Question de gouts en effet, mais pour moi KI écrase littéralement n'importe quel jeu de baston 2D. Le design vaux ce qu'il vaux (je préfère celui de KI Gold / 2, Sabrewulf, Fulgore et Tor sont excellents) certes.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Ah oui j'oubliais. Dans le Gold, Nintendo oblige, y'a plus de fatalites, uniquement les ultimates mais en beaucoup moins gore. Comme tout le jeu.
Le pire c'est quand on se bat sur un toit et qu'on fait tomber l'adversaire, et bah on voit pas le mec tombé. Il tombe en dehors du toit et de l'ecran et... rien
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Si, les fatalités étaient toujours présentes mais il n'y avait plus de "Finish Him" ni de rattrapage possible : une fois la barre de vie vide, le personnage meurt point barre. Pour faire une fatalitée, il fallait que l'énergie de l'ennemi soit dans le rouge et clignote. Les Ultimates étaient assez difficiles à placer du fait de la nervosité du jeu.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Je ne pensais pas que KI était autant apprécié...
Venant de l'école KOF, KI n'a jamais pu me passionner, vu le nombre de fans je ne vais froisser personne en disant : je n'adhères pas à ce design ni ce gameplay
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J'ai pris un certain plaisir a l'epoque mais bon, c'etait juste le temps de quelques parties, je n'y serais pas reste des mois. Les persos sont effectivement pas terrible dans l'ensemble, mais surtout c'est le coeur meme du gameplay qui ne correspond pas a mon type de jeu: il est presque entierement base sur les combos a outrance. Vous allez me dire que c'est pareil dans presque tous les autres jeux de baston, il y a des combos. Certes mais pas a ce point, et il y a aussi d'autres manieres de jouer (savoir anticiper, bien placer ses coups... meme si ca n'entraine pas des 50 hits). Dans KI, presque tout repose la-dessus. Je ne dis pas que c'est pas bien, c'est juste que ca ne me parle pas.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

KI sur snes, en plus d'être un excellent jeu, était vendu à l'époque avec un cd de 12 titre comprenant toutes les chansons du jeu remixé en rap us/hip hop.





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Ah, amusant, moi j'adore le design de KI, c'est du mauvais goût assumé

Je serais moins enthousiasme niveau gameplay comparé aux tenors du genre, mais sur console il n'y avait pas grand-chose d'aussi bon à se mettre sous la dent (et quelle réalisation, aussi...)

Ah bin t'excuse pas : des commentaires aussi détaillés et pas hors-sujet, j'en veux bien pour tous les jeux présentés ici ! Je retiens ce que tu dis à propos du combo breaker qui sort systématiquement à haut niveau et qui oblige à exploiter les ficelles de gameplay autres que les combos. C'est bien parce que moi, comme LVD, je suis rebuté par ce système de combo ... et par le design donc, mais là c'est effectivement question de gouts ^^


Comme c'est Noel, je vous présente non pas un, ni deux mais CINQ jeux ... auxquels vous ne jouerez jamais !



Kyouraku Sanyou Maruhon Parlor! Parlor!
(Telenet - 1995)



Revoici nos chers jeux de Pachinko dans une nouvelle série passionante. Ce premier épisode impressione par une voix digitalisée de bonne facture lors de l'introduction. Les consoles et les ordinateurs qui parlent, çà n'impressione plus personne depuis plus de 10 ans, mais à l'époque de la Snes ou de l'Amiga, ça me fasait toujours un effet monstre ! Bref, il s'agit toujours de mettre des sous et de regarder des billes tomber en règlant leur vitesse. J'ai cru remarquer un semblant de "gameplay" avec l'une des machines présentes ou le règlage de la vitesse permettait d'envoyer assez précisément les billes à des endroits précis pour espérer déclencher la roulette située au centre. C'était peut-être déjà le cas dans d'autres jeux présentés (trop rapidement ?) sur ce blog ? Comment une telle possibilité d'interractivité a-t-elle pu m'échapper ? Certains menus affichent de jolies demoiselles mais à part ça, je n'ai pas très bien compris à quoi ils servaient (statistiques uniquement apparement).


