Un grand bravo à Sebinjapan.
J'ai lu les 100 pages quasi d'une traite en quelques sessions, crayon à la main, et j'ai (re)découvert quelques perles oubliées.

Merci !

Une question technique : pour l'utilisation avec un émulateur (snes9x), faut-il toujours privilégier la version US d'une rom par rapport à la version européenne, pour être sûr d'être en 60 Hz ?

Eh bin voilà, c'est un nouveau qui inaugure la page 100
Bienvenue Amador et merci.

Il y a peut-être moyen de jouer aux jeux Euros en 60hz à partir d'un émulateur, je ne sais pas, mais dans le doute je teste systématiquement les jeux en version US (quand elle existe).

@Rainmaker : je ne me suis pas connecté au PSN depuis plusieurs semaines (parce qu'à chaque fois que je veux y faire un tour, je me mange une MAJ, ce qui me gonfle au plus haut point ...), donc je n'ai pas encore vu ton invitation.

L'article de la semaine est dédié à Limbo, un jeu porté par le buzz, par la hype, et qui au final a fait débat, mais globalement on le considère comme un très bon jeu.
Le jeu que je vous présente aujourd'hui fut aussi un grand vecteur de buzz (sauf qu'on ne disait pas "buzz" à l'époque ), mais lui ne fait pas débat : tout le monde s'accorde pour dire qu'il est mauvais !



Rise of the Robots
(Mirage / Acclaim - 1994)



Ce titre est un des plus gros pétard mouillés de l'histoire du jeu vidéo. Annoncé comme un méga hit interplanétaire pour les nouvelles consoles CD qui débarquaient alors, régalant les pages "preview" des magasines de superbes illustrations qui rivalisaient avec les plus belles images de synthèse utilisées au cinéma, Rise of the Robots préparait sa venue avec fanfare et trompettes. Mais au final, ce ne fut qu'un jeu de baston mal fichu très loin de procurer le fun des références de l'époque.
La version Snes, bien que forcément graphiquement revue à la baisse par rapport aux versions 32 bits, dispose tout de même d'impressionantes séquences cinématiques en CG (affichées dans une petite fenêtre, certes) et les sprites comme les décors sont issus de modèles 3D digitalisés, comme dans Donkey Kong Country. Même si le look de certains robots est un peu kitsch, ca rend plutot bien dans l'ensemble. Les menus proposent un mode solo ou versus et la possibilité de désactiver les super coups (que vous aurez bien du mal à placer de toute façon). Première déception : le joueur 1 est limité à un seul robot, toujours le même, tandis que le joueur 2 (humain ou CPU) choisit entre seulement 5 guerriers mécaniques différents. Le système de combat est celui de Street Fighter 2 avec 6 boutons mais les coups sont tous les mêmes, simplement plus ou moins rapides et puissants en fonction du bouton pressé. Les coups spéciaux s'effectuent simplement avec deux directions et un bouton, et sont très peu nombreux. Les combos sont inexistants et les affrontements ultra répétitifs.
Bref, c'est un jeu assez beau mais à l'intérêt quasi inexistant, même à l'époque.
MEDIOCRE

Ah, Rise of the Robots !

Un ami le possédait sur PC, c'est à cette occasion que je l'ai vu tourner "en vrai". Quelle déception ! Les robots avaient moins de charisme que ceux d'un atelier automobile !

Et surtout, la jouabilité est effectivement bien bancale, avec la fausse bonne idée : le fait de perdre de l'énergie lorsqu'on est en garde quelque soit le coup paré. Je crois que c'est le cas aussi dans les MK, mais dans RoR, ce qui est débile, c'est que cette spécificité disparait en hard, ce qui rend le jeu plus simple : mon pote se contentait de porter un coup à l'adversaire, puis restait en garde tout le match (ce qui était apparemment très facile du fait de la pauvreté de la palette de coups des adversaires) et réussissait à gagner de cette façon.

Et dire que le jeu s'était payé des plaines pages de pub dans les magazines de l'époque !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Bravo, bravo, bravo Seb !

100 pages ! Bientôt un mook pourra être édité avec le partenariat de Pix'n Love

Merci pour tout ce travail et ces micro tests de jeux toujours plaisant à lire et à découvrir.

