Ta, ta, ta et non, non, non, monsieur ! Les frère Billy et Jimmy possédaient déjà cette attaque dans double dragon 2.

Bon j'ai acheté et joué à Equinox

Donc oui, c'est vraiment très jolie et les couleurs pètent, mais en plus, c'est beau avec de gros sprites (si quelqu'un a un mot français à proposer à la place) j'aurais du mal à citer un autre jeu sur la bécane avec d'aussi gros et joli caractères (ça y est j'ai trouvé).
Par contre autant j'apprécie le gameplay old school, autant j'aurais apprécié un peu plus de modernité dans la forme, une vrai intrigue et les donjons qui ne s’enchaînent pas tous sur le même schéma pré-établie. Je pense que ce n'était pas contradictoire avec le coté hardcore du jeu.

C'est un super jeu, mais avec mon idée ça aurait été le vagant story de la super nintendo.


PS : Voilà à quoi pourrait servir le relief, un remake de ce jeu sur 3DS et je suis sur qu'on pourrait évaluer correctement les distance malgré la 3D isométrique et ne plus s'empaler comme un con sur un pic. Une idée à creuser...

Eh bin, qu'est-ce qu'il se prend dans la tronche le pauvre Double Dragon ! Personne pour venir prendre sa défense ?
Notez que le même phénomène s'était produit suite à la publication de l'article sur le site, c'est clairement un jeu qui divise. En tout cas, merci pour vos (contre-)avis et les divers commentaires / précisions.



Robocop 3
(Ocean - 1992)



Ce Robocop 3 là n'a rien à voir avec le titre en 3D sorti sur micro-ordinateurs. Il reprend en fait la jouabilité du 1er jeu d'arcade signé Data East (allez lire le récent article de Tonton Ben !), à savoir celle d'un jeu d'action vu de profil ou il faut avancer (lentement), sauter (lourdement) et tirer sur les nombreux ennemis devant sois ou vers le haut. On peut également donner des coups de poing et trouver d'autres armes en chemin.
L'action n'est pas trépidante mais ça reste jouable et dans la lignée de la borne de 1988. Quel dommage cependant que ce jeu sorti 4 années plus tard lui soit inférieur techniquement sur tous les points ! Les sprites de Robocop comme des ennemis sont affreusement laids et la musique tape vite sur le système. Le level design est sans imagination avec parfois quelques phases de plate-forme de même pas 10 secondes qui arrivent comme un cheveu sur la soupe et semblent présentes uniquement pour remplir un cahier des charges. C'est en tout cas l'impression que m'a donné le 1er niveau que je n'ai jamais réussi à finir. La fin mettant Robocop aux prises avec une multitude d'ennemis qui ne lui ont pas laissé une chance après que les munitions des armes spéciales soient épuisées. Et comme on recommence tout au début du niveau après une vie perdue, j'ai laissé tomber ...
MEDIOCRE ? (je n'ai pas passé le 1er niveau)


Robocop vs Terminator
(Interplay / Virgin - 1993)



Adapté des célèbres comics mettant en scène ce "cross-over" entre l'homme-machine au service de la loi et le terrible robot voulant exterminer l'humanité, ce titre est un jeu d'action/plate-forme vu de profil dans lequel on incarne Robocop qui dans un premier temps enquête dans les rues de la ville avant de se retrouver manipulé par Skynet qui lui tend un piège depuis le futur. L'histoire est racontée par de sympathiques planches de BD entre les niveaux. L'action consiste à traverser des niveaux parfois conclus par un boss en sautant, en tirant, et en progressant grâce à des échelles ou des barres de fer auxquelles on peut s'accrocher pour éviter de multiples pièges. Les munitions sont illimitées et on peut à tout moment alterner entre 2 armes trouvées en chemin, et qu'il ne vaut mieux par rater parce que le Terminator est insensible au pistolet de base.
La maniabilité est plutot bonne. Bien sur Robocop est lourd, et on ressent son poids lors des sauts, mais les développeurs ont pris ce facteur en compte lors de la conception des niveaux et il faudra parfois se servir d'éléments du décor pour progresser plus facilement (des caisses à faire tomber sur lesquelles on peut sauter par exemple).
La réalisation est en demi teinte. Les graphismes sont parfois assez jolis, mais les décors très sombres sont peu détaillés et répétitifs. L'ambiance sonore est ratée, les musiques trop discrètes et quelques cris digitalisées essaient en vain de meubler le silence qui reigne la plupart du temps.
Le jeu est en tout cas assez plaisant mais sans génie, et surtout beaucoup trop facile dans ses premiers niveaux. Ca se corse tout de même quand on arrive dans le futur ou pulullent de dangereuses machines. A essayer éventuellement, voir sûrement pour les fans de la licence.
MOYEN