Kyouraku Sanyou Maruhon Parlor! Parlor! 2
(Telenet - 1995)



Kyouraku Sanyou Maruhon Parlor! Parlor! 3
(Telenet - 1995)



Kyouraku Sanyou Maruhon Parlor! Parlor! 4
(Telenet - 1995)



Kyouraku Sanyou Maruhon Parlor! Parlor! 5
(Telenet - 1996)



Pas de gros changements dans les épisodes suivant (enfin si, les machines proposées sont différentes mais le principe est toujours le même). On notera que les graphismes sont très inégaux avec certains tableaux assez réussis, notament les petites animations qui se déclenchent sur l'écran de la roulette au centre de la machine, et d'autres absolument immondes. Il est possible dans tous ces épisodes de consulter un "informateur" (toujours le même) à l'allure louche qui en échange de quelques yens donne de bons tuyaux sur telle ou telle machine (mais quel genre de "tuyaux" peut-il bien donner pour ce type de jeu ?). Les demoiselles qui illustrent les menus sont toutes les mêmes d'un titre à l'autre, tout comme la plupart des musiques ! On ne peut pas dire que l'éditeur de ces titres se soit donné trop de peine pour sortir ces 5 jeux !

En écho à l'article de JPB sur Full Metal Planet mis en ligne aujourd'hui, je vous présente moi aussi (mais beaucoup plus succintement !) un jeu de stratégie/wargame.



Konpeki no Kantai
(Access Studios / Angel - 1995)



A la base, Konpeki no Kantai est une série animée dédiée au marché de la vidéo (OAV) adaptée d'un roman et dont l'intrigue militaire et historique est plutot interessante. En effet, alors que pendant la seconde guerre mondiale, le célèbre amiral Yamamoto est tué lors d'une attaque de l'armée américaine, il se réveille 40 ans plus tot, en 1905 dans un Japon alternatif, mais avec tous ses souvenirs. Il décide alors d'utiliser ses connaissances du futur pour guider la Japon et son armée vers la victoire lorsque la guerre du Pacifique éclate contre les USA. Et plus tard ce seront les armées Nazi que le Japon combattra avec les américains à ses cotés.
Le soft tiré des OAVs est un pur jeu de stratégie au tour par tour ou l'on doit obtenir la victoire en dirigeant sa flotte de bateaux de guerre, sous-marins, porte-avions ... lors de plusieurs scénarios. Bien que les nombreux menus soient en japonais et empêchent donc de vraiment pouvoir se plonger dans le jeu, on se rend compte immédiatement que ce dernier est beaucoup moins austère que les jeux de l'éditeur Koei sur la même machine. Ici les graphismes sont détaillés et colorés et les affrontements donnent lieu à des animations plein-écran très correctes. Le gameplay est typique du genre : on sélectionne ses unités une par une avec un curseur et on les déplace pour les faire attaquer l'ennemi. De multiples écrans de données concernant les véhicules et armes sont à prendre en compte. Difficile d'en dire plus sans se plonger plus sérieusement dans le jeu, et pour celà il faudra un patch de traduction ...

Tout à l'heure, je regardais un copain jouer au très bon Valkyria Chronicles. Marrant ces transformations de l'Histoire que les Japonais sont capables d'opérer. Mais c'est vrai que les jeux de Koei semblaient plus respectueux des faits.

Bon je reviens sur Final Fight 2 que j'ai testé aujourd'hui sur VC et fini dans la foulée. Le jeu est plutot pas mal, par contre je trouve Maki et Carlos bidon. Dommage que l'histoire ne soit expliquée que lors de la rolling demo. Du coup si tu demarres direct comme moi, pas d'histoire. Bon elle est bidon, mais j'aime bien moi les histoires quand même.

Le redesign des anciens est plutot sympa, sauf rolento qui ressemble a rien (et son nom a été raccourci en rollent). Le jeu est facile, enfin 6 continus ca a été juste pour finir. Pas que le jeu soit particulierement dur, mais il est assez radin au niveau bouffe. Et à chaque continu on repart en arrière au dernier checkpoint Heureusement pour les boss on repart pas en arriere. Par contre on redemarre au debut du combat contre le boss, avec la vie à fond (lui et nous). Mais bon comme j'ai dis, c'est jouable.

Il est vraiment sympa ce jeu, ça defoule bien. Par contre c'est dommage qu'on est toujours ces putains de bords invisibles traditionnels. Vous savez, quand on bourrine un adversaire et qu'il tombe hors de l'ecran, mais qu'on le tappe toujours. J'ai toujours trouvé ça débile et j'ai jamais compris pourquoi ils l'avaient pas viré à l'époque..

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Mince l'edit a merdé.

