Sympa pour les précisions capitaineblood, merci.
Concernant la facilité du 1er épisode, c'est en fait surtout la "feinte" (le joueur fait un tour sur lui même et évite le plaquage de l'adversaire) qui m'a paru abusée puisque cette manoeuvre m'a vraiment permis de traverser tout le terrain. Maintenant je suis peut-être tombé sur un gars avec des stats de fou qui pourraient expliquer un tel exploit.



Jissen Kyotei
(Imagineer - 1995)



Dans ce jeu on fait des paris sur des courses de bateaux, malheureusement non-interractives. Jouable à 4 simultanément, le jeu dispose également d'un mode story dans lequel on rencontre des personnages (parmis lesquels les pilotes de bateaux) et ou on est amené à faire quelques choix lors de dialogues. Tout étant en japonais, il m'est difficile d'en dire plus sur ce mode.
Techniquement c'est très moyen. Le mode story affiche des illustrations très moches tandis que les courses de bateaux ne sont pas graphiquement superbes mais affichent de nombreuses vues mettant en valeur le déroulement de la course qui est commentée par des voix digitalisées de bonne facture.

Jikkyou Keiba Simulation : Stable Star
(Konami - 1996)



Voici une superbe simulation de course hippique, malheureusement totalement en japonais et aux très nombreux menus en tout genre qui mettent fin à tout espoir de navigation aisée. Et quel dommage car si UN jeu parmis tous ceux qu'on a vu jusque maintenant pouvait donner envie de s'essayer au genre, c'est bien celui ci. Car d'une part sa réalisation est excellente et d'autre part il donne l'impression d'être très complet. Ainsi on commence par prendre ses fonctions en tant que, je suppose, dirigeant d'une écurie. Dans des écrans ou les personnages sont représentés en 3D isométrique, notre assistante nous présente tous les entraineurs, vétérinaires et jokeys qui font partie de notre équipe, ainsi que les locaux dans lesquels on va travailler. Il est ensuite possible, par l'intermédiaire de moultes menus, d'acheter des chevaux, de les entrainer (et là, les options sont incroyablement nombreuses), de les inscrire dans des courses ... etc ... Chaque action est toujours mise en scène avec de très jolis graphismes.
Enfin, quand on parvient à la course elle même, nouveau choc : non seulement cette dernière est bien représentée avec de multiples vues mettant bien en scène son déroulement et, encore une fois de très bons graphismes, mais en plus elle est ENTIEREMENT commentée par une voix digitalisée de très bonne qualité. Et pas seulement quelques paroles, de vrais phrases qui s'enchainent pour décrire tout ce qui se passe pendant la course. Entre ce jeu et Fighting Eleven (la version japonaise de ISS), Konami est décidément très fort pour l'utilisation de commentaires parlés dans ses jeux de sport.
Bref, un jeu qui fait sans aucun doute partie du haut du panier dans le genre sur cette machine.


Jumpin' Derby
(Naxat - 1996)



Enfin un jeu d'équitation ou on peut controller ces sacrés canassons ! Ici il est question de bâtir une écurie à succès, en commençant par acheter un cheval et en lui faisant disputer diverses épreuves. Certaines sont de simples courses pendant lesquelles il faudra gérer au mieux l'endurance de l'animal et d'autres sont des courses d'obstacles ou il faudra sauter au bon moment (bouton B) et également essayer de faire ramasser des bonus par le jockey (boutons L et R). La représentation se fait de coté avec des graphismes sympathiques et une bonne animation même si le petit temps d'arrêt que marque le cheval avant de sauter me semble peu naturel. Il faut dire que la cartouche embarquait la puce SA-1 qu'on retrouve dans de "gros" jeux comme DBZ Hyper Dimention ou Super Mario RPG, ce qui n'est pas sans entrainer des problèmes d'émulation (voir plus loin).
S'il est agréable de pouvoir enfin "conduire" un cheval après toutes ces simulations de tiercé ou on était simplement spectateur, il faut bien dire malgré tout que ce jeu ne plaira qu'aux passionés de la discipline. Le rythme est en effet très lent et il peut se passer de très longues dizaines de secondes sans que rien ne se passe à l'écran pendant une course. De nombreuses options sont disponibles à partir de l'écurie ou l'on peut effectuer différents choix mais les menus en japonais ont freiné mes explorations.
Si vous voulez vous essayer au jeu, il faudra trouver l'émulateur qui va bien (ou la cartouche, c'est presque plus simple ici) car Zsnes n'affiche pas certains graphismes pendant les menus et plante régulièrement quand on revient à l'écurie, tandis que Snes9X affiche une bouillie de pixels en lieu et place des sprites. Je n'ai pas essayé sur les émus Wii/Xbox/psp ...