Snif tu m'as pas repondu Seb pour Brawl Brothers


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Je n'avais pas réalisé que tu me posais une question Rain, je pensais que tu donnais juste ton avis, certes différent du mien, mais tout à fait recevable
Si si, je suis allé plus loin que le 1er niveau, mais je ne me souviens pas m'être perdu dans des labyrinthes, d'ailleurs il me semblait que les choix de chemins différents n'étaient présents que dans le 3ème épisode. En testant les 3 jeux à la suite, je me suis peut-être emmêlé les pinceaux, il faudra que je le ré-essaie.

Félicitations pour cet achat ! . C'est marrant ce que tu reproches à Equinox car je crois, justement, que le troisième opus de la série (Solstice 3 : Spyral Saga, prévu sur Playstation mais annulé en cours de développement) aurait été beaucoup plus structuré niveau background, avec des villages, un "vrai" overworld plus ouvert, etc. Rhââ quel dommage qu'il ne soit jamais sorti ! un petit screen au passage :

Bon sang, Solstice 3 ! Si seulement il pouvait sortir un jour, sous une forme ou sous une autre. Ça pourrait arriver vous croyez ? Tirons les cartes pour savoir ...



Res Arcana
(Coconut Japan - 1995)



Le nom complet de ce soft est "Res Arcana - Diana Ray - Uranai no Meikyuu" et il s'agit d'un jeu de tarot divinatoire Bénéficiant d'une assez jolie présentation avec une voyante réalisant le tirage des cartes, son interactivité est toutefois fortement limitée. On se contente d'entrer des informations personnelles comme sa date et son lieu de naissance (attention : seulement jusque 1999 et au Japon uniquement) et de choisir quelques options dans un menu avant de voir les cartes et de lire un petit texte sur la prédiction. Le dessin des cartes est joli, mais moins que celui des cartes de tarot de Ogre Battle. La question est bien sur "est-ce que ça marche ?". Je pense que oui car, si ma compréhension du japonais écrit est correcte (et elle ne l'est pas ...) la prédiction que j'ai obtenue est qu'aucune personne lisant cette présentation n'allait essayer ce jeu sans grand intérêt et tout en japonais. Bonne prédiction je pense ...

En fait y'a qu'un seul chemin c'est ça le pire. Tu tournes en rond comme un con sans carte et sans indication
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J'ai refait une partie rapidos de Rushing Beat Ran hier et ...

Le faiseur de pluie n'a pas tort. Je me suis laissé emporté sur ce coup là, séduit par la vitesse de déplacement des persos (ça rame pas du tout je trouve, au contraire), le dynamisme de l'ambiance (souligné par les onomatopées style BD) et la musique sympa. Mais à part ça, le jeu est quand même bourré de défauts. Il y a clairement des soucis toucher certains ennemis, et pas seulement avec les armes. Le 1er boss est "cheap" au possible, les ennemis se répètent à mort, le design est parfois dégueu ... Bref, j'aime bien quand même mais, oui, c'est plus "moyen" que vraiment bien.
J'ai peut-être également surévalué le 3ème épisode, il faudra que je re-teste à l'occasion.

Radical Rex
(Beam Software / Activision - 1994)