Donc je disai pour KI, c'est un des jeux sur lesquels je suis intarissable et totalement fanboy. Je hais les combos, mais ce jeu m'a tellement plus que j'ai passé des heures à tous les maitriser et faire des ultra de folie qui tapait dans le 80hits. Enfin a l'epoque j'avais le temps...
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Moi c'est justement Final Fight 3 sur lequel je me suis re-penché il y a quelques semaines. Lors d'une séance rétro avec un ami on l'a terminé lors de notre 1er essai et avec un seul crédit (chacun), et sans même maitriser toutes les subtilités du jeu (ni lui ni moi n'avons jamais trouvé comment sortir les super-combo, mais on balançait quelques coups spéciaux quand même bien sur).
J'ai été étonné de plier un beat Capcom aussi facilement/rapidement ! Ca manque clairement de challenge une fois qu'on s'est bien organisé pour maitriser tout l'écran et (surtout) éviter de se taper dessus et de s'envoyer des ennemis à la tronche lors des projections. Mais on a passé un très bon moment, ça c'est sur.

Restons dans le beat-them-all avec un titre pas très connu et qui ne paie pas de mine au premier abord, mais qui se révelle accrocheur si on lui donne une chance.


Kouryuu no Mimi
(Vap - 1995)



Ce beat them all jouable uniquement en solo se déroule sur un seul plan (pas de déplacements en profondeur) et est tiré d'un manga narrant l'histoire de l'héritier d'un ancien pouvoir contenu dans sa boucle d'oreille et qui doit se battre pour l'empêcher de tomber aux mains de la mafia. Sa particularité est d'être fortement scénarisé avec de nombreux dialogues avant et pendant les niveaux, un peu à la manière de Guardian Heroes sur Saturn mais sans les choix à faire. Le héros a une bonne palette de coups : il peut frapper (et faire des combos), chopper, sauter, utiliser des armes laissées par les ennemis ou des éléments du décor et réaliser d'autres coups avec des manipulations particulières comme l'uppert (haut + Y), le roulé-boulé suivi d'un coup de pied à la Terry Bogard (bas, bas + Y) ou l'esquive sautée suivi d'un saut chassé (haut, haut + Y). Il y a aussi la possibilité de se transformer en super sayan tout droit tiré de DBZ ! Enfin pas vraiment mais c'est l'effet que ça donne (en plus kitsch) avec des flammes entourant le héros qui voit ses cheveux blondir et se dresser tandis que des éclairs ou des tornades se déchainent sur les ennemis. Les graphismes sont assez bons mais les animations des persos manquent de détail et de souplesse, ce qui est à mon avis le gros défaut du jeu. Pourtant je me suis bien amusé le temps de parcourir quelques niveaux. Les affrontements contre les boss sont interessants, il faut utiliser toutes les techniques du perso pour s'en sortir, et 3 niveaux de difficulté sont là pour le rendre abordable à tous. Une bonne surprise en ce qui me concerne et même si le soft est blindé de défauts (surtout techniques), je ne peux m'empecher de le trouver fort agréable à jouer. Un patch traduisant les nombreux textes en anglais est disponible pour une relativement bonne compréhension de l'intrigue (ça reste brumeux, je suppose qu'il faut connaitre le manga) mais absolument pas indispensable pour s'amuser.
3/5

Je viens de regarder tout ça tourner sur le net,c'est quand même techniquement très cheap,je pense notamment aux portraits du héros et des ennemis en haut de l'écran que ma petite nièce de 4 ans réaliserait avec plus de talent.

Sinon les ennemis eux, peuvent se déplacer sur aux moins deux plans.(il sont plus chanceux que le héros) mais ça dépend des niveaux j'ai l'impression.

J'avais découvert ce jeu par hasard et rien à rajouter par rapport à ta critique si ce n'est que j'appuie ton conseil de s'y essayer, j'ai bien accroché.

Vos enfants ou petits-freres vous surrinent pour aller voir Arthur au ciné ? Expliquez leur que le petit troll Bessonien n'est qu'un imposteur ; que le vrai Arthur est un roi classieux qui, apres un cameo dans Knights of the Round, nous reviens dans les deux jeux présentés aujourd'hui :



King Arthur's World / Royal Conquest
(Argonaut Software / Jaleco - 1992)