Je pensais pas qu'il existait pour ce genre un tel degrés de finition...

Sinon, je signale que le très attachant Holy Umbrella (page 48 en bas) a récemment fait l'objet d'une trad chez Aeon Genesis : http://agtp.romhack.net/

C'est vraiment sympa de voir que des gens continuent, en 2009, à traduire des titres SFC dont on ne peut pas pleinement profiter sans parler japonais.

Excellente nouvelle, merci.
Et moi qui disait ça en page 48 :

Mea culpa, ils sont trop fort chez Aeon Genesis !
J'en profiterai pour refaire le jeu depuis le début ce WE et j'éditerai mon post original en conséquence.

EDIT : je viens de rejouer au jeu avec le patch et il est vraiment agréable de comprendre tout ce qui est raconté. Je pensais que le jeu se suffisait à lui même sans qu'on en comprenne les dialogues, mais j'avais tort : c'est beaucoup mieux comme ça et le jeu révelle encore plus de richesse. Je viens d'updater ma présentation de la page 48.

J'ai vu que le jeu Brandish 2 avait également bénéficié d'un tout récent patch de traduction en anglais. Je n'avais pas trop aimé le jeu (voir page 13), mais c'est l'occasion de lui redonner une chance.

J'ai essayé The Jetsons, et j'ai bien apprécié. Par rapport à Youkai Buster, j'avais l'impression devant les images que le jeu allait être graphiquement quelconque mais en faît c'est plutôt agréable, ç'est de la SF colorée et mignonne comme on en voit finalement si peu.
Il faudrait que je relance Yokai Buster mais je me demande si je préfère finalement si je préfère pas ce rendu SF light.

Jusqu'au deuxième sous-stage du deuxième niveau, j'avoue avoir pris assez de plaisir devant ce jeu, tout comme je l'avais fait devant Youkai Buster. L'idée de l'aspirateur qui peut s'aggriper aux parois est une bonne idée, et quelques idées utilisant ce gameplay sont ici et là, je me demande si le jeu sur la longueur arrive à renouveller cette idée. C'est du Taito derrière, je leur fais confiance.

Ha, et le premier boss est bien un clin d'oeil à peine discret à Donkey Kong, ç'est flagrant quand il prend les blocs et les lance sur l'ennemi. J'aurais bien aimé voir si les autres boss étaient dans la même boss, mais j'ai bloqué sur le deuxième sous-stage dont je parle plus haut. Alors que la progression jusque-là était plutôt fluide, ce stage est incroyablement pénalisant. Le niveau se passe verticalement de bas vers le haut mais le scrolling se bloque dès qu'on monte, donc quand on tombe, on meurt, et on tombe souvent puisque le level-design à base de roues et avec peu de parois est assez vicieux et ne laisse quasiment pas de place à l'erreur. Dommage.

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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Pour Jetsons, et bien que je ne sois pas trop sensible à l'esthétique Hanna Barbera, je le trouve aussi plus réussi graphiquement que Youkai Buster. Pas contre j'ai aussi bloqué sur le 2ème niveau, hélas.
Je bloque aussi méchament sur le 1er jeu présenté ce soir, ça doit être pour ça que je le "casse" un peu alors que j'imagine qu'il a ses fans ...