Encore un jeu de plate-forme ayant pour cadre la préhistoire ! On y dirige un petit dinosaure qui doit affronter ses congénères et parvenir à la fin de chaque niveau tout en sautant, en grimpant ou en se balançant aux lianes, en ramassant des bonus (qui donnent accès à des niveaux spéciaux) et en faisant du skate-board ! Oui, car dans certains niveaux l'animal trouve une planche à roulettes qui lui permet de se déplacer très vite mais qu'il perd dès qu'il se fait toucher (toute ressemblance avec un autre jeu de plate-forme préhistorique dans lequel le héros fait du skate-board est bien entendu totalement ... hum ... enfin bref). Pour se défendre, il peut également lancer des flammes, effectuer un coup de pied sauté, et pousser un cri qui élimine tous les ennemis à l'écran. La progression est axée sur l'exploration mais les passages secrets et bonus cachés sont peu nombreux.
Radical Rex manque singulièrement d'originalité : il mange à tous les rateliers du jeu de plate-forme et reprend même des éléments d'autres titres ayant le même cadre préhistorique comme Chuck Rock (un oiseau attrape le héros par la tête et le déplace vers une autre plate-forme), PC Kid (un niveau se déroule dans le ventre d'un gros dino) ou Wonderboy (le skateboard). En revanche, il est très correct techniquement, avec entre-autre un scrolling fluide et rapide. Il ne manque pas non plus de finition avec de jolis menus, des cut-scenes et une petite option sympa dans le setup qui permet de visualiser les animations du héros. Par contre je trouve le design des personnages et la touche graphique peu efficaces. La jouabilité est assez bonne et on n'est jamais frustré par des défauts de maniabilité ou des passages d'une difficulté insurmontable alors qu'on explore des niveaux dont la construction n'a cependant rien d'extraordinaire. En bref, un jeu qui se fond dans la masse mais qui plaira peut-être aux amateurs du genre.
ASSEZ BIEN (moyen si vous en avez ras-la-casquette des jeux de plate-forme)

Bah s'il sort sur VC je te dirai
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Rejoice : Aretha Oukoku no Kanata
(Japan Art Media / Yanoman - 1995)




Voici un action-RPG dont l'histoire se déroule dans le monde des jeux de rôle Aretha (voir page 4 pour les 2 autres Aretha sortis sur Snes et page 5 du groblog GB pour ceux sortis sur Gameboy). On y fait la connaissance d'une bande de voleurs dans un monde d'heroic-fantasy. Alors qu'ils se livrent à leurs habituels larcins en cambriolant les pauvres pour revendre aux riches, un raz de marée s'abat sur le village et les emporte. L'un des brigands se retrouve séparé des autres dans une foret mystérieuse. Il y rencontre un magicien et tous deux partent à l'aventure.
Bien que disposant d'une histoire rigolote aux très (très !) nombreux dialogues, Rejoice a un gameplay qui s'appuie surtout sur l'action. On dirige nos petits gars vus de dessus en canardant sur tous les monstres passant aux alentours, tout en progressant doucement mais sûrement vers le boss. S'il y a des enigmes, je n'en ai pas rencontrées pendant ma partie. En revanche, l'aspect RPG est très présent avec de l'équipement à trouver (ou acheter), et des points d'expérience et des niveaux à gagner pour devenir de plus en plus fort. Plusieurs personnages composent notre équipe, avec des compétences diverses, et on passe de l'un à l'autre en mettant le jeu en pause et en utilisant les boutons L et R. Il est parait-il également possible de jouer à plusieurs simultanément (d'après un petit test trouvé sur le net), mais je n'ai pas réussi à trouver comment.
La réalisation est bonne avec des graphismes jolis et colorés et surtout un paquet d'effets spéciaux dont la console a le secret, mais les sprites sont assez petits. La jouabilité est moins réjouissante : l'attaque est imprécise tandis que les ennemis ont tendance à se déplacer un peu trop vite. Rien de trop pénible cela dit, ça reste d'un niveau acceptable.
Rejoice est donc apparement un sympathique action-RPG qu'on ne pourra cependant apprécier à sa juste valeur qu'avec un patch de traduction : ce dernier est en chantier depuis plusieurs années et, si aucune version n'est disponible à l'heure actuelle, nous pouvons garder espoir pour l'avancée du projet. En attendant, la tonne de textes à l'écran entre les niveaux d'action peut décourager d'autant qu'il n'est de fait pas toujours évident de savoir ou aller.

Relief Pitcher
(Left Field / Tengen - 1993)