Développé par la brillante société britanique Argonaut Software qui est responsable de hits comme les 2 Starglider sur micro-ordinateurs et Starfox sur Snes (et d'autres trucs moins glorieux par la suite hélas), King Arthur est une relecture interessante de Lemmings, sorti 2 ans plus tot. Comme dans le célèbre hit de Psygnosis, on dirige en les sélectionnant à l'aide d'un curseur, un ou plusieurs petits personnages médiévaux ayant chacun une fonction particulière permettant d'intéragir avec le décor, et qui avancent tout droit à moins qu'on leur donne un ordre. Ici il s'agit d'ammener une unité spéciale, le roi Arthur, à un point précis du niveau en utilisant les autres personnages (qu'on peut sacrifier, contrairement au roi) pour dégager la route permettant d'y parvenir. Selon les niveaux on pourra utiliser des soldats qui éliminent les unités ennemies au contact, des archers qui peuvent tirer suivant des angles différents et qui tuent à distance, des artificiers qui placent des explosifs pour faire exploser certaines parties du décor, des ingénieurs qui peuvent bâtir des ponts ou des catapultes, ou encore des magiciens qui peuvent lancer plusieurs types de sorts pour aider ses unités ou détruire celles de l'ennemi.
Bien que le jeu soit lent (on aurait apprécié la présence d'une fonction pour accélérer l'action à certains moments), il faut parfois prendre des décisions très vite, ce qui nécéssite de bien maitriser l'interface du jeu. B sert à valider ou à attaquer, A (laisser appuyer) est utilisé pour choisir une fonction différente d'une unité (changer d'angle pour les archers par exemple), on appuie sur Y pour passer d'une unité (ou groupe d'unités) à l'autre, et enfin X invoque le menu pour envoyer de nouvelles unités sur le terrain (s'il en reste et en fonction de ce qui est dispo à chaque niveau). On peut diriger chaque perso avec la croix mais, pendant ce temps, les autres restent immobiles ou continuent d'avancer ou de combattre et risquent la mort si on ne les surveille pas un minimum. Il faut s'habituer et ne pas s'emmêler dans les boutons, ce qui n'est pas toujours évident. Heureusement, il est possible de jouer à la souris, mais là aussi ça nécéssite un entrainement car il y a énormément de choses à gérer avec les 2 boutons disponibles entre les icones et les déplacements. Bref, l'ergonomie n'est pas évidente mais quand on y arrive, on apprécie enfin ce jeu prenant et bien fichu dont la difficulté progressive est bien gérée (les premiers niveaux font office de tutorial)
3/5


King Arthur & The Knights of Justice
(Manley / Enix - 1994)




Un action-RPG signé Enix sur Snes, ça ne se refuse pas n'est-ce pas ? On est pourtant loin de la qualité de Illusion of Time ici avec ce jeu tiré d'un dessin animé américain (qui a fait un gros flop) dans lequel des ados du 20ème siècle sont envoyés dans le passé pour sauver le roi Arthur et les chevaliers de la table ronde dont ils prendront provisoirement la place. La première partie du jeu consistera à aller rencontrer la dame du lac au plus profond de la forêt d'Avalon. Celle ci nous demandera d'aller vaincre un dragon pour prouver notre valeur et recevoir Excalibur.
On dirige une équipe de 3 persos : le héros (qui se nomme Arthur) et 2 chevaliers à choisir. Ces derniers sont controllés par le CPU pendant les combats (enfin ... quand le CPU daigne nous donner un coup de main : la plupart du temps ils restent plantés sans rien faire) ; mais il est possible de passer d'un perso à un autre avec la touche SELECT. On peut donner des coups d'épée, se mettre en garde et utiliser des objets. Je n'ai pas l'impression qu'il y a un système d'expérience et que les persos montent en niveau, donc autant éviter les combats soporifiques et bordéliques (on ne sait jamais qui touche qui) quand c'est possible. Malheureusement, le reste du jeu n'est pas très passionnant non plus avec des aller-retour à faire aux quatres coins de la forêt pour trouver des objets ou tuer des monstres. La réalisation est mauvaise avec des graphismes bâclés dans l'ensemble malgré quelques éléments sympa (le chateau, le dragon), des sprites minables et horriblement animés, et un scrolling lent et saccadé. On apprécie la présence d'illustrations plus grandes lors de certaines rencontres, mais ça ne sauve pas le jeu, d'autant que la cohérence graphique est à la rue avec des persos qui ne se ressemblent pas du tout d'une illustration à l'autre (voir Merlin sur mes screenshots).
1/5

J'avais essayé ce King Arthur & The Knights of Justice il y a quelques mois et je l'avais trouvé bien pourri aussi.

Nous sommes tout près de réveillonner ...