Jungle Book
(Virgin - 1994)



Adapté du long métrage animé des studios Disney, Jungle Book est un jeu de plate-forme mettant en scène Mowgli le petit garçon sauvage dans la jungle. Il doit récupérer des joyaux (?) et trouver ses amis pour passer au niveau suivant. Il est possible de sauter et de tirer (d'abord des bananes mais on trouve d'autres armes ensuite). Ce qui frappe tout d'abord dans Jungle Book c'est l'animation très détaillée et très soignée du héros. En plus des animations de base indispensables au jeu (la course, l'élan du saut, les mouvements de bras quand on lance une banane), on trouve moultes petites animations en plus comme le mouvement de la tête ou "l'effet parachute" causé par le slip de Mowgli quand il retombe après un grand saut. Les graphismes ne sont pas en reste, détaillés et colorés, et pour achever cette réalisation très bonne on peut entendre les musiques du film tout au long des niveaux.
Mais la réalisation ne fait pas tout. Bien que le héros soit maniable, l'imprécision du gameplay couplée au level-design bordélique m'ont vite déçu du jeu. Les lianes auxquelles ont doit très souvent s'accrocher pour passer au dessus de toutes sortes d'obstacles sont très difficiles à attraper (il faut que le sprite du héros en touche un point précis), et quand on saute de ses lianes pour, en toute logique, se retrouver sur une plate-forme, c'est en fait un grand saut vers l'inconnu qui nous fera retomber souvent sur des pics asserés ou des ennemis. Les décors, très chargés, ne permettent pas toujours de bien voir les plate formes ni certains ennemis très petits (insectes) particulièrement énervants. Ajoutons à celà des sauts imprécis et on obtient donc un jeu assez frustrant et très difficile. Passé les 2 ou 3 premiers niveaux (il y en a une douzaine), on va mourrir à répétition sans parfois comprendre ce qu'on a bien pu faire, ou ne pas faire, pour se retrouver dans un précipice.
Malgré sa très bonne réalisation (carrément magnifique), ce Jungle Book est un jeu qui ne m'a pas plu. Je préfère même la version Master System (les niveaux sont complètement différents) qui bien que assez frustrante également par endroits, est plus amusante et également impressionante techniquement. Je n'ai pas essayé la version Megadrive. Ca ne veut pas dire que le jeu est mauvais. Il nous en donne pour notre argent avec de l'exploration, des secrets à trouver et un challenge à la hauteur de celui qui saura dompter le héros, et si vous êtes fans des autres productions Virgin sur 16 bits qui ont le même feeling (Aladdin version Megadrive, Lion King ou Earthworm Jim), il est fort probable que vous appréciez plutot bien ce jeu.
2/5


Jungle no Ouja Tar chan : Sekai Manyuu Dai Kakutou no Maki
(Bandai - 1994)



Sous ce nom improbable se cache un jeu (aussi appelé Jungle no Ouja Tarzan) qui l'est tout autant et qui met en scène un autre héros de la jungle plus proche de George que de Mowgli. Bodybuilder lointain cousin de Cho Aniki, le héros traverse des niveaux de plate-forme terminés par des boss tout en nous gratifiant de poses plastiques si on lâche la manette quelques instants. Rien que de la gonflette ? Non, car si on a perdu de l'énergie, les poses permettent d'en récupérer (et l'animation montre notre héros contorsioniste à ses heures se lêcher les dessous de bras !). Et comme le temps est très limité, il faut être assez adroit pour ne pas avoir recours à cette fonction trop souvent. Pour arriver à son but, on se déplacera donc en sautant, en donnant des coups de poing et des coups de pied, mais aussi en utilisant les dévastateurs "Tiger-punch" et "Tiger-kick" (bouton A) qui permettent d'infliger plus de dégâts et de briser certains murs.
Jungle no Ouja Tar-chan pourrait être un bon jeu de plate-forme bien débile comme on les aime s'il n'était pas miné par une maniabilité assez lourde. Le héros se déplace trop lentement, met du temps à accelérer (indispensable pour effectuer des sauts longs), glisse un peu trop au bord des plate-formes, et ses attaques on la facheuse tendance d'être toujours trop hautes ou trop basses pour toucher les ennemis. Par contre, aucun problème pour s'accrocher aux lianes : Jungle Book devrait prendre exemple. Malgré ces défauts et le fait qu'on ne comprenne rien aux quelques dialogues en japonais qu'on image bien barrés, il n'est pas inutile d'essayer ce jeu qui possède un bon level-design et ne manquera pas de vous faire bien rigoler, ce qui est aussi le but du manga (et de l'anime) à l'humour scatologique dont ce soft est tiré.
2/5