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100 pages déjà !! Et tu fête ça en parlant d'une daube !

Yep sauf pour le dernier coup je crois. Il me semble que tu peux pas tuer un mec qui a sa garde.
Rise of the robot, ce jeu est tellement marquant qu ej'avais oublié qu'il allait débouler dans les R. Faudrait que je le lance un jour mais je me rapelle moi aussi l'enorme buzz qu'il y avait eut autour de ce jeu.

Ils avaient pas fait une suite au fait ?
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Si si , il y a eu une suite, aussi catastrophique que son prédécesseur... Rise of the Robots, l'un des jeux les plus anticipé de l'époque, une énorme déception à sa sortie.

La même année sortait One Must Fall 2097 par Epic, avec beaucoup moins de moyens et par distribution shareware. Une vraie réussite cette fois-ci, enfonçant encore plus le clou.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Si ! Sur PC, Saturn et Playstationhttp://en.wikipedia.org/wiki/Rise_2:_Resurrection

Et ça a pas l'air mieux que le premier…

Pour compenser on a eu droit à Zero Divide, un peu dans le même esprit que Rise (le character design est vraiment proche), mais en réussi cette fois :

Zero Divide, je recherchais le nom de ce jeu justement
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C'est une très bonne idée !

C'est pas forcement l'endroit pour parler de ça, mais pour la NES c'est fait : http://editionspixnlove.fr/collectiondetail.php?ID=96

Donc pour la SNES tu as peut être un coup à jouer là dessus…
D'ailleurs pour la Pc Engine ils n'ont fait que publié un ouvrage créé par des fans (sur un site dont j'ai oublié le nom) et qui n'arrivaient pas à trouver un éditeur.

le site en question c'est pas the-sugoi ?
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Non, après verif, c'est Necstasy

Ca m'ennuierait que la page 100 se termine avec comme unique présentation Rise of the Robots. Tentons de relever le niveau ...



Romancing Saga
(Square Soft - 1991)



Romancing Saga est le 1er épisode d'une trilogie de J-RPG sur Super Famicom qui tentent d'apporter un peu de fraicheur au genre, non pas sur le fonds puisqu'il s'agit d'histoires se déroulant dans un monde d'heroic-fantasy, mais sur la forme avec une structure narrative non linéaire mettant en scène de mutiples personnages différents à incarner séparément. Notons aussi que cette série découle des 3 "Saga" sur Gameboy (appelés "Final Fantasy Legends" en occident), mais les softs sont assez différents.
Le jeu raconte la lutte de plusieurs héros contre une secte qui cherche des pierres de pouvoir pour rendre la vie à un ancien dieu maléfique. On commence par choisir un héros parmis 8 propositions (4 garçons et 4 filles) sachant que chacun va avoir une histoire spécifique (avec bien évidemment des lieux communs et des rencontres avec les autres). On peut les customiser un petit peu en choisissant le métier et certains autres traits de leurs parents, ce qui a une conséquence sur leurs caractéristiques.
La grande force de Romancing Saga réside dans son monde ouvert, après quelques minutes de jeu, il est ainsi possible d'aller ou on veut, de discuter avec des habitants des villages pour apprendre la position de lieux spécifiques, et pour obtenir des quêtes, et de les faire dans n'importe quel ordre.
Les combats se déroulent au tour par tour comme dans un Final Fantasy mais ne sont PAS aléatoires : les monstres sont toujours visibles sur la carte et on peut tenter de les fuir (pas évident ...) ou de les prendre à revers car, si jamais ils nous percutent par les cotés ou par derrière, le combat commence avec l'initiative pour les monstres, et la formation de l'équipe du joueur modifiée (pas à notre avantage ...). Le système d'expérience est un peu étrange et rappelle Final Fantasy 2 (Nes) avec des compétences en armes qui s'améliorent au fur et à mesure qu'on les utilise et qui permettent d'apprendre des attaques spéciales pour chaque arme. La réalisation est du niveau de Final Fantasy 4 (c'est mignon mais frugal !), les très belles musiques de ce dernier en moins. Malheureusement il n'y a pas de traduction disponible pour ce jeu, ce qui limitera fortement les ardeurs de ceux souhaitant s'y essayer ... A noter cependant qu'un remake PS2 (en 3D) est sorti et fut adapté en version US, et donc en anglais.


