C'est vrai qu'il est mal fichu ce Revolution X. Dommage, car j'aime bien ce style de jeu, à la Lethal Enforcers. Même au pad, oui. Mais là, je ne distingue pas grand-chose. Je serais bien incapable de décrire les ennemis. J'ai même l'impression que, sur ma version émulateur PSP, certains ne peuvent pas s'afficher (mais peuvent quand même tirer).
Cependant, il faut reconnaître la qualité des voix digitalisées.

(à propos de Rudora no Hihou)

Oui, c'est ça. A chaque fois que tu as l'occasion de sauvegarder, tu peux changer de perso et suivre l'histoire du perso de ton choix. Si tu connais FF6, repense au moment ou Locke, Sabin et Terra sont séparés et que le jeu te demande quel personnage tu veux suivre. Dans FF6, une fois ton perso choisi, tu dois terminer son aventure pour revenir à la sélection et choisir un des 2 autres. Dans Rudora, une fois ton perso choisi, dès que tu peux sauvegarder tu peux changer de perso et alterner autant que tu veux à chaque sauvegarde.
Je trouve ça très sympa.

Sympa le principe mais il doit arrivé un moment ou tu dois zapper sur un autre perso nan ?
FF6 j'ai joué un peu mais je suis jamais allé au bout. Faudra que je m'y repenche un jour
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Concernant Rudora toujours, oui il y a des moments ou on ne peut plus avancer avec un perso sans avoir fait progresser les autres.



Riddick Bowe Boxing
(Micronet / Malibu Interactive - 1993)



Voici un jeu de boxe de bonne facture jouable en vue latérale avec des boxeurs représentés à partir de la ceinture. Les graphismes au style "cartoon" sont corrects et les animations sont convainquantes et bien pêchues. On joue avec les 4 boutons de face pour placer différents coups, on peut adopter une garde haute ou basse, se protéger en maintenant L et R, et tourner autour de son adversaire avec ces mêmes boutons de tranche. La maniabilité est très bonne et les boxeurs réactifs. L'endurance est bien entendue gérée, tout comme les dégats qui sont localisés au visage et au corps. Si le combat ne se termine pas par KO, un système de points très réaliste et bien implémenté vient départager les adversaires. On peut bien évidemment jouer à 2.
Le mode carrière permet de créer un boxeur en définissant son apparence et en répartissant des points dans des caractéristiques. On doit ensuite gravir lentement mais surement tous les échelons menant à la ceinture de champion du monde avec un combat contre le champion américain Riddick Bowe à la clé (les autres boxeurs sont fictifs).
Ce soft est donc très plaisant si on aime les jeux de boxe. A noter qu'il existe une version alternative destinée au marché Mexicain, appelée "Chavez", qui comme son nom le laisse supposer, remplace Riddick Bowe par Julio Cesar Chavez (et tous les textes sont en espagnol).
ASSEZ BIEN


Ring ni Kakero
(NCS - 1998)



Ring ni Kakero est un jeu de boxe tiré d'un manga dont vous aurez sans peine deviné le nom de l'auteur en regardant les screenshots : Masami Kurumada, également responsable du manga de Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque) qui est sorti plus tard et qui s'inspire ENORMEMENT des personnages et des intrigues créées pour Ring ni Kakero.
Le jeu quand à lui est très différent des autres jeux de boxe qu'on a pu voir sur Snes. Il est en fait aux jeux de boxe ce que les Captain Tsubasa sont aux jeux de foot. On dirige ainsi son boxeur qui peut bouger assez librement dans le ring. On balance des "jabs" avec les boutons de tranche pour infliger un peu de dégats ou tenir l'adversaire à distance. Mais les vrais dégats se réalisent avec les boutons A,B,X et Y qui déclenchent des coups spéciaux consommant la barre d'endurance. Pour que ces derniers soient efficaces (pas contrés), il faut augmenter leur puissance en utilisant le bouton SELECT (comme si il n'y avait pas assez de boutons sur le pad comme ça !) afin de remplir une barre de force avant de frapper. Si les boxeurs sont représentés par de tout petits sprites dans le ring, l'utilisation des attaques spéciales provoque l'apparition d'illustrations de qualité (mais très peu animées) soutenues par des voix digitalisées. La mise en scène est très efficace.
La jouabilité semble intéressante mais on a bien du mal à s'en sortir car toute l'interface est en japonais, et on ne sait pas trop l'effet du coup spécial ou de la défense qu'on sélectionne. On joue donc au hasard et ça mène quasi systématiquement au game-over !
Le mode story suit l'histoire du manga (et du dessin animé) et propose bien entendu de nombreux dessins très fidèles au style original.
Ce jeu, sorti très tardivement, fut distribué par l'intermédiaire du service Nintendo Power (téléchargement de jeux sur des cartouches vièrges) et il faudra attendre une éventuelle traduction pour réellement en profiter.