Si Jungle Book a le même feeling que Aladdin, c'est normal. Le game designer est le même : David Perry !! Son nom apparait clairement au générique.
En fait il bossait sur le jeu, lorsque Virgin le balança sur le développement d'Aladdin. Il aurait du le finir ensuite mais a préféré fonder sa propre boite.

La version Megadrive est assez différente. Bien plus belle déjà. Les couleurs pètent, il y a des tonnes de petits détails en plus etc ...
Il possible de balancer des bananes sur les ennemis pour les vaincre sur MD.
Les niveaux diffèrent également et sont moins variés dans leurs environnements sur la version MD.

Apparemment la version megadrive est en grande partie basée sur le boulot de Perry, alors que la version Snes a été remaniée.

Tar-chan fait effectivement dans le bon gout puisqu'il est capable de se servir de ses... euh.. testicules... comme aile volante en les etirant incroyablement. Mais je ne sais pas si cette "faculte" a ete reprise dans le jeu.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je n'ai pas noté de problèmes particuliers de jouabilité sur la version MD de Jungle Book, je pense que c'est inhérent à la version Super NES.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

"jungle book" est un bon exemple pour montrer la difference entre reussite artistique et réussite technique le niveau de détail est impressionnant certes mais par contre,non c'est pas joli du tout.

C'est surchargé,pompier,c'est de la grosse meringue.
Et avec la jouabilité qui va avec.

je l'avais abandonné tout comme toi,au bout de quelque niveaux.
Pourtant c'est mon Disney préféré.

Merci pour vos commentaires. Il faudra donc que j'essaie la version Megadrive de Jungle Book ...

@LVD : pour le coup des "coucougnettes" en aile volante, c'est un truc de Tanuki, ça non ? On les voit faire de même dans Pompoko me semble-t-il.

Et en parlant de boules ...


Jaki Crush
(Naxat Soft - 1992)



Suite des Alien Crush et Devil Crush de la PC Engine, ce jeu de flipper propose une table fort interessante et très réussie graphiquement. Si vous ne connaissez pas ces grands classiques, sachez que la jouabilité est celle d'un flipper classique mais avec des thèmes graphiques fantastiques et des monstres qui se baladent sur la table et qu'on peut détruire avec la bille, un peu comme ceux d'un casse-briques comme Arkanoid.
Le thème est cette fois inspiré du folklore japonais. La jouabilité est sans surprise avec 2 boutons de flips et les touches L et R pour secouer la table. Cette dernière est très grande et se déroule verticalement quand on envoie la balle en haut de l'écran. En abattant certaines cibles, on peut aller dans des endroits cachés.
Par rapport à ses prédecesseurs, je trouve la difficulté de Jaki Crush un cran au dessus avec une balle qui a tendance à aller un peu trop vers les couloirs sur le coté à mon gout. Notez que la vitesse de la balle est règlable dans les options.
Un très bon jeu de flipper qui n'a bizzarement pas eu beaucoup de succès et dont on a pas beaucoup entendu parler, alors qu'il est pourtant largement aussi bon que les autres épisodes de la série. Peut-être parce que lors de la sortie de Jaki Crush (uniquement au Japon qui plus est), les fans de flippers en version jeu-video étaient tous ralliés à la cause des titres Digital Illusions sur Amiga (Pinball Dreams sort en 1992 également) ?
3/5

J'aime moyennement Jaki Crush. C'est un bon petit jeu, mais les tables sont un peu ternes et manquent d'éléments interactifs, ce qui fait que je trouve que le jeu n'apporte pas grand chose de plus qu'un vrai flipper. Il reste sympa, mais je préfère 10 fois lancer Mediaval Madness sur V Pinball, ou plus simplement Devil Crash. Par contre il est meilleur qu'Alien Crush, le grand-père.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Moi aussi je prefere Devil Crush, peut-etre question d'ambiance...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

La mélodie inoubliable de Devil y est surement pour quelque chose.