Relief Pitcher est une simulation de baseball qui, comme son nom l'indique, met particulièrement en valeur le pitcher, c'est à dire le lanceur pendant les phases ou l'équipe est en défense et doit empêcher l'adversaire de marquer des points. Ainsi, lorsqu'on lance, on dispose d'une jauge de puissance en arc de cercle comme dans les jeux de golf avec un curseur à arrêter au bon endroit pour obtenir la puissance et l'effet voulu, tout en maintenant une direction au pad pour influer sur la direction du lancer. Si le batteur parvient à frapper la balle, la réception (ou non) de la balle se fait automatiquement : c'est dans tous les cas le CPU qui dirige les joueurs de champs. Mais une fois la balle rattrapée, c'est au joueur de décider vers quelle base il va l'envoyer pour tenter d'éliminer un joueur de l'adversaire. En attaque, c'est plus classique avec une direction et un bouton sur lequel il faut appuyer au bon moment, à la micro-seconde, pour tenter le homerun. Le système est simple, la difficulté pas très élevée, et on s'amuse tout de suite pour peu qu'on aime le genre.
La vue utilisée est de derrière le batteur, avec des changements de caméra lorsqu'une frappe est réussie afin de montrer les déplacements des joueurs de champs. C'est assez dynamique, sans être très lisible, mais ce n'est pas handicapant puisque cette phase est automatisée.
La réalisation est moyenne. Les sprites sont grands mais pas forcément très bien animés. L'ambiance sonore est médiocre malgré de nombreuses voix digitalisées (on regrette les chants des supporters qu'on entend dans d'autres jeux comme ceux de Konami par exemple). L'habillage du jeu est limité : menus grossiers, quasiment pas d'options, et modes de jeux très réduits. On trouve aussi quelques petites illustrations assez hideuses lorsqu'une fenêtre apparait avec les statistiques du joueur qui vient de frapper. Ce titre ne dispose d'aucune licence, donc aucune vraie équipe n'est présente.
Dommage que ce titre ne propose pas beaucoup plus que son système de lancer pour se faire une place parmi les jeux de baseball de la Snes. Il reste assez sympa à pratiquer et mérite le coup d'oeil pour ceux qui aiment ce sport.
MOYEN

Rampart
(Bitmasters / Electronic Arts - 1991)



Rampart est un jeu d'arcade original et addictif créé par Atari Games en 1990. Le principe est le suivant : le joueur doit défendre son ou ses chateaux de l'attaque d'une flotte de navires qui tirent sur ses ramparts à coup de boulets de canon. On commence par choisir sur une carte quel chateau on va défendre en premier : ce dernier se retrouve alors entouré d'un mur de pierre. On place ensuite 3 canons ou on le souhaite à l'intérieur de ses murs. On entre ensuite dans la phase d'attaque ou le joueur, dirigeant un viseur, doit tirer sur les navires tandis que ces derniers tirent également vers lui. Cette phase dure quelques secondes et on passe ensuite à la séquence de défense ou le joueur doit maintenant "reboucher" les trous dans ses ramparts à l'aide de blocs qui ressemblent à des pièces de Tetris et qu'on peut d'ailleurs faire pivoter pour les placer au mieux. Attention : si le joueur ne parvient pas à entourer de nouveau son chateau, c'est le game-over. On repasse ensuite en phase d'attaque jusqu'à la victoire et le passage au niveau suivant.
Ce principe de base est enrichi subtilement par diverses possibilités, comme étendre son territoire en encerclant une partie de la carte avec ses ramparts pendant la phase de défense / re-construction, ce qui donne alors accès à de nouveaux canons et plus de puissance de feu. De leur coté, les ennemis peuvent faire débarquer des troupes au sol s'ils s'approchent trop des cotes, ou tirer des boulets enflammés qui empêchent de re-construire là ou ils tombent pendant quelques tours de jeu.
Un mode 2 joueurs est présent : là, il n'y a plus de navires et les joueurs s'affrontent directement en attaquant leurs ramparts respectifs.
Rampart est un jeu que j'aime beaucoup et qui fut adapté sur de très nombreuses plate-formes. Cette version Snes n'est pas époustoufflante techniquement (les graphismes sont ternes, les sons sont étouffés et certaines musiques passent mal), et on ne peut s'affronter qu'à 2 alors que la borne, dans sa version "deluxe", permettait à 3 joueurs de se battre. En compensation, un mode "super" est disponible avec quelques options en plus et une vue inclinée qui fait usage du mode 7 pour un pseudo effet 3D : ce n'est pas très convainquant et on préferrera la vue aérienne "à plat" du mode classique. Bien que la version arcade soit accessible facilement de nos jours, par l'émulation bien sur, mais également les compilations rétro (Midway Arcade Treasures) ou le téléchargement légal (dispo sur le PS Store ... enfin, peut-être ^^), la qualité de la réalisation n'est pas cruciale pour un titre pareil, et comme cette conversion Snes reproduit tout le fun de l'original, je ne peux que vous la conseiller.
ASSEZ BIEN (mais techniquement faible, préférez l'arcade)

Le chara design a été confié à un fan de Toriyama?

Aucune idée concernant le design de Rejoince.
Mais ça me permet d'enchainer en passant de Toriyama à Takahashi ...