Un jeu ring ni kakero !!!!!!!!!!!!

Et j'ignorais son existence (bon logique si c'est passé par nintendo power machin) c'est assez joli en tout cas.

En tout cas, si c'est une sorte de boxe/rpg, c'est cohérent Masami Kurumada ne sachant pas dessiner un échange de coups. (vous pouvez enlever les quatre derniers mots de cette phrase ))

Encore heureux pour un titre de 98!


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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Oui mais bon à part le blabla classique de kumu, ca a un vrai intérêt ? on peut pas jouer au pif sans comprendre ?

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Relis, il ne parle pas de l'histoire.

Yep, ce n'est pas tant l'histoire que le fait que la sélection de n'importe quelle action / technique en cours de combat passe par un menu en japonais. Parfois, en essayant tout et n'importe quoi, et en voyant ce qui se passe à l'écran, on comprends à quoi sert chaque option, mais ici c'est loin d'être évident.



RPM Racing
(Silicon & Synapse / Interplay - 1991)




RPM Racing est en quelque sorte le "brouillon" du bien meilleur Rock n Roll Racing des mêmes auteurs (connus désormais sous le nom de Blizzard). Il propose de disputer des courses seul ou à 2 (dans les 2 cas : toujours en écran splitté) avec des petites voitures customisables. Une vue isométrique est adoptée. Je vais être bref à propos de ce titre qui n'est ni très esthétique ni particulièrement jouable. En effet, les débuts de partie sont très pénibles car, avant de pouvoir rassembler assez d'argent pour améliorer son véhicule, on va devoir subir une direction trop raide qui empêche de tourner efficacement dans les virages, et on se trainera à cause d'une puissance moteur anémique qui sera particulièrement castratrice lorsqu'il s'agira que gravir une pente.
Et c'est bien dommage, car avec un gameplay mieux dosé, on avait un digne successeur au RC Pro-AM de Rare (Nes), même si les graphismes ne sont pas très esthétiques (en haute résolution, certes, mais pas assez colorés). Surtout que RPM Racing dispose d'un excellent bonus qu'on ne retrouve pas dans Rock n Roll Racing : un éditeur de circuit, à l'interface malheureusement un peu lourde, mais qui permet de créer une course avec son tracé, son type de sol, son relief ... etc ... A essayer éventuellement si vous aimez le genre, mais force est de reconnaitre que Rock n Roll Racing, qui en reprend tous les éléments (4 voitures, gestion du relief, customisation, armes ...), sublime RPM Racing à tous points de vue.
MOYEN (grâce à son éditeur de courses, mediocre sinon)


Rock n Roll Racing
(Silicon & Synapse / Interplay - 1993)