Romancing Saga 2
(Square Soft - 1993)



Ce 2ème épisode de Romancing Saga n'a pas de lien scénaristique avec le premier mais garde le même système de jeu et la même structure non-linéaire, tout en apportant de nombreuses nouveautés et quelques améliorations. L'histoire, qui se déroule toujours dans un monde d'heroic-fantasy, est celle du royaume d'Avalon qui doit combattre des guerriers légendaires, autrefois "bons", revenus d'entre les morts pour semer le chaos, et ce pour une raison qui sera à découvrir. On incarne au début du jeu le roi d'Avalon mais, rapidement, ce dernier est tué et on dirige son fils. Après un certain nombre d'années (dans le jeu, hein !), on devra choisir un successeur parmi 4 choix possibles. Les choix dépendent des actions effectuées précédemment, des personnes rencontrées ... etc ... Ensuite, à chaque fois que le nouvel empereur sera tué en combat ou à chaque fois que la progression de l'histoire aura atteint un certain point, on devra encore changer d'empereur (et les autres compagnons formant notre équipe changeront aussi), et ainsi de suite jusqu'à la fin du jeu. Chaque empereur a le choix de se promener ou il veut et de faire des quêtes dans n'importe quel ordre. Au fur et à mesure que les années passent et que les quêtes sont réussies, le royaume s'étend et il faut le gérer, à la manière d'un jeu de gestion / stratégie. Mais en beaucoup plus simplifié puisqu'il s'agit d'attribuer le montant des taxes à différents dommaines de recherche comme la magie ou les armes.
Le système de combat est le même qu'avant : tour par tour, mais sans rencontres aléatoires (ennemis visibles). On progresse encore en fonction des armes et magies qu'on utilise mais cette fois les armes sont groupées par catégories (avant il fallait par exemple progresser son héros pour CHAQUE arme, maintenant on fera par exemple progresser la catégorie "épée" en utilisant différentes épées).
La réalisation s'est un peu améliorée sans être éblouissante. Les musiques sont particulièrement agréables à écouter.
Le jeu est donc original et ambitieux dans son principe. Malheureusement, il ne fut jamais traduit, et aucun patch amateur n'est disponible à l'heure d'aujourd'hui. Et c'est bien dommage ...


Romancing Saga 3
(Square Soft - 1995)



Voici enfin une occasion de découvrir dans de bonnes conditions la série des J-RPG Romancing Saga. En effet cet épisode bénéficie d'un patch de traduction anglaise complet, et de plus il est doté d'une réalisation graphique équivalente au très joli Final Fantasy 6 et de musiques tout à fait excellentes.
Le principe est identique au 1er Romancing Saga et on commence donc l'aventure en choisissant un héros parmi 8 protagonistes : 4 garçons et 4 filles. Il est possible de les customiser en choisissant leur classe et leur arme de prédilection. Dans un N-ième monde d'heroic-fantasy, l'histoire commence alors que la princesse Monica part chercher de l'aide afin que son frère, Michael, puisse résister à un coup d'état visant à le destabiliser. Elle rencontre alors une bande d'aventuriers qui vont lui prêter main forte. Le prince Michael, ainsi que les aventuriers en question, sont les héros sélectionnables par le joueur. Si au début de l'histoire ils sont tous engagés dans la même intrigue, ils iront vite chacun suivre leur propre chemin (en se re-croisant régulièrement) et en rencontrant chacun de très nombreux personnages qui se joindront à l'équipe. Et encore une fois, ce chemin sera fait d'évènements et de quêtes qu'on pourra vivre de façon non linéaire. Et d'ailleurs, même au sein d'une quête, on pourra vivre les événements de différentes manières en fonction de nos choix. Ainsi au début du jeu, on doit emmener la princesse Monica loin du danger et la cacher chez un vampire (drole d'idée, mais bon ...). Le Vampire propose de passer la nuit dans son chateau mais mentionne aussi l'existence d'une grotte remplie de trésors, ce qui fait alors apparaitre une nouvelle destination sur la carte du monde. Le choix est donc donné au joueur de passer la nuit au chateau (et d'en explorer ses sombres couloirs) ou d'aller à la chasse aux trésors.
Le système de combat est identique aux 2 précédents épisodes mais dispose de plus de profondeur avec bien plus d'armes, d'attaques, de formations, de sorts ... etc ... Chaque personnage peut d'ailleurs s'équiper de 2 armes cette fois pour réagir plus efficacement en fonction des situations. Mais c'est un cadeau empoisonné car le système consistant à devenir plus fort en utilisant toujours le même type d'armes (ou de sorts) est encore présent et, si on se disperse ou qu'on fait de mauvais choix, on risque de le regretter amèrement plus tard car certains combats sont TRES difficiles.
Signalons qu'à quelques moments du jeu (en tout cas avec certains persos), on sera amené à disputer des phases de jeu de type "wargame" ou l'on déplace des troupes sur une carte en devant vaincre une armée ennemie. Une distraction sympathique mais le manque de possibilités ne rend pas cette phase plus interessante que celle qu'on trouve dans les Suikoden.
Romancing Saga 3 est un J-RPG à la structure originale, et au système de combat qui change de ce qu'on trouve habituellement dans le genre mais qui peut se révéller contraignant, d'autant que les affrontements, avec de multiples persos et monstres à chaque fois, peuvent tirer en longueur (rappelons cependant que les combats ne sont pas aléatoires et qu'on peut *tenter* d'éviter certains monstres). C'est donc une petite expérience à part dans les titres du genre sur Snes. Il ne plaira pas à tous mais il mérite d'être essayé.
BIEN (peut-être tres bien sur la longueur ...)

