un même show, on pouvait trouver les 2 types d'affrontements, ce qui est assez confus pour un spectateur non-initié, d'autant plus quand on sait que le fondateur de RINGS est Akira Maeda, un catcheur célèbre pour frapper "pour de vrai" ses adversaires dans des matches de catch !
Le jeu video propose à 1 ou 2 joueurs d'en découdre en choisissant un personnage anonyme qui représente un style de combat. Karate, boxe, muai-thai, catch, sambo, judo, kung-fu et lucha-libre sont au menu. Mais les coups sont peu nombreux dans tous les cas : un ou deux coups de poing ou de pied, une ou deux projections et prises de soumissions et c'est tout. On dispose de 2 ou 3 boutons pour frapper (suivant les persos), un bouton pour se mettre en garde et il est possible de courir en mettant 2 fois dans une direction. Les affrontements se déroulent sur un ring et il est possible de se déplacer en profondeur. La jouabilité est confuse, la détection des collisions hautement hasardeuse et on ne s'amuse pas vraiment.
Les graphismes sont plutôt corrects mais l'animation es très saccadée. La partie sonore est plutot décevante également.
Sorti en 1992, il faut surement reconnaitre à ce jeu la paternité des simulations de MMA en jeux-video, bien avant que ce soit à la mode avec de nos jours THQ et Electronic Arts qui se disputent le gâteau chaque année. Mais à part ça, le jeu n'a rien de remarquable.
Mediocre

Il existe sur Amiga aussi, mais sur le clavier, c'est la barre d'espace je crois, c'est indispensable pour jouer (et c'était dans l'original).
Sur SNES il paraît que le jeu est injouable à cause d'un problème de physique?
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Le Blog de Batbad - Simbabbad sur Steam - Compte Twitter

(Spindizzy Worlds)

Merci Simbabbad, le frein est en effet sur la barre d'espace dans la version Amiga ! Je me disais bien que c'était vraiment trop difficile sans
Par contre, je n'ai remarqué aucun problème de physique dans la version Snes. Je viens de me faire d'affilée le 1er monde (pas le tuto) sur Snes, puis sur Amiga, et je n'ai pas remarqué de différence flagrante.

Tiens, je l'avais Spindizzy Worlds SNES, je ne saurais pas dire pourquoi.
C'était pas trop mal effectivement, très typé micro. Je me rappelle que les interrupteurs colorés étaient un peu anarchique, avec un rôle pas très clair. Je les enclenchais parfois au hasard, en espérant tomber par chance sur la bonne combinaison.

Sougou Kakutougi RINGS : Astral Bout 2
(A Wave / King Records - 1992)



Il s'agit toujours de livrer des combats de MMA (Mixed Martial Arts) dans Astral Bout 2, qui est plus réussi que le 1er épisode techniquement avec des sprites plus gros, plus beaux et mieux animés. Il met également en scène de vrais combattants au lieu des anonymes du jeu précédent. Seul Akira Maeda, le fondateur de la fédération RINGS, apparait sous son vrai nom mais d'autres combattants célèbres sont également présents et on les reconnait sans peine malgré leur nom (à peine) modifié comme Yoshiaki Fujiwara, Kiyoshi Tamura, ou le hollandais Dick Vrij.
On se bat dans un ring avec déplacements en profondeur et 4 boutons à la manière des jeux de baston : 2 poings et 2 pieds (fort / faible). Des projections sont disponibles au contact et des soumissions une fois l'adversaire au sol. Même si quelques prises supplémentaires sont exécutables en maintenant le bouton R, la panoplie de coups est dans l'ensemble plutôt réduite. En revanche les possibilités de contre-prises, y compris au sol, sont assez nombreuses et la jouabilité est largement mieux réglée que dans le 1er épisode. Mais la maniabilité est confuse et les combats manquent de variété car les différences de style entre les persos sont beaucoup moins marquées et tout le monde combat à peu près de la même façon.
Un peu à l'image du MMA par rapport au catch, ce jeu est technique et "réaliste" mais peu spectaculaire. A noter que l'absence d'information sur le net m'a empêché de découvrir les éventuelles subtilités de son système de jeu.
Moyen