Considéré à juste titre comme l'un des tous meilleurs jeux du genre, Rock N Roll Racing est un jeu de course arcade mettant en scène des petites voitures en vue isométrique. Seul en plein écran ou à 2 en écran splitté, on dispute des courses dans lesquelles 4 pilotes tentent tout pour arriver les premiers. La jouabilité, précise et jouissive, est extraordinaire : on accélère avec le bouton B, on réalise des dérapages dans les virages avec les boutons de tranche, on tire devant sois avec le bouton Y et on largue des cochonneries bien pénibles pour celui qui arrive derrière avec A. Enfin, le terrain est en relief, avec des bosses et des dénivelés, et un saut bien placé avec le bouton X peut permettre de gagner de précieuses secondes en les gérant au mieux. 3 niveaux de difficulté permettent à tous les joueurs, quel que soit leur degré de maitrise du genre, de s'éclater sur ce titre. Entre chaque course, on peut customiser son véhicule (voir en changer si on a gagné assez d'argent) en achetant un nouveau moteur, de nouveaux pneus, ou des missiles pour remplacer le laser de base. Le jeu est parfaitement équilibré : il est ainsi impossible d'utiliser tout le temps ses armes (munitions limitées) et on trouve sur la piste des bonus pour regagner de l'énergie avant d'exploser. Mais attention car on se fait aussi parfois tirer dessus par des canons placés aux abords de la piste.
La réalisation n'est pas en reste avec d'abord et surtout une bande son fantastique. Les musiques sont des classiques du rock avec Black Sabbath, Steppenwolf ou les Blues Brothers au programme. De plus, un DJ survolté (qu'on peut éventuellement désactiver s'il énerve) commente la course avec quelques voix digitalisées de bonne qualité. Graphiquement, et à part quelques décors un peu trop sombres, il n'y a aucun reproche à formuler. Quand à l'animation, elle dépote !
C'est un de mes jeux préférés que je ne peux vraiment présenter objectivement, mais je pense qu'il supporte très bien le poids des années grâce à son gameplay parfaitement équilibré et son ambiance survoltée.
EXCELLENT

C'est de ça dont je parlais. L'histoire on s'en tape, surtout chez kumurada ^^
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Rock'n'roll racing est effectivement un des meilleurs jeux SNES, et on peut même y incarner le héros de lost viking
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Le Trésor de Rudra, je l'ai dans le collimateur depuis un moment, il fait partie des RPG que j'ai vraiment envie de faire sur SNES. Sinon, à l'instar de Live A Live, j'ai cru comprendre que le jeu se termine également par un ultime chapitre qui regroupe tous les héros des chapitres précédents, pour le grand final. Il me semble avoir lu aussi que le jeu se passe sur seize jours avant la fin du monde, que les jours défilent avec une interface jour/nuit de manière scriptée (pas en temps réel donc, même si on dort plein de fois à l'hôtel dans un même jour).

En tout cas, j'y jouerai à coup sûr.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Bilan de la lettre R

Quoi garder ? Quoi jeter ? Notre grand dossier de l'été !
Voici donc les jeux que j'ai ajouté à mon romset :


EXCELLENT :

- Rock n Roll Racing : formidable jeu de course arcade en vue isométrique. Pas sur qu'on ait fait mieux depuis.

TRES BIEN :

- R-Type 3 : épisode réussi de la célèbre saga de shmups horizontaux.
- Rudora no Hihou : RPG très beau dans lequel on suit 3 histoires simultanément, avec un système de magie customisable original.

BIEN

- Rendering Ranger : side-scroller très réussi techniquement par l'auteur de la série Turrican.
- Return of Double Dragon : beat-them-all qui ne fait pas l'unanimité mais j'aime son style graphique, son gameplay et les niveaux proposés.
- Robotreck : RPG au look enfantin dans lequel on construit des robots. Graphiquement charmant.
- Romance of the 3 Kingdoms 4 : bon jeu de stratégie se déroulant dans la Chine antique.
- Romancing Saga 3 : RPG offrant de nombreux persos et beaucoup de narration. Très joli.
- Rushing Beat Shura : beat them all scénarisé jouable à 2 (à 4 dans le mode versus), kitsch mais attachant (mais très difficile).

ASSEZ BIEN

- Radical Dreamers : un des rares "digico" traduits du japonais. Beaucoup de textes à lire dans cette aventure qui entretient des liens étroits avec Chrono Trigger.
- Radical Rex : jeu de plate-forme mettant en scène un dinosaure.
- Rampart : classique de l'arcade ou il faut tirer sur des bateaux puis reconstruire une forteresse.
- Ranma Nibunnoichi : Chougi Ranbu Hen : jeu de baston réussi dans l'univers de Ranma.
- Ranma Nibunnoichi : Akanekodan Teki Hihou : RPG marrant mais techniquement faible. A réserver aux fans de Ranma uniquement.
- Ranma Nibunnoichi : Gu Choki Ougi Jaanken : puzzle game à la Puyo avec quelques idées originales. Très dur contre le CPU.
- Riddick Bowe Boxing : jeu de boxe fun et assez bien réalisé.
- Rocky Rodent : jeu de plate forme classique mais efficace avec un animal disposant d'attaques capilaires !
- Run Saber : clone de Strider jouable à 2 simultanément. Moyennement réalisé mais level design efficace.
- Rushing Beat Ran : beat-them-all jouable à 2, un peu kitsch mais avec plein de prises ^^
- Super R-Type : Ca rame et c'est trop dur, mais c'est joli et finalement on s'amuse sur ce shmup tiré de R-Type 2 arcade.