Japan Bass : The Super Bass
(Gaps / Naxat - 1995)



Ce jeu montre d'entrée son sérieux en affichant lors de l'intro la liste des licences officielles dont il dispose : associations de pêcheurs, marques de canne à pêche, marques de bateaux, magazines de pêche ... etc ... L'impression d'avoir à faire à un poids lourd du genre ne s'estompe pas quand on passe au jeu lui même qui est graphiquement très réussi et qui semble être une véritable simulation prenant énormément de critères en compte. Le mode entrainement permet d'ailleurs de se rendre compte de la complexité de la chose. On peut ainsi s'entrainer à lancer sa ligne dans des cibles dessinées sur l'eau, et il faut prendre en compte la vitesse du vent et bien calculer la force de son coup pour réussir. Ensuite, dans la phase de remontée de la prise, il faut bien gérer la position du pêcheur (toujours représenté à l'écran), relâcher la ligne quand elle risque de casser, attirer le poisson ou il a le moins de chance de s'échapper ... etc ...
Bien que tout soit en japonais, le tout est assez jouable, mais vraiment complexe par rapport à d'autre titres du genre. Apparement c'est une valeur sure pour qui souhaiterais s'essayer aux jeux de pêche.


Jimmy Houston's Bass Tournament U.S.A. / Jissen! Bass Fishing Hisshouhou in USA
(Sammy - 1995)



Ce jeu de pêche en "jette" beaucoup moins que Japan Bass (parce qu'il y a moins de sponsors ?). Moins joli et surtout ne disposant pas du quart des options de ce dernier, il a toutefois l'avantage d'être sorti en version US et donc en anglais. Ceci dit, les menus et, d'une manière générale, les textes à l'écran sont tellement peu nombreux que ça ne fera pas beaucoup de différence.
Après avoir choisit le lac ou on veut pêcher (en mode entrainement, on les fait dans un ordre précis en mode tournoi), on déplace son bateau vers l'endroit ou on va lancer sa ligne. Précison que le bateau est un hors-bord dernier cri : on fait de la pêche sportive ici ! Ensuite on jette sa ligne, et on attend. Quand le poisson mord, il faut le remonter en faisant preuve de doigté en jouant de la croix pour incliner sa ligne et du bouton A pour mouliner. Contrairement à quasiment tous les autres jeux du genre vus jusqu'ici, la vue ne montre pas le poisson (que ce soit sous l'eau ou de dessus comme Japan Bass) : la caméra reste fixe derrière le pêcheur. C'est d'une part plus réaliste, mais d'autre part ça enlève du dynamisme et du "spectacle" à un genre de jeu qui n'en dispose déjà pas de beaucoup à la base !
Une remarque à propos de la version japonaise (dont les menus sont quasi tous en anglais) qui dispose de plus d'options. Ainsi on peut choisir sa canne à pêche parmis plusieurs modèles ce qui n'est pas possible dans la version US (ou alors je n'ai pas trouvé comment).

Vu qu'on a parlé de catch aujourd'hui au Grosbistrot ...



Jikkyou Power Pro Wrestling 96 : Max Voltage
(Konami - 1996)