Je me souviens que rise of the robots était très mauvais. Pourtant quand on est gamin, on a tendance à trouver les jeux plutôt cool même si il sont moisis. J'ai toujours voulu essayé les 2ème opus qui avait l'air quand même beaucoup mieux.
Sinon, ça n'existe pas des bibles (en anglais), à l'instar de la bible pc engine de chez p&l, pour les autres machines?

J'ai beaucoup cherché et n'ai rien trouvé, que ce soit en anglais ou en français (sauf la bible PC Engine de Pix donc). En Japonais par contre, j'ai des "bibles" pour la Famicom, la SFC et la GB+GBC. Mais le descriptif de chaque jeu est très très succinct, les photos toutes petites et sombres et seuls les jeux commercialisés au Japon sont traités (pas tous : il manque par exemple les jeux Sattellaview pour la SFC).
Toujours au Japon, j'ai vu des bouquins (plusieurs volumes) traitant également les jeux d'arcade (avec pour certains des descriptifs plus importants mais on est loin de l'exhaustivité dans le cas de l'arcade).

Aaah! Je comprends maintenant pourquoi on parle tout le temps de Romancing SaGa 3 et jamais des deux premiers parce que ceux-ci n'ont jamais été traduits (même officieusement). Dommage pour le 2 car il a l'air d'être le plus intéressant pour le scénario.
Je ne savais pas non plus que les premiers SaGa étaient en fait les Final Fantasy Legends en occident (je pensais que c'était deux choses différentes). Ca me dirait bien en tout cas d'y jouer.

(sinon, je n'ai absolument jamais entendu parler de Rise of the Robots)

Edit: Hmm, je n'étais pas au courant d'une Bible NES chez Pix'n Love. Je n'ai absolument plus rien acheté chez eux depuis deux ans (je me suis arrêté au tome 3 du mook, je n'ai acheté aucun numéro spécial ni aucun Cahier des Jeux Vidéo), mais là, j'avoue que ça me tente bien.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

C'est amusant, car Saga frontier 2 (le seul de la série auquel j'ai joué) est le RPG le plus linéaire auquel j'ai pu touché. Une vrai régression...

RS3 est le seul que j'ai essaye, sa realisation etant absolument magnifique. J'ai y ai passe au moins 30 heures mais rien a faire, j'y arrive pas. Le jeu est trop peu dirigiste, on se retrouve vite completement paume sans savoir quoi faire ni ou aller. Trop de liberte tue la liberte... Et les combats sont effectivements tres durs.
L'ambiance et la realisation sont top, mais le gameplay ne plaira pas a tout le monde. Il n'est pas rate a proprement parler, mais se destine a une minorite de joueurs.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him