Ranma Nibunnoichi : Chounai Gekitou Hen
(NCS - 1992)



Street Combat
(Irem - 1993)



Le 1er jeu de combat adapté de la série TV et du manga Ranma 1/2, qui met en scène des experts en art martiaux ayant subit des malédictions les plongeant irrémédiablement dans des situation loufoques et embarassantes, ne permet que d'incarne Ranma garçon ou Ranma fille dans son mode solo. Mais 6 autres personnages sont disponibles en versus, parmis lesquels Ryuuga le grand rival du héros, Kunio le champion de kendo qui se bat avec son sabre en bois, ou encore le proviseur du lycée en chemise hawaienne et qui se déplace sur un skate-board. La principale qualité du jeu est son fan-service, et même s'il n'est pas très joli, on reconnait sans peine les héros du manga ainsi que leurs attaques hautes en couleur comme la tornade de roses de Kodashi ou l'enchainement de coups de poing de Ranma. Même quand elles sont inventées, certaines attaques sont d'amusants clins d'oeil aux fans comme par exemple ce "hadouken" de Genma, le père de Ranma combattant dans sa forme humaine, qui est une tête de panda. Mention spéciale au proviseur qui attaque à coup de ciseaux (il ne supporte pas les étudiants aux cheveux longs !), ou en lançant des ananas !
On combat en utilisant les boutons du pad de la façon suivante : Y pour les poings, B pour les pieds, A pour un spécial, X pour sauter (certains persos effectuent des double-sauts) et L ou R pour se mettre en garde. On obtient des coups spéciaux en appuyant sur un bouton en maintenant une direction ou en pressant plusieurs boutons simultanément. C'est simple et abordable pour ceux qui ne maitrisent pas les manipulations à quart de tour. Mais c'est aussi assez lourd (le bouton pour sauter : beurk !) et les possibilités sont vite limitées. Il n'y a pas de combos ni de stratégies particulières. Les combats sont vite assez confus et la détection des collisions assez laxiste. Techniquement, l'animation est lente et peu détaillée, les graphismes grossiers, même si on reconnait sans peine les personnages, et les musiques ne font pas honneur aux mélodies dynamiques de l'anime.
Bref, ce Ranma n'est pas un bon jeu. Pourtant, je le trouve presque moyen parce que les personnages et leurs coups sont amusants et qu'on peut toujours se faire quelques parties sans se prendre la tête. Mais le fait que j'aime beaucoup le monde de Ranma doit jouer car, si on remplaçait ces héros charismatiques par des combattants bidon, j'en penserais sûrement pas la même chose ... ah bin justement ! Figurez vous que l'année suivante, le jeu est édité sur le marché américain par Irem sous le nom de Street Combat, avec une refonte totale de ses graphismes, sprites et décors. Les gens du marketing, apparement mal informés de la popularité des oeuvres de Rumiko Takahashi qui grandit doucement mais sûrement en occident, ont décidé de remplacer nos héros trop japonais à leur gout par des baltringues bizaroides absolument RIDICULES. Design atroce et couleurs mal choisies sont au menu avec un robot, un ninja, un soldat, un blondinet ... c'est du grand n'importe quoi ! Le vous laisse apprécier les screenshots ...
MEDIOCRE (mauvais dans le cas de Street Combat ...)


Suite des jeux Ranma demain ...

rhaa j'ai lutté pour comprendre qui était les personnages des 3 derniers screenshots

Street combat j'ai toujours cru que c'était l'original et que ranma avait été bricolé par dessus (comme mario 2). T'es sûr que c'est ranma qui a donné street combat ?

Par contre je te trouve super sympa avec les débutants. Un bouton pour sauter, un pour parer etc... je trouve pas que c'est ce qu'il y a de plus simple ^^
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Tu veux ma mort ou quoi?
Bien sur que Ranma est l'original. Il est meme sorti AVANT Street Fighter II (sur SFC je veux dire, je ne parle pas de l'arcade), ce qui en fait un des tous premiers jeux de VS Fighting sur console (Mars 92 contre Juin pour Street).
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

par console tu entends bien SFC ? parce que sinon des versus sur consoles, y'en a eut avant aussi.
Y'en a un qui me revient sur gx4000 mais j'ai oublié son nom ^^
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Rain, t'as vraiment envie d'énerver LVD là
Je pense que par "VS Fighting", il veut dire des jeux de baston qui reprennent les principes de SF2, avec gardes, coups spéciaux et compagnie. Et donc oui, Ranma est un des tous premiers jeux de VS Fighting sur consoles. Après, si tu considères Panza Kick Boxing, IK+, Yie are Kung Fu et Way of the Tiger comme des jeux de VS Fighting (et après tout, pourquoi pas ?), ils sont en effet tous sortis avant Ranma (et avant SF2).
En attendant, je serais bien curieux de savoir à quel jeu tu pensais sur GX4000

Bon, revenons à nos pandas ...