Etant à la fois fan de catch et fan des productions Konami (surtout celles de cette époque), je ne pouvais qu'être très réceptif à ce jeu dont je n'avais pourtant jamais entendu parler jusqu'ici. Il s'agit donc d'un jeu de catch proposant une cinquantaine de personnages fictifs plus ou moins copiés sur de vrais catcheurs. Certains sont très reconnaissables comme Atsushi Onita ou Great Muta, d'autres sont simplement "inspirés par" comme l'un ressemblant à Hulk Hogan. Mais il y a aussi des persos qui font référence à d'autres jeux Konami comme Bill et Lance de Contra, Goemon ou ces catcheurs masqués qui portent les couleurs de vaisseaux de Gradius. Ce mélange improbable pourrait laisser penser qu'on a à faire à un jeu déjanté, très arcade et avec des coups spéciaux de la mort ... eh bien c'est tout le contraire ! Le gameplay est calqué sur celui de la série Super Fire Pro Wrestling (ou Gekidou Burning Pro Wrestling présenté en page 42) avec un système de choppe basé sur le timing et des coups réalistes et animés fidèlement. Le coups sont hélas très loin d'être aussi nombreux que dans les 2 exemples cités mais on trouve cependant des possibilités qui n'existent pas (pas encore) ailleurs comme le fait de mettre un adversaire à genoux, de l'attacher dans les cordes ou de faire des plongeons de la 3ème corde vers l'extérieur du ring. Les commandes de base sont Y, B et A pour faire des coups respectivement faibles, moyens et forts (avant ou après avoir choppé), X pour chopper son adversaire ou grimper sur la 3ème corde, R pour courir et L pour le tombé.
Le seul coté "fantaisiste/improbable" pourrait être le mode "deathmatch" dans lequel les cordes sont remplacées par des fils barbelés électrifiés et ou le ring est entouré d'explosifs, mais ce serait oublier que ces matches ont REELLEMENT et fréquemment eu lieu au Japon dans les années 90 ! Notons que Jikkyou Power Pro est le 1er jeu de catch à présenter ce mode qu'on retrouvera ensuite dans la série des Fire Pro. Plus classique, on trouve également un mode "shootfighting" qui reproduit des combats de type MMA avec un système de rounds et de points.
Autre mode de jeu à souligner : le mode "Max voltage" qui permet de créer un jeune catcheur débutant et de suivre toute sa carrière. Il faudra faire quelques choix au niveau de son entrainement, répartir des points, plus tard changer sa panoplie de coups ou son costume en fonction de ce qu'on débloque, et surtout survivre sur le ring. Ce mode a l'air très interessant mais bien entendu tout est en japonais. Il existe un patch de traduction pourtant (incomplet) mais son application a provoqué plus de bugs qu'autre chose sur mes émus.
Avant de passer à la réalisation, un mot sur les modes multijoueurs : il est possible de jouer à 4 joueurs humains simultanément et de faire des matches en tag jusqu'à 6 catcheurs (3 contre 3) mais malheureusement il n'y a jamais plus de 2 catcheurs simultanément en action, ce qui veut dire que les prises en équipes sont impossibles (dès qu'un catcheur "tag" son partenaire il quitte immédiatement le ring). Du coup, pas de mode "battle royale" non plus.
La réalisation a surrement du faire parler d'elle à l'époque puisque les graphismes sont des modèles 3D qui ont été digitalisés en 2D, comme Donkey Kong Country. Mais il faut reconnaitre que le résultat est loin d'être aussi bon que le soft de Rare et que le rendu passe plutot mal de nos jours. Les sprites rondouillards de Gekidou Burning Pro Wrestling ont beaucoup mieux vieillis.
Par contre, l'ambiance sonore est très bonne grâce entre-autre aux fameux commentaires audio ("Thandaaa fayaaa bombeuuuu !!").
Bref, le jeu est très bon mais j'ai vraiment beaucoup de mal à accrocher aux graphismes. De plus je trouve que la façon de jouer du CPU est d'une part moins fidèle à la réalité (pour les catcheurs tirés de vrais athlètes, évidemment, parce qu'on avait encore pas vu le Vic Viper catcher !!) que dans Fire Pro et d'autre part ce même CPU est parfois complètement à la ramasse, par exemple il lui arrive d'oublier pendant les "deathmatch" que les cordes sont électrifiées et il se lance de lui même dedans ! Enfin, le feeling général semble plus orienté vers une jouabilité nerveuse et spectaculaire que sur la volonté de reproduire un match de façon ultra fidèle. Notez que ce dernier point sera plus une qualité qu'un défaut suivant vos gouts en jeux de catch. A essayer en tout cas, mais attention il ne passe pas sous Zsnes.
3/5

A la vue des screens j'aurai pensé à de la digitalisation à la MK. Par contre faudra qu'on m'explique un jour pourquoi Hogan.