MOYEN

- Ranma Nibunnoichi : Bakuretsu Rantou Hen : jeu de baston trop lent et un très limité mais charismatique pour les fans de Ranma.
- Relief Pitcher : un jeu de baseball, encore un, avec un accent mis sur le système de lancés. Réalisation pas terrible.
- Roger Clemens MVP Baseball : jeu de baseball ultra classique et très abordable. On fera le tri plus tard entre tous ces titres fort similaires ...
- Rushing Beat : pour les archi-fans de beat them all uniquement ou ceux qui veulent se garder toute la trilogie.


Voilà, pas mal de jeux dans ma sélection encore une fois. Les joueurs un peu plus exigents n'en retiendront surement que 5 ou 6 de leur coté (RnR Racing, R-Type 3, Rudora, Rom Saga 3 et Robotreck me semblent être les indispensables ici).

Une petite pause, et après on attaque un sacré gros morceau !

Ah ben la on entame la lettre S, y en a pour jusqu'a l'annee prochaine au moins
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

hum, t'as oublié la catégorie médiocre/mauvais, à cause de toi plein de gens vont prendre Rex Ronan

A l'assaut de la lettre S : même pas peur !

Si vous n'avez pas eu le courage de lire le looooong dossier consacré à Shanghai publié sur GP la semaine dernière et si vous souhaitez une version résumée, ou bien si vous souhaitez en savoir plus sur les versions disponibles sur SNES, le post qui va suivre devrait vous satisfaire :



Shanghai 2 : Dragon's Eye / Super Shanghai
(Activision / Hot B - 1992)



Le jeu-video Shanghai, l'un des "puzzle-games" les plus populaires de tous les temps, a été adapté sur de nombreux supports. Voici le 1er épisode de la série sorti sur Snes. Le principe consiste à associer 2 par 2 des pièces de mahjong identiques pour les faire disparaitre à condition de pouvoir les déplacer vers la gauche ou vers la droite et qu'aucune autre pièce ne les recouvre, même partiellement. C'est un jeu qui nécessite de l'observation, de la stratégie et de la chance, car il est possible de se retrouver bloqué avec des pièces rendues inaccessibles par des décisions malheureuses.
Shanghai 2, sorti sur de nombreuses machines à partir de 1989, introduit quelques options en plus ainsi qu'un nouveau "jeu dans le jeu" appelé "Dragon's Eye", repris dans cette version Snes que nous allons voir en détails. Ainsi, 13 différents arrangements de pièces sont disponibles, reprenant des animaux du zodiaque chinois. On peut choisir de remplacer les pièces de mahjong par d'autres motifs (animaux, cartes de hanafuda, persos d'heroic-fantasy ...) et chaque motif est accompagné d'une musique différente. Il est possible de jouer à 2 joueurs, chacun son tour, en essayant de trouver des paires plus rapidement que l'adversaire. En solo, on peut également choisir de jouer en temps limité.
Dragon's Eye est donc un jeu différent dans lequel le joueur est opposé au CPU. Chacun son tour, on place des pièces sur un damier en forme de croix. Le but du joueur est de placer ses pièces de façon à pouvoir les éliminer en faisant des paires. Le but du CPU est de placer les pièces de façon à empêcher le joueur de réussir.
Shanghai est en sois un soft simple d'accès et hautement addictif dont je suis particulièrement fan. Cette version Snes du second épisode, bien que très sympathique à jouer et relativement jolie, a 2 petits handicaps par rapport aux versions micros. Déjà l'absence du mode "edit" pour fabriquer ses propres arrangements (pas dispo sur toutes les versions ceci dit), mais aussi l'impossibilité d'utiliser la souris. De plus, le mode "Dragon's Eye" se révèle assez moyen, trop hasardeux dans ses mécaniques de jeu, et plutot frustrant. D'autres versions sont donc à préférer à ce soft, y compris sur Snes comme on va le voir ...
ASSEZ BIEN