Ranma Nibunnoichi : Bakuretsu Rantou Hen / Ranma Hard Battle
(NCS - 1992)



Ce second jeu de combat tiré des aventures de Ranma reprend le même concept mais en l'améliorant largement. La jouabilité est identique mais il est possible d'assigner le bouton de saut sur "haut" au lieu de X et mettre en arrière déclenche également la garde : on obtient donc ainsi une maniabilité beaucoup plus instinctive pour les habitués du beat-them-up. Et rien que ça, cela donne un jeu beaucoup plus agréable. Graphismes et musiques sont également largement meilleurs. Cette fois Genma apparait sous sa forme de Panda et ses mimiques sont irrésistibles. Encore une fois, le gros point fort du jeu réside dans ses personnages et leurs attaques. Ils sont au nombre de 12 parmi lesquels le fantastique Mousse et ses armes débiles dissimulées dans ses vêtements : c'est ainsi qu'il frappera avec un "manekineko" (chat porte bonheur) attaché à une chaine ou avec une énorme boule à pointes sortie d'on ne sait ou. Les attaques spéciales se déclenchent une fois encore le plus simplement du monde, soit en appuyant sur 2 boutons, soit en chargeant un bouton et en le relâchant.
Bien que assez basique dans sa jouabilité et offrant peu de variété aux affrontements, ce Ranma est un jeu de baston sympathique pour les fans du manga, mais il souffre d'un gros défaut : sa lenteur ! Si la virevoltante Shampoo s'en sort pas trop mal avec ses double-sauts, le pourtant hilarant panda se traine lamentablement et les autres persos en général ne sont pas assez nerveux. Dommage.
Cette fois ci le jeu est sorti quasiment à l'identique en occident. Les voix des combattants qu'on entend lors des combats ont été refaites en anglais pour la version US mais la version localisée en français conserve les voix japonaises.
MOYEN (mais perso je l'aime vraiment bien)


Ranma Nibunnoichi : Chougi Ranbu Hen
(Rumik Soft - 1994)



Le dernier jeu de baston de la série Ranma 1/2 se joue de manière beaucoup plus conventionelle, c'est à dire à la manière d'un Street Fighter 2 ou d'un Fatal Fury avec 4 boutons (2 poings, 2 pieds) et des coups spéciaux qui s'exécutent pour la plupart avec des charges de direction ou des manipulations à base de quart de tour, mais les coups avec 2 boutons pressés simultanément font aussi leur retour. 12 persos (plus un boss à débloquer) sont présents dont certains sont inédits par rapport aux 2 premiers jeux. La jouabilité est bonne même si le jeu n'est encore une fois pas très véloce (mais largement plus rapide que précédemment). Les coups sortent bien, les impacts correctement gérés et il y a possibilité de faire quelques combo. Des super coups sont présents et peuvent se déclencher avec une manipulation spéciale seulement après avoir maintenu L et R pendant quelques secondes (la barre de vie flashe). En plus des modes story et versus déjà disponibles avant, on trouve un assez sympa mode "tag" dans lequel chaque joueur sélectionne 2 personnages. Il est ensuite possible de les intervertir en plein combat en s'approchant du bord de l'écran et en appuyant sur SELECT.
Au niveau du casting, c'est encore une fois un régal pour les fans, pour les fans hardcore dirais-je même puisque certains personnages très obscurs apparaissent seulement pendant un ou deux épisodes.
La réalisation est globalement bien meilleure, avec des décors détaillés, de nombreuses voix digitalisées, et des sprites fins dont les coups sont dans l'ensemble très bien animés. Dommage que les musiques manquent un peu de tonus ici.
Bien qu'il soit loin d'être parfait, ce jeu est fortement recommandé à tous les fans du manga et également à ceux qui recherchent des jeux de bastons délirants et bien fichus.
ASSEZ BIEN


Suite et fin des jeux Ranma demain ...