En amérique et en europe, je veux bien. Mais au japon, c'est pas les bons catcheurs qui manquent... Même s'il avait plus de 3 coups quand il luttait là bas, je crois qu'il était pas quand même à niveau. Enfin bon
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Plus je te lis et plus j'ai l'impression que Zsnes n'émule en fait pas grand chose. Je le pensais supérieur à Snes 9x... Ça serait intéressant de faire des stats.

A propos de Hulk Hogan au Japon,

Hulk Hogan est le catcheur le plus célèbre de tous les temps, et il est l'incarnation du catch américain auprès du grand public dans tous les pays du monde.
En plus il a connu le succès très tot au Japon, dès 1980 (bien avant la "Hulkamania" à la WWF). Dans son autobiographie (oui je l'ai lu, je suis un malade ...) il raconte un de ses 1ers gros match au Japon (peut-être même son 1er match, je sais plus) : il est alors "méchant" et a Freddie Blassie comme manager, et il affronte Riki Chosyu, méga-star du catch japonais, dans un main-event. Normalement, le match doit se finir sur un nul (limite de temps), ce qui est assez courant alors au Japon. Mais Freddie dit à Hogan de ne pas laisser Riki se dégager sur un tombé pour obliger l'arbitre à compter 3 et donc gagner le match, en pretextant ensuite avoir mal compris à cause des différences de langue. Suite à cette victoire volée, Hogan devient du jour au lendemain une superstar, et devient plus populaire encore suite à la sortie de Rocky 3. Sa carrière japonaise culmine alors quand il bat Antonio Inoki, la plus grosse star japonaise de l'époque, en finale d'un tournoi de la NJPW (plus grosse fèd japonaise). Et pas n'importe comment en plus : par KO sur un coup de la corde à linge (son "finisher" de l'époque : le Axe Bomber !).
Et effectivement, Hogan avait plus de 3 coups à l'époque : il faisait vraiment un effort pour le public japonais (beaucoup plus exigent), mais c'était clairement pas au même niveau que d'autres stars japonaises, ni même d'autres "gaijin" qui catchaient beaucoup au Japon à l'époque (comme Billy Robinson ou les frères Funk).
Après il y a eu la "Hulkamania" à la WWF, puis la NWO à la WCW et Hogan, malgré ses matches de plus en plus minables, continuait à reigner sur le monde du catch.

A propos de Zsnes vs Snes9X,

En fait je teste par défaut les jeux sous Zsnes. Si le jeu ne marche pas, est buggé ou râme, je passe sous Snes9X ou, dans la plupart des cas, ça marche sans problème. Mais il y a peut-être des cas ou Zsnes fait fonctionner des jeux qui ne passent pas sous Snes9X ? Après, j'ai lu sur des forums qu'on peut faire passer certains titres sous Zsnes en bricolant dans les options (en choisissant "old GFX engine" ou un truc du genre dans certains cas), mais sous Snes9X ça marche sans rien toucher.

Jungle Wars 2
(Pony Canyon - 1993)



Suite d'un jeu gameboy, ce RPG japonais est tout à fait classique dans son déroulement et son interface : exploration et dialogues dans les villages qui sont représentés de dessus, combats aléatoires représentés en vue subjective et au tour par tour en extérieur et dans les donjons, accumulation de points d'expérience pour faire progresser le héros et ses compagnons rencontrés en cours de route. Bref en 2 mots : Dragon Quest. Ce qui est moins classique, c'est l'environnement dans lequel on joue qui est un monde recouvert par la jungle dans lequel vivent plus ou moins en harmonie des humains et des animaux doués de parole organisés en clans. Le héros doit empêcher un méchant rhinocéros de s'emparer de la technologie/magie d'une ancienne civilisation pour conquérir le monde. Techniquement le jeu n'a rien de remarquable mais il faut reconnaitre que le design des monstres est soigné et assez comique comme le montrent les screenshots du jeu dispos sur Mobygame. Mais sans patch de traduction on ne saura pas si son histoire est interessante. En tout cas son système de combat sans originalité ne semble pas l'être beaucoup.