Vos invités vont arriver ...
Tout est prêt mais vous cherchez encore quelques jeux conviviaux ou tout le monde pourra s'amuser sans pour autant être des dieux de la manette.
Ce groblog a pensé à vous ! Voici 3 jeux de plateau / société parfaits pour distraire petits et grands ... à condition qu'ils lisent le japonais



Kiteretsu Daihyakka : Choujikuu Sugoroku
(Video System - 1995)



Ce jeu de plateau ou 5 joueurs s'affrontent en jetant un dé et en avançant sur un plateau de cases en cases, met en scène le personnage de Korosuke et de ses amis. Celui qui ne connait pas ce héros des jeunes enfants japonais pourrait penser qu'il s'agit d'une contrefaçon de Doraemon venue de Chine tant les personnages ressemblent au célèbre chat-robot bleu et à ses sbires. Mais en fait, Kiteretsu Daihyakka est simplement un autre manga du même auteur et les histoires tournent toujours autour des voyages dans le temps. Et en effet, les différents plateaux présents ici retracent l'histoire du monde (et du Japon surtout) allant de la préhistoire au futur en passant par le moyen-âge japonais. Le gameplay est plus ou moins semblable aux autre jeux du genre : les cases déclenchent une roulette qui permet d'acquérir un bonus ou au contraire de subir un malus. On gagne ou achète des objets aux effets divers (changer de place avec un autre joueur, lui prendre ses points ...) et, lorsque 2 joueurs se retrouvent sur la même case, ils s'affrontent dans une partie de jan-ken-pon (pierre-papier-ciseaux) ou de dés dont le gagnant repart avec un objet appartenant à son adversaire.
Destiné aux jeunes enfants lisant le japonais, ce jeu ne risque pas de trouver beaucoup de fans sur ce groblog, j'en ai peur.


Koi ha Balance : Battle of Lovers
(Square Soft - 1996)




Quand le Square Soft en pleine forme de l'époque Snes se lance dans un jeu de plateau, genre ultra classique, sur la plate-forme Sattellaview (le service de téléchargement de jeux par sattellite uniquement disponible au Japon), on peut s'attendre à quelque chose d'original ou au moins à un soft à la réalisation très honnête. Ou les deux, ce qui est le cas ici. 4 joueurs s'affrontent en lançant un dé pour se déplacer case par case sur un plateau de jeu représentant une ville animée. Le but est dans un premier temps d'aller sur une case occupée par une jeune fille puis, en fonction du caractère et des envies de cette dernière, l'amener vers une case qui donnera au joueur ses chances de "conclure" ^^ Une préfèrera aller au ciné, une autre au resto, et une autre encore préfèrera aller voir un gala de catch (ahhh idéal féminin ). Mais attention, il y a moins de jeunes filles que de prétendants. Donc si un célibataire tombent sur la même case qu'un couple, un combat à mort s'en suit pour gagner l'affection de la belle. Enfin, il s'agit en fait de lui faire des cadeaux. Les cadeaux sont des objets qu'on aura récupéré en tombant sur certaines cases. Mais attention, là aussi il faut composer avec les gouts de la demoiselle.
Bien réalisé, affichant des illustrations soignées pour les sprites comme pour les décors, et accompagné d'une petite musique sympa, Koi ha Balance est une variante originale et sympathique du concept populaire (au Japon ...) du jeu de plateau adapté en jeu-video. Mais bon, tous les textes sont en japonais et l'intérêt du jeu s'essouffle vite.


Kodomo Chousadan Mighty Pockets vol 1, 2 & 3
(? - 1997)



Ce jeu découpé en 3 volets semble être une sorte de Cluedo. C'est du moins ce que je crois comprendre d'après les premiers écrans qui présentent des lieux, des personnages et des armes. Difficile d'aller très loin pour vérifier cette impression car ces jeux issus du Sattellaview, le service de téléchargement par sattellite de la Super Famicom au Japon, sont très mal émulés, n'ont pas de son, et plantent irrémédiablement. Par soucis d'exhaustivité, toute info sur ces jeux est la bienvenue (pas trouvé grand chose sur le net ...).


Bon réveillon à tous et, avec quelques heures d'avance, bonne année !

Happy new year à toi aussi et à ce formidable grosblog.

J'aime bien Koi ha Balance : Battle of Lovers. Il y a quelques années, on faisait de nombreuses parties avec un ami, même si, à cause du japonais, il y avait toujours une petite part de hasard, heureusement pas trop importante. On se baladait sur la carte, au galop pour avoir avant l'autre telle fille ou préférer une autre et réussir à l'emmener à bon port, et quand c'était les duels, il y avait parfois de sacrés retournements de situation. En plus, le jeu est très joli.

Piquer la copine d'un ami sans aucune conséquence, merci Koi ha Balance ^^.
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