Shanghai 3
(Activision / Sunsoft - 1994)



Cette suite du célèbre de puzzle game originellement produit par Activision, uniquement sortie au Japon, est assez dépouillée mais toujours passionante.
En solo, on doit résoudre 12 arrangements de pièces de mahjong (impossible de changer les motifs) en associant toujours les pièces 2 par 2 à condition de pouvoir les faire glisser sur la gauche ou la droite, et chaque coup est en temps limité. La position des pièces n'est pas faite au hasard : ce sont donc toujours les mêmes niveaux qu'on retrouve ; en contrepartie, les pièces sont disposées de façon à tendre des pièges au joueur et à rendre chaque résolution plus interessante. Pour nous aider, on dispose de 2 aides utilisables 3 fois seulement (on peut configurer cela dans les options) : l'une nous montre une paire que nos yeux fatigués n'auraient pas réussi à trouver, et l'autre permet de regarder sous une pièce pour voir ce qui s'y trouve et ainsi planifier nos coups suivants de façon plus efficace.
On dispose également de 2 modes 2 joueurs bienvenus. Le premier voit les adversaires s'affronter sur le même "puzzle" simultanément avec des points remportés à chaque paire. Le second oppose les 2 joueurs qui ont chacun leur arrangement et celui qui trouve le premier une pièce dorée, cachée quelque part en dessous des pièces normales, remporte la partie.
Shanghai 3 est donc une version dont l'intérêt principal est son orientation 2 joueurs. Le 2ème mode est particulièrement interessant à jouer mais les arrangements disponibles sont malheureusement peu nombreux et si on s'acharne dessus, on a vite fait de connaitre l'emplacement des pièces par coeur. A noter que cette fois la souris Nintendo est gérée, ce qui garantie un meilleur confort de jeu. Un bon jeu, bien sur, mais on lui préfèrera une autre version : "Shanghai Banri no Choujou" par exemple.
ASSEZ BIEN


Sanrio Shanghai
(Character Soft - 1994)



Rien ne dit aussi bien "hardcore gamer" qu'un jeu Sanrio ^^ Voici donc nos héros issus du fabriquant Sanrio, tels que la célèbre Hello Kitty ou la grenouille Keroppi qui nous avait déjà régalé dans un mémorable RPG (voir page 64), qui servent d'habillage à un Shanghai, ce jeu ou il faut associer 2 symboles identiques à condition qu'ils puissent glisser vers la gauche ou la droite. Mais un Shanghai au contenu famélique et d'une facilité déconcertante. L'unique configuration est si simple qu'il est quasiment impossible, même pour un enfant, de rester bloqué. Tous les 5 ou 6 tableaux, identiques et répétitifs, on a un niveau "bonus" ou il faut retrouver les symboles correspondant à un modèle qui n'est que le détour de l'illustration (super fastoche !). Un mode 2 joueurs est présent ou chacun joue à tour de rôle et doit réaliser une paire le plus vite possible.
Bref, ennuyeux et pas spécialement joli, c'est une éventuelle initiation à Shanghai pour vos enfants, juste le temps de 2 ou 3 parties avant de passer au vrai jeu !
MEDIOCRE


Shanghai : Banri no Choujou
(Activision / Sunsoft - 1995)



Voici certainement la version ultime de Shanghai sur Snes, qui fut distribuée en cartouche et par l'intermédiaire du Sattellaview, malheureusement uniquement au Japon dans les 2 cas. Tout d'abord précisons que la souris est gérée et que l'ergonomie du pad a été améliorée avec la possibilité de déplacer le curseur plus vite en maintenant le bouton R. La réalisation nous offre des graphismes très fins (déjà utilisés dans Shanghai 3) et des musiques qui sonnent mieux. Mais tout cela est secondaire. Ce Shanghai propose surtout 4 modes de jeu différents, tous pratiquables en solo ou avec un second joueur.
D'abord le Shanghai classique, toujours aussi bon, avec 10 arrangements de pièces (possibilité d'avoir les pièces placées au hasard ou pré-déterminés), 3 motifs différents et une dizaine de musiques.
Ensuite nous avons "Great Wall" : dans ce mode, toutes les pièces sont visibles (elles sont "à plat") et tombent lorsqu'on enlève des pièces placées en dessous, comme dans Tetris.
"Beijing" quand à lui propose de retirer les pièces (ici encore toutes visibles) avec les règles de Shanghai, mais aussi en les mettant en contact puisqu'il est possible de les faire glisser : une excellente variante.
Enfin "Chintao" est la copie conforme du mode 2 joueurs en "versus" de Shanghai 3 avec plus d'arrangements disponibles.
Nous avons donc 4 variantes de Shanghai, toutes interessantes à jouer, un maniement à la souris et et une réalisation agréable. Que demander de plus ? Des menus qui ne soient pas en japonais ? Ah oui, effectivement, toute l'interface est en écriture nippone (sauf le tout premier menu) et nécessitera donc pas mal de tatonnements pour accéder à toutes les options. Malgré cela, cette version reste fortement recommandée.
TRES BIEN

J'en profite pour vous re-conseiller "Game no Tatsujin : the Shanghai" (voir page 43), une autre version avec d'autres variantes, et Chinhai (voir page 17), un autre puzzle-game aux règles un peu différentes mais dont l'essence est très proche de Shanghai.

SeaQuest DSV
(Sculptured Software / THQ - 1994)



Je me souviens de tests vraiment assassins de SeaQuest dans la presse Jeu-Video française (Joypad je crois) qui considéraient ce titre comme l'indigne représentant des horreurs produites par l'éditeur américain THQ. Pourtant si ce soft n'est clairement pas une réussite, c'est loin d'être le pire jeu de la console. Il est adapté d'une série TV mettant en scène l'équipage d'un sous-marin dans un futur proche ou l'homme à conquis le fonds des mers. Une bande de super commandants Cousteau quoi ! Le jeu nous met directement aux commandes d'un submersible plongé au fonds des océans ou se trouvent des installations qui sont la proie de pirates. On se déplace comme dans Desert Strike en vue isométrique en luttant contre les engins ennemis. Il est pour celà possible d'avancer, reculer, tourner, monter et descendre (sert à esquiver les tirs ennemis) et faire usage d'armes diverses allant des missiles, au canon en passant pas les mines à larguer derrière sois. Au cours de la progression on recevra des messages qu'il faudra consulter pour obtenir des missions précises. Pour celà on passe à un écran de status avec la touche SELECT qui permettra également de consulter une carte, de changer son équipement et d'acheter de nouvelles armes et véhicules avec l'argent gagné en abattant les sous-marins des pirates. Les missions nécessitent de se rendre à certains endroits du jeu, et ce n'est pas clair du tout ! La carte, incompréhensible, n'aide pas beaucoup, mais si on y parvient, on passe alors à une phase de jeu vue en 2D classique et se déroulant selon un scrolling horizontal multi-directionnal à la Defender. C'est là qu'on choisit d'utiliser un véhicule acheté préalablement : certains sont plus efficaces au combat, d'autres servent à remplir l'objectif de la mission comme par exemple creuser à un endroit précis pour secourir des mineurs, et il faut souvent changer d'engin en revenant au sous-marin principal pour progresser.
Le principe est donc sympathique, mais malheureusement il se révelle atrocement répétitif avec aucune variation dans les missions. D'autre part, et c'est plus ennuyeux, la jouabilité des phases en scrolling horizontal est particulièrement mauvaise avec des submersibles impossibles à manier, victimes d'inertie et trop lents alors que les engins ennemis sont vifs et ont la facheuse habitude de se précipiter sur nous pour nous détruire. De plus, les sprites et décors de cette partie sont petits moches alors que graphiquement et musicalement la phase d'exploration / combat à la Desert Strike est plutot réussie (la musique très "zen" est sympathique). Dommage, il y avait de quoi faire un jeu presque moyen.
MEDIOCRE

Il y a une coquille au début de ton texte sur "sanrio shangai"

et pour "seaquest" je pense que c'est le digne représentant et pas "l'indigne"

Merci Amindada : c'est corrigé pour Sanrio Shanghai.
Pour "l'indigne représentant", j'ai volontairement détourné l'expression. Je trouve que ça sonne bien, pas vous ? Ah bon ...

J'avais envisagé que ce soit humoristique, mais dans le doute